Topic Séries ANIME

De X-Files à Neon Genesis Evangelion en passant par Baywatch !

Modérateur: Amrith Zêta

Messagepar Amrith Zêta sur 09 Fev 2008 1:22

Le bilan du présent topic c'est donc sept anime abordés sans compter la mini-rétrospective pour au final un seul commentaire, portant sur "LOST". Franchement respect, le forum est de plus en plus encourageant.

MCM :
Death Note > depuis le 02 Février
- Samedi 22h55 (2 épisodes), Mercredi vers 20h00 (rediffusion).
Ghost In The Shell SAC 2°GIG > à partir du 11 Février
- Lundi 22h45 (3 épisodes), Mardi 21h40 (3 épisodes), Mercredi 23h00 (3 épisodes)... diffusion chaotique à neuf épisodes par semaine donc.

GameOne :
Samurai Champloo > à partir du 1er Mars
- Samedi vers 23h00 (2 épisodes).
Amrith Zêta
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Messagepar Guigui sur 09 Fev 2008 9:36

Merci pour les infos, je vois que c'est la semaine prochaine :)

Cool :'( j'ai pas GAME ONE, heureusement que j'ai la série Samurai Champloo dans son intégralité dans ma maison :)
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar Amrith Zêta sur 09 Fev 2008 11:27

Tant de chemin parcouru.
Ou plutôt tant de vestes retournées.

Pour finalement lire que "37 épisodes seulement c'est une prouesse pour une série nippone à succès". Ou comment les pourfendeurs d'hier distribuent aujourd'hui les points. Quitte à faire passer la désinformation par le biais de stéréotypes qui datent de trente ans : sur un peu plus de 180 anime diffusées à la TV japonaise en 2007, une trentaine maximum font plus de quarante épisodes. Mais quels journalistes ça peut bien intéresser, lorsque le but premier est de faire croire que l'anime c'était "Goldorak", c'est encore "Goldorak", ce sera toujours "Goldorak".

[url=http://television.telerama.fr/television/25186-nietzsche_version_manga.php][b]Death Note : Télérama te parle simple mortel[/b][/url]
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Messagepar Guigui sur 13 Fev 2008 23:50

[quote="Amrith Zêta"]
MCM :
Death Note > depuis le 02 Février
- Samedi 22h55 (2 épisodes), Mercredi vers 20h00 (rediffusion).
Ghost In The Shell SAC 2°GIG > à partir du 11 Février
- Lundi 22h45 (3 épisodes), Mardi 21h40 (3 épisodes), Mercredi 23h00 (3 épisodes)... diffusion chaotique à neuf épisodes par semaine donc.[/quote]
Sauf que les 2 premiers jours ça a été une rediffusion de la fin de la saison 1... M'enfin ce soir on a bien eu droit à la saison 2... Et ça commence bien : nouveaux enjeux en partant du contexte des épisodes précédents... ça me plaît bien :)
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar oni-combi sur 19 Fev 2008 13:44

[b]Mushishi[/b]

[b]Durée: 26 épisodes[/b]
[b]Auteur: Urushibara Yuki[/b]
[b]Genre: Fantastique[/b]

[img]http://www.animeka.com/_img/animes/17961.jpg[/img]

[b]Synopsis:[/b]

Il existe des êtres vivants qui sont à la base de l'existence même. Ils ne peuvent être vus que par certains humains. Ils peuvent prendre toutes les formes possibles et entrer en contact avec les humains soit pour leur nuire ou leur garantir des pouvoirs surnaturels. Ces bestioles s'appellent les Mushi et certains hommes qui parviennent à les distinguer essaient de les étudier: on les appelle les Mushishi. C'est le cas de Ginko qui voyage à travers le Japon pour dépanner certaines personnes qui entrent en contact avec ces Mushi qui leur posent problème.


[b]Commentaire:[/b]

Jetez vos antidépresseurs et adoptez Mushishi!
Les trois points fort de Mushishi sont selon moi les suivants:
- Les decors. Grandiose. Certains plans sont de veritables petits tableaux. La plongée dans le Japon rural médiéval est enivrante.
- La musique appaisante et douce se fond à merveille dans le cadre idyllique crée par les décors.
- et enfin la narration trés lente.
Tout cela contribue à nourir une atmosphere zen, apaisante et mystique.
Chaque episode raconte une histoire indépendante. Il n'y a pas de ligne rouge. Qu'importe. Chaque histoire est un veritable delice.

La serie n'est pas encore licencié. Néanmoins, Kana edite le manga d'ou l'anime est tiré. Je ne m'en suis pas encore interessé. A noter aussi qu'un film live "Mushishi" existe et qu'il a été présenté à la mostra de Venise l'année derniere. J'ignore s'il sortira un jour dans nos salles obscures.
oni-combi
 

Messagepar Amrith Zêta sur 19 Fev 2008 15:19

Merci pour ta contribution Oni-Combi.
J'avais pensé évoquer Mushishi donc ton choix me botte.
Tu fais bien de rappeler que c'est un anime à petit budget très contemplatif et lent, critiqué par certains pour ça, et qui ne plaira pas à tous les publics.
Amrith Zêta
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Messagepar Guigui sur 19 Fev 2008 15:22

[quote="oni-combi"]La serie n'est pas encore licencié...[/quote]
Donc téléchargeable sans risque de voir Sarkozy débarquer dans son salon ?
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Teasing

Messagepar Amrith Zêta sur 20 Fev 2008 3:12

[b][i]"- Cinquante ans se sont écoulés depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ni vous, ni moi n'avons vécu en temps de guerre. La violence que nous connaissons est criminelle. Nous ignorons ce qu'est un pays livré à la cruauté légale, légitimée. […] Qu'est-ce que signifie la paix pour ce pays, pour cette ville et pour nous ? […] Aujourd'hui des guerres éclairs éclatent un peu partout dans le monde. Tout n'est que misère et désolation. Notre pays est un pays riche. Et sur quoi cette richesse s'est-elle construite ? Sur les cadavres de ces guerres meurtrières. Ils sont les fondements de notre paix. Nous nous donnons autant de mal à cultiver l'indifférence que nos parents à survivre pendant la guerre. Ce sont les pays des autres continents qui paient le prix de notre paix prospère. On nous a très bien enseigné comment ignorer leurs souffrances.
- Peu importe le prix de la paix, l'essentiel, c'est de la préserver. Même s'il s'agit d'une paix immorale. C'est peut-être une paix injuste, mais c'est de loin préférable à une guerre juste.
- Je partage votre répugnance pour les guerres justes. […] Mais combien d'hommes à travers l'histoire sont morts au combat parce qu'on leur a fait croire que la guerre était nécessaire ? Des millions. Et pourtant, il me semble que la différence entre une guerre juste et une paix injuste n'est pas si évidente qu'on pourrait le croire. Si une guerre juste n'est qu'un leurre, à quoi peut-on comparer une paix injuste ? On nous dit qu'on est en temps de paix, mais si on regarde bien autour de nous, on s'aperçoit vite que c'est une drôle de paix. On nous affirme que chaque guerre mène à la paix, et après que la paix n'est qu'un embryon de guerre qui sommeille. Ce n'est qu'une question de temps. La dure réalité balaie nos illusions qui nous portent à croire que l'absence de guerre signifie la paix. […] Nous jouissons de la paix sur nos écrans de télévision alors qu'en dehors du champ de la caméra, la guerre fait rage. Nous oublions que nous ne sommes qu'un cliché derrière la ligne de front. Non ce n'est pas que nous oublions, nous refusons simplement de nous souvenir. On ne peut pas continuer comme ça..."[/i][/b]

1988-2008.
Prochainement un topo sur la saga mythique.
Oui maintenant même les posts ont leur introduction.

[img]http://amr.nextstudio.net/images/patlabor_movie1.png[/img]
Last edited by Amrith Zêta on 20 Fev 2008 12:43, edited 1 time in total.
Amrith Zêta
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Messagepar Gruicmaster sur 20 Fev 2008 11:23

J'attends ce topo avec impatience ! :grin:
[url=http://slayersevolutionr.free.fr/index.html][img]http://slayersevolutionr.free.fr/evolutionrsitebanniere.jpg[/img][/url]
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Mobile Police Patlabor

Messagepar Amrith Zêta sur 21 Fev 2008 0:21

[size=167][b][color=red]MOBILE POLICE PATLABOR[/color][/b][/size]
[b]Kidô Keisatsu Patlabor[/b]

[img]http://img216.imageshack.us/img216/8779/001patintro13ar0.jpg[/img]

En Avril 2008, Mobile Police Patlabor aura 20 ans.
L'occasion de revenir brièvement sur un Robot Anime pas comme les autres.


