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Alors, le premier article, c’est assez inintéressant, à part le passage du maillot de bain mesdemoiselles ; on dirait un article de promo pour la série « Une fille à scandales » car—je n’ai pas compté mais—le titre apparaît je ne sais combien de fois !
Le dernier, c’est un encart au verso de l’article principal. A noter qu’il y avait aussi un encart sur Lucy Lawless , mais ça ne par le que de Xéna, alors...
(TV magazine, 1997)
Téa Leoni-David Duchovny
Les secrets de la rencontre de «La fille à scandales» et de monsieur «X-Files» !
Personne n’aurait pu supposer que David Duchovny, le play-boy de « X-Files », tomberait amoureux. Pourtant, il a succombé au charme de Téa Leoni, l’héroïne de la série diffusée sur France 2 et Jimmy, « Une fille à scandales ». Pour rencontrer son héros, lui parler, Téa s’est surpassée. Elle a utilisé toutes les ficelles apprises pour son rôle, et tenté le tout pour le tout. Ça a marché !
POUR commencer, découvrons les personnages. Tout comme Harry et Sally, les héros du film « Quand Harry rencontre Sally », nos héros n’étaient pas près de se rencontrer. Déjà, pour des raisons géographiques. Téa Leoni, une superbe blonde de 31 ans, née à New York, travaille à Los Angeles où on l’a surnommé « la fille à scandales » depuis qu’elle incarne pour la télévision, une photographe paparazzo. Lui, David Duchovny, passe 10 mois par an à Vancouver, au Canada britannique, où il tourne « X-Files ». En peu de temps, celui qui incarne l’agent Mulder est devenu une véritable star. A 35 ans, il a été élu sex-symbol, et c’est un séducteur impénitent. Il a le charme d’un Cary Grant, et le carnet d’adresse d’un Warren Beatty. Mieux encore un réseau sur Internet « La brigade hormonale de David Duchovny », sur lequel ses admiratrices du monde entier se connectent. Mais attention, Téa a du répondant. Surnommée Sarah Bernhardt par sa grand-mère qui a remarqué très jeune ses prédispositions pour le mélodrame, la jeune fille étudie l’anthropologie et la psycho avant de devenir actrice. Elle épouse un réalisateur de pub, puis séduit le producteur de la série « Une fille à scandale », qui quitte sa femme et ses enfants pour ses beaux yeux. Mais depuis 1993, elle ne rêve que d’une chose : rencontrer David Duchovny. Celui qui reçoit 15.000 lettres par mois, et dont le courrier a triplé, depuis une apparition en maillot de bain dans un épisode... Et enfin une rencontre se profile. Le 19 janvier 1997, c’est la soirée de remise des Golden Globes. Téa, très en beauté, se trouve enfin face à son héros : l’agent Fox Mulder en personne ! Son sang ne fait qu’un tour. L’acteur est accompagné mais il en faut plus pour décourager une Téa. Rien ni personne n’arrêtera sa fougue. Elle se rapproche discrètement de David, et lui murmure doucement à l’oreille : « Je vous adore, votre série est la meilleure. Je ne rate jamais un épisode. Mais... il n’y a vraiment pas assez de sexe à la télévision ». Avant d’ajouter dans un souffle : « Si vous m’embrassiez la main, jamais plus je ne la laverais »... Le poisson est ferré. Après un ballet d’échanges de regards suggestifs, David lui fixe un rendez-vous pour diner. Un dîner très très prolongé... puisque les tourtereaux n’émergeront du bonheur que 72 heures après leur rencontre !
La scandaleuse et le play-boy
Au bout de ces 3 jours, chacun, le cœur brisé, doit retourner travailler dans son coin. Lui à Vancouver, elle, sur le plateau d’ « Une fille à scandales ». Pourtant, ils se retrouvent dès que possible et, 4 mois après cette 1ère rencontre, David, affublé de fausses moustaches, est reconnu au bureau des mariages de New York. Le mardi 6 mai le couple s’unira pour le meilleur et pour le pire, sans tambour ni trompette, dans une église, nichée au cœur de Manhattan, simplement entouré de 6 membres de la famille, avant de fêter l’événement dans un restaurant français, « La Gascogne », au dom pérignon millésimé. C’est ainsi que Téa, la scandaleuse, a eu raison de David, le play-boy ! Une belle histoire, comme dans les séries, à raconter à leurs petits-enfants.
Le show must go on
Les épisodes d’« Une fille à scandales », actuellement sur Canal Jimmy, seront diffusés dès la rentrée sur France 2. L’année prochaine, aux Etats-Unis, Téa qui a été pressentie pour plusieurs films sera régulièrement sur la chaîne NBC où elle a obtenu un « one woman show ». Quant à David, après avoir tenu le rôle d’un médecin drogué dans « Playing God » de Andy Wilson, il a commencé au Texas avec sa partenaire Gillian Anderson le tournage du film « X-Files », tiré de la série. Tous 2 tenteront de sauver le monde d’un virus mortel apporté sur Terre par les extraterrestres...
Christine WATSON
Un film X
Décidément, plus le temps et le succès passent et plus Gillian Anderson, l’héroïne de « X-Files », devient gourmande, tout au moins financièrement. Pour jouer dans le long-métrage adapté de la série (un film ’X’...Files !), elle a en effet exigé de toucher le même cachet que son partenaire David Duchovny, c’est-à-dire 6 millions de dollars. « C’est ça ou rien », a-t-elle dit. Apparemment, cela a été « ça ». Pour cette fois.
Elisabeth Perrin, Christine Watson & Isabelle Morini-Bosc
Revue de presse
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Bon, là, c’est sur XF et ER, alors je ne mets que la partie concernant XF, bien-sûr...
(Télé-Poche, été 1997)
Attention : palpitations !
Inédits en série Trois épisodes de « X-Files », ce samedi… La suite des aventures des carabins de choc d’« Urgences», lundi... Histoire de ne pas perdre le fil, voici quelques nouvelles des interprètes et des héros de nos séries préférées.
AUX FRONTIERES
DU REEL
SAMEDI M6 20.45
X-Files: aux frontières du réel
Pas de vacances pour Dana Scully (Gillian Anderson) et Fox Mulder ‘David Duchovny) ! Absents du petit écran, nos 2 agents détachés du FBI au Département des affaires classées [sic] n’en ont pas chômé pour autant. Non seulement, ils ont tourné de nouveaux épisodes de la série, mais surtout, ils se sont consacrées au film. C’est dans le plus grand secret que le 1er tour de manivelle a été donné. Seule piste : nos héros ont été aperçus en Amérique centrale, en Alaska et en Californie. Quant au scénario, il constitue la clé de voûte de la série. Il faudra pourtant attendre quelques mois encore avant de pouvoir découvrir le dénouement d’une histoire qui fait palpiter des millions de téléspectateurs... En effet, la sortie de « X-Files », le film, est prévue pour l’été 1998 aux Etats-Unis !
V.S.
(Télé-Poche, été 1997)
Attention : palpitations !
Inédits en série Trois épisodes de « X-Files », ce samedi… La suite des aventures des carabins de choc d’« Urgences», lundi... Histoire de ne pas perdre le fil, voici quelques nouvelles des interprètes et des héros de nos séries préférées.
AUX FRONTIERES
DU REEL
SAMEDI M6 20.45
X-Files: aux frontières du réel
Pas de vacances pour Dana Scully (Gillian Anderson) et Fox Mulder ‘David Duchovny) ! Absents du petit écran, nos 2 agents détachés du FBI au Département des affaires classées [sic] n’en ont pas chômé pour autant. Non seulement, ils ont tourné de nouveaux épisodes de la série, mais surtout, ils se sont consacrées au film. C’est dans le plus grand secret que le 1er tour de manivelle a été donné. Seule piste : nos héros ont été aperçus en Amérique centrale, en Alaska et en Californie. Quant au scénario, il constitue la clé de voûte de la série. Il faudra pourtant attendre quelques mois encore avant de pouvoir découvrir le dénouement d’une histoire qui fait palpiter des millions de téléspectateurs... En effet, la sortie de « X-Files », le film, est prévue pour l’été 1998 aux Etats-Unis !
V.S.
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Mad
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(Télé horaires, octobre 1997)
X-Files, le phénomène continue...
Comme nous l’indiquions dans le dernier Télé Horaires, Jean Drucker, le PDG de M6, a eu du flair en décidant il y a 3 ans de diffuser cette série américaine sur sa chaîne. X-Files est un phénomène de société regardé par plusieurs millions de téléspectateurs français chaque samedi. Notons quelques points importants pour se retrouver dans cette série ou tout simplement pour pouvoir en parler sans l’avoir regardée.
X-Files-
Tous les samedis sur M6
Qui a eu l’idée ?
Chris Carter, qui est producteur et créateur de la série.
De quel genre est la série ?
Science Fiction
Quelle est son origine ?
Américaine.
Pourquoi cette idée ?
Car 3% des américains sont persuadés d’avoir été enlevés par des extraterrestres. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui sont convaincus d’être victimes d’un complot fomenté par le gouvernement , la CIA, le FBI...
Quand le 1er épisode fut-il tourné ?
En mars 1993.
La série a-t-elle été primée ?
En 1995, The X-Files remporte le Golden Globe de la Meilleure Série Dramatique face à des productions comme NYPD Blue ou Urgences.
En 1997, Fox Mulder (l’acteur David Duchovny) est récompensé par le Golden Globe du Meilleur Acteur de Série Dramatique.
X-Files est diffusée dans combien de pays ?
Dans 21 pays.
Qui regarde cette série en France ?
4 millions de téléspectateurs dont 50% des 15/49 ans qui regardent la télévision à cette heure-là.
Quelle est l’histoire développée ?
2 agents du FBI enquêtent sur des phénomènes inexpliqués.
Quels sont les héros ?
Les 2 agents du FBI, Fox Mulder et Dana Scully.
Les raisons du succès ?
X-Files est la 1ère série fantastique qui a su allier avec une réussite certaine le rationnel et l’irrationnel sans tomber dans la facilité et l’invraisemblance.
Est-ce que X-Files aura un prolongement au Cinéma ?
Oui. Sortie du film prévue en automne 1998.
X-Files, le phénomène continue...
Comme nous l’indiquions dans le dernier Télé Horaires, Jean Drucker, le PDG de M6, a eu du flair en décidant il y a 3 ans de diffuser cette série américaine sur sa chaîne. X-Files est un phénomène de société regardé par plusieurs millions de téléspectateurs français chaque samedi. Notons quelques points importants pour se retrouver dans cette série ou tout simplement pour pouvoir en parler sans l’avoir regardée.
X-Files-
Tous les samedis sur M6
Qui a eu l’idée ?
Chris Carter, qui est producteur et créateur de la série.
De quel genre est la série ?
Science Fiction
Quelle est son origine ?
Américaine.
Pourquoi cette idée ?
Car 3% des américains sont persuadés d’avoir été enlevés par des extraterrestres. Par ailleurs, nombreux sont ceux qui sont convaincus d’être victimes d’un complot fomenté par le gouvernement , la CIA, le FBI...
Quand le 1er épisode fut-il tourné ?
En mars 1993.
