1 saison, 13 épisodes.[/b]
Tiens donc, elle aura mis le temps, mais [b]Miracles[/b] débarque finalement en France grace à Série Club -- malheureusement en VF
Endez-vous le mardi à partir du 14 mars à 20h50.
Avant [b]Night Stalker[/b], ABC avait déjà assassiné dans l'oeuf une grande série fantastique au bout de 6 épisodes -- diffusés sur une période de plusieurs mois et constamment déprogrammés au dernier moment pour cause de lancement de la guerre d'Irak. Bref !
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Paul Callan travaille en tant qu’enquêteur pour l’Eglise. Sa mission : authentifier les miracles supposés. Mais après six mois en poste, chaque affaire s’est soldée par une explication scientifique. Paul Callan confie son désaroi au Père Calero, qui dirigeait l’orphelinat catholique dans lequel il a été élevé : se sentant comme un médecin qui ne soigne jamais personne, il commence à douter de sa Foi, et a décidé de prendre un congé sabbatique. Trois mois plus tard, un appel du père le pousse à enquêter sur Tommy Ferguson, un garçon d’une dizaine d’année qui serait capable de guérir par le toucher. Sur place, Paul rencontre un garçon qu’il avait déjà vu en rêve et doit admettre que, cette fois, il semble face à un cas avéré. D’autant que Tommy, malade, le devient un peu plus à chaque guérison. Quand Paul est victime d’un terrible accident de voiture, Tommy sacrifie sa vie pour le sauver. Au cours de l’événement, Paul voit s’inscrire des mots en lettres de son sang : « [i]God is now here[/i] », Dieu est maintenant parmi nous. Il quitte l’Eglise définitivement quand elle refuse d’authentifier ce cas. Il est alors contacté par Alva Keel, qui dirige une organisation centrée sur le paranormal et l’espionnait depuis plusieurs mois. Il explique à Paul que 6 autres personnes ont été vécu la même expérience : leur sang formant mais des mots. Mais les 6 autres ont vu : « [i]Gos is nowhere [/i]», Dieu n’est nulle part. Au fil de leurs enquêtes, il devient clair qu’une force est à l’œuvre derrière des événements qui semblent disparates, et que Paul est un personnage central de ces événements. L’est-il pour le Bien ou pour le Mal, c’est là toute l’angoissante question...
Créée par Richard Hatem (le script de La prophétie des Ombres au cinéma) d’après une idée de Michael Petroni, la série est co-dirigée par David Greenwalt (Profit, X-Files, Angel) qui lui apporte son indéniable savoir-faire. Programmée dans le cadre d’une nouvelle soirée sur ABC accompagnée de la série Veritas : The Quest, Miracles va souffrir d’une audience décevante pour sa soirée d’ouverture et d’une programmation ubuesque par la suite, un hiatus d’un mois étant observé après trois épisodes, avant que le sixième épisode ne soit déprogrammé sauvagement deux fois de suite, à cause de l’actualité en Irak. Au final sa diffusion se soldera par un nouvel échec d’audience qui signera l’arrêt de mort d’une série pourtant ultra-prometteuse mais à qui ABC n’aura pas voulu accorder de seconde chance.
Chaque série a ses défis. Miracles s’en était créé un très particulier : faire mieux que son épisode pilote, The Ferguson Syndrome, véritable chef d’œuvre de fantastique à l’ambiance feutrée et angoissante, dans la droite ligne des films de Shyamalan ou du The Others d’Amenabar. On avait enfin peur à la télévision ! Durant sa courte vie (13 épisodes ont été produits, dont 7 qu’ABC ne diffusa jamais), Miracles s’y employa en se montrant capable de varier les genres et les plaisirs. On passe ainsi à un épisode cérébral et au romantisme exacerbé tel que The Friendly Skies au pur thriller fantastique façon The Patient, en passant par une histoire familiale et intimiste (Little Miss Lost). Ceci tandis que se développe une mythologie de plus en plus excitante mais irrémédiablement inachevée...
[size=150][u][b]PERSONNAGES :[/b][/u][/size]
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[b]Paul Callan :[/b]
Paul Callan est né à Boston le 23 mai 1973. Sa mère, Theresa Margaret Mealy est décédée d'un Cancer quelques jours avant qu'il ne fête son cinquième anniversaire. Il n'a jamais connu son père, et son identité reste un mystère total. Paul a des raisons de croire que son père est intervenu personnellement pour l'empêcher de découvrir des informations à son sujet.