[size=142][b]Synopsis général[/b][/size]

A la fin des années 80's, les pôles ont finalement fondu. Le niveau des océans a grimpé et plusieurs villes côtières en ont subi les conséquences. Parmi elles, Tokyo du fait de sa surpopulation étouffante est contrainte de réagir par un programme de construction urbaine sans précédent : le Projet Babylone. Sa principale mesure consiste en l'édification d'un sol artificiel au-dessus de la mer, sur lequel prolonger la cité à volonté. Mais le chantier s'avère si pharaonique qu'un nouveau type de robots industriels, les Labors, voit le jour vers la fin des années 90's pour aider aux travaux terrestres et aquatiques. Peu à peu leur usage initialement civil se répand dans de nombreux corps, à commencer par l'armée.

Toutefois, le Projet Babylone est moteur de tensions. Lorsque des groupes terroristes aux revendications écologistes détournent les Labors pour les mêler à des opérations de sabotage, les pouvoirs publics constatent bon gré mal gré l'émergence d'un nouveau problème à l'échelon national. Pour faire face aux nouvelles formes de criminalités impliquant les Labors, la Section des Véhicules Spéciaux est mise sur pieds au sein de la police : elle dispose de Labors de Patrouille, ou Patlabor, a été reléguée au milieu de nulle part et se coltine systématiquement les cas dont personne ne veut. Dans ce contexte, nous suivons la jeune pilote Noa Izumi, qui vient d'intégrer l'Unité Deux...

[img]http://img216.imageshack.us/img216/5287/patlaborlunchkx1.jpg[/img]


[size=142][b]Les origines d'un projet multimédia[/b][/size]

En 1979, "Mobile Suit Gundam" est diffusé à la télévision.
C'est la révolution du Real Robot qui commence, mais Masami Yuuki est encore dubitatif. Ce jeune mangaka, bien que conquis par la série, estime alors qu'une oeuvre qui se prétend réaliste ne peut pas être sans arrêt pessimiste et torturer ses personnages à longueur d'épisodes. Il souhaite créer un nouveau genre de Robot Anime, dans lequel les robots font désormais partie de la vie quotidienne, que tout le monde ou presque peut potentiellement piloter. Il rêve d'un anime racontant les pérégrinations ordinaires d'adultes un peu perdus et non pas les énièmes émois d'adolescents révoltés. Dès 1981, Yuuki rédige ainsi plusieurs dossiers de présentation accompagnés d'ébauches de design qu'il destine au studio d'animation Sunrise : ses concepts de séries, situés quelquepart entre "Mobile Suit Gundam" et "Dirty Pair", sont systématiquement refusés les quelques fois où il ose les envoyer.

En 1983, Yuuki rencontre Yutaka Izubuchi, directeur éditorial d'une revue d'animation et qui bénéficie de quelques précieux contacts pour débloquer la situation. Les deux hommes forment désormais l'entité Headgear, qui s'enrichira plus tard de trois autres associés. Décidés jusqu'à l'obsession, ils retravaillent profondément les fondamentaux de la série qu'ils ont rebaptisée Patlabor, lui ôtent ses éléments les plus science-fictionnels, améliorent les design préliminaires du dossier, laissent tomber l'idée d'une héroïne sexy et resituent la fiction sur Terre et non dans l'espace. Progressivement, ils s'entourent d'un staff virtuel qui leur offre de participer volontiers à l'anime s'il se fait un jour, étrange situation dans laquelle chacun se précipite pour collaborer à une oeuvre fantôme. Face à ce qui semble être une équipe déjà constituée autour d'un projet qui n'a reçu aucun aval, Deen prête ses animateurs à la série d'OVAs Patlabor qui comprendra sept épisodes.

Mais la production ne débute pas immédiatement. Le groupe créatif Headgear, définitivement formé avec ses cinq comparses dont la tête pensante Mamoru Oshii, songe maintenant à une stratégie d'ensemble : le multimédia. L'idée, répandue de nos jours mais neuve à l'époque, consiste à décliner Patlabor sur plusieurs supports en même temps, et suivant un calendrier précis. C'est ainsi que parallèlement à la série d'OVAs est lancée la publication du manga officiel dans Shonen Sunday Weekly Magazine, deux facettes d'un même récit apportant chacune leur petit plus par rapport à l'autre. Plus inédit encore, une seconde équipe, issue du studio Production IG, travaille à un long-métrage dont la sortie doit coïncider avec la parution du dernier épisode de la série d'OVAs. Bien plus qu'un cauchemar logistique terrible, cette méthode va se révèler d'une efficacité promotionnelle sans pareille et ouvrir la voie à un torrent de projets multimédias dans l'anime, instoppable cinétique qui continue encore aujourd'hui. Toutefois le procédé appliqué à Patlabor n'est pas seulement mercantile : chaque support va développer des caractéristiques propres, de la série télévisée grand-public et légère aux films adultes et très sombres. Quoiqu'il en soit, dès Avril 1988 et le premier épisode paru en LD, impossible de ne pas parler de Patlabor.

[img]http://img253.imageshack.us/img253/3808/85798928lc2.jpg[/img]


[size=142][b]Un collectif nommé HEADGEAR[/b][/size]

Pour mener à terme le projet, les cinq principaux créateurs de Patlabor se sont regroupés sous le nom d'un collectif éphémère : Headgear. Ainsi la paternité de l'univers Patlabor n'est jamais créditée d'un nom mais de celui d'une équipe. Nombre de ses membres étaient déjà des valeurs sûres de l'anime, ou s'apprêtaient à le devenir.

[b]Masami Yuuki[/b] : Créateur du concept original, il est le mangaka à la base de la franchise Patlabor. Il est aussi l'auteur du manga, dont la publication de 1988 à 1994 comptabilise 22 volumes. Parmi ses autres manga à succès, on peut citer "Birdy The Mighty" et "Ultimate Superman R". Yuuki est réputé pour ses histoires mêlant dessein global et tranches de vie comiques.

[b]Mamoru Oshii[/b] : Demi-dieu que l'on ne présente plus, pionnier de l'animation pour adultes, connu pour son intransigeance, son caractère engagé, sa sévérité. Oshii est un réalisateur d'anime génial, un scénariste ultra-compétent, un emmerdeur antipathique, un touche-à-tout également rôdé au film live. Dans son ascension, il admet que Patlabor a joué un rôle crucial. Il en a réalisé la série d'OVAs originale, les deux premiers films, et contribué au scenario de la série télévisée, de la seconde série d'OVAs et des court-métrages de Mini-Pato. Parmi ses oeuvres cultes, on peut citer arbitrairement la comédie "Urusei Yatsura 2", l'expérimental "Angel's Egg" ou les deux long-métrages animés de "Ghost In The Shell".

[b]Yutaka Izubuchi[/b] : Designer exceptionnel, occasionnellement scénariste lorsque le temps le lui permet, Izubuchi a élaboré les différents robots et presque tous les engins mécaniques du monde de Patlabor. A son palmarès, on retient le mecha-design de plusieurs séries Sunrise dont "Aura Battler Dunbine" et "Gasaraki". "RahXephon" constitue sa première vraie réalisation.

[b]Kazunori Itoh[/b] : Itoh est le scénariste en chef de la première série d'OVAs et des deux premiers films de Patlabor. Il a également fourni quelques scripts versatiles pour la série télévisée et la seconde série d'OVAs. En dehors de Headgear, il a scénarisé quelques anime de son complice Oshii et d'autres plus populaires et appréciés des plus jeunes tels que "Maison Ikkoku" ou ".hack//SIGN".

[b]Akemi Takada[/b] : Epouse de Itoh, elle est le chara-designer de l'équipe de 1988 à 1993. Célèbre chez les anime-fans des 80's, elle est notamment à l'origine des personnages de la version animée de "Kimagure Orange Road". Pour Patlabor, la consigne était à la création de protagonistes sans réel sex-appeal, pas mignons pour un sou, cimentés dans un relatif réalisme.