La série a-t-elle été primée ?
En 1995, The X-Files remporte le Golden Globe de la Meilleure Série Dramatique face à des productions comme NYPD Blue ou Urgences.
En 1997, Fox Mulder (l’acteur David Duchovny) est récompensé par le Golden Globe du Meilleur Acteur de Série Dramatique.
X-Files est diffusée dans combien de pays ?
Dans 21 pays.
Qui regarde cette série en France ?
4 millions de téléspectateurs dont 50% des 15/49 ans qui regardent la télévision à cette heure-là.
Quelle est l’histoire développée ?
2 agents du FBI enquêtent sur des phénomènes inexpliqués.
Quels sont les héros ?
Les 2 agents du FBI, Fox Mulder et Dana Scully.
Les raisons du succès ?
X-Files est la 1ère série fantastique qui a su allier avec une réussite certaine le rationnel et l’irrationnel sans tomber dans la facilité et l’invraisemblance.
Est-ce que X-Files aura un prolongement au Cinéma ?
Oui. Sortie du film prévue en automne 1998.
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Mad
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Merci
Ouh la la, je ne me souvenais pas que c’était si spoiler que ça à l’époque... Je crois que je ne lisais pas les articles en entier...
(TV Magazine, septembre 1997)
24 épisodes inédits sur M6 et un film pour l’été prochain :
« X-Files » : enfin le retour !
Tandis que commence la 4ème saison de « X-Files » sur M6, Fox Mulder et Dana Scully achèvent en grand secret le tournage d’un film de cinéma et enchaînent la réalisation d’une vingtaine de nouveaux épisodes à Vancouver. Histoire d’un succès aux frontières du réel !
MEME l’ami Sherlock, dépêché à Los Angeles et chargé de rapporter des nouvelles fraîches, aurait fait chou blanc. Révéler l’histoire du film, dont le tournage vient de se terminer entre la Californie, l’Alaska, et l’Amérique centrale, relève de la mission impossible. C’est en effet dans le plus grand secret que vient de se dérouler le tournage de "« X-Files », le film", avec nos héros, les agents Mulder et Scully. Il paraît que le scénario, écrit par Chris Carter, le père de la série qui en est aussi le producteur, constitue la clé de voûte de la série en apportant un dénouement final à la 5ème saison. Autant dire que le script est convoité. Mais, seul un tout petit nombre d’exemplaires circule, chacun étant numéroté, et imprimé sur des feuilles de papier rouge pour éviter toute photocopie.
Un contrat
de non-divulgation !
Il paraît que toutes les personnes qui l’ont eu en main, pour des raisons évidemment exclusivement professionnelles, ont dû signer un contrat de non-divulgation. L’un des slogans de la série n’est-il pas « Ne faites confiance à personne ». Ce n’est pas une phrase vaine pour Chris Carter qui ne recule devant rien pour protéger ses scripts, de manière à éviter de les retrouver racontés sur Internet, avant même qu’ils ne soient tournés. Il n’a pas hésité à engager dans son équipe un personnage assez particulier : un « ministre de propagande » qui est chargé de brouiller les pistes en divulgant de fausses informations et de faux scénarios sur le Net. Histoire de nous rappeler sans cesse que la vérité est ailleurs.
Quatrième saison :
Mulder au tapis !
Après avoir assisté, enfant à l’enlèvement de sa petite sœur, Samantha, par des extraterrestres, Fox Mulder devient agent du FBI spécialiste des affaires non classées et plus particulièrement des phénomènes paranormaux. On lui a adjoint l’agent Scully, une jeune scientifique séduisante, d’un naturel plus sceptique. Au fur et à mesure des épisodes, son personnage évolue. Après les 24 premiers épisodes, Scully a eu la preuve que son coéquipier ne racontait pas d’histoires et commence à envisager l’existence d’extraterrestres. Pendant la 2ème saison, elle a été victime d’un étrange enlèvement et au cours de la 3ème, elle en arrive à croire à certains phénomènes tandis que Mulder est plus réservé.
4ème saison : des sectes, des savants fous et l’agent Mulder au tapis ! Si les derniers épisodes laissaient un peu à désirer, laissant croire que la série s’essoufflait, les scénarios de la 4ème saison lui redonnent du punch. Suspense, fantastique et science-fiction serviront de toile de fond aux différentes enquêtes au cours desquelles nos 2 agents affronteront des sectes, des savants fous, des déments. Episodes assaisonnés, selon les genres, soit par une sauce radoucie d’une cuillerée de romantisme, soit épicée d’une louche de gore. Il y en aura donc pour tous les goûts. Mais cette 4ème saison est capitale pour la compréhension de ce que les fans appellent la mythologie de la série, c’est-à-dire l’histoire au-delà des histoires, parce que le passé de Mulder y est encore plus développé. Fox Mulder va notamment retrouver des clones de Samantha, sa sœur enlevée,... voir sa mère sortir du coma et guérir grâce à un « alien » tueur aux ordres de l’homme à la cigarette qui, finalement, dans un autre épisode, pourrait bien se révéler être le père de Mulder et de Samantha... Il va retrouver en l’une des femmes du gourou d’une secte religieuse celle qu’il a aimée dans une autre vie, pendant la guerre de Sécession... Voir arriver non sans un certain trouble, bien masculin, la belle Marita Covarrubias, qui se substitue à Gorge Profonde et prendra beaucoup d’importance dans la série. Le dernier épisode risque de nous faire beaucoup de mal. Au moins autant qu’à Scully qui va découvrir et identifier le corps sans vie de l’agent Mulder. Mais la 5ème saison est déjà en marche. Comme quoi il ne faut jamais oublier que... « la vérité est ailleurs ».
Christine WATSON
Et bientôt le CD-Rom « X-Files »
Chris Carter travaille avec Gillian Anderson et David Duchovny à l’élaboration d’un CD-Rom « X-Files » qui permettra aux fans une immersion totale dans des expériences assez uniques. Les joueurs pourront eux aussi jouer aux agents du FBI. Ils auront la possibilité de communiquer avec les personnages, d’interroger les témoins, de s’attarder sur les indices, de manière à étudier les preuves et à mener l’enquête. Histoire d’assister les agents Mulder et Scully dans leurs recherches sur un phénomène paranormal.
« X-Files » :
un succès d’audience
Moyenne des épisodes diffuses l’an dernier, le samedi à partir de 20.55 : 3 700 000 téléspectateurs, 83% des téléspectateurs de la série ont moins de 50 ans.
Les épisodes à ne pas manquer
« Les hurleurs », écrit par Vince Giligan, un nouveau, pour cet épisode classique mais efficace. Egalement auteur de « La queue du diable », l’un des épisodes les plus attendus, dans lequel David Duchovny doit parodier un faux Mulder qui séduit Scully. Ou encore « Cœur de tissu », qui permet aux acteurs d’exprimer tout leur talent. « La meute » marque le retour des 2 scénaristes Glen Morgan et James Wong qui réussissent aussi un épisode de choix avec « L’homme à la cigarette », l’un des plus grands moments de la série qui raconte des bribes de l’histoire de celui qui est au centre du complot. Et encore « Jamais plus », où éclate la féminité de Gillian Anderson, séduite par un beau jeune homme, lui-même sous l’influence d’un... tatouage. Mais aussi, car la liste est longue, « Le pré où je suis mort » sur la réincarnation, « Teliko » pour mieux connaître Marita Covarrubias, « Le goût du sang » pour aborder la sorcellerie, « El Chupacabra » pour l’ambiance mexicaine, « La prière des morts », pour les revenants, « Régénérations » pour la violence, « Le journal des morts » où Scully est en danger de mort, « Tempus Fugit » où un avion disparaît, et « Gethseman » où Mulder meurt (enfin presque...).
Ouh la la, je ne me souvenais pas que c’était si spoiler que ça à l’époque... Je crois que je ne lisais pas les articles en entier...
(TV Magazine, septembre 1997)
24 épisodes inédits sur M6 et un film pour l’été prochain :
« X-Files » : enfin le retour !
Tandis que commence la 4ème saison de « X-Files » sur M6, Fox Mulder et Dana Scully achèvent en grand secret le tournage d’un film de cinéma et enchaînent la réalisation d’une vingtaine de nouveaux épisodes à Vancouver. Histoire d’un succès aux frontières du réel !
MEME l’ami Sherlock, dépêché à Los Angeles et chargé de rapporter des nouvelles fraîches, aurait fait chou blanc. Révéler l’histoire du film, dont le tournage vient de se terminer entre la Californie, l’Alaska, et l’Amérique centrale, relève de la mission impossible. C’est en effet dans le plus grand secret que vient de se dérouler le tournage de "« X-Files », le film", avec nos héros, les agents Mulder et Scully. Il paraît que le scénario, écrit par Chris Carter, le père de la série qui en est aussi le producteur, constitue la clé de voûte de la série en apportant un dénouement final à la 5ème saison. Autant dire que le script est convoité. Mais, seul un tout petit nombre d’exemplaires circule, chacun étant numéroté, et imprimé sur des feuilles de papier rouge pour éviter toute photocopie.
Un contrat
de non-divulgation !
Il paraît que toutes les personnes qui l’ont eu en main, pour des raisons évidemment exclusivement professionnelles, ont dû signer un contrat de non-divulgation. L’un des slogans de la série n’est-il pas « Ne faites confiance à personne ». Ce n’est pas une phrase vaine pour Chris Carter qui ne recule devant rien pour protéger ses scripts, de manière à éviter de les retrouver racontés sur Internet, avant même qu’ils ne soient tournés. Il n’a pas hésité à engager dans son équipe un personnage assez particulier : un « ministre de propagande » qui est chargé de brouiller les pistes en divulgant de fausses informations et de faux scénarios sur le Net. Histoire de nous rappeler sans cesse que la vérité est ailleurs.
Quatrième saison :
Mulder au tapis !
Après avoir assisté, enfant à l’enlèvement de sa petite sœur, Samantha, par des extraterrestres, Fox Mulder devient agent du FBI spécialiste des affaires non classées et plus particulièrement des phénomènes paranormaux. On lui a adjoint l’agent Scully, une jeune scientifique séduisante, d’un naturel plus sceptique. Au fur et à mesure des épisodes, son personnage évolue. Après les 24 premiers épisodes, Scully a eu la preuve que son coéquipier ne racontait pas d’histoires et commence à envisager l’existence d’extraterrestres. Pendant la 2ème saison, elle a été victime d’un étrange enlèvement et au cours de la 3ème, elle en arrive à croire à certains phénomènes tandis que Mulder est plus réservé.
