[quote]Oui, c''''est moi :D
En effet j''''aime beaucoup les livres d''''Amélie, et le petit dernier en particulier !
C''''est simple, chacun de ses romans me remue les tripes ! :twisted:
Je ne suis donc pas du tout d''''accord avec toi, No 6 :D Je ne le trouve pas du tout léger, bien au contraire. La douleur, la souffrance qu''''il contient m''''a frappé. De plus, Amélie a récement déclaré qu''''il y avait beaucoup d''''élément autobiographique dans cette histoire.
Et on retrouve la concision et l''''humour propre à l''''auteur. Bref, un régal

[/quote]
Bah si tu le dis, mais je ne suis pas convaincu ! Il me semble perso que ce livre recèle pas mal de facilités, que l''histoire n''est pas particulièrement originale, que la relation entre Antéchrista et l''héroïne est assez banale elle aussi. L''histoire fait écho aux précédents Nothomb ça c''est clair, mais il me semble qu''elle ne va pas assez loin, qu''elle n''approfondit jamais, qu''elle se contente de rester en surface, ne s''épargnant aucun lieu commun pour arriver à ses fins. Alors le livre n''est pas mauvais, mais n''a rien de bien attrayant à mon avis. [diable]
torrance :
[quote]Pour Beigbeder, ses romans sont très courts et cela sent l''''écriture au fil de la plume parfois... [/quote]
Celui-ci est plus long, puisqu''il dépasse bien les 300 pages. Le Nothomb est un livre très (TROP!) court. Quant à l''écriture au fil de la plume, là ''you hit the mark'' (influence Van Damme, désolé), c''est patant tout au long du livre, et Beigbeder ne s''en cache aucunement d''ailleurs. Son livre est une espèce de journal de bord (journal de bord du naufrage du World Trade Center, minute par minute, et journal de bord de Beigbeder le protagoniste/narrateur), dans lequel il consigne ses impressions, ses réfléxions, ses émotions, du moment. Cela ne me pose aucun problème perso, au contraire, cela donne au livre son authenticité, qui est peut-être sa plus grande qualité (ce qui est ironique puisqu''on reproche souvent à Beigbeder de ne pas l''être). Et cela ne se rapproche t-il pas de l''écriture automatique chère aux surréalistes quelque part après tout (ce n'est pas tout à fait la même chose, mais tu vois ce que je veux dire) ? Je veux dire, l''écriture ''instantanée'' ne devrait pas être déconsidérée, au contraire. En outre, il ne faudrait pas croire que ce livre, il l'a écrit en touriste (bien qu'il s'attribue un rôle de touriste, littéralement et métaphoriquement, tout du long) : il est évident que Beigbeder sait où il va, qu'il se permet de vagabonder, physiquement et intellectuellement, sans pour autant perdre de vue ses objectifs et ses préoccupations.
Quant à Don DeLillo, il est en première page du nouveau Monde des Livres. Je n''ai encore jamais lu ses oeuvres mais là tu me donnes envie. Surtout si tu cites Ellroy comme caution : que puis-je répondre à cela, je vous le demande...
Edité par - No 6 le 02/10/2003 02:29:54
Si quelqu'un m'a compris c'est que je n'ai pas été clair.