[b]Kenji Kawai[/b] : Il n'est pas membre de Headgear mais il a composé les musiques de tous les anime Patlabor, ce qui fait de lui l'unique créatif impliqué sur tous les volets de l'aventure, avec Izubuchi. C'est un musicien reconnu, souvent présent sur les long-métrages de Oshii, mais aussi sur des anime télévisés comme "Jinki : Extend" et sur des films live dont le fameux "Ring".

[img]http://img70.imageshack.us/img70/2352/patlaborfilm1qa3.jpg[/img]


[size=142][b]Aperçu d'une galerie[/b][/size]

La fiction reste avant tout centrée sur ses personnages.
Aperçu rapide de quelques-uns d'entre eux et de deux robots emblêmatiques.

[img]http://img216.imageshack.us/img216/2307/patcharnoafp4.jpg[/img]
[b]Noa Izumi[/b]
> D'une certaine manière, héroïne principale de l'anime. Nouvelle recrue de l'Unité Deux, c'est une fan enthousiaste des Labors, et particulièrement de son Ingram AV-98 qu'elle a baptisé Alphonse d'après son dernier animal de compagnie décédé.

[img]http://img216.imageshack.us/img216/6927/patcharasumahr9.jpg[/img]
[b]Asuma Shinohara[/b]
> Partenaire de Noa, Asuma est le fils du PDG de Shinohara Heavy Industries, la firme qui produit les Labors utilisés par la police. Bien que compétent, il râle fréquemment contre autrui et donne souvent l'impression de ne pas se plaire là où il est.

[img]http://img216.imageshack.us/img216/2585/patcharohtacz4.jpg[/img]
[b]Isao Ohta[/b]
> Gros bourrin surexcité par excellence, Ohta est passionné par les armes à feu et souhaite toujours résoudre les problèmes en vitesse et par la force. Il croit beaucoup en une justice simpliste et fait souvent l'objet de moqueries de la part de ses collègues.

[img]http://img216.imageshack.us/img216/5467/patcharshinobund1.jpg[/img]
[b]Shinobu Nagumo[/b]
> Capitaine de l'Unité Un, également équipée en Labors policiers. Professionnelle, elle est aussi indépendante et n'hésite pas à protester contre ses supérieurs. Elle semble parfois jalouse des résultats de l'Unité Deux, selon elle favorisée par la hiérarchie.

[img]http://img216.imageshack.us/img216/3720/patchargotohmz0.jpg[/img]
[b]Kiichi Gotoh[/b]
> Nonchalant, le Capitaine Gotoh qui ennuyait l'administration a été affecté à la tête de l'Unité Deux. Bien qu'il semble être désintéressé de tout et qu'il aime à manipuler ses hommes pour s'épargner le sale boulot, il est en réalité extrêmement intelligent.

[img]http://img442.imageshack.us/img442/9338/1203543544lx9.jpg[/img]
[b]Ingram AV-98[/b]
Robot vedette de l'anime, disposant d'un revolver 37mm et d'une matraque électrique. Il se rend sur le lieu d'incident via un véhicule motorisé nommé Labor Carrier.

[img]http://img235.imageshack.us/img235/5899/ptlbrmecha0022pt1.jpg[/img]
[b]Type J-9 Griffon[/b]
Robot expérimental conçu par Schaft Industries afin d'investir le business de l'armement militaire. Il cause de nombreux soucis à la Section des Véhicules Spéciaux.

Bien d'autres protagonistes et mechas bipèdes apparaissent durant l'anime.
Il serait évidemment trop long de les énumérer.


[size=142][b]Un anime et plusieurs chronologies[/b][/size]

Basiquement et sans entrer dans les nuances, Patlabor se décompose en trois continuités distinctes :
- le manga
- la première série d'OVAs et les films
- la série télévisée et la seconde série d'OVAs
Chacune possède son propre ton et s'adresse à un public différent. Tandis que la série télévisée est largement humoristique et plutôt bien fournie en action, les films eux se consacrent à des intrigues d'une grande noirceur et revêtent une certaine complexité. Il convient donc de déterminer par quels segments débuter une découverte.

[b]PATLABOR : THE OVA SERIES[/b] (1988-1989)
Production > Deen
Réalisation > Mamoru Oshii et Naoyuki Yoshinaga
Durée > 07 Episodes

[img]http://img235.imageshack.us/img235/5340/ptlbrgroups0032gy6.jpg[/img]

Première série Patlabor, l'une des pierres angulaires qui a donné ses lettres de noblesse au média OVA. Elle est l'anime le plus équilibré de la nébuleuse, chargé en humour, mais également réceptif aux thématiques des long-métrages, notamment au sujet terroriste sous toutes ses formes. Le peu de scènes impliquant des Labors joue certainement en faveur de leur grande qualité technique et le compromis entre les genres fonctionne à bon régime.

[b]PATLABOR THE MOVIE[/b] (1989)
Production > Production IG
Réalisation > Mamoru Oshii

[img]http://img299.imageshack.us/img299/1000/pm11fc1.jpg[/img]

Le suicide d'un homme mystérieux sur un chantier du Projet Babylone déclenche une suite d'évènements qui va mener Tokyo au bord de l'apocalypse. Parallèlement, Noa Izumi et Asuma Shinohara de l'Unité Deux enquêtent sur le dysfonctionnement de plus en plus courant de certains Labors qui mettent en péril la sécurité publique et économique du Japon...

Mamoru Oshii livre sa version personnelle de Patlabor : une tribune à ses réflexions alambiquées sur le devenir de la société japonaise. Film précurseur, il traite de sujets en avance sur son temps avec une emphase scénaristique sur les virus informatiques, la compétition industrielle, le tout matiné d'un spleen ésotérique, et comme souvent avec le réalisateur, le scenario s'interroge de manière sous-jacente sur le cul-de-sac vers lequel nous entraîne la dominante consumériste du capitalisme. Le focus de l'individu oppressé par un monde bureaucratique et froid est pregnant tout au long de l'anime. Peu de séquences de robots, hormis un duel final digne des meilleurs westerns, pas de grands coups d'éclats pour amateurs de baston mais un scenario qui mérite amplement le détour. Le style de Oshii n'est pas encore totalement affirmé, mais ce que le film perd en charisme, il le gagne indubitablement en rythme. Assurément un film-culte.

[b]PATLABOR : THE TELEVISION SERIES[/b] (1989-1990)
Production > Sunrise
Réalisation > Naoyuki Yoshinaga
Durée > 47 Episodes

[img]http://img235.imageshack.us/img235/6743/ptlbrgroups0051di2.jpg[/img]

La série télévisée de Patlabor, réalisée dans la foulée du long-métrage pour capitaliser sur sa popularité. Le ton est beaucoup plus enjoué, les scenarii sont nettement plus rudimentaires et conçus pour tenir en une vingtaine de minutes. L'aspect éminemment politique des films est ici réduit à sa plus simple expression, et la routine des histoires indépendantes est modestement compensée par l'arc classique dit du Griffon. Cette version grand-public, la plus dotée en combats de robots, marquera moins les esprits que sa grande soeur cinématographique mais aura son fandom dévoué outre-Atlantique au début des 90's : il n'est pas exagéré de dire que la série a joué un rôle considérable dans le premier véritable boom de l'animation japonaise aux Etats-Unis. La série s'achève sans réelle conclusion mais...

[b]PATLABOR : THE NEW OVA SERIES[/b] (1990-1992)
Production > Sunrise
Réalisation > Naoyuki Yoshinaga
Durée > 16 Episodes

[img]http://img84.imageshack.us/img84/8141/72066896ii1vd1.jpg[/img]

... reprise et fin de l'arc du Griffon, entamé lors de la série télévisée, puis retour aux épisodes isolés. Ceux-là sont particulièrement déjantés et les OVAs ne lésinent pas sur les cas absurdes : les chats abandonnés côtoient les idylles du passé, les rages de dent, les parodies de "Ultraman" et les traques de yakuzas dans les bains publics. Différent des autres, le dernier épisode conclue l'histoire sur une note mélancolique, éloignée du caractère assez comique voire aberrant de l'ensemble de la série. Egalement appelé P-Series pour être distingué de la première série d'OVAs, l'anime est de bonne qualité mais plutôt spécial.

