Un article intéressant
Posté: 19 Fev 2008 7:37
J'ai lu un article intéressant et c'est vrai que c'est assez effrayant....
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(...) Il essaie de faire croire qu'il est autre que lui-même. Pour ce faire, il a des conduites et des modalités relationnelles particulières, visant à assujettir le regard de l'autre à ses besoins, pour tenter d'être vu comme il aimerait être. Le pas est vite franchi pour affirmer que le détournement des réalités peut avoir de graves conséquences (...)
En fait, il à un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Sa morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans son comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. (...)
Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par lui comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».
Il n'éprouve donc aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.
Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage.
(...) Tout lui est dû. Il n'admet aucune mise en cause et aucun reproche. Sa loi est celle de son désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit lui céder systématiquement. C’est comme s’il était demeuré, à l’âge adulte, un enfant gâté.
Voici quelques exemples du mode de pensée :
« Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». (...)
(...)Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.
Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.
Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part. (...)
Il est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.
Parfois, il se fait volontiers passer pour une victime,
(...) Lors des séparations, il prend la pose de la victime abandonnée, du « chien perdu sans collier », ce qui lui permet de séduire un autre partenaire, consolateur et dévoué, qui deviendra souvent sa victime suivante.
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Edifiant, non?
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(...) Il essaie de faire croire qu'il est autre que lui-même. Pour ce faire, il a des conduites et des modalités relationnelles particulières, visant à assujettir le regard de l'autre à ses besoins, pour tenter d'être vu comme il aimerait être. Le pas est vite franchi pour affirmer que le détournement des réalités peut avoir de graves conséquences (...)
En fait, il à un total mépris pour toutes lois ou contrainte morales. Sa morale est, le plus souvent, celle de la morale ou la loi du plus fort et/ou du plus rusé, du plus retors. Il y a le plus souvent, dans son comportement, la banalisation du mal, une certaine « relativisation » de la morale, dans le cadre d’un nihilisme opérationnel, qui peut même être militant. (...)
Faire preuve d’humanité, de sensibilité est souvent vu par lui comme l’expression d’une forme de naïveté ou de sensiblerie qui n’a pas lieu d’être. Seuls les résultats comptent : « la fin justifie les moyens ».
Il n'éprouve donc aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir, d'autorité ou servant ses intérêts. Il fait des promesses qu’il ne tiendra pas, sachant que « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».
Charité bien ordonnée commence toujours par soi-même. Il sait parfaitement et farouchement défendre ses intérêts et il en a toujours une vision très claire. Son unique objectif est d’obtenir un bénéfice pour sa propre personne. Il essaye de profiter à chaque instant de toute opportunité, de toutes les situations, de toutes les personnes rencontrées - ces personnes étant systématiquement instrumentalisées tant que cela est possible - pour en tirer avantage pour lui. Sa philosophie est toujours utilitariste. Et il sait ménager ceux dont elle a besoin, son conjoint, une relation de travail… car même l’être le plus asocial a besoin d’affection, de compagnie, de présence (ne serait-ce que pour se faire admirer) et donc par moments, sera gentil avec son partenaire.
Il n'est « courageux » que quand il est sûr de gagner, et que cela va dans le sens du renforcement gratifiant de son image narcissique. Sinon, il fait preuve d’une extrême prudence et s’abstient de faire preuve de courage.
(...) Tout lui est dû. Il n'admet aucune mise en cause et aucun reproche. Sa loi est celle de son désir, immédiat, dans l'instant. Tout doit lui céder systématiquement. C’est comme s’il était demeuré, à l’âge adulte, un enfant gâté.
Voici quelques exemples du mode de pensée :
« Je suis génial, je suis fort, je suis au dessus des autres, dans le haut du panier ». « Les autres ne peuvent pas ne pas m’aimer ». « Je vais me servir de l'autre pour obtenir ce que je veux, ce à quoi j’ai droit ». (...)
(...)Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu.
Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises.
Par contre il pourra reconnaître éventuellement un mensonge mineur s’il n'a pas grand chose à y perdre. Mais même l’aveu de ce petit mensonge sera toujours difficile à obtenir de sa part. (...)
Il est en général apprécié au premier abord car il paraît extraverti, sympathique et séduisant. Assez fin psychologue, il a souvent un talent pour retourner l’opinion en sa faveur et emporter l’adhésion à ses idées, même les plus contestables.
Parfois, il se fait volontiers passer pour une victime,
(...) Lors des séparations, il prend la pose de la victime abandonnée, du « chien perdu sans collier », ce qui lui permet de séduire un autre partenaire, consolateur et dévoué, qui deviendra souvent sa victime suivante.
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Edifiant, non?