4ème saison : des sectes, des savants fous et l’agent Mulder au tapis ! Si les derniers épisodes laissaient un peu à désirer, laissant croire que la série s’essoufflait, les scénarios de la 4ème saison lui redonnent du punch. Suspense, fantastique et science-fiction serviront de toile de fond aux différentes enquêtes au cours desquelles nos 2 agents affronteront des sectes, des savants fous, des déments. Episodes assaisonnés, selon les genres, soit par une sauce radoucie d’une cuillerée de romantisme, soit épicée d’une louche de gore. Il y en aura donc pour tous les goûts. Mais cette 4ème saison est capitale pour la compréhension de ce que les fans appellent la mythologie de la série, c’est-à-dire l’histoire au-delà des histoires, parce que le passé de Mulder y est encore plus développé. Fox Mulder va notamment retrouver des clones de Samantha, sa sœur enlevée,... voir sa mère sortir du coma et guérir grâce à un « alien » tueur aux ordres de l’homme à la cigarette qui, finalement, dans un autre épisode, pourrait bien se révéler être le père de Mulder et de Samantha... Il va retrouver en l’une des femmes du gourou d’une secte religieuse celle qu’il a aimée dans une autre vie, pendant la guerre de Sécession... Voir arriver non sans un certain trouble, bien masculin, la belle Marita Covarrubias, qui se substitue à Gorge Profonde et prendra beaucoup d’importance dans la série. Le dernier épisode risque de nous faire beaucoup de mal. Au moins autant qu’à Scully qui va découvrir et identifier le corps sans vie de l’agent Mulder. Mais la 5ème saison est déjà en marche. Comme quoi il ne faut jamais oublier que... « la vérité est ailleurs ».
Christine WATSON
Et bientôt le CD-Rom « X-Files »
Chris Carter travaille avec Gillian Anderson et David Duchovny à l’élaboration d’un CD-Rom « X-Files » qui permettra aux fans une immersion totale dans des expériences assez uniques. Les joueurs pourront eux aussi jouer aux agents du FBI. Ils auront la possibilité de communiquer avec les personnages, d’interroger les témoins, de s’attarder sur les indices, de manière à étudier les preuves et à mener l’enquête. Histoire d’assister les agents Mulder et Scully dans leurs recherches sur un phénomène paranormal.
« X-Files » :
un succès d’audience
Moyenne des épisodes diffuses l’an dernier, le samedi à partir de 20.55 : 3 700 000 téléspectateurs, 83% des téléspectateurs de la série ont moins de 50 ans.
Les épisodes à ne pas manquer
« Les hurleurs », écrit par Vince Giligan, un nouveau, pour cet épisode classique mais efficace. Egalement auteur de « La queue du diable », l’un des épisodes les plus attendus, dans lequel David Duchovny doit parodier un faux Mulder qui séduit Scully. Ou encore « Cœur de tissu », qui permet aux acteurs d’exprimer tout leur talent. « La meute » marque le retour des 2 scénaristes Glen Morgan et James Wong qui réussissent aussi un épisode de choix avec « L’homme à la cigarette », l’un des plus grands moments de la série qui raconte des bribes de l’histoire de celui qui est au centre du complot. Et encore « Jamais plus », où éclate la féminité de Gillian Anderson, séduite par un beau jeune homme, lui-même sous l’influence d’un... tatouage. Mais aussi, car la liste est longue, « Le pré où je suis mort » sur la réincarnation, « Teliko » pour mieux connaître Marita Covarrubias, « Le goût du sang » pour aborder la sorcellerie, « El Chupacabra » pour l’ambiance mexicaine, « La prière des morts », pour les revenants, « Régénérations » pour la violence, « Le journal des morts » où Scully est en danger de mort, « Tempus Fugit » où un avion disparaît, et « Gethseman » où Mulder meurt (enfin presque...).
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Mad
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Hmmm article intéressant quant aux décisions à prendre sur les scénario par rapport aux disponibilités des acteur. Ça peut remettre en question certaines théories sur le fait que l’histoire ait déjà été pensée depuis longtemps (comme lorsque GA est tombée enceinte ; sauf que là, c’est DD qui est en cause).
Les allusions au(x) film(s) sont sympa à relire, surtout en ce moment où le prochain se profile à l’horizon...
(Télé 7 Jours, octobre 1997)
David Duchovny
Il rêve de tuer Mulder
Être séparé de sa femme lui est insupportable
Pas de chance. Gillian Anderson menace aussi d’arrêter si la série ne déménage pas en Californie.
Alors qu’il engage sa 5ème année dans la peau de l’agent spécial Fox Mulder, David Duchovny en a assez. Il rêve de vivre à Los Angeles auprès de sa jeune épouse. C’est à la fin du mois de septembre que l’acteur a craqué. Alors que l’équipe de « Aux frontières du réel » devait se retrouver à Vancouver, au Canada, pour tourner, Duchovny a fait des déclarations fracassantes à la presse américaine : « Je rêve que mon personnage meure et disparaisse. Une série comme « Urgences » dispose d’une dizaine d’acteurs principaux. Malheureusement pour nous, dans « X-Files », Fox et Scully sont seuls à mener les enquêtes. Si je veux m’absenter du plateau, il faut que les scénaristes trouvent une excuse. Si je manque un jour, Mulder a un rhum. Pour trois jour d’absence, il faut qu’il soit blessé et admis à l’hôpital. C’est la catastrophe lorsque je demande une semaine de vacances car cela correspond au tournage d’un épisode entier. Dans ce cas-là, Mulder disparaît... En général, il est enlevé par les extraterrestres ! »
Un extraterrestre
pour aider Scully
C’est malgré tout avec humour que David essaie d’expliquer son malaise. Le comédien aimerait que d’autres agents spéciaux viennent renforcer l’équipe. Brian Thompson, qui incarne l’alien que Mulder côtoie dans plusieurs épisodes, s’est déjà proposé pour devenir un personnage régulier. « je sais que David craque, explique l’imposant comédien blond de 1,95 m. je verrais bien, à sa place, un extraterrestre aider Scully dans ses missions. »
Après un mariage surprise en mai dernier, David ne peut plus se passer de Tea Leoni, l’actrice de « Une fille à scandale ». « Nous nous étions rencontrés en 1990 dans les coulisses d’une émission de télé. A l’époque, Tea était mariée et je n’osais rien dire. Lorsque je l’ai revue l’an dernier, elle était divorcée et mon cœur a chaviré. Je n’envisage pas ma vie loin d’elle. » Quatre mois après leur coup de foudre, les amoureux se mariaient à New York. Ils vivent à Malibu, dans une maison de rêve au bord du Pacifique. « Nous avons tourné le film de « X-Files », cet été à Los Angeles. Pourquoi ne pas tourner les épisodes inédits en Californie ? C’est ici que Tea travaille et je n’ai pas envie de vivre à 4 heures d’avion de ma femme. »
Aujourd’hui, David est prêt à menacer de quitter la série. Le producteur et créateur, Chris Carter, n’est pas au bout de ses peines car Gillian Anderson a décidé de s’allier avec Duchovny. « C’est une bonne idée car cela permettrait de renouveler les décors naturels. Nous avons exploité presque tous les coins de Vancouver », explique l’interprète de Dana Scully. Elle oublie de préciser qu’elle serait ravie aussi de vivre à Los Angeles pour être plus près de son fiancé, l’acteur Rob Rowlands, rencontré l’an dernier sur le plateau de la série. Rob tourne « Pensacola, les ailes de la colombe », à 2 heures d’Hollywood, dans la baie de San Diego.
Que va devenir la série ? Changer de lieu multiplierait par 3 le coût de chaque épisode (actuellement, 1,5 million de dollars) en raison des charges plus importantes en Californie qu’au Canada. Les chaînes de télévision accepteraient-elles de suivre ? De son côté, Chris Carter ne veut pas tuer la poule aux œufs d’or. Son but est de transformer « X-Files » en phénomène de société comme « Star Trek ». Après la série et le film, les fans de l’étrange attendent des collections de jeux, cartes, figurines des agents spéciaux. Chaque année, des dizaines de milliers d’inconditionnels se retrouvent en Floride pour une convention dont les acteurs et techniciens du feuilleton sont les intervenants.
Le tournage du film « X-Files » a coûté près de 400 millions de francs. « Tout est plus grand que dans la série : le plateau, les décors, les effets spéciaux, explique Rob Bowman, le metteur en scène. Il y aura beaucoup plus d’action que dans un épisode normal. » Parmi les rares révélations sur le film, on sait que Mulder et Scully passent du désert aux montagnes enneigées à la recherche d’une immense soucoupe volante, signe de la présence des extraterrestres sur notre planète. Ce long métrage sortira sur les écrans américains en juin 1998 et l’hiver suivant en France. Mais cette méga production pourrait bien être le 1er et dernier film de « X-Files »...
Henry ARNAUD
Les allusions au(x) film(s) sont sympa à relire, surtout en ce moment où le prochain se profile à l’horizon...
(Télé 7 Jours, octobre 1997)
David Duchovny
Il rêve de tuer Mulder
Être séparé de sa femme lui est insupportable
Pas de chance. Gillian Anderson menace aussi d’arrêter si la série ne déménage pas en Californie.
Alors qu’il engage sa 5ème année dans la peau de l’agent spécial Fox Mulder, David Duchovny en a assez. Il rêve de vivre à Los Angeles auprès de sa jeune épouse. C’est à la fin du mois de septembre que l’acteur a craqué. Alors que l’équipe de « Aux frontières du réel » devait se retrouver à Vancouver, au Canada, pour tourner, Duchovny a fait des déclarations fracassantes à la presse américaine : « Je rêve que mon personnage meure et disparaisse. Une série comme « Urgences » dispose d’une dizaine d’acteurs principaux. Malheureusement pour nous, dans « X-Files », Fox et Scully sont seuls à mener les enquêtes. Si je veux m’absenter du plateau, il faut que les scénaristes trouvent une excuse. Si je manque un jour, Mulder a un rhum. Pour trois jour d’absence, il faut qu’il soit blessé et admis à l’hôpital. C’est la catastrophe lorsque je demande une semaine de vacances car cela correspond au tournage d’un épisode entier. Dans ce cas-là, Mulder disparaît... En général, il est enlevé par les extraterrestres ! »
Un extraterrestre
pour aider Scully
C’est malgré tout avec humour que David essaie d’expliquer son malaise. Le comédien aimerait que d’autres agents spéciaux viennent renforcer l’équipe. Brian Thompson, qui incarne l’alien que Mulder côtoie dans plusieurs épisodes, s’est déjà proposé pour devenir un personnage régulier. « je sais que David craque, explique l’imposant comédien blond de 1,95 m. je verrais bien, à sa place, un extraterrestre aider Scully dans ses missions. »
Après un mariage surprise en mai dernier, David ne peut plus se passer de Tea Leoni, l’actrice de « Une fille à scandale ». « Nous nous étions rencontrés en 1990 dans les coulisses d’une émission de télé. A l’époque, Tea était mariée et je n’osais rien dire. Lorsque je l’ai revue l’an dernier, elle était divorcée et mon cœur a chaviré. Je n’envisage pas ma vie loin d’elle. » Quatre mois après leur coup de foudre, les amoureux se mariaient à New York. Ils vivent à Malibu, dans une maison de rêve au bord du Pacifique. « Nous avons tourné le film de « X-Files », cet été à Los Angeles. Pourquoi ne pas tourner les épisodes inédits en Californie ? C’est ici que Tea travaille et je n’ai pas envie de vivre à 4 heures d’avion de ma femme. »
Aujourd’hui, David est prêt à menacer de quitter la série. Le producteur et créateur, Chris Carter, n’est pas au bout de ses peines car Gillian Anderson a décidé de s’allier avec Duchovny. « C’est une bonne idée car cela permettrait de renouveler les décors naturels. Nous avons exploité presque tous les coins de Vancouver », explique l’interprète de Dana Scully. Elle oublie de préciser qu’elle serait ravie aussi de vivre à Los Angeles pour être plus près de son fiancé, l’acteur Rob Rowlands, rencontré l’an dernier sur le plateau de la série. Rob tourne « Pensacola, les ailes de la colombe », à 2 heures d’Hollywood, dans la baie de San Diego.