[b]PATLABOR 2 THE MOVIE[/b] (1993)
Production > Production IG
Réalisation > Mamoru Oshii

[img]http://img299.imageshack.us/img299/1669/patlabor22rj4.jpg[/img]

La destruction d'un commando de Labors des Nations Unies en Asie du Sud-Est marque le commencement d'une action terroriste dont la cible désignée est Tokyo. L'Unité Deux doit éviter qu'une vieille connaissance ne mette à terre les structures institutionnelles et gouvernementales du Japon. Shinobu se sent particulièrement concernée par l'affaire...

Les fans de Mamoru Oshii considèrent souvent que le second volet de Patlabor, vaguement adapté d'un arc présent dans la première série d'OVAs, représente son apogée artistique. Plus personnel et complexe que jamais, avare en action, le film apparaît comme une longue et fascinante digression sur le sens de la paix pour une génération qui n'a rien connu d'autre. Véritable héroïne du film, Tokyo symbolise cette prospérité que la civilisation de la sur-consommation tente de faire passer pour acquise. Mise à mal par un terroriste également agitateur de consciences, elle est le fil rouge de la narration tandis que les personnages passent au second plan. La réalisation, d'un cran supérieur, très lente, presque contemplative, signe l'acte de naissance du Oshii actuel, alors que le script très dialogué brasse un grand nombre de questions loin d'être évidentes. Avec ce chef-d'oeuvre de l'animation pour adultes, le cinéaste démontre le potentiel politique de Patlabor.

[b]PATLABOR : MINI-PATO THEATRICAL SHORTS[/b] (2002)
Production > Production IG
Réalisation > Kenji Kamiyama
Durée > 03 Episodes

[img]http://img216.imageshack.us/img216/5158/minipato16uj8.jpg[/img]

Oyé-oyé le Capitaine Gotoh va vous expliquer vite fait comment fonctionnent les armes [i]hasbeen[/i] des Labors. Puis Shige le mécanicien vous racontera pourquoi Patlabor est révolutionnaire et pourquoi la série aurait mieux fait de causer câbles et matériaux conducteurs. Enfin Shinobu vous dira ce qu'elle pense de la nourriture de l'Unité Deux...

Flip-flop Animation. C'est la façon dont Mamoru Oshii, à l'origine du projet dont il a rédigé les dialogues, décrit le procédé utilisé dans ces court-métrages Super-Deformed aux allures de sketches parodiques. A la lisière du dessin animé, du découpage et du spectacle de marionnettes, ces trois anime d'une bonne dizaine de minutes chacun, fichtrement originaux dans leur conception, furent projetés en salles en préambule du troisième film. Le qualificatif délirant paraît ici un euphémisme tant les références à toute la saga et les [i]private jokes[/i] pleuvent à la minute, sans parler des clins d'oeil à d'autres anime, destinant le produit aux fans confirmés sinon rien. A la réalisation on trouve Kenji Kamiyama, nouvelle coqueluche de Production IG responsable de séries majeures telles que "Ghost In The Shell Stand Alone Complex" ou récemment "Seirei No Moribito".

[b]WXIII : PATLABOR 3 THE MOVIE[/b] (2002)
Production > Madhouse
Réalisation > Fumihiko Takayama

[img]http://img299.imageshack.us/img299/5008/patlaborwxiii10du1.jpg[/img]

Les inspecteurs Hata et Kusumi enquêtent sur le sabotage de plusieurs Labors sous-marins aux alentours de la Baie de Tokyo. Ils découvrent l'implication d'un laboratoire et de diplomates américains dans ce qui ressemble à la création concertée d'une arme biologique d'un nouveau type. Le dernier spécimen, baptisé Wasted Thirteen, est particulièrement intriguant...

Injustement sous-estimé car réalisé par un puceau de Patlabor, Fumihiko Takayama, le troisième opus filmique, librement adapté d'un arc populaire du manga, est logiquement très différent de ses prédécesseurs. Moins politisé, plus accessible, c'est un film de monstre à mi-chemin entre "The Host" et le polar traditionnel, temporellement situé entre les deux autres long-métrages. Caractéristique singulière qui fait à la fois son charme et son originalité, c'est une [i]side-story[/i] où les personnages habituels de Patlabor n'ont qu'une quinzaine de minutes d'apparition au total, tandis que deux personnages extérieurs se partagent la vedette. La musique sourde et angoissante de Kenji Kawai est la plus aboutie de la saga, et la réalisation sombre et liquide, sans être aussi reconnaissable que celle de Mamoru Oshii, est assez impressionnante. Un bilan plus qu'honorable pour ce serpent de mer dont la production aura accumulé les reports pendant sept ans.

[size=142][b]Conclusion à plus d'un titre [/b][/size]

Depuis 2002, aucun nouvel anime n'est venu réalimenter la franchise.
Les fans attendaient une annonce-surprise en 2008 mais celle-ci ne s'est jamais manifestée. Serait-ce bel et bien le terminus pour Mobile Police Patlabor ?


[i]En France, les trois films de Patlabor et les court-métrages de Mini-Pato sont disponibles chez Asian Star, dans un coffret de qualité moyenne mais proposé à un prix correct. Le manga est en cours de publication aux Editions Kabuto.

Les deux séries d'OVAs et la série télévisée demeurent inédites en DVD, malgré leur diffusion tronquée/censurée jadis sur TF1, mais sont parues aux Etats-Unis.[/i]

[img]http://img216.imageshack.us/img216/724/001patop18od3.jpg[/img]

[url=http://www.youtube.com/watch?v=K0N2OFJ4ghQ][b]CLICK > GENERIQUE OP OVA SERIES[/b][/url]
[url=http://www.youtube.com/watch?v=2v6Gy6_pm3s][b]CLICK > GENERIQUE OP1 TV SERIES[/b][/url]
[url=http://www.youtube.com/watch?v=OV5DQcqGbuU][b]CLICK > GENERIQUE OP2 TV SERIES[/b][/url]
[url=http://www.youtube.com/watch?v=jIq8p1fwoUU][b]CLICK > TRAILER THE MOVIE 3[/b][/url]
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Messagepar Gruicmaster sur 21 Fev 2008 16:25

Donc si je te suis bien, il faudrait que je regarde la deuxième série d'OAV (celle de 90, 92) pour connaitre un semblant de fin ? Il était tellement dur de suivre cette série à l'époque tellement la diffusion française était chaotique que je m'étais toujours demandé comment tout ça allait finir.
[url=http://slayersevolutionr.free.fr/index.html][img]http://slayersevolutionr.free.fr/evolutionrsitebanniere.jpg[/img][/url]
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Messagepar Amrith Zêta sur 21 Fev 2008 19:01

Un semblant de fin couci-couça.
Le dernier épisode de la P-Series - la seconde série d'OVAs - tombe un peu comme un cheveu sur la soupe et ne suffit pas intrinsèquement à conclure quoique ce soit. Seule son ambiance, parce qu'elle est plus sentimentale que d'accoutumée, en fait un épisode spécial apte à ressembler à un embryon d'au revoir. Le seul véritable mérite de la P-Series en terme de bouclage ce sont plutôt ses quatre premiers épisodes qui mettent un terme à l'arc Griffon entamé dans la TV Series.

Comme tu dis l'anime a été diffusé autrefois dans le Club Dorothée, dans des conditions incomestibles - cuttages, doublage à chier, édulcorations diverses et j'en passe. Qui plus est il a été déprogrammé au bout d'une quinzaine d'épisodes seulement, et c'est TMC qui diffusera la totalité en 1993 - hormis les quatre épisodes manquants jamais doublés. La TV Series et la P-Series avaient alors été regroupées en une seule série ce qui n'était d'ailleurs pas complètement stupide.

Pour en revenir à la timeline, chronologiquement parlant c'est Patlabor 2 The Movie qui intervient en dernier. Il se déroule en 2002, alors que la situation de plusieurs personnages a changé et peut donc s'inscrire en fin de n'importe quelle continuité.

