The X Files : Régénération

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Modérateur: Amrith Zêta

Messagepar Guigui sur 09 Aou 2008 12:25

C'est comme sur le forum LVEI où certains essayent de comprendre les motivations des méchants et le pourquoi du comment... En fait il ne font qu'écrire le scénario à la place de Carter... En même temps faut bien que quelqu'un l'écrive ce scénario >:)

Bon d'après ce qu'on sait à présent il y a environ presque 1 heure de scènes coupées dans le film et on nous promet déjà un DVD Director's cut... Vont ils en mettre un paquet ? Cela sera t'il suffisant pour rattraper certaines lacunes du film? Ou cela va t'il empirer le résultat ?...
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Messagepar mdst sur 09 Aou 2008 18:31

Attention, je crois que tu te trompes, Guigui.
Dans des interview à propos du futur DVD et du Blue Ray, Spotnitz évoque quelques minutes à peine, ça et là, qui ne changent pas grand chose au film.
Il parle aussi de quelques scènes coupées, mais "rien qui rendrait le film meilleur", dixit Spotnitz.
Il evoque une "unrated version" et pas un "Director's cut". Une version un poil plus gore que le film ("more graphic than the theatrical version")
Donc pas d'une version longue avec une heure de plus !

L' heure que tu cites, c'est la version pré-montée du film, qui durait 2h39. C-a-d une sorte d'ébauche, de rough cut, sans rythme, avec des plans flou... (bon, là, sur ces dernier point, ça a pas changé grand chose...)

Et quand bien même. Révons. Imaginons que le film, tout finis et bien monté, faisait effectivement 2h39. Ça signifie simplement qu'en plus d'être devenu mauvais scénariste et mauvais réalisateur, Carter, qui avait le final cut, est un bien mauvais monteur puisqu'il déstroye son propre film au montage !
mdst
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Messagepar Guigui sur 09 Aou 2008 19:01

Merde j'ai vraiment toujours du mal avec l'anglais :p
Merci de ces précisions en tout cas, maintenant je vais me pendre :)
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Messagepar mdst sur 09 Aou 2008 19:13

[quote]maintenant je vais me pendre [/quote]

Ah bon ? Le 18 juillet, ils t'avaient coupé le gaz ? :p
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Messagepar Darky sur 09 Aou 2008 20:42

Si il y a Director's Cut, j'espère qu'il y aura plus de scènes qui vont développer l'organisation Russe parce que j'en ai rien à crisser de l'énième crise de foi de Scully.

Et dire que dans ma tête (avant de voir le film) je m'étais imaginé que la 2e partie du film aurait pu se passer en Russie où Mulder aurait été sur les traces d'une compagnie pharmaceutique internationale qui serait relier au Consortium Russe d'on ces étranges expériences auraient pour but de trouver de nouvelles voies pour résister à l'huile noire et la création d'une nouvelle race de soldats qui servira à combattre les Aliens et leurs Super-Soldats en 2012.

Et la dernière demi-heure du film aurait pu se passer à Tunguska dans un bunker datant de la Guerre Froide où Mulder découvrirait toute l'ampleur de cette nouvelle conspiration dans une gigantesque salle souterraine où il y aurait des centaines de personnes attachées sur des tables branchés à des machines qui les maintiendraient en vie et qui subiraient le même sort que le chauve. Mais contrairement, à lui, ces victimes ne serait pas consentantes. Cette scène aurait été une sorte de musée des horreurs gore et glauque. Ensuite Mulder aurait eu quelques problèmes avec les scientifiques du coin pas très gentils jusqu'à ce que la cavalerie arrive (c'est à dire Scully et Marita Covarrubias avec des troupes de l'ONU) pour le sauver et mettre un terme à tout ceci. Mais ils n'auraient eu le temps que de sortir Mulder et arrêter tous les scientifiques sauf un qui aurait réussi à fuir avec un cd et des disquettes comportant des données sur les expériences. Avant de fuir avec tout ça, le mec aurait bien entendu programmé l'autodestruction du bunker.

Le compte à rebours étant très court, la cavalerie n'aurait le temps que de sortir Mulder et les scientifiques (menottés) à l'extérieure. Le sauvetage des cobayes de la salle souterraine n'étant pas envisageable vu le manque de temps. Mulder aurait bien entendu protesté et Marita aurait ordonné à des soldats d'emmener Mulder dehors. La scène suivante, le bunker aurait exploser sur fond de musique dramatique d'on la dernière scène du carnage, serait sur des cobayes hurlant et mourrants dans d'atroces souffrances.

L'autre scène d'après se passerait chez Mulder qui aurait montré un journal à Scully annonçant qu'une compagnie pharmaceutique qui se livrait à un trafic d'organes et jouait à Frankenstein a été démantelée et bien entendu il y aurait eu aucun lien à propos du gouvernement ou le Consortium Russe d'impliquer, ce qui aurait bien entendu frustré Mulder qui se doutait bien que le gouvernement Russe était derrière tout ça.