Que va devenir la série ? Changer de lieu multiplierait par 3 le coût de chaque épisode (actuellement, 1,5 million de dollars) en raison des charges plus importantes en Californie qu’au Canada. Les chaînes de télévision accepteraient-elles de suivre ? De son côté, Chris Carter ne veut pas tuer la poule aux œufs d’or. Son but est de transformer « X-Files » en phénomène de société comme « Star Trek ». Après la série et le film, les fans de l’étrange attendent des collections de jeux, cartes, figurines des agents spéciaux. Chaque année, des dizaines de milliers d’inconditionnels se retrouvent en Floride pour une convention dont les acteurs et techniciens du feuilleton sont les intervenants.
Le tournage du film « X-Files » a coûté près de 400 millions de francs. « Tout est plus grand que dans la série : le plateau, les décors, les effets spéciaux, explique Rob Bowman, le metteur en scène. Il y aura beaucoup plus d’action que dans un épisode normal. » Parmi les rares révélations sur le film, on sait que Mulder et Scully passent du désert aux montagnes enneigées à la recherche d’une immense soucoupe volante, signe de la présence des extraterrestres sur notre planète. Ce long métrage sortira sur les écrans américains en juin 1998 et l’hiver suivant en France. Mais cette méga production pourrait bien être le 1er et dernier film de « X-Files »...
Henry ARNAUD
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Mad
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Voyez ce que j’ai trouvé dans un Télé 7 Jours d’octobre 1981,dans un encart pour le feuilleton « Dickie-Roi » avec Dave dans le rôle de Dickie-Roi :
L’idole des foules, le chanteur Dickie-Roi effectue une tournée à travers la France pour la promotion d’un disque.
La presse annonce que le chanteur songerait à abandonner la scène. On le retrouve dans une chambre en compagnie de son ami le guitariste Dan, tous deux drogués. Le manager Alex fait alors appel au Père Paul qui dirige la secte des « Enfants du bonheur », pour que ses jeunes viennent soutenir Dickie. Mais les fans du chanteur sont furieux de l’intrusion de ces nouveaux venus. Quelques jours plus tard, Dan, déprimé, se suicide.
Au château du comte de Saint-Nom, où se trouve Dickie et son équipe, François, un jeune membre des « Enfants du bonheur », jaloux du chanteur et de ses amis, drogue les boissons qui leurs sont destinées. C’est alors que des scènes incroyables se déroulent lors du tour de chant de Dickie, qui semble au sommet de sa forme, et achèvent de rendre fou le propriétaire des lieux, réfugié dans une des ailes du château...
Bon, quel rapport avec X-Files, allez-vous me demander ; et vous seriez dans votre droit le plus strict de le faire...
Je vais vous répondre :
Ce qui m’a attiré l’œil sur ce feuilleton c’est d’abord Dave en tant qu’acteur. J’ai trouvé ça rigolo, mais à l’époque, ça se faisait plutôt couramment, me semble-t-il. Ensuite, à la page du lendemain, hop, encore des photos du feuilleton ! Et une photo de l’un des acteurs, plus particulièrement... Ah, mais je ne vous ai pas dit... C’est celui qui joue le rôle de Nicolas, l’un des membres de la secte ; et il y a un petit article sur lui...
Georges Caudron
Adepte, dans « Dickie-Roi », de la secte « Les Enfants du bonheur » (il interprète le rôle de Nicolas), Georges Caudron est actuellement le fils de Bernard Blier dans « Le Nombril », la dernière pièce de Jean Anouilh, au Théâtre de l’atelier. On va le revoir bientôt au cinéma dans « Croque la vie », de Jean-Charles Tacchella, et à la télévision, sur FR3, dans le téléfilm d’Alain Dhénaut, « Comme un roseau ». Georges Caudron s’est, à son tour, lancé dans l’écriture avec « L’Enfant-vague », court-métrage réalisé par Catherine Breton, et présenté au Festival de Cannes 1981.
L’idole des foules, le chanteur Dickie-Roi effectue une tournée à travers la France pour la promotion d’un disque.
La presse annonce que le chanteur songerait à abandonner la scène. On le retrouve dans une chambre en compagnie de son ami le guitariste Dan, tous deux drogués. Le manager Alex fait alors appel au Père Paul qui dirige la secte des « Enfants du bonheur », pour que ses jeunes viennent soutenir Dickie. Mais les fans du chanteur sont furieux de l’intrusion de ces nouveaux venus. Quelques jours plus tard, Dan, déprimé, se suicide.
Au château du comte de Saint-Nom, où se trouve Dickie et son équipe, François, un jeune membre des « Enfants du bonheur », jaloux du chanteur et de ses amis, drogue les boissons qui leurs sont destinées. C’est alors que des scènes incroyables se déroulent lors du tour de chant de Dickie, qui semble au sommet de sa forme, et achèvent de rendre fou le propriétaire des lieux, réfugié dans une des ailes du château...
Bon, quel rapport avec X-Files, allez-vous me demander ; et vous seriez dans votre droit le plus strict de le faire...
Je vais vous répondre :
Ce qui m’a attiré l’œil sur ce feuilleton c’est d’abord Dave en tant qu’acteur. J’ai trouvé ça rigolo, mais à l’époque, ça se faisait plutôt couramment, me semble-t-il. Ensuite, à la page du lendemain, hop, encore des photos du feuilleton ! Et une photo de l’un des acteurs, plus particulièrement... Ah, mais je ne vous ai pas dit... C’est celui qui joue le rôle de Nicolas, l’un des membres de la secte ; et il y a un petit article sur lui...
Georges Caudron
Adepte, dans « Dickie-Roi », de la secte « Les Enfants du bonheur » (il interprète le rôle de Nicolas), Georges Caudron est actuellement le fils de Bernard Blier dans « Le Nombril », la dernière pièce de Jean Anouilh, au Théâtre de l’atelier. On va le revoir bientôt au cinéma dans « Croque la vie », de Jean-Charles Tacchella, et à la télévision, sur FR3, dans le téléfilm d’Alain Dhénaut, « Comme un roseau ». Georges Caudron s’est, à son tour, lancé dans l’écriture avec « L’Enfant-vague », court-métrage réalisé par Catherine Breton, et présenté au Festival de Cannes 1981.
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Mad
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Pour changer un peu, je vais écrire des petits articles... je ne connais pas trop leurs provenances, un peu toujours les mêmes (programmes télé, magazines, etc.), ni les dates (mais par recoupements avec ce qui est dit, on peut plus ou moins retrouver)... ni même toujours les auteurs.
Mais ça peut être intéressant ! Pure Mitch, il y en a un pour toi
!
Quel est la raison de la disparition de Dana Scully dans la seconde saison de « X-Files » lors des épisodes intitulés « Duane Barry » ?
L’héroïne de la série, Gillian Anderson, attendait tout simplement un heureux événement. Cette petite histoire et beaucoup d’autres, vous les retrouverez dans « Les grandes séries américaines de 1970 à nos jours », paru aux Editions Huitième Art. A noter que les auteurs Alain Carrazé et Martin Winckler, publieront au mois de novembre « Les nouvelles séries américaines et britanniques, 1996-1997 ». Au programme : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur « Urgences », « Murder One, l’affaire Jessica » ou la 3ème saison de « X-Files ».
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AUX FRONTIÈRES DU RÉEL – SAMEDI – 20.50 – M6
Engagé pour un seul épisode, il vient de signer un contrat de 6 ans avec les producteurs de la série.
Bon premier grand role. Et le seul qui ne l’oblige pas à voler, violer ou assassiner. Mitch Pileggi, 44 ans, avoue : «Le personnage de Skinner est le 1er de toute ma carrière d’acteur qui soit capable de tenir une conversation normale. Jusque-là, je n’ai interprété que des tueurs ou des maniaques.» Un aveu dont l’explication tient un peu à son physique et, beaucoup, à son parcours professionnel. 5ème enfant d’une famille américaine aux origines italiennes, Mitch a passé le plus clair de sa jeunesse à suivre les traces de son père, transporté par son entreprise de sous-traitance d’une base militaire à une autre. Et, ses études achevées, il a choisi de poursuivre à son tour cette vie de nomade. «J’ai vécu dans plusieurs Etats américains, explique-t-il. Puis je suis parti travailler an Arabie saoudite et en Iran. Et j’y serais peut-être encore si la révolution ne nous avait pas chassés.»
Débarqué à Hollywood avec le projet vague de faire de la télévision, il a patienté longtemps avant de décrocher un 1er rôle. Et bien failli ne jamais convaincre les producteurs de la série «Aux frontières du réel». «Mes 2 premières auditions ont été autant d’échecs, explique Mitch Pileggi. Ils pensaient qu’un assistant directeur au FBI ne peut pas être chauve. J’ai donc dû me laisser pousser les cheveux avant ma 3ème audition, qui a été la bonne. » Engagé pour un seul épisode, il vient récemment de signer pour cette série un contrat de 6 ans. Mais il est toujours chauve.
A.M.
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DU CÔTÉ DE M6, A PROPOS DES SÉRIES[/b]
(...) « Aux Frontières du réel » (« X-Files ») : depuis le 13 septembre, vous avez retrouvé cette série pour une 4ème saison inédite. La 5ème—et en principe dernière—est en cours de réalisation et sera programmée. Parallèlement, un long métrage est en préparation, sur un scénario de Chris Carter, dans le plus grand secret. Ce film devrait avoir pour clé de voûte les événements de la 5ème saison et livrer le dénouement. Cette information laisse supposer, par conséquent, qu’il n’y aura pas de 6ème saison pour cette série.
Marie-Claude FAY
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>Silhouette impeccable pour Gillian Anderson
«J’ai toujours eu des problèmes de fluctuations avec mon poids. Je prends 5 kg, je les perds, je les reprends et ainsi de suite. En plus, cette tendance s’accroît vraiment en période de tournage où avoir une bonne hygiène alimentaire n’est pas facile. Grâce au régime hyperprotéiné, je peux me permettre certains excès puis je compense avec des cures de sachets de protéines. Je les emporte partout avec moi, pratique pour garder une silhouette impeccable !»
----------------------------------------------------------------------------------
Aux frontières du réel
Lancement : 12 juin 1994, sur M6.
Sujet : deux agents du FBI mènent l’enquête sur une série de phénomènes paranormaux, considérés comme insolubles par l’administration.
Distribution : Fox Mulder (David Duchovny), Dana Scully (Gillian Anderson).
Signe particulier : diplômé d’Oxford, Fox surnommé le «martien» par ses confrères, est persuadé de l’existence des vies extraterrestres depuis la disparition de sa petite sœur. Scully est chargée de surveiller le travail de Fox et d’évaluer l’utilité de son action au bureau des affaires non classées.