Si on cherche absolument une continuité on peut donc faire ainsi :
- le manga (+ éventuellement le film 2)
- l'OVAs Series (+ éventuellement les films 1, 3 et 2)
- la TV Series + la P-Series (+ éventuellement le film 2)

Mais comme les films sont particulièrement centrés sur Kiichi Gotoh et Shinobu Nagumo ça créé une cassure importante dans le propos par rapport aux versions OVA et TV plus typées action. C'est cohérent, mais juste bizarre, comme si l'on changeait de focus. C'est pourquoi généralement l'équipe considère séparément l'OVA Series, la TV-Series et la P-Series, le manga, et les films. Ce sont des réalités distinctes.

[url=http://www.youtube.com/watch?v=5Y_vKIe66Qk&NR=1][b]CLICK > AMV PATLABOR[/b][/url]

[url=http://www.dailymotion.com/relevance/search/patlabor/video/x3z74v_patlabor-ii-guerre-et-paix_shortfilms][b]CLICK > EXTRAIT PATLABOR 2 THE MOVIE VERSION FRANCAISE[/b][/url]
Last edited by Amrith Zêta on 21 Fev 2008 22:38, edited 1 time in total.
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Messagepar Gruicmaster sur 21 Fev 2008 20:00

D'acc !
Ca m'a donné envie de lire le manga tout ça et de regarder les P-series (nostalgie)
Merci pour ce dossier je me suis régalé.
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mini-reviews

Messagepar Guigui sur 25 Fev 2008 21:18

[quote="Guigui"][quote="Amrith Zêta"]MCM :
- Samedi 22h55 (2 épisodes), Mercredi vers 20h00 (rediffusion).
Ghost In The Shell SAC 2°GIG > à partir du 11 Février
- Lundi 22h45 (3 épisodes), Mardi 21h40 (3 épisodes), Mercredi 23h00 (3 épisodes)... diffusion chaotique à neuf épisodes par semaine donc.[/quote]
Sauf que les 2 premiers jours ça a été une rediffusion de la fin de la saison 1... M'enfin ce soir on a bien eu droit à la saison 2... Et ça commence bien : nouveaux enjeux en partant du contexte des épisodes précédents... ça me plaît bien :)[/quote]

En fouillant sur le net pour pécher, sur l'excellent site www.beez-ent.com/gitssac/, les résumés (ci-dessous) des épisodes déjà diffusés sur MCM, je me suis rendu compte que les épisodes n'étaient pas programmé par la chaîne dans le bon ordre... A moins que cela ne soit moi qui ait raté pas moins d'environ 6 épisodes, ce qui se pourrait puisque je n'ai pas regardé lundi et mardi dernier pensant encore qu'il s'agissait de rediff' chaotiques de la saison 1... Bref quoi qu'il en soit cette série fait partie de ma liste de DVD à avoir un jour...

[img]http://www.epidermiq.com/images/bordel/stand_alone_complex.jpg[/img]

[color=red][b]Episode 1 : Redémarrage [/b][/color]
[i]Six mois ont passé depuis la dissolution de la Section 9 et l'arrestation du cerveau au coeur de l'affaire du rieur. Des terroristes, se faisant appeler « les onze individuels », prennent les employés de l'ambassade de Chine en otage. Pour des raisons d'Etat, Kayabuki, première femme premier ministre du Japon, ne veut pas que l'affaire s'ébruite. La Section 9 a 15 minutes pour sauver tous les otages. [/i]
J'ai adoré... On commence doucement en plaçant le background directement issu des conséquences des évènements survenus à la fin de la saison 1. Changement de gouvernement, la section 9 en disgrâce et nouveaux complots sur fond de réfugiés politiques... Bref ça commence doucement jusqu'aux scènes d'action bougrement efficaces pour présenter la fine équipe à qui ne la connaîtrait pas encore, en passant par la scène traditionnelle du major sautant d'un immeuble avant de passer en invisibilité.

[color=red][b]Episode 2: Le moi rassasié [/b][/color]
[i]Mutilé durant la guerre, Gino, un taciturne pilote d'hélicoptère dans le civil, rumine nuit après nuit ses frustrations envers la société et les médias. Il méprise les cyborgs qui continuent de s'alimenter alors qu'ils n'en ont pas la nécessité. Mais son cœur chavire pour une prostituée de
luxe. Pour mettre fin au joug des mensonges et libérer celle qu’il aime, il doit assassiner Katakura, le président des trois grands réseaux. [/i]
Sublime !!!! C'est là qu'on se rend compte que les scénaristes ne se contentent pas d'avoir une magnifique animation et des persos cultes mais nous ponde de véritables chef-d'oeuvres scénaristiques...

[color=red][b]Episode 3: Samedi soir et dimanche matin [/b][/color]
[i]Cash Eye, un cambrioleur de haute voltige, fait savoir au président Tadokoro que son entreprise sera la prochaine cible. Aramaki est contraint de déployer la Section 9 pour empêcher le forfait d’avoir lieu. Le jour où Cash Eye doit passer à l’attaque coïncide avec une fête organisée par Tadokoro. Les invités sont des hommes politiques et des entrepreneurs importants ayant un faible pour les androïdes. Kusanagi se fait passer pour une de ces poupées de plaisir. [/i]
Très moyen... Mais sympa le clin d'oeil à CATS EYES...

[color=red][b]Episode 10 : TRIAL [/b][/color]
[i]Un soir, alors qu'il rentre chez lui, Togusa est témoin d'une agression. Lors du procès qui s'en suit, il est appelé à la barre pour témoigner. Il est mis à mal par l'avocat de la défense qui le questionne avec une habileté machiavélique. [/i]
Très bon... J'adore lorsqu'on rentre dans les procédures de la vie courante (ici légale) de cette société futuriste qui, plus le temps et la technologie avance, semble bien être que l'avenir nous réserve.

[color=red][b]Episode 11 : affection[/b] [/color]
[i]En ces temps de terrorisme intense, la Section 9 souffre d'un manque aigu de ressources. Pour sélectionner des recrues dignes de ce corps d'élite, des candidats sont soumis à des tests difficiles. [/i]
Très sympa... Et pis on en sait plus sur les origines du Major, ça devenait indispensable !!!

Sinon, quelqu'un a vu Solid state (le téléfilm qui conclua la série en 2007)? Ça déchire autant que les 2 premières saisons de GITS-SAC ? Pourquoi n'ont ils pas fait de saison 3 plutôt (attention je ne suis pas spoilérisé).

[img]http://www.beez-ent.com/ghost/images/imgINTRO.jpg[/img]
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar Amrith Zêta sur 25 Fev 2008 22:52

En effet.
La "Saison 2" de Ghost In The Shell Stand Alone Complex c'est, d'après moi, ce qui s'est fait de mieux en SF à la télévision depuis... on ne compte plus. C'est à mille lieux de tous les soaps qu'on nous vend depuis deux décennies comme étant de la SF. Ici c'est hard SF et pas de chichis. Ce qui ne veut pas dire que les épisodes ne sont pas riches en éléments sur le passé des personnages. Il y a par exemple un arc très poétique sur l'enfance de Motoko dans cette seconde série, c'est à chialer tellement c'est bien fait, suggéré et intelligent. Il n'y a pas 5% des séries qui sont capables d'écrire quelque chose d'aussi abouti que cette "Saison 2" de GITS SAC. Par contre tu loupes un seul épisode et c'est terminé.
Les dix derniers épisodes, notamment les cinq ultimes, sont tout bonnement monstrueux, épiques, et démontrent par A+B que la SF ne se joue plus chez les américains depuis longtemps. Il faut y assister trois fois pour y croire. C'est aussi l'une des rares séries que je connaisse et qui fonctionne sans archétypes : les personnages réagissent plus ou moins tous de la même manière, avec des nuances significatives mais pas suffisamment pour chambouler l'intrigue en elle-même. Comme dans le monde réel. On est dans du vrai plot-driven, néanmoins incarné par des personnages irremplaçables, et en l'occurrence le plot signé Mamoru Oshii renverse la table. Quelle conclusion, quelle conclusion...

Récupère les épisodes que tu as loupés.
Ce sont les plus cruciaux, qui introduisent le personnage de Godah. C'est comme suivre la seconde saison de X-Files en ayant raté Duanne Barry.

