par Amrith Zêta sur 02 Mar 2010 0:43
Pas bon.
Le ton familier se veut complice, malheureusement il déborde du côté de l'horripilant, perclu de gags pour la plupart lourds comme des enclumes. Les hors-pistes aussi fréquents qu'inutiles à propos de [i]Pyramide[/i], [i]Star Wars[/i] ou [i]Superman[/i] auraient davantage leur place dans une conversation MSN que dans un papier dit de présentation. Le visionnage effectué de la série manque aussi visiblement de sérieux et de concentration - ainsi le Plan De Complémentarité serait l'apanage de la NERV ?, la documentation annexe apparait comme obsolète ou déformée - non [i]Rebuild Of Evangelion[/i] n'est pas animé par GAINAX, non il n'y a pas "rien" à comprendre dans la symbolique religieuse affichée, sans compter les approximations psycho-biographiques, les erreurs orthographiques sur les noms et il va sans dire que la culture musicale témoignée n'est pas non plus le point fort du texte - ou comment confondre Bach et Mozart alors qu'un rudimentaire clic gauche aurait suffi à contourner l'erreur. Bref, le genre d'introductions qui attirent les kevins mais dissuadent les autres de sortir la tête en-dehors de l'enclos.
La conclusion de l'article : [i]la fin de la série est incompréhensible et soporichiante.[/i]
Enuff' is enuff'. C'est pas moi qui le dis.
Mais le plus préjudiciable est certainement l'absence de recul et de connaissances relatives à l'odyssée de l'anime de robot. Une carence bien légitime, qui ne porterait absolument pas à reproches si le sujet n'était pas invoqué à moultes reprises en tant que principal phare argumentatif. Le texte, qui se cantonne à citer "Goldorak" en caricature affolante, sous-entend plus ou moins que NGE a tout inventé, tout propulsé, et qu'avant 1995 les anime du genre étaient unanimement destinés aux crétins finis, écrits par des débiles et uniquement focalisés sur l'épaisseur du rayon laser manié par le géant de métal. En d'autres termes d'après l'auteur, entre 1963 et 1995, rien ne s'est produit en dehors de "Goldorak" - titre que par ailleurs tout le monde commente sans l'avoir jamais regardé pour de vrai, un peu comme d'autres situeraient sans flancher les début du cinéma d'animation digne d'égards à la fondation du studio Ghibli. Et c'est dommage. Il faut vitupérer de nouveau contre cette comédie, dans laquelle des gens qui n'ont pas lu la petite histoire essaient néanmoins de la réinventer.
Si le mec se dit anime-fan c'est rédhibitoire.
S'il est extérieur à ça, c'est pas tout à fait la même chose.