La petite histoire : c’est en apprenant que 4 millions d’Américains affirmaient avoir été enlevés par des ovnis que Chris Carter eut l’idée de créer cette série. Tout comme «Urgences», «X-Files» (titre original) fait l’objet d’un véritable culte à travers le monde. Comme le confirme notre sondage, la France n’a d’ailleurs pas été épargnée : près de 5 millions de téléspectateurs en sont accros !
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Aux frontières du réel
L’étrange phénomène
Débarqué sur nos écrans depuis juin 1994, «Aux frontières du réel» est déjà une série culte. 63% des Français interviewés la connaissent, certes moins que «Colombo» (30%), mais ils la hissent à la 2nde place des séries les plus marquantes. Les hommes semblent être plus facilement fascinés par les phénomènes paranormaux que les femmes. Pour elles, la série vient derrière «La petite maison dans la prairie» et «L’instit». Les 18-24 ans et les 25-34 ans sont les véritables fans des agents du FBI, Scully et Mulder. Quant aux plus de 60 ans, ils la relèguent loin derrière. Ouvriers, bacheliers et diplômés d’études supérieures, quasiment toutes les professions sont soumises à l’attraction du surnaturel. 1ère série américaine du classement, mélangeant thriller et science-fiction, «Aux frontières... » a converti de nouveaux adeptes au genre fantastique.
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Scully aux frontières du divorce ?
Gillian Anderson, la vedette d’« Aux frontières du réel », a donné congé à Clyde Klotz, 35 ans, son époux depuis 3 ans. Elle le trouvait trop « ennuyeux ». Monsieur a déjà quitté la propriété conjugale de Vancouver. Gillian est restée seule avec sa fille Piper, âgée de 2 ans. Mais on dit qu’elle aurait déjà trouvé un successeur, un chanteur au nom tenu encore secret...
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(TP, avril 1997)
Gillian sur grand écran
Avec «Hellcab» de John Tintori et «The mighty» de Peter Chelsom, Gillian vient de franchir une étape décisive : le cinéma. «Deux jolis petits rôles, je suis ravies ! «Hellcab», film à sketches, raconte la vie d’un chauffeur de taxi à Chicago. J’interprète le rôle d’une jeune femme qui monte dans un taxi avec son petit ami et se querelle avec lui. Dans «The mighty», je joue une femme de 35 ans, extravagante et alcoolique, qui finit par aider la police à retrouver un garçon kidnappé qui a cessé de grandir à l’âge de 6 ans. Gena Rowlands fait partie de la distribution. Ainsi que Sharon Stone qui interprète la mère. On ne s’est jamais croisées sur le tournage : nous n’avions aucune scène ensemble. Mais nous nous connaissions déjà. »
-------------------------------------------------------------------------------
David Duchovny,
aux frontières de l’amour…
David Duchovny a enfin quitté le célibat. Une mauvaise nouvelle pour les nombreuses admiratrices de la série «Aux frontières du réel». Le jeune acteur, aperçu un tempsau bras de Winona ryder, vivrait le parfait amour avec une actrice de télévision rencontrée lors de la dernière soirée des Golden Globes. Son nom : Téa Léoni. Vedette d’une série comique intitulée «The naked truth», cette jeune femme de 31 ans, blonde et pétillante, n’a pas hésité à faire elle-même le 1er pas. Elle a abordé David Duchovny en lui avouant toute son admiration pour la série et sa passion pour son personnage, l’agent Fox Mulder. Depuis, les 2 jeunes gens profitent de chaque occasion pour se retrouver. Seul ennui, mais de taille : Téa Léoni tourne du lundi au vendredi à Los Angeles, alors que David Duchovny passe la semaine à Vancouver, au Canada.
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Tea Leoni :
l’élue de Duchovny
Cette jolie blonde aux longues jambes qui répond au nom de Tea Leoni a provoqué le courroux de milliers de femmes dans le monde. La raison ? Tea a épousé le très convoité Fox Mulder de « X-Files » (M6) alias David Duchovny 4 mois seulement après avoir croisé son regard. Une belle performance ! A 31 ans, Tea, qui est également comédienne, joue dans l’une des séries les plus populaires de la télévision américaine intitulée « The Naked Truth » récemment classée au Top Ten. Elle y incarne une journaliste qui travaille dans un magazine minable. Une pure fiction...
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Roy Thinnes
- Premier invite de la 4ème saison d’« X-files » : Roy Thinnes. L’interprète de David Vincent dans « Les envahisseurs » est ici Jeremiah Smith, homme doté d’un mystérieux pouvoir de guérison. Série Club, mardi, 19.50.
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200e de « X-files »
la crème de la crème !
- Ils ne voulaient pas rater ça... Gillian Anderson et David Duchovny se sont retrouvés sur le plateau de la célèbre série afin de partager le gâteau d’anniversaire du 200e épisode ! Egalement présents pour fêter l’événement : Robert Patrick, qui a remplacé David, et Annabeth Gish, renfort féminin de la série. Le créateur Chris Tucker* menait les festivités. Entre larmes et sourires, tous ont profité de ce délicieux moment en sachant que bientôt la vérité sera ailleurs pour tous : la série s’arrêtera sous peu, après 9 ans d’existence !
*sic
Mais ça peut être intéressant ! Pure Mitch, il y en a un pour toi
!Quel est la raison de la disparition de Dana Scully dans la seconde saison de « X-Files » lors des épisodes intitulés « Duane Barry » ?
L’héroïne de la série, Gillian Anderson, attendait tout simplement un heureux événement. Cette petite histoire et beaucoup d’autres, vous les retrouverez dans « Les grandes séries américaines de 1970 à nos jours », paru aux Editions Huitième Art. A noter que les auteurs Alain Carrazé et Martin Winckler, publieront au mois de novembre « Les nouvelles séries américaines et britanniques, 1996-1997 ». Au programme : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur « Urgences », « Murder One, l’affaire Jessica » ou la 3ème saison de « X-Files ».
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AUX FRONTIÈRES DU RÉEL – SAMEDI – 20.50 – M6
Engagé pour un seul épisode, il vient de signer un contrat de 6 ans avec les producteurs de la série.
Bon premier grand role. Et le seul qui ne l’oblige pas à voler, violer ou assassiner. Mitch Pileggi, 44 ans, avoue : «Le personnage de Skinner est le 1er de toute ma carrière d’acteur qui soit capable de tenir une conversation normale. Jusque-là, je n’ai interprété que des tueurs ou des maniaques.» Un aveu dont l’explication tient un peu à son physique et, beaucoup, à son parcours professionnel. 5ème enfant d’une famille américaine aux origines italiennes, Mitch a passé le plus clair de sa jeunesse à suivre les traces de son père, transporté par son entreprise de sous-traitance d’une base militaire à une autre. Et, ses études achevées, il a choisi de poursuivre à son tour cette vie de nomade. «J’ai vécu dans plusieurs Etats américains, explique-t-il. Puis je suis parti travailler an Arabie saoudite et en Iran. Et j’y serais peut-être encore si la révolution ne nous avait pas chassés.»
Débarqué à Hollywood avec le projet vague de faire de la télévision, il a patienté longtemps avant de décrocher un 1er rôle. Et bien failli ne jamais convaincre les producteurs de la série «Aux frontières du réel». «Mes 2 premières auditions ont été autant d’échecs, explique Mitch Pileggi. Ils pensaient qu’un assistant directeur au FBI ne peut pas être chauve. J’ai donc dû me laisser pousser les cheveux avant ma 3ème audition, qui a été la bonne. » Engagé pour un seul épisode, il vient récemment de signer pour cette série un contrat de 6 ans. Mais il est toujours chauve.
A.M.
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DU CÔTÉ DE M6, A PROPOS DES SÉRIES[/b]
(...) « Aux Frontières du réel » (« X-Files ») : depuis le 13 septembre, vous avez retrouvé cette série pour une 4ème saison inédite. La 5ème—et en principe dernière—est en cours de réalisation et sera programmée. Parallèlement, un long métrage est en préparation, sur un scénario de Chris Carter, dans le plus grand secret. Ce film devrait avoir pour clé de voûte les événements de la 5ème saison et livrer le dénouement. Cette information laisse supposer, par conséquent, qu’il n’y aura pas de 6ème saison pour cette série.
Marie-Claude FAY
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>Silhouette impeccable pour Gillian Anderson
«J’ai toujours eu des problèmes de fluctuations avec mon poids. Je prends 5 kg, je les perds, je les reprends et ainsi de suite. En plus, cette tendance s’accroît vraiment en période de tournage où avoir une bonne hygiène alimentaire n’est pas facile. Grâce au régime hyperprotéiné, je peux me permettre certains excès puis je compense avec des cures de sachets de protéines. Je les emporte partout avec moi, pratique pour garder une silhouette impeccable !»
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Aux frontières du réel
Lancement : 12 juin 1994, sur M6.
Sujet : deux agents du FBI mènent l’enquête sur une série de phénomènes paranormaux, considérés comme insolubles par l’administration.
Distribution : Fox Mulder (David Duchovny), Dana Scully (Gillian Anderson).
Signe particulier : diplômé d’Oxford, Fox surnommé le «martien» par ses confrères, est persuadé de l’existence des vies extraterrestres depuis la disparition de sa petite sœur. Scully est chargée de surveiller le travail de Fox et d’évaluer l’utilité de son action au bureau des affaires non classées.
La petite histoire : c’est en apprenant que 4 millions d’Américains affirmaient avoir été enlevés par des ovnis que Chris Carter eut l’idée de créer cette série. Tout comme «Urgences», «X-Files» (titre original) fait l’objet d’un véritable culte à travers le monde. Comme le confirme notre sondage, la France n’a d’ailleurs pas été épargnée : près de 5 millions de téléspectateurs en sont accros !
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Aux frontières du réel
L’étrange phénomène
Débarqué sur nos écrans depuis juin 1994, «Aux frontières du réel» est déjà une série culte. 63% des Français interviewés la connaissent, certes moins que «Colombo» (30%), mais ils la hissent à la 2nde place des séries les plus marquantes. Les hommes semblent être plus facilement fascinés par les phénomènes paranormaux que les femmes. Pour elles, la série vient derrière «La petite maison dans la prairie» et «L’instit». Les 18-24 ans et les 25-34 ans sont les véritables fans des agents du FBI, Scully et Mulder. Quant aux plus de 60 ans, ils la relèguent loin derrière. Ouvriers, bacheliers et diplômés d’études supérieures, quasiment toutes les professions sont soumises à l’attraction du surnaturel. 1ère série américaine du classement, mélangeant thriller et science-fiction, «Aux frontières... » a converti de nouveaux adeptes au genre fantastique.
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Scully aux frontières du divorce ?
Gillian Anderson, la vedette d’« Aux frontières du réel », a donné congé à Clyde Klotz, 35 ans, son époux depuis 3 ans. Elle le trouvait trop « ennuyeux ». Monsieur a déjà quitté la propriété conjugale de Vancouver. Gillian est restée seule avec sa fille Piper, âgée de 2 ans. Mais on dit qu’elle aurait déjà trouvé un successeur, un chanteur au nom tenu encore secret...