Il y aurait eu par la suite la discussion sur les ténèbres (en plus subtile) qui les rattrapent et tout le reste mais sans bisous.


Quand à la dernière scène du film, je l'aurai bien vu se passer à Saint-Pétersbourg dans un bureau sombre où le scientifique qui c'est sauvé du bunker remettrait les données sur les expériences à un des dirigeants du Consortium Russe. Une fois le scientifique parti, le dirigeant aurait inséré le cd comportant les données principaux dans un pc portable et aurait déclaré à un personnage qui c'était tenu dans l'ombre (que le scientifique n'a jamais remarqué d'ailleurs) que le démantèlement de la compagnie pharmaceutique n'est pas une grosse perte, qu'ils leur restent toujours les labos clandestins en Amérique Du Sud et que les données remis par le scientifique sont concluants et qu'il pense que la première génération sera prête d'ici la fin 2010.

Le dirigeant aurait déclaré aussi à son invité qu'il allait respecter son pacte avec lui et ses amis. Que lorsque le grand jour arrivera, il partagera le monde avec eux et que tout se qu'il demande en retour est que la Russie retrouve sa splendeur d'autrefois et qu'elle soit numéro 1 sur la carte. Sur ce, l'invité en question aurait acquiescé de la tête et juste avant de sortir de la pièce on aurait découvert le visage de l'invité en question qui est un Rebelle.

S'ensuit du générique de fin.


Désolé pour le long texte, c'était mon fantasme de fan de ce que je me faisais de X-Files 2 et que j'aurais aimé qu'il soit.


Dommage de pas avoir eu ça. À la place on a eu un film chiant avec du soap et une intrigue emmerdante qui ne démarre jamais.
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Messagepar Guigui sur 09 Aou 2008 21:33

Moi aussi je me suis fais tout plein de films... Comme par exemple qu'est ce qui aurait pu être modifié pour faire de XF2 un bon film mais avec le même matériel de base...
ralala :)
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amen...

Messagepar Guigui sur 09 Aou 2008 21:53

Ça fait du bien de te lire Damieno et pas seulement parce que tu as raison ;)

Là je me remate des épisodes d'XF sur Paris Première et de MM sur Jimmy et franchement c'est bien 2 mondes différents...
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Review "I Want To Believe"

Messagepar Charisman sur 10 Aou 2008 2:47

:pepep: [b][size=150]Ma review de
[color=darkred]I WANT TO BELIEVE[/size][/b][/color]

IWTB se déroule six ans après une fin de série qui, de façon générale, ne faisait plus du tout la part belle au paranormal et à la Conspiration, mais se servait de ces éléments comme support pour raconter des histoires relatives à ses personnages, et, essentiellement, à Mulder et Scully. La focalisation à l’extrême sur Mulder et Scully –et également la mise en place de leur couple sous prétexte de la cohérence de leur évolution, mais c’est un autre débat- a, je pense, grandement contribué à ôter l’intérêt des deux dernières saisons de la série, où chaque introduction de personnage, et chaque aspect paranormal potentiellement intéressant s’est transformé en pétard mouillé du fait de ce choix exclusif fait par Carter et Spotnitz. En effet, il apparait, pour ma part, que X-Files avait encore des choses intéressantes à raconter, même au bout de neuf ans ; alors que visiblement, elle n’avait plus beaucoup de choses à raconter sur Mulder et Scully. Des histoires abracadabrantesques entourant leur couple et leur enfant sont apparues pour combler ce creux, et lancer un nouveau fil rouge.

J’ai essayé de résumer ce que m’a inspiré IWTB. A vrai dire j’ai, depuis les dernières saisons, perdu toute adhésion avec les évolutions de l’univers X-Files que je trouve vraiment mauvaises, et en inadéquation avec les fondements de la série. En ça IWTB m’a conforté dans cette idée, si bien que si un troisième film devait exister je ne m’y intéresserais sans doute pas.
IWTB a au moins le mérite de ne pas être un énième pavé rétroactif remettant en cause des éléments de la série, mais une photographie instantanée de la situation six ans plus tard.

Dans cette critique, j’ai voulu réfléchir un peu, dans un premier temps, aux différentes évolutions caractérisant les personnages, souvent pertinentes d’ailleurs, et aux évolutions dans la façon de raconter les histoires impliquant Mulder et Scully, déjà moins pertinentes à mon sens. Sinon je ne m’attarderai pas énormément sur le scénario qui ne donne pas beaucoup de grain à moudre. Impressions diverses retenues après un visionnage du film, dans lequel certaines choses m’ont sûrement échappé, mais qui m’a permis d’asseoir certaines certitudes :

[b]Evolutions[/b]