Le TV Special "Solid State Society" est, je suis navré de me répéter, excellent également. Y a rien à faire, Kenji Kamiyama est doué. Le TV Special concentre en 1h30 le corps principal du scenario envisagé pour ce qui devait être à l'origine une "Saison 3". Mais ça revenait moins cher à produire que vingt-six épisodes complets alors... pas de regrets à avoir néanmoins, très bon résultat.
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Line-Up Avril

Messagepar Amrith Zêta sur 03 Mar 2008 20:12

180 séries.
Dans un archipel où 180 nouvelles séries animées sont produites pour la TV chaque année, il faut nécessairement effectuer des choix pour ne pas se perdre dans les méandres d'un volume exponentiel, sans parler des films, OVAs et TV Specials annexes qui font grimper la somme au-delà du surmontable. Des choix arbitraires, en amont de la diffusion, entre des anime qui de prime abord ne nous intéressent pas, de par leur thématique, leur esthétique ou leur staff, et d'autres qui en revanche paraissent posséder les atouts pour peut-être satisfaire à nos attentes.

Voici les choix préliminaires de l'Amrithologie concernant le Line-Up d'Avril 2008, fréquemment le plus intéressant de l'année. Il s'agit donc de séries qui n'ont pas encore été diffusées, mais qui le seront normalement dès le début du mois prochain au Japon. C'est à partir de cette architecture principale de choix que les amrithologues vont élargir leur sélection, en attendant le prochain Line-Up.

A tous les anime-fans du monde, félicitations.


[color=red][b]Cinq séries à surveiller de près :[/b][/color]

[b]Kaiba[/b]
[i]Production : Madhouse[/i]
[i]Réalisation : Masaaki Yuasa[/i]

[img]http://img517.imageshack.us/img517/3500/kaiba5gq0.jpg[/img]

Un monde de colonies spatiales où la mémoire humaine est une marchandise que l'on achète, que l'on sauvegarde, que l'on falsifie, où les souvenirs sont une monnaie d'échange comme les autres. Ce système a tourné au chaos depuis que plus personne n'y est certain de son identité. Le dénommé Kaiba se réveille amnésique dans une chambre détruite, et le seul indice dont il dispose concernant son passé est un pendentif contenant la photo d'une jeune femme qu'il a oubliée, Neiro. Il part à sa recherche en errant de planètes en planètes...

Un graphisme minimaliste et enfantin inspiré du style d'Osamu Tezuka, un nouvel ovni en perspective signé Masaaki Yuasa, à qui l'on devait récemment l'étrange et fascinant [i]Kemonozume[/i]. Une série artistiquement à contre-courant de tous les canons de l'anime, dont le staff est un listing méticuleux des artisans les plus iconoclastes du moment, et par conséquent attendue de pied ferme.

[b]Allison & Lilia[/b]
[i]Production : Madhouse[/i]
[i]Réalisation : Masayoshi Nishida[/i]

[img]http://img514.imageshack.us/img514/3188/allisonandlilialn7.jpg[/img]

Dans un univers parallèle où la technologie est indexée aux connaissances techniques des années 40, la Terre est divisée en deux pays-continents qui se livrent une guerre sans pitié depuis des décennies. Allison est une jeune pilote de l'air de dix-sept ans dont l'avion s'écrase accidentellement en terrain ennemi, de l'autre côté de l'immense fleuve qui sépare depuis toujours les deux contrées en conflit. Accompagnée par son ami d'enfance Vill, qui tout comme elle a la chance d'être bilingue, elle est pressée de choisir un camp...

La série est adaptée des romans de Keiichi Sigsawa, auteur de [i]L'Odyssée De Kino[/i] plusieurs fois converti en anime. Elle sera divisée en deux parties couvrant chacune une période du récit original, qui court sur deux générations. Si Masayoshi Nishida est un bon animateur, on ignore ses talents de réalisateur qu'il n'a pas pu réellement utiliser sur [i]Eyeshield 21[/i], anime dédié au football américain.

[b]Toshokan Sensô[/b]
[i]Production : Production IG[/i]
[i]Réalisation : Takayuki Hamana[/i]

[img]http://img513.imageshack.us/img513/2857/toshokasensoumain2cy0.jpg[/img]

En l'an 2019 au Japon, les ouvrages susceptibles de choquer les plus jeunes sont systématiquement retirés de la vente et une nouvelle forme de censure insidieuse fraichement votée menace la pérennité de la littérature, du manga, de la liberté d'expression dans son ensemble. Face à cette mainmise grandissante du politique dans la sphère culturelle, des militants et de simples lecteurs se constituent en groupes para-militaires afin de protéger toutes les librairies armes au poing...

D'après la série de romans à succès de Hiro Arikawa, déjà déclinée en manga. Takayuki Hamana, réalisateur de [i]Sisters Of Wellber Zwei[/i] et de [i]Prince Of Tennis[/i] aura la tâche de favoriser au choix la dimension politique de l'oeuvre initiale ou bien ses forts éléments de comédie romantique. La série, dont le chara-design apparaît comme particulièrement réussi, est prévue pour tenir en douze épisodes.

[b]Linebarrels Of Iron[/b]
[i]Production : Gonzo[/i]
[i]Réalisation : Masamitsu Hidaka[/i]

[img]http://img514.imageshack.us/img514/582/01000cfx4wv9.jpg[/img]

En 2013, Koichi sort d'un coma de six mois, lequel avait été provoqué par la chute d'un satellite artificiel sur Terre. Trois années ont passé depuis, lorsqu'il rejoint par hasard l'organisation baptisée Juda. Officiellement, un institut de pointe qui fournit du matériel médical dans le monde entier. Officieusement, un organisme qui détient les Linebarrels, des robots géants que Juda projette d'utiliser contre un tentaculaire groupe terroriste...
Adaptation du très bon manga éponyme. Un cru Gonzo fait toujours peur tant les franches réussites de la société se comptent sur les doigts de la main. Mais la présence de l'exceptionnel Goro Taniguchi à la supervision de l'ensemble, et l'expérience étoffée de Masamitsu Hidaka, qui a collaboré à plusieurs opus [i]Mobile Suit Gundam[/i] au sein du studio Sunrise, feront peut-être toute la différence.

[b]Real Drive[/b]
[i]Production : Production IG[/i]
[i]Réalisation : Kazuhiro Furuhashi[/i]

[img]http://img411.imageshack.us/img411/2768/realdrive02qs4.jpg[/img]

En 2061, cela fait cinquante ans que le Réseau est en place. Mais ce qui devait être l'avènement d'une ère idéale où les consciences humaines seraient harmonieusement interconnectées n'a finalement consacré que la manipulation et la fuite de données toujours plus personnelles. Aujourd'hui un domaine mieux sécurisé du Réseau, le Meta Real Network, est établi pour faire revivre l'utopie originelle. Les données confidentielles de nos vies respectives y sont stockées et protégées dans des entités cybernétiques, les Bubble Shells, de véritables buvards à émotions. Mais à force de projeter tout leur ressenti dans le domaine, les utilisateurs créent un environnement propice à la haine et aux plus bas instincts. Lorsque ceux-ci débordent jusqu'à générer des crimes qui n'ont plus rien de virtuels, le cyber-enquêteur Masamichi entre en scène...

Sur une histoire originale de Masamune Shirow, le créateur entre autres classiques de [i]Ghost In The Shell[/i], et qui revient à ses amours premiers. La série sera réalisée par Kazuhiro Furuhashi qui avait dirigé [i]Le Chevalier D'Eon[/i] et promet quelques digressions typiques de la [i]hard science-fiction.[/i] Staff de luxe oblige, les contrats d'export les plus juteux sont déjà tout prêts sur les bureaux nippons.