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(TP, avril 1997)
Gillian sur grand écran
Avec «Hellcab» de John Tintori et «The mighty» de Peter Chelsom, Gillian vient de franchir une étape décisive : le cinéma. «Deux jolis petits rôles, je suis ravies ! «Hellcab», film à sketches, raconte la vie d’un chauffeur de taxi à Chicago. J’interprète le rôle d’une jeune femme qui monte dans un taxi avec son petit ami et se querelle avec lui. Dans «The mighty», je joue une femme de 35 ans, extravagante et alcoolique, qui finit par aider la police à retrouver un garçon kidnappé qui a cessé de grandir à l’âge de 6 ans. Gena Rowlands fait partie de la distribution. Ainsi que Sharon Stone qui interprète la mère. On ne s’est jamais croisées sur le tournage : nous n’avions aucune scène ensemble. Mais nous nous connaissions déjà. »
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David Duchovny,
aux frontières de l’amour…
David Duchovny a enfin quitté le célibat. Une mauvaise nouvelle pour les nombreuses admiratrices de la série «Aux frontières du réel». Le jeune acteur, aperçu un tempsau bras de Winona ryder, vivrait le parfait amour avec une actrice de télévision rencontrée lors de la dernière soirée des Golden Globes. Son nom : Téa Léoni. Vedette d’une série comique intitulée «The naked truth», cette jeune femme de 31 ans, blonde et pétillante, n’a pas hésité à faire elle-même le 1er pas. Elle a abordé David Duchovny en lui avouant toute son admiration pour la série et sa passion pour son personnage, l’agent Fox Mulder. Depuis, les 2 jeunes gens profitent de chaque occasion pour se retrouver. Seul ennui, mais de taille : Téa Léoni tourne du lundi au vendredi à Los Angeles, alors que David Duchovny passe la semaine à Vancouver, au Canada.
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Tea Leoni :
l’élue de Duchovny
Cette jolie blonde aux longues jambes qui répond au nom de Tea Leoni a provoqué le courroux de milliers de femmes dans le monde. La raison ? Tea a épousé le très convoité Fox Mulder de « X-Files » (M6) alias David Duchovny 4 mois seulement après avoir croisé son regard. Une belle performance ! A 31 ans, Tea, qui est également comédienne, joue dans l’une des séries les plus populaires de la télévision américaine intitulée « The Naked Truth » récemment classée au Top Ten. Elle y incarne une journaliste qui travaille dans un magazine minable. Une pure fiction...
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Roy Thinnes
- Premier invite de la 4ème saison d’« X-files » : Roy Thinnes. L’interprète de David Vincent dans « Les envahisseurs » est ici Jeremiah Smith, homme doté d’un mystérieux pouvoir de guérison. Série Club, mardi, 19.50.
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200e de « X-files »
la crème de la crème !
- Ils ne voulaient pas rater ça... Gillian Anderson et David Duchovny se sont retrouvés sur le plateau de la célèbre série afin de partager le gâteau d’anniversaire du 200e épisode ! Egalement présents pour fêter l’événement : Robert Patrick, qui a remplacé David, et Annabeth Gish, renfort féminin de la série. Le créateur Chris Tucker* menait les festivités. Entre larmes et sourires, tous ont profité de ce délicieux moment en sachant que bientôt la vérité sera ailleurs pour tous : la série s’arrêtera sous peu, après 9 ans d’existence !
*sic
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Mad
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Je comprends pourquoi je n'aime pas trop les articles sur la vie privée des acteurs... 
Je préfère les articles de fond, sur la série même !
(Télé Poche, décembre 1997)
Une belle histoire...qui se termine ?
David Duchovny/Gillian Anderson
Aïe ! Que se passé-t-il entre David Duchovny et Gillian Anderson, les héros de « Aux frontières du réel » ? Leur belle complicité est au bord de l’explosion. Enquête sur une rivalité... bien réelle.
Seraient-ils aujourd’hui aux frontières de la rupture ? Rien ne va plus, semble-t-il, entre Gillian Anderson, 29 ans, et David Duchovny, 37 ans. Plusieurs sujets de discorde sont venus envenimer leur entente sur le tournage d’« X-Files ». Sans compter qu’ils se sont disputés, cet été aussi, sur le plateau de « Blackwood », le film tiré de la série*. Petites phrases assassines, boutades vachardes, mises au point houleuses ont émaillé leurs échanges sur le ton de « je t’aime, moi non plus ! ».
On est loin de la complicité de leurs débuts, en 1993, sur les plateaux de la Fox. Le jour du casting, David avait demandé à Gillian de lui donner la réplique. « Nous n’avons jamais été aussi bons depuis », dira la comédienne. Cet état de grâce, même s’ils faisaient semblant, se prolongera pourtant durant 4 ans. Au point que les producteurs ont enfin envisagé une idylle. Mais, hors plateaux, la vérité était... ailleurs ! Des propos sibyllins, par interviews interposées, dévoileront l’ampleur de leur différend. Ainsi, pour David Duchovny, Gillian n’est pas son « type de femme ». Quant à leur relation : « Elle est purement fabriquée. On nous a balancés ensemble sur un plateau, alors que nous n’avions rien en commun. Et, à présent, nous sommes contraints de passer plus de temps l’un avec l’autre qui si nous étions mari et femme. »
« À présent, je suis aussi célèbre que David ! »
Sa rousse partenaire, aux yeux couleur émeraude, n’est guère plus flatteuse. « David a peut-être un pouvoir magnétique sur les femmes, moi, il ne m’attire pas ! » Et de renchérir : « Le problème n’est pas que l’on s’aime ou que l’on ne s’aime pas, c’est beaucoup plus compliqué que cela ! » Ou peut-être finalement est-ce beaucoup plus simple... Car, au fond, leur mésentente a pour principal objet une sérieuse différence de cachets.
Tout a commencé, en effet, lorsque la série, prenant de l’importance, Gillian a revendiqué sa part du succès. Plébiscitée par le public, elle veut obtenir un salaire identique à celui de son partenaire. L’écart est pour le moins notable. David gagne 500 000 F par épisode. Gillian, 2 fois moins ! Excédée , l’actrice pique une colère, menaçant, si elle n’obtient pas satisfaction, de quitter la série. « David a été engagé avec un salaire supérieur au mien. Mais, à présent, je suis aussi célèbre que lui ! » Les producteurs, craignant un irrémédiable coup d’éclat, finissent par obtempérer. Après d’âpres négociations, Gillian obtient 600 000 F par épisode, contre 750 000 F pour David. Lequel juge d’un œil mi-critique mi-approbateur les récriminations de celle qui lui donne si bien la réplique : « Gillian a en fait un problème d’égalité des sexes. Car, sur le contrat initial, j’étais bel et bien prioritaire . Toutefois, je ne souhaite qu’une chose, c’est qu’elle soit heureuse ! » Fin de l’épisode.
Mais la querelle, momentanément éteinte, reprend de plus belle lorsqu’il s’agit de porter à l’écran « Aux frontières du réel ». Ainsi, l’été dernier, le ton est monté de quelques degrés. Sur le plateau de « Blackwood », à Hollywood, c’est le black-out entre les 2 stars. « Ils ne s’adressent plus la parole », déplore alors un technicien du film. « Ils ont même failli, à certains moments, en venir aux mains. » Gillian est furieuse. David a obtenu un cachet de 35 millions de francs pour reprendre au cinéma le rôle de Mulder. Et, une fois de plus, Gillian se lance dans la bataille. « Cela me met mal à l’aise d’en revenir toujours à une histoire de chiffres, mais c’est une question d’équité vis-à-vis de 2 personnes qui fournissent la même somme de travail ! »
Récompensée, Gillian oublie de citer David...
La pugnace Scully a ensuite prolongé son combat, en octobre, à Pasadena, en Californie, lorsqu’on lui a remis l’emmy award de la meilleure actrice : elle a tout simplement omis de citer son très fidèle coéquipier. Un oubli qu’elle a dû réparer, le lendemain, en achetant une pleine page des magazines « Variety » et « Hollywood reporter », pour faire toute la lumière sur cette bien gênante affaire et dire à quel point leur entente, sur le tournage de la 5ème saison, était cordiale.
Tout rentrera-t-il enfin dans l’ordre aux frontières de leur discorde ? Le climat finira-t-il par s’apaiser entre les 2 stars ? Pour le moment, le suspense reste entier. Le scénario de leurs relations réserve probablement des rebondissements qui n’auront rien à envier aux enquêtes des agents Scully et Mulder. Dernière péripétie en date, le coup d’éclat de David, à Vancouver. L’acteur s’est plaint, une nouvelle fois, qu’il pleuvait beaucoup trop au Canada, où se tourne la série, ainsi que pas mal d’autres productions hollywoodiennes. Une remarque qui pourrait mettre à mal l’économie des studios canadiens... L’acteur a fait la une des journaux durant une semaine. Les fenêtres de son appartement ont été maculées d’œufs. Et on lui a même refusé l’accès d’un club à la mode. David y est peut-être allé un peu fort, mais il faut dire qu’il a ses raisons. S’il fait pression sur Chris Carter, le producteur, pour que « X-Files » soit tournée à Los Angeles, c’est pour ne plus être séparé de Tea Leoni, 31 ans, l’héroïne de la série « Une fille à scandales », qu’il a épousée le 6 mai, à Manhattan. « Je ne veux plus être à 4 heures d’avion de celle que j’aime. » David est d’autant plus pressé de venir à Hollywood qu’il compte bien, selon ses déclarations, « fonder une famille d’ici un ou deux ans ». Si Tea est enceinte, je veux être à son côté. » tout a commencé par une invitation au restaurant où elle lui a dit : »Personne ne nous regarde, j’ai très envie de t’embrasser. » « A ce moment là, se souvient David, j’ai su que j’étais prêt pour le mariage ! »
Gillian n’a pas encore dit oui à un nouveau mariage
Comme lui, Gillian voudrait bien ne plus avoir à laisser, durant des semaines, celui qu’elle aime. Tourner à Vancouver ne lui posait aucun problème tant qu’elle partageait la vie de Clyde Klotz, le directeur artistique de la série, dont elle a une fille, Piper, 3 ans aujourd’hui. Mais voilà, un autre amour est passé par là ! Il y a un an, elle est tombée sous le charme de Rodney Rowland, 32 ans, qui jouait un tueur dans la série. « Nous sommes restés copains durant des mois. Jusqu’au jour où des amis nous ont invités à dîner. » Depuis, Gillian a divorcé, en février, et en octobre, Rod l’a demandée en mariage. Gillian n’a pas encore dit « oui ».
« La première fois , je me suis mariée bien trop vite, je ne recommencerai pas la même erreur. » Suite des aventures de nos 2 turbulents héros dans les prochains épisodes.
« X-FILES », LE FILM... Les enquêtes des agents Mulder et Scully sont portées sur un écran. « X-Files », le film, a pour titre « Blackwood » (« Les bois noirs »). Tourné, à Los Angeles et en Alaska, avec un budget de 400 millions de francs, il sortira en juin 1998. Les 96 épisodes de la série ont tenu en haleine, depuis juin 1994 sur M6, près de 3,6 millions de téléspectateurs.