IWTB confirme de façon nette les dernières saisons, à savoir que Mulder et Scully ayant –et c’est logique- évolué, X-Files a évolué dans le même sens aux yeux de Carter et Spotnitz, pour toujours conserver les deux personnages comme centre névralgique de X-Files. X-Files ce n’est donc plus Les X-Files à proprement parler, mais uniquement Mulder et Scully. Il va de soi que le rôle des personnages étant nettement moins intéressant désormais, les histoires le sont également. On aboutit ainsi à une saison 9 avec un Mulder en fuite sans rôle immédiat à jouer, et une Scully n’ayant rien à dire, qui demeurent tout de même les personnages principaux ; + un film post-série avec un couple classique et ses querelles internes à des années lumières des X-Files, qui demeurent les personnages principaux également. Compte tenu de ce choix, il apparait désormais compliqué de montrer l’évolution de Mulder et Scully et de prendre le temps de raconter en même temps une histoire intéressante avec d’autres personnages. Aucun compromis n’est souhaité par Carter et Spotnitz. Cet état de fait était évident à la fin de la série, et il apparait que les auteurs ont conservé la même optique, au point de ne pas même développer correctement l’histoire paranormale vendue comme le cœur de ce film.

L’invraisemblable procès de [i]The Truth[/i] n’était pas facile à digérer au niveau scénaristique. Supportés par des acteurs qui rentrent bien dans leur rôle, Mulder et Scully, six ans après, sont désormais un couple bien établi. Les éléments personnels et l’évolution des deux personnages durant ces quelques années apparaissent assez cohérents, du moins pour Scully. L’approche proposée dans ce film est en effet plutôt simple : Mulder, en exil dans le foyer conjugal, n’a plus d’activité professionnelle du fait de son statut de recherché qui court toujours. Scully officie en médecin dans une clinique religieuse ; et tous deux vont être impliqués à nouveau dans une enquête du FBI.

Le traitement narratif de leur couple à l’occasion de cet évènement est particulièrement bien travaillé, et les réactions des deux personnages aux évolutions de l’enquête assez pertinentes, malgré quelques passages très hasardeux, notamment l’évocation de Samantha. Si le revirement de position de Scully quant à l’utilité de Mulder à l’enquête apparait un peu trop rapidement à mon goût, cela marque cependant son dégoût profond, ouvertement exprimé, envers Father Joe -le pédophile-, qui est un élément moteur par rapport à l’implication de Scully dans le même temps à sauver la vie d’un enfant. L’avènement rapide du thème religieux par les paroles de Father Joe contribuent, de la même façon, à accélérer l’énervement de Scully, et pointer du doigt le paradoxe entre la défense de l’Eglise dans ses paroles à Father Joe, et l’opposition à l’Eglise dans son travail de médecin au quotidien.

Cependant, la sincérité perçue dans cette MSR vole très rapidement en éclat, tous les éléments gravitant autour de Mulder et Scully, et notamment Father Joe, alimentant peu à peu un débat lourdingue sur la persistance et le renoncement de Scully. Ces considérations, qui sentent le réchauffé à plein nez –au même titre que le titre usurpé du film-, vont ainsi nous tenir la jambe une bonne partie de IWTB.

Vient la fin de séance, et les différentes conclusions entre Mulder et Scully ;
:arrow: une première conclusion assez X-Filienne et dualiste d’abord, à propos de la non-reconnaissance du rôle de Father Joe dans le dénouement ; tandis qu’une envie de dénonciation de non-dits traverse l’esprit de Mulder, comme à l’époque des X-Files, c’est logiquement que Scully ne s’émeut pas spécialement de l’injustice liée à Father Joe ;
:arrow: une deuxième conclusion au point d’interrogation posé dans ce film sur la viabilité des deux personnages l’un sans l’autre ; IWTB se consacre à démontrer l’interconnexion préservée de Mulder et Scully, au-delà des simples mots de Mulder répondus à l’agent Whitney et sa vision réductrice du service des X-Files ; même si leur passivité notoire par rapport à l’enquête est assez désespérante et leur confère des figures de papi / mamie des X-Files, Mulder et Scully parviennent tout de même à se compléter sur des éléments mineurs, et surtout à suffisamment s’apaiser mutuellement pour maintenir leur couple malgré les heurts présentés dans ce film ;
:arrow: enfin, une dernière conclusion à la longue intrigue gnangnan sur le renoncement et l’enfant malade.

[b]Vue d’ensemble du scénario[/b]

Le scénario proposé par IWTB consiste en une série d’enlèvements, et une enquête qui, souffrant d’un manque de pistes, fait appel à Father Joe pour ses dons de voyance, puis à Mulder pour son expérience des voyants. Une trame intéressante, qui dresse au passage un petit clin d’œil à certains personnages marquants des X-Files évoqués par Whitney, qui s’est replongée dans les dossiers (clin d’œil déjà plus remarquable que le perpétuel recyclage des crayons dans le plafond). Tiraillée entre les faits qui ne plaident pas en la faveur de Father Joe, et sa volonté d'y croire, le film nous amène vers un « duel » entre elle et Mulder. Whitney se veut ouverte à la croyance, au contraire de Drummy, peu crédule, qui n’attend que l’échec de Mulder. Compte tenu du non-rôle de Drummy dans l’évolution de l’intrigue -celui-ci se cantonnant à ses fonctions hiérarchiques-, sa petite opposition à Mulder se place bien plus en retrait.