[color=red][b]Plus quelques éléments prometteurs :[/b][/color]

[b]Golgo 13[/b] (TMS)
Le tueur à gages le plus célèbre du manga, qui comptabilise plus de 142 tomes depuis 1969, a connu moultes adaptations animées mais jamais de série télévisée attitrée. Cette fois, c'est désormais chose faite. [Espionnage / Action]

[img]http://img515.imageshack.us/img515/8185/golgoanime2008mr0.jpg[/img]

[b]Macross Frontier[/b] (Studio Nue & Satelight)
Après l'avant-goût convaincant livré fin 2007, la série complète débutera donc en Avril. Dynamique et esthétique, l'anime devra quand même prouver qu'il est davantage qu'un [i]remake[/i] de la série de 1982. [Mecha / Romance]

[img]http://img411.imageshack.us/img411/8585/headuv7.jpg[/img]

[b]Soul Eater[/b] (Bones)
Peut-être la série qui reprendra le flambeau de [i]Fullmetal Alchemist.[/i] Makka est une jeune combattante dont la faux est en réalité une arme vivante, Soul, qu'elle doit amener à évoluer. Techniquement bluffant. [Action / Humour]

[img]http://img142.imageshack.us/img142/8894/souleaterfy6.jpg[/img]

[b]Kure-nai[/b] (Brains Base)
Shinkurou Kurenai, seize ans, est un spécialiste de la résolution de conflits entre les gens. Un jour il se voit confier la protection d'une petite fille en danger, au caractère difficile car issue d'une famille noble. [Drama / Moe]

[img]http://img155.imageshack.us/img155/8933/kurenaititrehy9.jpg[/img]

[b]Amatsuki[/b] (Studio Deen)
Le dernier [i]shonen[/i] à la mode où un lycéen va se retrouver projeté à l'ère antique d'Edo pour y vivre toute une brochette d'aventures. Un récit pour adolescents boursouflé d'action et d'humour sautillant. [Action / Humour]

[img]http://img517.imageshack.us/img517/5885/amatsukianimejc8.jpg[/img]

[b]Himitsu Top Secret[/b] (Madhouse)
Dans le futur, la police utilise une technologie capable de décrypter les images vues par les victimes juste avant leur mort. Le taux d'élucidation des affaires flirte avec 100% mais d'autres problèmes émergent. [Drama / Thriller]

[img]http://img515.imageshack.us/img515/1654/himitsuanimeqp0.jpg[/img]

[b]The Tower Of Druaga : Aegis of URUK[/b] (Gonzo)
Série partiellement en 3D et issue d'un projet multimédia, d'après le célèbre jeu-video de Namco. Peu de choses sont connues sur le synopsis de l'anime, hormis que l'ambiance sera résolument heroïc-fantasy. [Heroïc-Fantasy / Aventure]

[img]http://img262.imageshack.us/img262/452/druagaprojectkq6.jpg[/img]

[b]Nabari No Ou[/b] (JC Staff)
Un lycéen ordinaire nommé Rokujou devient la cible de combattants ninjas légendaires, les Iga. Il va devoir cultiver un pouvoir enfoui en lui pour leur survivre. Première grosse adaptation [i]shonen[/i] du studio. [Action / Humour]

[img]http://img117.imageshack.us/img117/8274/nabarinoouwallpaperbcwlcr1.jpg[/img]

[b]Nijû-Mensô No Musume[/b] (Bones)
L'histoire d'une jeune orpheline, Chizuko Mikamo, héritière d'une famille richissime, que son entourage tente d'assassiner. Un groupe de brigands parvient à la kidnapper, mais elle devient peu à peu l'une des leurs. [Drama / Action]

[img]http://img517.imageshack.us/img517/6561/ninjumensonomusumemain2gn4.jpg[/img]


[color=red][b]Sans oublier le retour de :[/b][/color]

[b]Code Geass R2[/b] (Sunrise)
La suite tant attendue et crainte à la fois du phénomène de 2007, qui devra répondre à quelques questions. Le Robot Anime tient potentiellement un nouveau standard. Détails pages précédentes. [Drama / Mecha / Fantastique]

[img]http://img411.imageshack.us/img411/1571/codegeass2ndbymaria111jl3.jpg[/img]

[b]The Melancholy Of Haruhi Suzumiya[/b] (Kyoto Animation)
Le [i]come back[/i] du succès incontesté de 2006. La série post-moderne qui compile le nectar de la culture [i]otaku[/i] revient pour une seconde secousse pleine de [i]moe[/i] et de mystérieux espaces scellés. [Humour / Otaku / Science-Fiction]

[img]http://img411.imageshack.us/img411/7818/haruhich3.jpg[/img]


Pour le reste...
Non c'est déjà pas mal, je garde ça pour le Gekkostate.
Car pour tout Inrockuptible, il faut un Gekkostate.
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Messagepar Gruicmaster sur 06 Mar 2008 23:07

J'ai vu que Yoko Kanno et Taku Iwasaki ont composé pour une coproduction franco/japonaise appelée Oban.

Quelqu'un connait ?

En tout cas le générique est intriguant :
http://fr.youtube.com/watch?v=TIKQBNlwhHA

Ce n'est pas la première fois que Yoko Kanno compose une musique destinée à accueillir des paroles françaises, ce fut déjà le cas pour Wolf's rain et Cowboy Bebop.
[url=http://slayersevolutionr.free.fr/index.html][img]http://slayersevolutionr.free.fr/evolutionrsitebanniere.jpg[/img][/url]
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Messagepar Amrith Zêta sur 06 Mar 2008 23:54

[quote="Gruicmaster"]Quelqu'un connait ?[/quote]

Beaucoup de monde sûrement 8-)
Dans le futur, une fille que l'on pensait orpheline retrouve son père, un organisateur de courses de vaisseaux, et va participer à une compétition interplanétaire pour se rapprocher de lui. Et au passage sauver l'univers.

Oban Star-Racers est une série de 2006, bien animée et dont le scenario est plutôt élaboré pour un programme destiné avant tout aux enfants. Du moins la première moitié est truffée de bonnes idées, malheureusement la seconde est moins inspirée. Le chara-design et plus globalement les choix esthétiques côté français gâchent un peu selon moi le potentiel d'ensemble. Il est évident que les personnages centraux ne sont pas beaux, en revanche certaines créatures et une poignée de vaisseaux sont très réussis. Malgré tout ce que les puristes de l'anime pourront en dire, la détermination du réalisateur français force le respect : il n'a pas voulu changer son concept d'une virgule malgré les pressions - les producteurs européens souhaitaient un héros masculin - et ça lui a valu de ne trouver aucun financeur pendant presque sept ans. Au final, ça reste quand même un passage obligé pour comprendre les tendances actuelles de l'animation française, et c'est une avancée hexagonale grâce à sa narration "A Suivre".

Le studio japonais Hal Film Maker s'est occupé de l'animation 2D, c'est-à-dire grosso modo de l'animation des personnages. Le studio français Sav! The World a essentiellement animé les séquences 3D.

La série a eu un succès d'estime en France et aux Etats-Unis, auprès des adultes et non des enfants comme souvent dès lors qu'on adopte un ton feuilletonnant. Au Japon la série a été diffusée sur le prestigieux réseau NHK mais n'a pas franchement marqué les esprits locaux. Le nom Yoko Kanno a créé un buzz qui n'a pas survécu longtemps.


Dans le même genre, une autre coproduction franco-japonaise est actuellement diffusée sur France 3, après avoir rempli plusieurs mois les grilles de Canal + Family. Elle s'appelle "Valérian & Laureline", une comédie SF vaguement inspirée de la BD du même nom. Le studio nippon impliqué est Satelight.
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Messagepar Guigui sur 07 Mar 2008 8:25

OBAN STREET RACER le da avec les design de véhicules égarés de STAR WARS I :)
[quote="Amrith Zêta"] Dans le même genre, une autre coproduction franco-japonaise est actuellement diffusée sur France 3, après avoir rempli plusieurs mois les grilles de Canal + Family. Elle s'appelle "Valérian & Laureline", une comédie SF vaguement inspirée de la BD du même nom. Le studio nippon impliqué est Satelight.[/quote]
QUOI ?! ça passe déjà ?! Merde j'ai raté! où? quelle heure ?...
[url=http://forum.ouaisweb.com:/viewforum.php?f=77][b]Qui a dit que la fin du monde c'était pas télégénique ?[/b][/url]
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Messagepar Gruicmaster sur 07 Mar 2008 11:06

Bon ben en attendant le DVD d' Evangelion et l'adaptation série de Golgo 13 dont tu parles plus haut (ça aussi ça attise ma curiosité !) je vais me regarder ces petites coproductions :grin:
[url=http://slayersevolutionr.free.fr/index.html][img]http://slayersevolutionr.free.fr/evolutionrsitebanniere.jpg[/img][/url]
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Haruhi

Messagepar Amrith Zêta sur 07 Mar 2008 12:43

[color=red][b][size=134]Haruhi débarque en France ![/size][/b][/color]

[img]http://img142.imageshack.us/img142/5926/haruhiow2.jpg[/img]