Franck RAGAINE
*sic
Je préfère les articles de fond, sur la série même !
(Télé Poche, décembre 1997)
Une belle histoire...qui se termine ?
David Duchovny/Gillian Anderson
Aïe ! Que se passé-t-il entre David Duchovny et Gillian Anderson, les héros de « Aux frontières du réel » ? Leur belle complicité est au bord de l’explosion. Enquête sur une rivalité... bien réelle.
Seraient-ils aujourd’hui aux frontières de la rupture ? Rien ne va plus, semble-t-il, entre Gillian Anderson, 29 ans, et David Duchovny, 37 ans. Plusieurs sujets de discorde sont venus envenimer leur entente sur le tournage d’« X-Files ». Sans compter qu’ils se sont disputés, cet été aussi, sur le plateau de « Blackwood », le film tiré de la série*. Petites phrases assassines, boutades vachardes, mises au point houleuses ont émaillé leurs échanges sur le ton de « je t’aime, moi non plus ! ».
On est loin de la complicité de leurs débuts, en 1993, sur les plateaux de la Fox. Le jour du casting, David avait demandé à Gillian de lui donner la réplique. « Nous n’avons jamais été aussi bons depuis », dira la comédienne. Cet état de grâce, même s’ils faisaient semblant, se prolongera pourtant durant 4 ans. Au point que les producteurs ont enfin envisagé une idylle. Mais, hors plateaux, la vérité était... ailleurs ! Des propos sibyllins, par interviews interposées, dévoileront l’ampleur de leur différend. Ainsi, pour David Duchovny, Gillian n’est pas son « type de femme ». Quant à leur relation : « Elle est purement fabriquée. On nous a balancés ensemble sur un plateau, alors que nous n’avions rien en commun. Et, à présent, nous sommes contraints de passer plus de temps l’un avec l’autre qui si nous étions mari et femme. »
« À présent, je suis aussi célèbre que David ! »
Sa rousse partenaire, aux yeux couleur émeraude, n’est guère plus flatteuse. « David a peut-être un pouvoir magnétique sur les femmes, moi, il ne m’attire pas ! » Et de renchérir : « Le problème n’est pas que l’on s’aime ou que l’on ne s’aime pas, c’est beaucoup plus compliqué que cela ! » Ou peut-être finalement est-ce beaucoup plus simple... Car, au fond, leur mésentente a pour principal objet une sérieuse différence de cachets.
Tout a commencé, en effet, lorsque la série, prenant de l’importance, Gillian a revendiqué sa part du succès. Plébiscitée par le public, elle veut obtenir un salaire identique à celui de son partenaire. L’écart est pour le moins notable. David gagne 500 000 F par épisode. Gillian, 2 fois moins ! Excédée , l’actrice pique une colère, menaçant, si elle n’obtient pas satisfaction, de quitter la série. « David a été engagé avec un salaire supérieur au mien. Mais, à présent, je suis aussi célèbre que lui ! » Les producteurs, craignant un irrémédiable coup d’éclat, finissent par obtempérer. Après d’âpres négociations, Gillian obtient 600 000 F par épisode, contre 750 000 F pour David. Lequel juge d’un œil mi-critique mi-approbateur les récriminations de celle qui lui donne si bien la réplique : « Gillian a en fait un problème d’égalité des sexes. Car, sur le contrat initial, j’étais bel et bien prioritaire . Toutefois, je ne souhaite qu’une chose, c’est qu’elle soit heureuse ! » Fin de l’épisode.
Mais la querelle, momentanément éteinte, reprend de plus belle lorsqu’il s’agit de porter à l’écran « Aux frontières du réel ». Ainsi, l’été dernier, le ton est monté de quelques degrés. Sur le plateau de « Blackwood », à Hollywood, c’est le black-out entre les 2 stars. « Ils ne s’adressent plus la parole », déplore alors un technicien du film. « Ils ont même failli, à certains moments, en venir aux mains. » Gillian est furieuse. David a obtenu un cachet de 35 millions de francs pour reprendre au cinéma le rôle de Mulder. Et, une fois de plus, Gillian se lance dans la bataille. « Cela me met mal à l’aise d’en revenir toujours à une histoire de chiffres, mais c’est une question d’équité vis-à-vis de 2 personnes qui fournissent la même somme de travail ! »
Récompensée, Gillian oublie de citer David...
La pugnace Scully a ensuite prolongé son combat, en octobre, à Pasadena, en Californie, lorsqu’on lui a remis l’emmy award de la meilleure actrice : elle a tout simplement omis de citer son très fidèle coéquipier. Un oubli qu’elle a dû réparer, le lendemain, en achetant une pleine page des magazines « Variety » et « Hollywood reporter », pour faire toute la lumière sur cette bien gênante affaire et dire à quel point leur entente, sur le tournage de la 5ème saison, était cordiale.
Tout rentrera-t-il enfin dans l’ordre aux frontières de leur discorde ? Le climat finira-t-il par s’apaiser entre les 2 stars ? Pour le moment, le suspense reste entier. Le scénario de leurs relations réserve probablement des rebondissements qui n’auront rien à envier aux enquêtes des agents Scully et Mulder. Dernière péripétie en date, le coup d’éclat de David, à Vancouver. L’acteur s’est plaint, une nouvelle fois, qu’il pleuvait beaucoup trop au Canada, où se tourne la série, ainsi que pas mal d’autres productions hollywoodiennes. Une remarque qui pourrait mettre à mal l’économie des studios canadiens... L’acteur a fait la une des journaux durant une semaine. Les fenêtres de son appartement ont été maculées d’œufs. Et on lui a même refusé l’accès d’un club à la mode. David y est peut-être allé un peu fort, mais il faut dire qu’il a ses raisons. S’il fait pression sur Chris Carter, le producteur, pour que « X-Files » soit tournée à Los Angeles, c’est pour ne plus être séparé de Tea Leoni, 31 ans, l’héroïne de la série « Une fille à scandales », qu’il a épousée le 6 mai, à Manhattan. « Je ne veux plus être à 4 heures d’avion de celle que j’aime. » David est d’autant plus pressé de venir à Hollywood qu’il compte bien, selon ses déclarations, « fonder une famille d’ici un ou deux ans ». Si Tea est enceinte, je veux être à son côté. » tout a commencé par une invitation au restaurant où elle lui a dit : »Personne ne nous regarde, j’ai très envie de t’embrasser. » « A ce moment là, se souvient David, j’ai su que j’étais prêt pour le mariage ! »
Gillian n’a pas encore dit oui à un nouveau mariage
Comme lui, Gillian voudrait bien ne plus avoir à laisser, durant des semaines, celui qu’elle aime. Tourner à Vancouver ne lui posait aucun problème tant qu’elle partageait la vie de Clyde Klotz, le directeur artistique de la série, dont elle a une fille, Piper, 3 ans aujourd’hui. Mais voilà, un autre amour est passé par là ! Il y a un an, elle est tombée sous le charme de Rodney Rowland, 32 ans, qui jouait un tueur dans la série. « Nous sommes restés copains durant des mois. Jusqu’au jour où des amis nous ont invités à dîner. » Depuis, Gillian a divorcé, en février, et en octobre, Rod l’a demandée en mariage. Gillian n’a pas encore dit « oui ».
« La première fois , je me suis mariée bien trop vite, je ne recommencerai pas la même erreur. » Suite des aventures de nos 2 turbulents héros dans les prochains épisodes.
« X-FILES », LE FILM... Les enquêtes des agents Mulder et Scully sont portées sur un écran. « X-Files », le film, a pour titre « Blackwood » (« Les bois noirs »). Tourné, à Los Angeles et en Alaska, avec un budget de 400 millions de francs, il sortira en juin 1998. Les 96 épisodes de la série ont tenu en haleine, depuis juin 1994 sur M6, près de 3,6 millions de téléspectateurs.
Franck RAGAINE
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Mad
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Ah non, là, je m’insurge ! Dire que les fans sont des shippers, c’est un peu fort ! Encore un qui n’a rien compris du tout !!!
(Télé 7 Jours, novembre 1997)
“AUX FRONTIÈRES DU RÉEL”, SAMEDI 29 SUR M6
“X-Files, le film” par David Duchovny
“Oui, Mulder et Scully auront une aventure”
Alors qu’il menace d’abandonner la série si le tournage ne se rapproche pas de Los Angeles où vit son épouse, l’acteur lève le voile sur les secrets du film. Bonne nouvelle pour les fans : Fox et Dana vont vivre leur amour !
Télé 7 Jours : A propos du titre de votre nouveau film, « Playing God », un thriller qui vient de sortir aux Etats-Unis, si vous rencontriez Dieu que lui demanderiez-vous ?
David Duchovny : Je répondrais par une petite histoire de Samuel Beckett. Un homme se fait faire un costume sur mesure. Le tailleur lui dit : « Dans une semaine , il sera prêt ». L’homme revient la semaine suivante, le costume n’est pas fini. 15 jours plus tard, il n’est toujours pas achevé. En colère, le client dit au tailleur : « Mais enfin, il n’a fallu à Dieu que 6 jours pour faire le monde alors que [vous] avez besoin d’1 mois pour un costume ? » Le tailleur répond : « Oui, mais regardez les erreurs qu’il a pu faire ! »
T.7J. : Est-ce difficile de revenir au tournage d’une série comme « X-Files » après avoir fait un film ?
D.D. : C’est à la fois chouette et frustrant, mais c’est un choix. La seule vraie difficulté est de différencier les personnages que je joue. Depuis 2 ans et demi, je n’ai cessé de travailler. Quand on a peur de ne jamais avoir de rôle, on en vient à tout accepter. Devrais-je me reposer ? Devrais-je vivre ou tenter de saisir ma chance quand elle se présente ? Qui peut le savoir. Moi, je ne pourrais répondre à cette question que dans une vingtaine d’années.
T.7J. : Adaptée au cinéma, la série « Twin Peaks a fait un flop. Avez-vous des craintes pour « X-Files, le film » ?
D.D. : Les cas sont très différents. « Twin Peaks » n’a jamais eu de succès populaire, seule la critique a aimé la série sur le long terme. Le film a dû présenter chacun des personnages pour que le public comprenne. Dans « X-Files, le film », ce ne sera pas la peine. Les gens savent qui sont Mulder et Scully. L’objectif est de mettre l’accent sur leur relation et d’anticiper les attentes du public sans se contenter de faire une photocopie de la série.
T.7J. : On dit que dans le film, Mulder et Scully auraient une aventure...
D.D. : Oh mon dieu ! (embarrassé). Je l’avoue, il y aura un début d’histoire. Je crois que cela correspond à ce que les gens souhaitent.
T.7J. : Quels sont vos rapports actuels avec Gillian Anderson ? La rumeur prétend que vous êtes en froid depuis qu’elle a reçu un Emmy Award (l’équivalent des 7 d’Or, NDLR) et pas vous ?