La scène haletante de course-poursuite Mulder-Whitney-Russe laisse place à un délire de Carter doublement consternant –visuellement et scénaristiquement-, si l’on considère que le personnage secondaire potentiellement le plus intéressant de l’intrigue disparait définitivement, pour laisser encore plus de place à la MSR. Un procédé qui s’inscrit dans la triste continuité d’une saison 9, ayant sacrifié Reyes au profit du rôle inintéressant de Scully, et ayant également mis, ponctuellement, Doggett sur la touche (souvenons-nous de son envoi à l’hôpital quand il fallait parler un peu plus de Mulder et Scully).

Father Joe, personnage qui a une faculté assez déconcertante à alterner des phases à la cool à moitié à poil dans son appart', avec de grandes pulsions qui l’amènent à trouver toutes sortes d’indices dans la neige par un "lien" mystérieux, est attendu au tournant. Quand il apparait qu’il connaissait un des agresseurs, il est immédiatement écarté de l’enquête et soupçonné d’avoir bidonné ses visions. Mais quand il apparait qu’il a violé cet agresseur lorsque ce dernier était enfant de chœur, c’est la révélation dans un grand élan de crédibilité : « Oh Mon Dieu c’est donc lui le lien ». Le lien étant trouvé, il faut croire que Carter et Spotnitz ont eu le sentiment du devoir accompli, et se sont quelque peu relâchés (c’est peu de le dire) sur l’intrigue principale de manipulation d’organes et de fusion de membres (au point, tout de même, de ne rien raconter sur ce laboratoire de l’horreur qui prospère au fond d’une route enneigée -où La Poste passe pourtant régulièrement-).

Mulder, lui, opère une filature d’une discrétion à toute épreuve, au milieu de nulle part, quelques mètres seulement derrière la voiture de son agresseur. Prenant le soin de chercher le numéro de téléphone de Scully dans son mobile, paf… une agression inattendue survient. Heureusement l’agresseur, qui pourtant n’a pas de scrupules à couper des têtes, oublie au passage de s’assurer de la mort de Mulder. Tout ceci se termine par un règlement de comptes à la hache, avec une intervention in-extremis de Scully, qui n’aurait pu être là sans Skinner, le nouvel homme fort de l’ombre, là quand il faut.

La vision des numéros gagnants de la boite aux lettres –qui n’est pas sans rappeler « La Vérité est au centre du cercle » de l’épisode [i]Revelations[/i]- , aura permis à Scully de trouver la voie. Au même titre qu’une recherche Google apportera une ébauche d’explication sur les expérimentations russes, et permettra de potentiellement guérir une maladie incurable. Autant de facilités certainement déjà vues dans la série, mais qui là passent beaucoup moins bien quand la nature même de ces expériences et l’histoire ne sont jamais ré-évoquées par la suite, et n’intéressent pas particulièrement Mulder et Scully. On aurait par exemple pu apprécier que l’homosexualité des agresseurs, et l'histoire de manipulation d'organes elle-même servent de support à quelques échanges entre eux. Seul Father Joe, son rôle et sa légitimité, seront évoqués.

En somme un scénario potentiellement intéressant rendu faiblard par de gigantesques lacunes dans le traitement, et un désintérêt patent des auteurs à construire une histoire bien ficelée. Noyée dans un flot de MSR, supportée par un Connolly / Father Joe pas crédible pour un sou, et des personnages secondaires inexistants, l’histoire appelle au final peu le spectateur à chercher des explications ou des réponses supplémentaires.
Si le film débute par une scène bien mal pensée, qui sous-entend -sans doute sans le vouloir- que Mulder et Scully ne vivent pas ensemble, pour le reste je ne remets pas spécialement en question la pertinence des dialogues dans leur contexte, mais plutôt la consistance des dialogues eux-mêmes, qui respirent un manque profond d’inspiration.

[b]Echanges[/b]

D’entrée de jeu, on attaque sur un style inédit dans X-Files, avec un Mulder au discours-gag graveleux autour du caractère pédophile de Father Joe, et une révolte grossière soudaine de Scully contre le même Father Joe. Une entrée en matière assez déplacée, qui semble vouloir ainsi écarter les personnages de leurs discours carrés et réfléchis du passé, pour arpenter un style beaucoup plus direct et "nature". Cela se confirme rapidement par les private-jokes au lit de Mulder et Scully. C’est d’ailleurs dans le lit de Mulder et Scully qu’il va désormais falloir sa trouver pour être au courant des tourments psychologiques de nos deux ex-agents, notamment au sujet l’absence de leur fils et de la position difficile à tenir de Scully avec l’enfant à soigner. Une pilule tout de même difficile à avaler…

Des dialogues entre Mulder et Scully qui évoluent vers quelques litiges les opposant : Mulder va t’il s’acharner à vouloir aider le FBI au risque de ne pas rentrer au foyer conjugal le soir ? Scully doit-elle persister à maintenir le garçon en vie malgré les regards méchants des autres ? C’est Father Joe qui va être la clef de tout cela, en parlant à Scully du renoncement. Voilà finalement l’échange verbal principal et la seule thématique claire proposés par IWTB.

