Le [b]1.01 [/b]:
Ben c'est super. Bien prenant. Je crois que je commence à être addicted.
On a droit à l' habituelle présentation des personnages, et les acteurs jouent tous bien. A part peut-être le Dominic Purcell. Qui la joue... mollasse. Endormi. Est-ce parce qu' il veut le faire mec condamné à mort de toute façon et qui en a plus rien à foutre ? Mouais.
Non, bon cast dans l' ensemble, et j'aime bien Stacy keach en directeur de la prison.
Bon, il faut avouer que la série ne va pas aller sans certaines facilités scénaristiques. Certains trucs un peu gros vont passer, on le sent, mais pas plus que dans 24 ou ALIAS.
Et la doctoresse de l' infirmerie est très très très mignonne.
Pour l' ambiance, j'ai retrouvé pas mal du film Les Evadés. Mais aussi Usual Suspects pour ce qui est du puzzle ! La série nécessite d' être attentif et de se souvenir de certaines scènes, qui seront expliquées par la suite. Comme dans Mission : Impossible. Me demande si c'est pas ça la principale influence quand même.
Quel dommage que les mags aient cru bon de spoiler la révélation finale du premier ép. Mais la scène est tout de même à voir.
Ai vu le [b]1.02 [/b]:
Les impressions du premier ép. se confirment. La série (ab)use de nombreuses influences éparses, mais sait proposer une intrigue suffisamment passionnante pour qu' on s'y accroche.
En premier lieu, Oz, bien sûr, avec laquelle Prison Break partage quelques stéréotypes d' une prison : le vieux détenu, qui fait office de sage, les divers camps, groupes sociaux peuplant une prison : les Italiens, liés à la Maffia, les Homosexuels neonazis, les noirs. Le chef des gardiens se la joue " c'est moi le maître, toi le petit nouveau ne me cherche pas, et le directeur est bougon mais a bon fond...
Et un suspense / mystère à suivre d' ép. en ép., qui n'est pas sans rappeler certaines autres séries.
La série est bien filmée, avec notamment ce plan survolant la prison qui me rappelle quelque chose. (Quand on s'approche du Centre dans le Caméléon ?) Et donne l' idée d' un univers fermé, clos sur lui-même. Même si l' extérieur est toujours présent d' une façon ou d' une autre : visites, coups de téléphone...
[u][i]L' influence Oz :[/i][/u] maintenant qu' on a fait un peu le tour des principaux protagonistes, il est temps de commencer la partie d' échecs. Les clans sont dans l' ensemble connus du spectateur, à l' exception de celui des Homosexuels, que doit découvrir Scofield. malencontreusement, la vis dont il a absolument besoin se trouve sous la table qui est occupée par ce clan. On tente de le rallier alors que se profile une émeute, une bagarre entre Blancs et Noirs. Difficile de rester neutre, surtout lorsque l' on a besoin des uns et des autres. Scofield semble toutefois avoir les faveurs des noirs. Sur fond de rap, bien sûr (cliché).
Le passé des protagoniste, tout comme dans Oz ou LOST, nous est montré au moyens de flash-backs émaillant l' ép.
[u][i]L' influence Le Caméléon :[/i][/u] Michael Scofield peut rappeler à certains égards Jarod : ils partagent tous deux la même intelligence, pratiquent l' origami, sont assez psychologues pour abporder n'importe qui, découvrent un monde qu' ils ne connaissent pas. Certaines scènes montrant un "plan" ne prendront leur sens que lorsque celui-ci sera réalisé. Et on est accroché par le fait d' essayer de deviner à quoi cela va servir, les auteurs nous donnant ou pas la réponse. Ici, une autre influence serait celle de Mission : Impossible, cumulée aux Experts dans la façon de filmer puisque l' on suit par exemple le parcours d' une vis tout comme on suivrait le parcours d' une balle dans un corps. L' idée d' un puzzle rappelle également Usual Suspects, et surtout son dénouement.
[u][i]L' influence X-Files :[/i][/u] A l' extérieur, l' ex-femme de Scofield, l' avocate Donovan se démène pour mener l' enquête et innocenter l' homme qu' elle aime, tout comme Mlle Parker tentait de percer les secrets du centre et du passé de sa mère. Dans l' ombre, une organisation secrète à l' origine de l' emprisonnement du frère de Scofield tente de l' arrêter. Signe distinctif : ses membres obéissent à une mystérieuse dame âgée et portent une bage à la signification inconnue. On est proches ici d' X-Files, de John Doe ou encore de l' Homme de Nulle part.
Côté violence, 2-3 scènes font monter la tension, mais pas plus que ce que nous a montré déjà ALIAS ou 24.
Le plan de Scofield semble fonctionner, même si l' aspect humain reste imprévisible : S'il commence à se dôter d' alliés, il sait aussi monter certains détenus contre lui et s'est fait quelques ennemis. Le chef des gardiens, par exemple, pas si bête qu' il n'en a l'air. Tout l' univers de la Prison, en tout cas (les alliés, les adversaires, les neutres) sait que Scofield n'est pas là sans raison et qu' il a un plan. Reste à savoir lequel, tous n'ayant qu' une partie de la réponse...
Et le [b]1.03 [/b]:
Aïe, aïe, aïe, le pauvre Michael, j'avais mal pour lui. Les salops ce qu' ils lui ont fait... là, on était dans du Oz.
La tension se relâche quelque peu dans cet ép. Michael tented e gagner la confiance de son compagnon de cellule Sucre, qui comprend que sa petite amie pourrait voir quelq'un d' autre. Pendant ce temps, le chef des homos nazis, qui croit que Michael a tué son petit ami, prépare sa vengeance.
Le plus sympathique, Sucre, pose problème, alors que la pourriture maffieuse devient un allié potentiel...
Si les 2 frangins sont toujours aussi présents, on suit davantage les autres protagonistes, ce qui nous permet d' en appprendre plus sur eux et leur entourage.
Le mystérieux groupe commence à se rapprocher de sa proie, l' avocate, au point de rentrer en contact avec elle.
Et la Doctoresse de l' infirmerie est toujours aussi mignonne.
La fin de l' ép. est scotchante, avec ce nouveau compagnon de cellule, et promet bien du plaisir pour la suite...
[i][b]" Venu de la Lumière et des Cieux, me voici en exil, séparé d' eux. "[/i][/b]
([b][color=red]Le Pendule de Foucault[/color][/b], Chap. VIII)