Cette liste est 100% subjective, il y a des classiques dont l'importance dans l'histoire du Jazz est indiscutable mais il y a aussi des disques qui me plaisent plus personelement sans etre necessairement ni des chef d'oeuvres ni des classiques.
- Monk
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Monk's music : Il fallait au moin un disque de Monk dans cette liste et aussi un disque comportant le celebre "Well, You Needn't"
Il fallait un dique de Monk car c'est un personnage tres enigmatique dans l'histoire du Jazz, autiste ou simplement trop drogué pour ne plus jamais etre saint d'esprit, on a dit bien des choses sur lui, mais peu sont ceux même parmis ses proches à avoir cérné cette personalité facétieuse qui se ressent jusque dans sa musique reconnaissable parmis toutes. Les anecdotes à son sujet ne se comptent plus : "Well, you Needn't" tiendrait son titre de la réaction de Monk à la simple question de l'ingé son : donne moi le titre de ton morceau. Monk aurait rendu Miles Davis furieux durant une séance d'enregistrement en faisant semblant de s'endormir lors de son propre solo, obligeant Miles à reprendre la trompette pour combler le "vide" que Monk laissait. Ce ne sont que les plus connues ...
Enfin, il ne faut pas le dire mais Coltrane apparait sur ce disque comme le cri Monk dans "Well You Needn't" ce filou était pourtant en contrat avec une autre maison de disque, mais comment dire non à Monk ...
A ne pas louper sur ce disque aussi, le sublime "Ruby My Dear" et l'étrange "Epistrophy"
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Straight no chaser : J'aurais pu mettre un Bud Powell à la place d'un 2e Monk, mais désolé Bud je préfere ton pote.
J'ai choisie ce disque parce qu'il permet de prendre un autre cliché, plus net qui plus est ( la technique du son ayant fait des progres) de la musique de Monk un certain lapse de temps apres ( 9ans ) et force est de constater que Monk reste lui même, entouré de musiciens qui collent bien à ses compositions, notamment, le saxophoniste Charlie Rouse qui le suivra un bon bout de temps. Monk est une sorte d'exemple d'intégrité musicale pour moi, il savait ce qu'il voulait jouer, ne se préocupait de contraintes d'aucune sorte, il était un accompagnateur redouté pour son style si personel et déroutant pour les soliste, toute sa vie c'est ce qu'il a fait jusqu'a ce qu'il sente le bon moment pour arreter, jusqu'a ce qu'il n'ai plus rien a dire, car Monk est aussi un des rares musiciens à s'etre arreté de jouer avant de mourrir.
Dans ce disque vous allez prendre la pleine mesure de "l'art du silence" de Monk, il n'accompagne même pas certains solii de Rouse alors que la formation est un quartet, ses solii se font de plus en plus sobres au fur et a mesure qu'ils s'allongent, exemple : Straight no chaser. Et puis il y a ses divagations chantées lorsqu'il improvise et que les micros du piano on capté pour la postérité...
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Wayne Shorter - "Speak No Evil" : 1964 Wayne Shorter travaille pour Miles mais trouve le temps de sortir son propre disque, un jazz raffiné au harmonies plutot recherchées sur des thème tres bien construit. Je trouve dans ce jazz une classe sans pédance, qui ne manque pas de fraicheur. Un raffinement de la musique qui ne la rend pas poussive, simplement plus belle. Si "Speak No Evil" peut s'apparenter au jazz dit de chambre car riche en atmospheres, il a aussi tout le swing necessaire pour ne pas vous y enfermer. Je vous vois confortablement installé dans votre mobilier à remuer le pied en mesure, pas la peine de nier.
- Coltrane
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"Giant Steps" : Premier coup de maitre pour Coltrane. Des partitions qu'il était alors le seul à commencer à maitriser. Voila qui va rendre la session d'enregistrement de ce disque éprouvante pour les accompagnateurs, et cela s'entend ... mais la rage avant-gardiste de Coltrane emmene ce disque tres haut.
