par tonnerre de brest sur 14 Oct 2005 16:14
[quote="underhilldaisy"]Carolyn c'est bien Annette Bening dans American Beauty, non?
Je me souviens plus vraiment du rôle qu'elle a, si ce n'est une femme au foyer bien tranquille, bien paisible, qui souffre en silence jusqu'à ce qu'elle pète un cable, c'est bien elle?
Mais je me souviens plus trop de son rôle, je veux dire de ce qu'elle fait dans le film[/quote]
Oui, c'est bien elle :wink: . Sauf que dans le film, c'est d'abord le mari qui pête un cable, facteur déclenchant du pêtage de plomb général, et notament de Carolyn...
Elle vit une vie de bourgeoise frustrée vivant pour devancer son rival de travail, inconsistante inhibée, toute en apparence mondaine. Jusqu'à ce que le comportement de son mari fasse chuter toutes ses inhibitions secretes, et avoir un regard désespéré sur le monde.
A l'époque, le critique de Mcinema écrivait:
"Le titre du film n'est qu'une provocation de plus de la part du scénariste Alan ball (dont c'est le premier script). Car l'Amérique d'AMERICAN BEAUTY est loin d'être belle. Ball et son réalisateur, Sam Mendes (célèbre metteur en scène de théâtre), s'amusent, en effet, à en dénoncer tous les travers avec une ironie et une causticité hilarante... Une petite banlieue résidentielle américaine typique : maisons bourgeoises aux magnifiques pelouses fraîchement tondues, jolies voitures aux carrosseries rutilantes... l'image du rêve américain dans toute sa splendeur : bonheur et réussite. Lester et Carolyn Burnham habitent l'une de ces maisons avec leur fille Jane et pourtant, ils sont loin d'être heureux. Lester se dépeint lui même comme un raté, Jane déteste ses parents. Quant à Carolyn, elle n'a qu'une obsession : son travail. Mais la vie de famille des Burnham, déjà bien fissurée, va totalement éclater lorsque Lester tombe fou amoureux d'une copine de classe de sa fille.
[...]
Désirs inavoués, frustrations et violence refoulées, sexe, drogue, AMERICAN BEAUTY est un film dans la veine de l'excellent HAPPINESS. Le principe de ces deux films est simple : montrer au spectateur l'envers du décor. Lui prouver que, lorsqu'en apparence tout va bien, en fait, tout va mal...
[...]
chaque personnage trimballe son lot de problèmes impliquant d'autres personnages, qui à leur tour possèdent leur lot de problèmes impliquant d'autres personnages, etc, etc... Tout est jubilatoire dans AMERICAN BEAUTY. On passe du rire à la compassion, de la tendresse à la haine... [...] "
J'aime beaucoup ce film et la façon dont est présentée la série m'en rappelle le fond, même si le postulat de départ est très différent. D'où ma question plutôt critique...
Ca n'est qu'une impression.
:wink:
L'agent Squeulit pensait qu'il s'agissait en fait d'une pierre de forme triangulaire