Une tentative de réintroduction de Samantha s’opère également en milieu de film, avec une interpellation de Scully à Mulder, et une vision de Father Joe. Cependant, cette voie n’est pas suivie par la suite. Mulder ne se montre en effet pas très inspiré par le sujet, lui-même ne semblant pas s’attendre à cet artifice de narration. A moins, bien sûr, qu’il ne s’agisse simplement de scènes coupées montées par erreur dans le film…

Du côté des personnages secondaires, les échanges entre Mulder et Whitney sont assez réussis, mais l’évolution de cette petite opposition est bien malheureusement avortée par le « drame » que l'on sait. Côté Drummy, le personnage restant cantonné à une expression minimaliste, nous ne saurons jamais trop ce qui se cache derrière cet agent du FBI bougon.

Enfin, il faut noter que la scène principale avec le méchant russe du film est un contrôle de papiers par des agents du FBI lambdas dans le couloir d’un hôpital, ce qui est symptomatique du degré d’importance accordé à l’histoire paranormale dans ce film.

Bref, un film dont l’intérêt des dialogues rase bien souvent les pâquerettes, et je crains que ce ne soit pas le Walter Skinner pathétique de IWTB qui me contredise.

[b]Considérations diverses[/b]

En terme de décors, IWTB rend plutôt bien. Après des premières minutes alléchantes et prenantes, par la simple mise en image parallèle de la recherche dans la neige et de l’agression de la jeune femme, les scènes au FBI balayent ensuite les visages, personnage par personnage, avec des mises aux points particulièrement moches.
De façon plus générale, la réalisation du film est ensuite plutôt sobre. La vision du laboratoire est, dans un premier temps, partielle, vue par les yeux de la fille enlevée ; avant de devenir totale, lorsque Mulder arrive sur les lieux.
Je m’étonne, en revanche, du décalage complet de la mort de Whitney avec l’ambiance du film ; Carter nous offre le palme de l’horreur, avec la réalisation d’une scène à l’esthétique d’un rare mauvais goût, qui surpasse allègrement celles de désintégration de super soldats sauce saison 9.
Contrairement à [i]Fight The Future[/i], dont l’envol final du vaisseau affichait un contraste assez sympathique entre décor intérieur et extérieur enneigé, le dénouement de IWTB, avec l’intervention dans le laboratoire de l’horreur, ne restera pas spécialement dans ma mémoire, malgré le maintien d’une luminosité sombre très appréciable. Carter n’aura pas non plus pris le risque de nous montrer comment Mulder, avec sa petite clef opportune, parvient à se débarrasser du chien fou à deux têtes…

[b]Conclusion[/b]

J’ai fait le tour de mon ressenti sur les différents éléments de IWTB. Un film englué dans les histoires de couple et de "ténèbres" qui n’arrive pas à se dépêtrer des tournants exclusivement shippers pris par les dernières saisons, et qui poursuit donc son évolution logique vers une soupe indigeste. C’est triste à dire mais il n’y a vraiment plus rien qui me botte dans l’actuel X-Files de Carter ; pas assez de substance pour faire un film de personnages réussi, et pas assez de volonté pour reproduire un épisode loner du calibre de ceux des bonnes saisons de la série… Cumulé à une romance prépondérante qui a déjà plombé la série, un esprit "revival" qui ne prend pas, et des artifices présomptueux tels que la "scène" post-générique de IWTB, c'est désormais un supplice pour moi de regarder ce que X-Files est devenu. Cela ne m'empêche pas d'en parler, mais putain ça fait chier !
Sur ce... :gun:
Last edited by Charisman on 17 Aou 2008 14:01, edited 11 times in total.
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Messagepar Guigui sur 10 Aou 2008 9:48

Superbe review... dis tu permets que je la poste sur le blog XF2 ?
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Messagepar Charisman sur 10 Aou 2008 12:31

Oui bien sûr. ;)
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Messagepar Wonk sur 11 Aou 2008 22:30

J'ai enfin vu le film en début de soirée dans une salle quasi vide avec seulement les personnes avec qui j'y suis allé et un couple qui était déjà dans la salle.
Je me livre donc à mon commentaire et je signale que je me suis bien gardé de lire ce qui a été écrit jusqu'ici pour ne pas être influencé avant de voir le film et pour que ce commentaire reste personnel.