La série [b]The Melancholy Of Haruhi Suzumiya[/b] déboulera tous klaxons dehors chez l'éditeur Kaze, à la mi-2008. Après nos voisins anglais et allemands, et bien sûr longtemps après les Etats-Unis, c'est donc au tour de la France d'accueillir les DVD de la nouvelle déesse de l'anime pour otaku. Plusieurs fois mentionnée sur ce topic et sur quelques dizaines de millions d'autres de par le monde, [b]The Melancholy Of Haruhi Suzumiya[/b] fut le plus gros succès anime TV de l'année 2006 au Japon. L'engouement suscité fut tel que certains brandirent l'idée selon laquelle la série représentait finalement le 4° Impact de l'Animation tant attendu, et ce tandis que des centaines de milliers d'otaku lui rendaient hommage sur la planète au travers de conventions et cosplays acquis à la cause. Le phénomène [i]moe[/i] trouvait une autre dimension davantage post-moderne et le Haruhiisme était né. Pour le meilleur et pour le pire...
Il ne fait d'ailleurs que commencer, puisqu'une seconde série débutera sa diffusion dès Avril 2008 au Japon, toujours produite par Kyoto Animation, et que les dérivés autour de la vague Haruhi n'ont jamais été si nombreux qu'à l'heure de ces lignes.

Pour en revenir à nos moutons hexagonaux, il reste à déterminer si Kaze sera en mesure de fournir une édition pointilleuse et à un prix accessible, l'éditeur n'ayant malheureusement pas toujours été le plus réputé pour ça.

Sinon, pour ceux qui ne savent pas de quoi ça parle Haruhi...
Le mieux qu'on puisse faire comme résumé, c'est de dire qu'on y trouve :

[img]http://img171.imageshack.us/img171/4845/edharuhidancemk2.jpg[/img]
[i]Des chorégraphies ridicules que tout le monde imite aux quatre coins de la Terre.[/i]

[img]http://img266.imageshack.us/img266/9758/sh0401wf4mz5.jpg[/img]
[i]Des filles trop mignonnes qui se violent entre elles toutes les cinq minutes.[/i]

[img]http://img266.imageshack.us/img266/8697/haruhi04fcf1.jpg[/img]
[i]Des colosses monstrueux qui cassent tout dans les Espaces Scellés où ils officient. [/i]

[img]http://img254.imageshack.us/img254/1627/koizumi5boz4.jpg[/img]
[i]Des personnages crypto-gay dans des épisodes volontairement diffusés dans le désordre.[/i]

[img]http://img254.imageshack.us/img254/8791/haruhi1213jpgif1.jpg[/img]
[i]Des bunny girls pour otaku qui chantent des chansons pop lors de festivités lycéennes.[/i]

Maintenant tout est plus clair.

[img]http://img205.imageshack.us/img205/2937/haruhiistsmp4.jpg[/img]
Tada. [b]Merci à Mata-Web.[/b]


[url=http://www.youtube.com/watch?v=Z2HpAE-QcQA&feature=related][b]Click : Hare Hare Yukai Ending [/b][/url]
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Messagepar Darky sur 07 Mai 2008 18:12

J'ai commencé Real Drive (les 4 premiers épisodes) et bien que l'anime possède de bonnes idées, je trouve la narration un peu emmerdante et le personnage de l'infirmière est juste insupportable sans parlé des longueurs de l'anime.

D'ailleurs au sujet des 4 premiers épisodes, l'intrigue aurait pu facilement tenir en 2 ou 1 épisode même.

Enfin, j'espère que le reste va être mieux parce que pour le moment c'est pas mal moyen.
[img]http://img176.imageshack.us/img176/7871/deusexhn6.jpg[/img]
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Messagepar Amrith Zêta sur 07 Mai 2008 20:35

Je dois bien admettre que [b]Real Drive[/b] est aussi ludique qu'un pneu crevé.
C'est juste soporifique et mal construit.

En revanche essaie [b]Kaiba[/b] qui malgré ses graphismes étranges peut facilement prétendre au rang de meilleur anime de la saison. Les trois premiers épisodes, en particulier le dernier, touchent au sublime. Avril 2008 a également coïncidé avec le retour des anime d'aventures à l'ancienne, comme [b]Allison & Lilia[/b] et [b]The Daughter Of Twenty Faces[/b], simples mais charmants, et offert son lot de shonen parmi lesquels l'impressionnant [b]Soul Eater[/b] qui ferait passer la concurrence pour molle des biceps. Enfin, la seconde série de [b]Code Geass [/b] tient pour l'instant la cadence et [b]Macross Frontier[/b] offre des combats de CG épatants même si l'atrophie du scenario sert de bémol. J'ajouterais [b]Golgo 13[/b] pour sa saveur old-school mais globalement le niveau est bon cette année, et une myriade d'autres séries ont aussi un intérêt, même si moins ostensible. Ha oui, je suis fan de [b]Chi's Sweet Home *[/b]...

* Un chaton perdu hésite entre rester avec sa nouvelle famille d'adoption ou partir sur les traces de sa maman, snif... Chaque épisode dure deux minutes trente, et la série est diffusée au rythme inhabituel de quatre épisodes par semaine. Selon Madhouse, dont il s'agit du premier anime destiné aux jeunes enfants, il s'adresse bien évidemment aux petits mais également à leur mère. Contrairement aux idées reçues, les anime pour écoliers sont de plus en plus rares compte tenu de la réalité démographique du Japon.
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Messagepar Amrith Zêta sur 21 Mai 2008 19:11

C'est dans le même registre action que [i]Cowboy Bebop[/i], réalisé par le même talentueux monsieur, Shinichiro Watanabe, mais ça reste deux crans en-dessous.
Comme son prédécesseur, [i]Samurai Champloo[/i] est une série de [i]loners[/i] et seulement trois ou quatre épisodes sur ving-six forment un arc continu dans le tas. Donc si pour toi le scenario revêt une importance cruciale, que tu apprécies le suspense et les séries dont les enjeux prennent de plus en plus d'ampleur, ce ne sont pas les meilleurs choix qui soient, c'est évident. Si en revanche tu cherches des séries avec une vraie identité, une ambiance, une bande-son chiadée et à l'animation de première qualité, là c'est incontestablement oui, tout en sachant que le premier essai [i]Cowboy Bebop[/i] est au-dessus du second. Dans les deux cas, il faut savoir quelle importance tu confères à une forme omniprésente, et si tu peux te passer de "mythologie" et te satisfaire d'une continuité très légère. Y aura pas de grande "révélation" durant l'aventure, même si le voile se lève de temps en temps sur certains éléments du passé des protagonistes. Pas mal de gens à qui l'on a dit "C'est génial" ont été déçus parce qu'on a omis de les avertir sur ce point. C'est bel et bien génial, mais dans un genre épisodes bouclés et concentration sur l'effort graphique qui peuvent déplaire.

Maintenant, à mon avis, mieux vaut débuter par [i]Cowboy Bebop[/i] qui reste la référence dans le genre "séries reposant sur le style", dont les personnages sont mieux creusés, et qui paradoxalement fait plus retro-univers que [i]Samurai Champloo[/i] pourtant situé dans des décors calqués sur la période d'Edo... en attendant [i]Michiko To Hatchin[/i], la prochaine série Manglobe à débuter cette année au Japon - edit : deux ans après [i]Ergo Proxy[/i].
Last edited by Amrith Zêta on 26 Mai 2008 21:04, edited 1 time in total.
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Messagepar Wonk sur 21 Mai 2008 20:27

Samouraï Champloo m'apparait clairement comme un Cowboy Bebop 2 qui fait tout pareil en un peu moins bien.
L'auteur a même été jusqu'à en faire le négatif de Cowboy Bebop en choisissant un cadre pseudo historique accompagné d'une musique et d'une culture hip hop et donc plus moderne là ou Cowboy Bebop se passe dans le future mais s'appuie sur une culture américaine qu'on pourrait mettre au musée si elle n'était pas une culture populaire avec son Jazz et ses réference western et SF old school.

Comme Amrith je recommande Cowboy Bebop puis Samouraï Champloo si on veut prolonger le plaisir.
[url=http://wonkshop.over-blog.com][img]http://idata.over-blog.com/2/11/11/71//wonkshopBAN400x67.jpg[/img][/url]
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