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"A Love Supreme" : C'est le Coltrane de la periode modale dans tout son génie, j'aurais pu prendre "My Favorite Things", "Live At Birdland", etc, tous d'excellent disques qui vous marquent à leur découverte. Mais "A Love Supreme" a une dimension mystique, spirituelle en plus. Coltrane n'était pas d'une confession bien précise, mais s'interessait beaucoup à la question spirituelle je pense qu'on peut voir en ce disque un hommage à toute entité supérieure qui veillerait sur cette planete.
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"Interstellar Space" : Le Coltrane Free dans ses derniers retranchements avec pour seul accompagnateur le batteur Rachid Ali, ils livre ici sans pudeur toute la maitrise de son instrument et surtout tente d'aller au bout de ses visions, ses concepts musicaux, ses désirs dépassant sa technique et probablement le possible du saxophone. Un disque qui en dis plus que n'importe quoi sur le genre d'acharné qu'était Coltrane.
- Miles Davis
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"Birth Of The cool" : Dès ses débuts solo Miles Davis a du nez et s'entoure de talents tel Gil Evans pour accoucher d'un Jazz en contradiction avec son temps. Avec des tempii plus calme, une orchestration et des arrengement soignés, le medium band de miles Davis et Gil Evans ne fera pas un carton mais marque l'histoire comme l'un des premiers véritable groupe à l'esthetique "Cool" ou "West Coast".
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"Kind Of Blue" : Acte de naissance du Jazz modal en plus d'etre un disque tout simplement fabuleux, frais, sobre et brut de décoffrage, quasiment aucune prise supplémentaire d'effectuées, Miles voulait une musique prise sur le vif, un cliché de la difficulté qu'on eu les excellents musiciens qui posent sur se disque à s'affranchir de leur habitude tonale et explorer toute la latitude modale.
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"We Want Miles" : Impossible de ne pas vous filer un disque de jazz-rock made in Miles Davis !! Celui-ci me semble un des plus abordable contrairement a "Bitches Brew" (pourtant excellent) par exemple.
Enregistré en 1981 en tourné au quatre coin du globe, on y trouve le celebre "Jean-Pierre", des solo de guitare de Mike Stern tres typés de l'époque aussi bien au niveau du jeu que du son.
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"Doo Bop" (1991) : Par ce que ce disque a tres peu vieilli, il pourrait sortir aujourd'hui sous la houlette d'un jeune de la nouvelle vague du jazz qu'on l'acclamerais pour sa justesse.
En comparaison, "Tutu" sortie quelques années avant (1986) sonne comme un brontosaure des années 80 à cause de l'omniprésence des synthétiseurs arrangeurs midi qui permirent à Marcus Miller de produire la quasi-totalité du disque à lui seul.
Doo Bop c'est la preuve que Miles avait déja compris ce que d'autres Jazzmen vont mettre encore quelques années a réaliser : il y a matière à meler Jazz et Hip-hop.
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Ornette Coleman - "The Shape Of Jazz To Come" (1959) : un titre pour le moin prétentieux, et pourtant ... même apres 2000 certains disques de Jazz sont directement redevable de ce qui est gravé sur ce disque. Peu de temps apres Coleman persite avec "Free Jazz" ce qui sous entend que celui-ci ne l'était pas. Un titre qui baptisera d'ailleur le nouveau style dont coleman est le père.
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Dave Brubeck - "Time Out" : Dave Brubeck, sans lui enlever ses qualité, n'a rien d'un Coltrane ou d'un Monk mais ce disque en plus d'avoir bénificié d'un réel succès marque l'ouverture du Jazz à des metriques plus "complexe", "Take Five" C'est le morceau de jazz à 5 temps que tout le monde a déja entendu parfois sans le savoir là encore. Une petite nouveauté qui engendrait une difficulté supplementaire pour l'improvisateur car n'oubliez pas que le Jazz est une musique d'improvisateur. Improviser sur 4 temps, c'est assez simple, 4 temps c'est regulier, viscerale on y est tres à l'aise. 5 temps, c'est une autre histoire. Vous pouvez essayer de taper 5 temps avec chacun des doigt de votre main l'un apres l'autre et de chanter un truc par dessus en même temps ... comment ça vous n'arrivez pas à rester régulier ?