Première chose très désagréable dans ce film, on est jamais vraiment surpris à aucun moment et on attend la fin sans grand espoir de l'être tant le scénario est limpide. Je n'avais pas souvenir qu'X-Files soit si prévisible.

L'humour est franchement insupportable tellement il est lourd. Les clins d'œil et les blagues sont vraiment appuyée à un point qu'on entend presque les faux rires enregistré. Je n'avais pas souvenir X-Files soit aussi lourdaux même (surtout ?) lors d'épisode orientés comiques.

Et de façon générale la subtilité est un mot qui a été oublié dans la création de ce film.
Un exemple assez incroyable : que vient foutre Samantha là dedans ? En quoi peut elle bien être un facteur déclencheur crédible dans la décision de Mulder ? On se dit donc que la scène a été écrite avec les pieds, qu'on voulait un Mulder qui râle, qui se rebif' pour ne pas trahir le personnage mais pour ce qui est de lui trouver une raison valable de sortir de son trou autre que celle que Scully lui apporte à la base on a pas su faire. A croire que parmi les passages obligé du film, pour que ça fasse bien X-Files, ils fallait impérativement que Samantha soit évoqué. Sauf que là c'est complètement bidon, ça tombe à plat.
D'ailleurs d'autre moment du film font lever les yeux au ciel dans la façon dont les choses se déroulent. Je pense notamment au moment où les agent du FBI arrêtent les recherches et y retourne juste sur invitation de Mulder sans aucun éléments supplémentaire. Et le prêtre qui était là planté avec sa cigarette se remet comme par magie à "voir" et à trouver l'endroit où il faut creuser.
D'ailleurs les manifestations du surnaturel/paranormal sont plus que faibles pour du X-Files et après tant de temps écoulé on attendait quelque chose d'un plus stupéfiant qu'un prêtre devenu voyant et saignant des yeux.
Gros manque aussi niveau frissons. Les rares scène probablement prévues pour cela n'ayant pas suscité le moindre sursaut chez moi.
Serais-je donc devenu blasé ? Non parce que j'ai récemment vu d'autres films pourtant plus ancien qui ont su me captiver et me glacer le sang.

La réalisation réutilise les gimmicks éprouvés de la série mais justement, en 2008 ça fait périmé.
On arrive difficilement à imprimer une ambiance sombre entrecoupée de shipperisme (je ne m'étendrais pas dessus tellement cela m'a exaspéré même en le sachant à l'avance) dégoulinant et d'humour qui tâche.
Ajouter à cela le fait que Marc Snow n'a pas vraiment été très inventif ni efficace pour le coup et on a fini le tour du propriétaire.

Alors s'il faut trouver un bon point au film je mettrais en premier lieu le jeu d'acteur de Duchovny et d'Anderson qui campent des personnages toujours aussi crédibles malgré un script qui n'aide pas.

Voilà, je ne suis pas concis, ce commentaire est construit à l'improviste mais finalement un film comme celui-ci vaut-il plus de peine à la rédaction ?
Je pense aussi que vu ceux qui ont donné leur avis ici bien avant moi, en majorité bien plus X-Files, il ne vaut pas la peine que j'en fasse des tonnes j'espère déjà simplement ne pas avoir été trop redondant. Et je vais enfin pouvoir lire toutes ces réactions.
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Messagepar Charisman sur 14 Aou 2008 9:50

En effet l'humour de la première demi-heure est vraiment lourd et différent de celui de Mulder dans la série. A croire que quand les personnages évoluent, leur humour aussi...
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Messagepar Wonk sur 14 Aou 2008 10:50

Le thème d'X-Files au moment de la blague avec Bush/Hoover m'a donné l'impression d'une pancarte : "Allez y riez, c'est une blague" ...
:roll:
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Messagepar St Lo sur 15 Aou 2008 15:42

Je sui speut-être naïve mais, c'est quoi cette blague avec Bush ? C'est pas seulement parce qu'on le voit en quasi vis à vis de Hoover quand même, parce que c'est pas une blague ça...
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Messagepar Jean miX.L. sur 18 Aou 2008 12:35

Je ne vais pas rentrer dans les détails car vous avez déjà dit énormément de choses sur ce film (il me reste encore 3 pages de topic à lire).

Pour faire court donc, je rejoins les critiques d'Amrith et Guigui sur le film.

Ceci étant dit, je n'ai pas trouvé le film si catastrophique que ça surtout grâce à sa première demi-heure qui installe plutôt bien les choses.

Malheureusement, le film se dégonfle comme un ballon de baudruche au fur et à mesure de l'évolution de l'intrigue. Franchement, c'était pas la peine de faire autant de mystère sur un film qui n'est qu'un pétard mouillé.

Le seul passage du film qui m'a fait sursauté est la mort de l'agent Whitney. A part ça, après la surprise de savoir ce que sont devenus Mulder et Scully et le véritable rôle du "voyant", on s'ennuie poliment jusqu'au final qui achève le film au lieu de le réhausser un minimum.