Paul a été élevé à l'orphelinat Catholique de St. Jerome où il a particulièrement bénéficié des attentions du Père Caléro, surnommé Poppi. A l'age de 6 ans, il a été atteint d'une pneumonie et a passé deux semaines à l'hôpital entre la vie et la mort. Elevé dans la Foi, Paul a toujours été croyant, et c'est en quelque sorte naturellement qu'il en est venu à travailler pour l’Eglise en tant qu'enquêteur chargé de l’authentification de miracles. Mais cette expérience allait finalement se révéler une énorme épreuve pour sa Foi. Et, après six mois à son poste, Paul en est réellement affecté. "[i]Je me sens comme un médecin qui ne soignerait jamais personne[/i]", confie-t-il à Poppi. Et ce dernier de lui demander en retour quel est l'intérêt de la Foi si elle n'est jamais testée. Les mots réconfortants de Poppi ne sont pas suffisant pour Paul. Sa Foi vacille. Aujourd'hui, il s'interroge : et si nous étions tout seuls ici bas ? Paul a en fait déjà décidé de prendre un congé sabbatique et de s'éloigner de sa mission pour l'Eglise, au moins temporairement.
Trois mois plus tard, ce travail se rappellera à lui, au travers d'un coup de téléphone de Poppi que ce dernier affirmera n'avoir jamais passé, Paul est amené à faire la connaissance de Tommy, un jeune garçon atteint d'une maladie mortelle. Et aussi le premier véritable miracle dont il aura été le témoin. Tommy est en effet capable de soigner les autres (au détriment de sa propre santé).
Dans des circonstances dramatiques, Paul est victime d'un terrible accident de voiture. C'est alors qu'il voit son propre sang couler et former des lettres. Sur le verre brisé de sa voiture, s'inscrivent les mots GOD IS NOW HERE (Dieu est maintenant ici). Tommy se sacrifie pour sauver la vie de Paul, profondément transformé par ces deux expériences paranormales.
Lorsque sa hiérarchie se refuse à authentifier ce miracle, Paul choisit de quitter son emploi. C'est alors qu'il est contacté par Alva Keel. Ce dernier lui propose de rejoindre son organisation, Sodalidas Quaerito (Communauté en quête de vérité) qui enquête sur des phénomènes paranormaux. Keel voit derrière chacun de ces phénomènes isolés une main unique dessinant un plan plus large. Paul reste dubitatif mais ne peut nier sa propre expérience.
Tout sera pourtant à nouveau remis en question lorsqu'il découvrira que Keel lui a caché de nombreuses informations. Six autres cas d'hémographie ont été rapportés avant lui. Mais ces six personnes ont, eux, vus les mots GOD IS NOWHERE (Dieu est nulle part). Mais ils ont aussi fait des rêves prémonitoires concernant Paul lui même, où apparaissent son nom et des passages de sa vie, dont un qu'il n'a pas encore vécu: une discussion houleuse avec son père au terme de laquelle une fontaine toute proche se mettra à ruisseler d'une eau de sang.
"[i]The Dark is its own thing[/i]", l'avait averti Tommy. "[i]It wants. Everything[/i]". Paul ne peut plus nier qu'il est une pièce maîtresse dans un jeu dont les règles lui restent largement inconnues, mais dont l'enjeu semble terriblement important...
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[b]Alva Keel :[/b]
Alva Keel est un homme qui se dissimule de manière délibérée derrière un aura de mystère qui l'empêche d'avoir à révéler trop de ce qu'il sait. Qui l'empêche d'avoir à révéler les informations dont elles souhaitent qu'elles ne soient connues que de lui. On pourrait presque ajouter que ses origines et son accent Anglais participent de son attitude singulière, secrète et faussement détachée.
Quand il se dévoile finalement à Paul dans l'épisode Hand of God, Keel lui révèle qu'il a eu une enfance chaotique. Plus jeune, il ne croyait pas que les choses avaient un sens et formaient un ensemble cohérent. Sa voir était tracé: il devenait devenir chirurgien comme son père.
Au cours de ses études, un projet le fit travailler sur le chant des oiseaux. Des heures à passer à écouter des enregistrements et à définir les caractéristiques des chants des corbeaux des champs. Le soir du 5ème jour, 21 novembre 1985, d'autres sons apparurent sur les enregistrements. Des voix. Parmi elles, Keel discerna celles de sa mère, décédée depuis plus d'un an à ce moment.
