par Yoan sur 04 Déc 2007 21:53
Sur la forme, je n'ai pas l'intention - ni même les moyens - de révolutionner les moyens d'action envisageables. A vrai dire, je n'imagine rien de suffisamment lumineux pour garantir des retombées foudroyantes.
J'ai bien évidemment pensé à la rédaction d'une lettre ouverte, accompagnée d'une pétition, ce qui a effectivement été fait maintes et maintes fois sur mille sujets, pour des résultats très souvent inexistants.
Je précise simplement que je souhaite pour ma part ne pas m'égosiller au sein d'un univers qui ne sera fréquenté que par des gens d'accords. Ca n'est ni très intéressant, ni très efficace. L'option du "front commun", je n'y crois même pas à moitié dans mes moments les plus optimistes. Les sites musicaux, les forums de débats et tout le toutim, ça ne mène qu'aux coups de gueules isolés.
Mon objectif numéro 1 serait de pouvoir faire parvenir ladite lettre à Denis Olivennes, dans l'espoir - certes très certainement naïf - d'obtenir éventuellement un embryon de réponse. S'il s'avère que je rêve complètement, tant pis, le fait est que ce sera ça ou rien. Quitte à râler comme j'aime à le faire si souvent sur ce sujet, cette fois je veux le faire face à mes cibles. Ca sonne un peu comme un caprice égotique, mais je suis excédé de ces pseudo-débats télévisés auxquels ne prennent part que des personnalités qui défendent un intérêt commun, et passent donc leur temps à tous se donner raison, dans des échanges de politesses creuses insupportables. Lorsque l'on convie un représentant dit de "l'opposition", il s'agit en général d'une proie facile, pas forcément à l'aise sur un plateau-télé, qui se fera broyer via 3 belles formules rhétoriques cinglantes. Résultat, le boucle est bouclée : les opposants sont d'affreux pirates idiots qui n'ont rien d'intelligent à avancer.
Alors j'aurais simplement cette prétention d'essayer de mettre en avant les arguments ignorés des rapports que l'on cherche à nous imposer, et qui recèlent de véritables contre-vérités. Cela suppose pour être crédible de diriger mes propos sur des choses que je maîtrise à 100%, et ne pas me risquer à m'avancer sur un terrain qui n'est pas le mien. Je ne suis d'ailleurs fermé à aucune aide avant validation définitive du texte...
Pour le reste, je suis un communicant de formation (un horrible Jean Dujardin aux dents longues, si l'on veut me diaboliser) donc, plus qu'une action visant à un boycott massif, je préfère tenter d'égratigner l'image de marque de la FNAC. C'est peut-être ce qu'il y a de plus facile aujourd'hui.
Mais pour cela, il faut du clinquant, en général avec le concours des médias... Le post de Mad Dog ci-dessus donne certes peu d'espoirs de les voir jouer le jeu, mais comme je suis parfois d'une naïveté irrécupérable, je tenterai de contacter la presse musicale.
Avoir le soutien éventuel de quelques artistes me semblerait aussi être un beau coup, or ça ne me semble pas si irréalisable que ça... D'autant que les "petits" artistes ne sont-ils pas censés représenter les premières victimes chez ceux que le rapport de Denis Olivennes dit vouloir défendre ? Puisque l'heure est semble-t-il à sauver la "diversité culturelle en France", je vais donner mon point de vue sur la question. Peut-être pour du vent, mais encore une fois ça m'aura défoulé...
En revanche, et j'ignore jusqu'à quel point ce sera rédhibitoire, mais je suis du genre à bosser lentement. D'autant que je manque vraiment de temps en ce moment... Je ne précipiterai donc rien, surtout pas si je dois m'adresser au "baronnat".
[b]"Playing things too safe is the most popular way to fail". (Elliott Smith)[/b]