Le générique final est plutôt bien fichu visuellement et musicalement. Je me demandais par contre ce que venaient faire les images de mer dans tout ça (j'ai d'abord crû à un clin d'oeil au passé de surfeur de Chris Carter) jusqu'à ce que l'on découvre l'île de Lost.

Dommage que le potentiel de l'intrigue fût aussi mal exploité !
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Messagepar Amrith Zêta sur 18 Aou 2008 22:04

Moi aussi j'aime les dinosaures et les boobs.
Ensuite c'est pas tant les shippers que Carter et Spotnitz qu'il faudrait réhabiliter.
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X-FILES 3 ?

Messagepar Guigui sur 18 Aou 2008 22:20

LOL !!

[quote="Damiano"]http://www.youtube.com/watch?v=DKqPQ9-Z_u4

Je vais poster ça en première page d'xfu. Les shippeuses us vont apprécier.[/quote]
Que de la gueule !!!! >:)

Moins marrant, toujours sur XFU :

Ayé la rumeur lancée semble t'il par Spotnitz lui-même fait état d'un probable X-FILES 3 en direct-to-DVD si la FOX file un budget similaire au XF2... Reste à savoir si DD et GA vont s'abaisser à ternir ainsi leur carrière...

Lien : http://www.ropeofsilicon.com/article/x_ ... ght_to_dvd (comme ça vous pourrez me dire si j'ai bien tout compris) :D

Tout cela était tellement prévisible...
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar Amrith Zêta sur 18 Aou 2008 22:45

C'est l'inverse.
Spotnitz nie la véracité de l'information.
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Messagepar Amrith Zêta sur 19 Aou 2008 0:39

[quote="Damiano"]Et quid d'un direct to Spotnitz's ass ?[/quote]

J'aime l'impétuosité de la jeunesse :lol:
Last edited by Amrith Zêta on 19 Aou 2008 0:58, edited 1 time in total.
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Messagepar Amrith Zêta sur 19 Aou 2008 1:04

Zut j'ai édité au-delà du raisonnable - impossible de m'arrêter.
Tes exemples sont indiscutablement répugnants - ça fait dix ans que je le dis - mais le fandom et l'oeuvre sont deux choses un peu différentes... bien que souvent l'on obtienne le public qu'on mérite par les orientations que l'on emprunte. Reste à savoir si ton site a pour fonction de pérenniser le souvenir d'une série remarquable ou de réunir sous sa bannière un troupeau de groupies déliquescentes.
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Messagepar Amrith Zêta sur 19 Aou 2008 2:01

Tu prêches à des convertis.
Le plus paradoxalement du monde, la série a emprunté les codes et conventions des oeuvres mainstream au moment où le public tendait déjà à déserter, et inversement fut geek au sommet de sa gloire publique, durant les cinq premières saisons. Du moins c'est une grille de lecture personnelle que je superpose à celle de la division verticalité/horizontalité mentionnée quelques pages plus tôt.

Durant la promotion de IWTB, on a ressenti de nouveau ce schisme. Entre un Chris Carter annonçant tel un magnétophone auto-reverse "It's scary ! It's scary !" - "It's geek ! It's geek !" - et un Frank Spotnitz fidèle à lui-même, commençant ses phrases par "Le film est émouvant [...] et effrayant." C'est en partie un rôle pré-déterminé mais pas seulement, ça correspond aussi à leurs obsessions distinctes, lisibles dans leurs épisodes respectifs.

Enfin bonne chance avec les shippers embrigadés qui boycottent ta news.
On a les mêmes en France.
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Messagepar Crue II sur 26 Aou 2008 22:48

Bon je vais y aller de ma p'tite note à mon tour, bien entendu elle sera beaucoup moins "techniques" et professionnelles que d'autres ;)

J'étais trés impatient de voir le film, je ne suis pas allé à l'avant première mais j'ai attendu le mercredi ; en sortant j'étais satisfait malgré les mauvaises critiques émises par un grand nombre.

J'étais satisfait de retrouver les deux agents, un peu moins par leur love story mais bon ... ; satisfait par le fait que cet épisode, pardin ce film reprends les différentes atmosphéres de des neufs années de la série (les bonnes mais aussi les mauvaises :p )

EN revanche, aujourd'hui, je viens de re-regarder la BA, et je me rends compte que j'attendais autre chose :(
Le film est vraiment "leger" , pas assez x-files pour convaincre les fans, et trop banal (malgré les tentatives Samantha, foi de Scully etc. pour tenter d'accrocher le monde X-files) pour le grand public, qu avait donc C Carter en tête ?? (j'entends certains dire RIEN !!!! )
Comme j'ai dit au départ, je ne parlerai pas de l'aspect technique car certains forumeurs sont de vrais "pros" et surtout car je n'y connais rien !!!! :p