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Archie Shepp - "Four For Trane" : Le jazz est assez réputé pour etre un milieu compétitif, où pour exister on se doit d'avoir son own thing, sound, bref d'avoir ce truc en plus qui te distingue du voisin. C'est moin vrai maintenant mais cela l'était vraiment durant plus d'une cinquantaine d'année, une periode ou les clash entre Jazzman n'avaient que peu de choses à envier à ce qui se fait de nos jours dans le Hip-hop. Coltrane et Shepp eux s'en foutaient visiblement puisque Shepp reprend ici des titres de Coltranes avec l'approbation de celui-ci. Cela dit on a bien à faire a du Sheep et plus du Coltrane, comparez donc la version de "Naïma" de "Giant Steps" et de "Four For Trane". Qui plus est j'ajouterais que les reprises de "Naïma" sont rarement de cette qualité car le plus souvent vraiment peu inventive les arrangeur étant souvant diminués par l'aura que dégage ce titre.
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Weather Report - "8:30"
Tout le concept du groupe tient dans le nom.
Il s'agit de faire un bulletin météo de la situatuion musicale tel que les membres la persevaient. A La base ce groupe n'était donc pas la pour inover, on pourrait même se dire qu'ils ne se faisaient pas chier ces vils pompeurs. A condition de ne pas les avoir écouté ...
Un Jazz-Fusion qui a marqué son temps avec des protagoniste de renom tels que Joe Zawinul, Jaco Pastorius, Wayne Shorter
Parce que "Teen Town" est cauchemare de bassiste.
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Jaco Pastorius : Là c'est parce que malheureusement pour vous je suis bassiste et que s'aurait été criminel de ne pas parler de ce damné là. Trés jeune considéré comme un des tout meilleur bassiste du monde on ne saura pas s'il devait le rester. Un coup poing trop bien senti fera de lui une sorte de legende, de bass-hero. Néanmoin la qualité de ses oeuvres est là indiscutable, tel ce disque mais aussi toutes ses années au seins de Weather Report.
Le son tres particulier de sa basse vient du fait qu'il fut probablement le premier à faire sauter les frettes du manche pour "inventer" la basse électrique fretless.
Ecoutez "Portrait of Tracy" et gardez bien à l'esprit que tout est joué sur une basse sans frette à 4 cordes par un seul homme avec deux mains et dix doigts ...
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Getz / Gilberto : Classique des classiques, même ma grand mère connais ça. Pour la chaleur de la musique Bossa mais surtout pour le son inimitable de Stan Getz, généreux, chaux, avec un zeste de souffle qui donne tant au timbre de son sax.
Ce n'est pas pour rien que tout le monde l'appelait "The Sound" ...
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Charles Mingus - "Mingus Ah Um" : Attention Génie !! Vous etes prévenu.
Pleurez avec lui la mort du "Prez" (Lester Young) sur "Goodbye Pork Pie Hat" et revoltez vous, moquez vous, de la connerie humaine sur "Fables of Faubus"
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Elle Fitzgerald - "Ella in berlin" : Pour ceux qui désirerais venir au Jazz mais qui ont encore du mal à écouter de la musique sans chant/paroles. LA chanteuse de Jazz, artiste aussi bien dans ses interprétation des themes que son ingéniosité improvisatrice. Trouvez moi une chanteuse qui ne reconaisse pas le talent de cette femme. Le Jazz vocal, c'est pas ma tasse de thé, mais ce disque ne me lassera jamais. J'ai entendu dire qu'il fait une certaine unanimité quand à dire que ce serait probablement un de ses meilleurs alors jettez vous dessus et prenez vous une grande gifle en écoutant "How High The Moon".
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Gil Evans - "The Individualism of Gil Evans" : Du grand Gil Evans un jazz massif car de big band mais subtile et raffiné, aux pattes de velours, des arrengements ciselés tels des bijoux, des atmhospheres prenantes tel ce "Las Vegas Tango" aux harmonies si simple sur le papier et si évocatrices grace au savoir faire d'Evans lorsqu'il s'agit d'agencer les timbres des instruments. Un Gil Evans comme à la coutumé entouré de musiciens qui sont pour beaucoup des prodiges en herbes qui feront parler d'eux leur temps venu. Comment ne pas reussir dans ces conditions ?
