DADSVI, le projet de loi qui enflamme le net plus que jamais est surtout le prétexte permettant de répandre toutes les plus incroyable thèses sur la soit disante crise des droits d'auteurs et de l'audiovisuel. Toutes les absurdités les plus écoeurante s'échangent d'un camps à l'autre, le tout arrangé de mauvaise foi.
[b]La licence globale, LA solution, LA fin de tout ?[/b]
Pour répondre il faudrait savoir comment seront redistribués les fonds obtenus part celle-ci.
Parce qu'à imaginer tout sur son fonctionnement elle peut devenir la panacée du consommateur comme de l'ayant droit ou bien entraîner les dérives les plus insoupçonnés et qui existent par ailleurs depuis longtemps dans d'autres secteurs sans qu'on s'en émeuve plus que cela.
Celui qui en l'état actuel des choses peut solidement se prononcer pour ou contre ce qui n'est qu'un amendement d'une loi qui par ailleurs pose bien d'autre problème que celui-ci de la diabolisation des échanges P2P me semble avoir accès à des informations que le grand publique n'a pas et n'aura probablement jamais tant tout ceci est dans l'intérêt du gouvernement.
Les pro passent alors pour des défenseurs éhontés de la gratuité des oeuvres pendant que les anti se posent en chevalier blanc de la conservation d'un système de répartitions des droits qui à fait ses preuves et dont l'obsolescence n'est jamais questionnée.
Car il est bien là le problème : la répartition.
Clairement, les maisons ont perdu le contrôle de la circulation des oeuvres et les organismes de redistribution des droits ne peuvent donc plus travailler de juste façon pour rétribuer ce qui est diffusé et rien d'autre, comme la logique industrielle le veux.
[b]L'illusion DADSVI :[/b]
Cette loi qui se pose en messie et créatrice d'opportunités est manifestement un leurre qui n'atteindra jamais sont objectif : bannir les téléchargements illégaux et n'apporte rien qui n'existait déjà.
Le P2P ne s'éteindra pas avec une loi : tant qu'il est techniquement possible d'écouter il est tout aussi possible d'enregistrer et donc de copier dans des format exempt de DRM et qui pourront circuler sur les réseaux gratuitement.
Et rendre hors la loi le contournement des protections c'est supprimer le droit à la copie privée ou bien réformer celui-ci en un ersatz limité.
N'oublions pas non plus que le P2P n'est pas un "problème" franco-français d'autre part mais je vais y revenir.
[b]Les non-dits de DADSVI :[/b]
"Les DRM c'est bien, ça protège les droits auteurs", Admettons.
Mais honnêtement qui en veut de ces DRM ? Pas les consommateurs en tout cas. Hors avant de parler de disparition de la création à cause de la piraterie peut être faudrait il parler de l'asphyxie du marché via toutes ces inepties que représentent les DRM autre "copy control" qui détournent de façon très compréhensible le consommateur des circuits "légaux". Oui "légaux" parce qu'il faut bien se rappeler que plus d'un jugement rendu par le tribunal de grande instance condamnait ces pratiques et c'est bien celles-ci que DADVSI va rendre légales.
Et puis ce qu'on oublie vite dans cette affaire c'est qu'il ne s'agit pas de légiférer à la française pour le français ici.
Non, il s'agit de transposer une directive européenne. Ce projet de loi qui a donc une directive à suivre alors il est assez illusoire de croire que le gouvernement veuille instaurer un débat.
Encore une fois tout passera à grand renfort de com' et de poudre aux yeux. Parce que de toute façon ça n'est pas prêt de casser. La France ne va pas faire sa révolution pour de simples conneries de droit d'auteurs quand on sait (ou pas) tout ce qui passe comme une lettre à la poste.
Allez, pour sourir un peu, un témoignage caustique de la soirée de lancement de la nouvelle arme de propagande de RDDV qui nous à couté 180000E, [url=http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/02/24/298-la-soiree-lestelechargementscom-ou-fallait-pas-l-inviter]par là [/url]