Cet événement singulier bouleversa la vie d'Alva Keel et le plaça sur la route qui le fit s'intéresser de près au paranormal, et créer Sodalidas Quaerito. Cette route où les enquêtes sur l'hémographie lui firent connaître Paul, découvrir l'importance de son rôle dans cet ensemble plus large que Keel entrevoit maintenant mieux que quiconque. Keel retrouva alors Paul, et commença à le suivre, ce qui lui permis d'être le témoin de sa propre expérience, au moment où Paul vu les mots GOD IS NOW HERE se former de son sang...
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[b]Evelyn Santos :[/b]
Née à Springfield, Massassuchets le 15 janvier 1975, Evelyn Marin a elle aussi connu la mort de ses deux parents, Ana et Enrique Marin. Elle a une sœur cadette, Julietta, et une autre sœur et un frère plus agés, Laura et Enrique. Après le Lycée, elle décida de s'orienter vers la police, et fut élève à l'académie de Police de Boston entre 1994 et 1995, après quoi elle servit dans les forces de cette ville, qu'elle servit jusqu'en 1998. C'est cette année-là, en janvier, qu'elle fut victime d'un coup de feu dans l'exercice de ses fonctions. Une balle de calibre 38 se logea dans le lobe antérieur de son cerveau, et elle fut déclarée inopérable. Si bien que cette balle reste encore présente, témoignage constant du miracle que fut sa survie.
C'est cette expérience qui affecta son destin et l'amena sur la route de Sodalidas Quaerito.
Le 17 mars 1997, Evelyn a épousé un John Santos à la cathédrale Ste Agnes de Boston, qui lui donna un enfant né le 6 février 1999. John et Evelyn ont divorcé en décembre 2001. Le jugement de divorce attribuait à John la garde complète de leur enfant.
Je vous replace le petit mot d'introduction que j'avais écris à l'époque :
[i]J'ai d'abord entendu parler de Miracles comme d'une sorte de MillenniuM-like. Grand amateur de la défunte série de Chris Carter, c'était suffisant pour attiser mon intérêt.
Cela ne m'avait pas préparé au choc que serait le visionnage de son Pilote: je n'en avais pas vu d'aussi bon depuis longtemps, bien longtemps. Surtout, je pouvais compter sur les doigts d'une main les fois où j'avais ressenti une telle peur devant un écran -- tout écran confondu.
Chez moi, la peur ne naît pas dans l'horreur. Le gore la tue. Non, l'effroi, celui qui vous fait vous recroqueviller dans votre canapé, naît avec l'ambiance. Celle des films du génie M. Night Syamalan (Signs, Sixième Sens), celle des Autres d'Alejandro Amenãbar, celle, donc, de Ferguson Syndrome, le Pilote de Miracles, anomalie télévisuelle à l'ambiance ultra-travaillée.
Passé les minutes d'inertie, une préoccupation m'habite: voir les épisodes suivants. Elle ne pas quitté depuis, quand bien même tous les épisodes n'ont pas, bien sûr, atteint la force rare de Ferguson Syndrome. Quasiment tous, en revanche, étaient dotés de cette petite touche qui fait qu'une émission de télévision vous affecte, et que vous vous préoccupez réellement du sort de ses personnages.
Le romantisme désespéremment tragique -- mais si beau -- de la conclusion de The Friendly Skies, le poids des reniements passés qui se fait lourdement sentir dans Little Miss Lost, la richesse des thèmes conjugués de la destinée et du libre arbitre, traités magistralement dans Hand of God... Mine de rien, chaque épisode a apporté sa pierre à la construction d'une série différente.[/i]
La série compte une saison de 13 épisodes et, sans parler de cliffhanger, n'est malheureusement pas achevée à sa conclusion, mais elle vaut vraiment le coup d'oeil.
A l'époque, j'avais lancé un site sur la série, jamais achevé :
[url]http://jmscom.free.fr/miracles/[/url]
La nouvelle me donne furieusement envie de revoir les épisodes et de m'y mettre, puisqu'il ne reste pas tant que chose de ça à finir. Je vais voir si j'ai le temps :-).
[b]Sullivan[/b]
(sans doute parce que j’avais complètement perdu l’habitude de regarder cette chaîne).
