par Mad sur 13 Jul 2004 9:56
Alors, ce livre, [i]Los Angeles River[/i] de Connelly, je l’ai commencé, et j’ai quelques petites choses à en dire... Tout d’abord, ce qu’il y a de remarquable (au sens : à remarquer) dans ce livre—mais en fait, n’en ayant lu qu’un avant, de lui de lui : [i]Le Poète[/i], je ne sais pas si c’est récurrent dans son œuvre—c’est une sorte de double mise en abyme, en ce qu’il est question, dans ce volume, du livre relatant l’affaire initiale, celle du livre du même auteur, [i]Le Poète[/i], mais qui est ici un tout autre livre, écrit par l’un des protagonistes d’alors : un journaliste. De plus, il est aussi question d’un film [i]Créance de sang[/i], tiré d’un autre livre de Connelly mettant en scène ces personnages récurrents, avec Clint Eastwood. Et tout cela se mélange, le réel, la fiction, on s’y perdrait presque.
Il y a un passage, entre autres, qui m’a fait sourire, p.144. C’est un légiste du FBI qui parle :
[i]Les huit corps exhumés se trouvent maintenant à la morgue de Nellis et pour l’instant le secret est toujours bien gardé. Ils doivent se dire qu’on leur amène des extraterrestres récupérés à bord d’une soucoupe volante qui s’est écrasée dans le désert. C’est comme ça que commencent les légendes ![/i]
Par contre, il y a deux choses qui me gênent énormément. D’une part, j’ai comme l’impression que la traduction est assez mauvaise ; certaines tournures de phrases sont maladroites, et, par exemple, je ne sais pas si c’est une grosse coquille ou une erreur de traduction, mais lisez plutôt ce passage et expliquez-le-moi si vous en comprenez le sens (p.137). Je mets une partie d’explication, en pp.124-125 et une partie du dialogue pour cerner la situation :
> [i]Le premier appel émanait de ma vieille associée Kizmin Rider, qui gérait maintenant le planning des tâches au bureau du chef de la police. Elle ne m’avait laissé qu’un message : la rappeler. C’était d’autant plus étrange que nous ne nous parlions plus depuis presque un an et que notre dernière conversation n’avait pas été des plus agréables.[/i]
> [i]- Voilà qui fait plaisir à entendre, surtout venant de toi, Kiz. Et moi qui croyais être PNG avec toi !
- Ce qui veut dire ?
-[/i] Persona non grata[i].
- Oh, allons ! Ça n’était rien qu’un petit moment pour se reprendre ne puisse arranger.[/i]
Alors ???
Et puis, il y a ces remarques que je trouve plutôt racistes... mais peut-être aurais-je une explication plus tard :
p. 142 : [i]Vinrent ensuite son associé, Tom Zigo, puis John Cates, qui était le représentant de l’antenne locale et le seul non-Blanc de l’assistance, détail qu’il se garda de préciser.[/i]
Alors ça, je trouve ça totalement inutile comme remarque, et assez limite ! Plus tard, ce même personnage est le seul qui soit "grossier" ; jugez plutôt, p.148 :
(c’est Cates qui parle au début, puis Alpert, un supérieur du FBI)
[i]Il ne faut pas oublier que ces mecs sont sur l’affaire depuis plusieurs semaines et qu’à notre connaissance ils sont toujours autant dans la merde.
- Agent Cates ! dit Alpert . Cette scéance est enregistrée.
- Oh, je m’excuse de ma grossièreté. Ils n’ont toujours rien, voilà ce que je voulais dire.[/i]
No comment ?
Voilà, c’est tout pour l’instant à ce sujet... Pour [i]Dieu ne joue pas aux dés[/i] ben, j’l’ai pas avancé depuis la dernière fois...
[b]Mad : [url=http://www.eapoe.org/works/tales/mystfb.htm]R. von Jung[/b][/url]
[img]http://img125.imageshack.us/img125/3218/terrybanis5.jpg[/img]