En résumé, je suis quand même content d'avoir revu x-files, mais j'attendais un autre chose, the truth is out there.
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Messagepar marita corabuvias sur 27 Aou 2008 0:42

ha ba moi je suis plutot contente du résultat.
Je suis allée le voir en ayant lus les critiques négatives et positives donc j'y suis allée sans aucune attente particulière,j'ai pris ce film pour ce qu'il est et non pour ce que j'attendais,d'où la non déception après la sortie de la salle.Parce que si on prend ce film pour ce qu'il est il y a beaucoup de bons éléments:la réalisation de Carter,j'adore cette caméra pas vraiment fixe qui donne un aspect plus réaliste au film,j'aime beaucoup les paysages qui y sont filmés après certe ce n'est pas pour ça que l'on retrouve l'atmosphère de Vancouvert lors des premières saisons mais c'était quand même très agréable.
l'histoire en elle même aurait pu certe être développée un peu plus mais dans l'ensemble ça passe,ce type pret à greffer des morceaux de corps sur celui de son ami,la manière dont il s'y prend pour arriver à ses fins c'était un peu effrayant donc ça allait.mais oui le problème de ce film c'est qu'on reste dans le "un peu":"un peu effrayant","un peu paranormal".Cependant dans ce "un peu" il y a beaucoup de choses bien maitrisées.
Puis bien sur ça fait du bien de revoir Mulder et Scully et surtout revoir une Scully sceptique,la Scully croyante de la saison 9 était à la base une bonne idée mais ça n'a pas pris.D'ailleurs j'adore la scène où ils sont sur le balcon on retrouve le croyant/la sceptique,ça rappelle de bons souvenirs notament la saison 1.

Ensuite je n'ai pas trouvé,contrairement à ce que j'ai pu lire,que les scènes shippers prenaient trop le pas sur le reste.J'ai trouvé que la MSR et l'intrigue étaient traitées de manière égale.Bon oui il y a deux baisers et alors?Le reste ce n'est que ce qu'on a vu tout au long de la série:prenage de main,touchage et quelques regards.Ha oui vous aller me dire et le "that's why I fell in love with you"?Ba oui mais on ne s'attarde pas vraiment dessus,la preuve Mulder se casse tout de suite après.Donc pour moi ça allait,c'est exactement l'idée que je me faisais d'une relation plus explicite entre M&S:là parce que c'est évident mais sans passer devant l'intrigue.Pour moi ça devait être traitée de manière égale ou alors être secondaire.

Mais sinon je suis d'accord sur certains points négatifs
-Father Joe aurait du être plus développé
-Drummy et Dakota restent beaucoup trop secondaires,on les a crée parce qu'il fallait bien ça mais on voit que ça a été fait dans l'urgence
-c'est plus un double épisode assez bien fichu qu'un film(ça je m'y étais préparée aussi) donc oui ça manque de rythme.
-la résolution de l'enquête est traitée à la va-vite.On reste sur notre faim.

Puis il y a d'autres petites choses que j'ai aimé:
-La confrontation Scully/Father Joe:Gillian est éblouissante dans cette scène;tremblante,hésitante puis éclate de colère.Les deux acteurs s'écoutent réellement,j'ai toujours trouvé que lorsque DD ou GA étaient en présence d'un type jouant le suspect ou le témoin ou la victime il n'y avait pas assez d'écoute et de communication entre les deux acteurs.Mais là c'était le contraire:beaucoup d'écoute,de communication qui leur a permis(ainsi que leur talent) de creer cette densité.
-la scène de l'opération,c'était comme une chorégraphie.
-le russe et son compagnon.Tout ce qu'on a vu d'eux était de la violence et lors d'une scène,celui qui est en forme parle avec beaucoup de tendresse à son mari donc voilà c'était plaisant à voir.
-la scène du début avec le montage en parallèle:l'attaque et la recherche du corps
-l'animalité extrèmement présente:quand ce ne sont pas les animaux eux même ce sont les hommes qui se retrouvent en position très animal

donc en gros 7/10
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Messagepar Guigui sur 28 Aou 2008 7:34

LOL :lol:
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar marita corabuvias sur 28 Aou 2008 9:11

[quote="Damiano"]quand les fans ne sont plus que des adolescentes mimant l'amour façon spooning avec des action figures, soit on fait un film de haute qualité (et original), soit on se tait.
[/quote]
Je comprends que ce diner avec des shippers hystériques puissance 12 t'ai traumatisé mais tous les fans ne sont pas comme ça,déjà il y a encore des shippers normaux dont certains qui recherchent une bonne intrigues avant une bonne MSR(et qui ne crois pas du tout au dernière déclaration de FS sur le fait que la vérité que M&S recherchaient c'était l'amour),je suis sur qu'il y a encore pleins de noromos.
X Files a encore ses fans et d'après ce que j'ai pu lire tous les fans ne sont pas allés voir le film,je pense que les mauvaises critiques les ont un peu refroidis.
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