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Gil Evans / Steve Lacy - "Paris Blues" : Un duo simple et fort entre deux musiciens n'ayant rien a se prouver et réunis pour leur plaisir musical, ici on est à la recherche d'athmosphère tantot ludiques tantot intimes entre amoureux de la musique. L'occasion d'écouter Gil Evans sans la cohorte de musiciens qui l'accompagne habituellement et de savourer le talent de mélodiste de Steve Lacy et son son remarquablement riche et plein pour un sax soprane.
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Galliano / Portal - "Blow Up" : Le tube "Mozambique" est peut etre déja passé par vos oreilles sans même que vous ne l'ayez su comme générique d'une émission culturelle pompeuse, quand à "Libertango" il s'agit bien du générique de je ne sais quelle série (Nestor Burma il me semble). C'est pas trop alléchant dis comme ça, mais à tous les réfractaires de l'accordéon et surtout du musette je dis : écoutez ce disque, vous aurez une autre vision de ce qu'on peut faire sortir de cette instrument. Galliano c'est l'anti-Verchuren, pas de musique pompière ici, tout est expressif, plein de passion, d'intention, avec une maitrise de l'instrument et une remarquable ingéniosité dans son utilisation, jusqu'a rendre celui-ci percussif.
Quand à Portal, c'est une figure emblematique des instrumentistes à vent, du sax soprane à la clarinette basse, mais il n'hésite pas non plus sur un accordéon diatonique, il ne fait pas du tout pale figure à coté de Galliano.
Un duo qui s'est réformé il y a peu avec un certain succès attendu.
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Herbie Hencock - "Sextant" : Herbie Hencock a pris la barre de son navire apres des années de bon et loyaux service chez les plus grand (notament Miles) et on se dit que la releve est là, Sextant c'est une sorte d'ovni pour l'époque, un disque à faire passer Jean-Michel Jarre pour un has been complet dès ses début, 1973 pensez y bien en écoutant ce disque. Les début d'un visionaire qui apres avoir commis des "chef d'oeuvres formels" ("Maiden Voyage") tente de nous indiquer la direction pour apres demain. Dans ce disque, seul les sons qui ont vieilli permettent de dater, mais l'idée est là.
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Julien Lourau - "Gambit" : Un de mes disques fetiches, mon amour de ce disque est surement disproportioné quand à l'interet de celui-ci mais pour moi il reste LE disque de reference de la scene électro-jazz française.
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Azur Quintet - "String's Spirit" : Un disque où orchestre de jazz et ensemble de corde se marient sans prétention orchestrale pompeuse, sans donner naissance à un tapis de guimauve non plus. Les parties de cordes écrites par Claude Barthelemy viennent à merveille completer le combo jazz de base, tantot de façon concertante tantot de façon timbrale le plus souvent avec beaucoup de justesse. Un Jazz d'esthete donc tres propret surement trop pour certain, comme un bijou d'une joillerie de luxe. J'ai aussi choisi ce disque parce que les morceaux ont tous un caractère differant à la fois typique de certains styles de jazz et du son du groupe.
Dans cette listes il manque au moin trois périodes de l'histoire du jazz.
De 1917 à 1945 environ. Pour cette periode il y a une reference qui reviend souvent, la collection de disque "The Quintessence" qui couvre tout les artistes majeurs de cette période. Ce sont souvent des doubles CD compilant les enregistrements originaux des titres phares d'un artiste.
Dans cette collection, privilegier King Olliver, Jelly Roll Morton, Louis Armstrong, Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman, Lester Young, Coleman Hawkins, Django Reihnardt et pour finir Charlie Parker et Dizzy Gillespie.
Autre Alternative économique pour cette periode, beaucoup de ces enregistrement originaux se trouvent sur des coffrets sorties chez Carrefour à 15E chaque en 2 volulmes : "Les Triomphes du Jazz". Un rapport qualité prix imbattable. Perso j'ai ça chez moi et les "Quintessence" je les écoute à la bibliothèque municipale ou bien universitaire.
Enfin pour ceux qui ne seraient pas satisfait et voudraient une liste de 100 disques tout rond couvrant toutes les périodes, je rappel que celle-ci existe déja dans le n°100 du Magazine Jazzman.
A bon entendeur, bonne écoute.