D.D. : Notre relation a forcément évolué depuis le début de la série. En ce qui concerne les récompenses, je crois que la télévision a toujours eu de bons acteurs. Moi, je n’ai jamais rien espéré, néanmoins je suis heureux de mon Golden Globe (Prix de la Critique). De toute façon, je ne fais rien sans Gillian et Chris Carter (le créateur de la série) et eux ne font rien sans moi. Alors les élucubrations sur nos relations...
(Télé 7 Jours, novembre 1997)
“AUX FRONTIÈRES DU RÉEL”, SAMEDI 29 SUR M6
“X-Files, le film” par David Duchovny
“Oui, Mulder et Scully auront une aventure”
Alors qu’il menace d’abandonner la série si le tournage ne se rapproche pas de Los Angeles où vit son épouse, l’acteur lève le voile sur les secrets du film. Bonne nouvelle pour les fans : Fox et Dana vont vivre leur amour !
Télé 7 Jours : A propos du titre de votre nouveau film, « Playing God », un thriller qui vient de sortir aux Etats-Unis, si vous rencontriez Dieu que lui demanderiez-vous ?
David Duchovny : Je répondrais par une petite histoire de Samuel Beckett. Un homme se fait faire un costume sur mesure. Le tailleur lui dit : « Dans une semaine , il sera prêt ». L’homme revient la semaine suivante, le costume n’est pas fini. 15 jours plus tard, il n’est toujours pas achevé. En colère, le client dit au tailleur : « Mais enfin, il n’a fallu à Dieu que 6 jours pour faire le monde alors que [vous] avez besoin d’1 mois pour un costume ? » Le tailleur répond : « Oui, mais regardez les erreurs qu’il a pu faire ! »
T.7J. : Est-ce difficile de revenir au tournage d’une série comme « X-Files » après avoir fait un film ?
D.D. : C’est à la fois chouette et frustrant, mais c’est un choix. La seule vraie difficulté est de différencier les personnages que je joue. Depuis 2 ans et demi, je n’ai cessé de travailler. Quand on a peur de ne jamais avoir de rôle, on en vient à tout accepter. Devrais-je me reposer ? Devrais-je vivre ou tenter de saisir ma chance quand elle se présente ? Qui peut le savoir. Moi, je ne pourrais répondre à cette question que dans une vingtaine d’années.
T.7J. : Adaptée au cinéma, la série « Twin Peaks a fait un flop. Avez-vous des craintes pour « X-Files, le film » ?
D.D. : Les cas sont très différents. « Twin Peaks » n’a jamais eu de succès populaire, seule la critique a aimé la série sur le long terme. Le film a dû présenter chacun des personnages pour que le public comprenne. Dans « X-Files, le film », ce ne sera pas la peine. Les gens savent qui sont Mulder et Scully. L’objectif est de mettre l’accent sur leur relation et d’anticiper les attentes du public sans se contenter de faire une photocopie de la série.
T.7J. : On dit que dans le film, Mulder et Scully auraient une aventure...
D.D. : Oh mon dieu ! (embarrassé). Je l’avoue, il y aura un début d’histoire. Je crois que cela correspond à ce que les gens souhaitent.
T.7J. : Quels sont vos rapports actuels avec Gillian Anderson ? La rumeur prétend que vous êtes en froid depuis qu’elle a reçu un Emmy Award (l’équivalent des 7 d’Or, NDLR) et pas vous ?
D.D. : Notre relation a forcément évolué depuis le début de la série. En ce qui concerne les récompenses, je crois que la télévision a toujours eu de bons acteurs. Moi, je n’ai jamais rien espéré, néanmoins je suis heureux de mon Golden Globe (Prix de la Critique). De toute façon, je ne fais rien sans Gillian et Chris Carter (le créateur de la série) et eux ne font rien sans moi. Alors les élucubrations sur nos relations...
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daleia 78
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(Science & Vie Junior, février 1997)
L’affaire
«X-FILES»
Crash d’ovnis, disparitions mystérieuses, pouvoirs étranges, monstres venus d’ailleurs : voilà plus de deux ans et quelque 60 épisodes que Fox Mulder et Dana Scully, les agents d’«X-Files», prospectent «AUX FRONTIÈRES DU RÉEL». Et font décoller l’Audimat de M6. Quel est le secret de cet extraordinaire succès ? Enquête aux frontières du télévisuel...
Le phénomène s’est déclaré aux Etats-Unis en septembre 1993. Un an plus tard, il gagnait l’Europe et déclenchait une véritable révolution sur le petit écran. Nous sommes aujourd’hui des millions vissés chaque semaine, le cœur battant, sur notre canapé à l’heure de la série « Aux Frontières du réel ». Pourquoi ? Le rapport n’en dit pas plus. Et me voilà dans de beaux draps ! SVJ m’a confié l’enquête. Mais par où commencer pour résoudre cette affaire non-classée ? Cette X-File, comme on dit au FBI.
Dans le feuilleton, l’agent Mulder emploie un truc infaillible. Quand il a besoin d’un sérieux coup de main, il scotche un grand X sur sa fenêtre et l’éclaire avec une lampe. Immanquablement un informateur mystérieux se manifeste. J’ai bien essayé. J’ai attendu dans l’espoir que mon téléphone sonne et qu’une voix grave me fixe un rendez-vous dans le 3e sous-sol d’un parking sombre et désert. Silence radio !
J’ai aussi tenté de trouver une piste du côté du producteur, Chris Carter. En vain ! Interrogé sur ses sources d’inspiration, il serine invariablement que la série est une fiction et que toute ressemblance avec des événements réels ou prétendus tels n’est que pure coïncidence. Bizarre, tout de même : face à certains épisodes, je ressens comme une impression de déjà-vu. Les situations, les personnages me rappellent quelque chose...
Pour en savoir plus, j’ai donc farfouillé dans les bibliothèques, frappé à la porte des services de documentation du FBI, visionné sous tous les angles des dizaines d’épisodes... et j’en ai maintenant l’intime conviction : contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire , les histoires que nous raconte « X-Files » ne sont pas de pures inventions.
Les scénaristes piochent dans les faits divers sensationnels, les grandes enquêtes irrésolues et autres vraies controverses scientifiques. Ensuite, la recette est simple : nappez ce fond de vérité d’une sauce de croyances à la mode, et faites mijoter autour du paranormal. On désigne par ce terme tout phénomène que certaines personnes sont persuadées d’avoir vécu et considèrent comme inexplicable par les théories scientifiques en vigueur. Exemples : les soucoupes volantes, la transmission de pensée, le voyage dans le temps, le don de déplacer les objets à distance... Glissez ici et là l’idée que le gouvernement nous cache des tas de gros secrets. Ajoutez des méchants qui complotent dans l’ombre pour prendre le pouvoir. Vous tenez les ingrédients de base d’un nouvel épisode.
Est-ce assez pour mitonner une série culte ? J’en doute. Des tas de films de science-fiction nous servent la même soupe sans nous coller à nos sièges comme le fait « X-Files » tous les samedis soirs. Mais observez bien Mulder et Scully. D’accord, ils sont beaux, bons, courageux et discrètement amoureux l’un de l’autre, comme 99 % des couples de détectives du petit et du grand écran. Mais pour le reste, vous l’avez sûrement remarqué, Fox Mulder et Dana Scully sont diamétralement opposés. Il est un peu naïf, impressionnable, fin psychologue et se laisse mener par ses intuitions. Elle est parfaitement raisonnable, scientifique de formation et garde les pieds sur terre. Résultat : face à un même événement, Scully et Mulder réagissent et interprètent les faits de 2 façons différentes. Et c’est ça, j’en donnerais ma main à couper, qui fait toute la magie d’« X-Files ». Eh oui, pour la première fois, une série consacrée à l’étrange met en scène la confrontation permanente entre la science et les parasciences [voir dernier encadré de Sven Ortoli] et exploite malicieusement cette controverse.
Du coup, chaque épisode joue sur cette ambiguïté et obéit à une logique précise et bien huilée. Ça commence invariablement par un événement puant le mystère à cent lieues : une lumière énigmatique associée à une disparition mystérieuse, une ombre sur les lieux d’un crime, etc. Puis, après le générique destiné à vous mettre dans le bain (musique et formules chocs), Mulder flaire quelque chose de surnaturel. Scully le remet en place avec un « tu délires, Mulder » et déniche une explication très terre à terre. Sur ces entrefaites, nos 2 comparses débarquent sur les lieux de l’énigme à résoudre, et tout en continuant leur discussion se mêlent aux événements. Le dénouement ? Il arrive toujours au bout de 55 ou 58 minutes d’un suspense haletant, dégoulinant d’étrangeté cosmique, mais il laisse au téléspectateur le soin de choisir entre l’explication de Mulder et celle de Scully. Avec souvent ce petit plus, au moment de la dernière image, lorsque nos 2 héros ont tourné les talons, où la caméra accroche pour nos seuls yeux une ombre fugitive qui va nous permettre de gamberger au-delà de l’intermède publicitaire qui suit. À n’en pas douter, la vérité est ailleurs...
Pierre LAGRANGE & Betty MAMANE
Des ovnis à la louche
« Nous ne sommes pas seuls » : le premier épisode d’« X-Files » annonce clairement la musique. Un bon tiers de la série est consacré à la traque des ovnis. Et les E.T. ont le plus souvent l’obligeance d’écraser leur soucoupe à 2 pas d’une base militaire américaine.
Dans Entité biologique extraterrestre, Mulder et Scully mettent le doigt sur le secret parmi les secrets. Dans une base du Maryland, un bac rempli d’azote liquide contient le corps d’un E.T. sur lequel des savants se sont livrés en secret à une foule d’expériences. Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, l’affaire Roswell : un vrai feuilleton qui a commencé un jour de 1947, quand l’armée américaine a annoncé la découverte d’un disque volant écrasé sur ce site du Nouveau-Mexique. Quelques heures plus tard, un communiqué officiel rectifiait cette bévue : il s’agissait en fait des restes d’un ballon-sonde. L’affaire en est restée là... jusqu’en 1978, lorsqu’un ufologue (personne qui s’intéresse aux ovnis) américain relance la rumeur. Livres, articles, fictions... se multiplient alors autour de l’histoire. À l’été 1995, un reportage télévisé (diffusé en France sur TF1) apporte la cerise sur le gâteau : l’autopsie filmée d’une prétendue créature victime de l’accident de soucoupe en 1947. Il sera bientôt prouvé que le film est un grossier montage.
Et ce n’est pas tout. Non contents de débarquer sur Terre, ces visiteurs d’autres mondes sont d’un sans-gène ! Pour tripatouiller dans notre patrimoine génétique, ils prélèvent d’un épisode à l’autre des échantillons d’humanité. Pour la petite histoire, la petite sœur de Mulder aurait été enlevée par les E.T. et son frère y aurait assisté. Dana Scully elle-même fait les frais de la curiosité malsaine de touristes galactiques. Ce thème du kidnapping extraterrestre n’est pas sorti par magie du chapeau des scénaristes. Si l’on en croit les estimations fondées sur un sondage réalisé en 1992 aux Etats-Unis, 3,7 millions d’Américains présentent tous les symptômes d’un enlèvement par les E.T.
D’étranges dons
Une petite fille qui déplace les objets à distance (Renaissance), un condamné à mort capable de lire dans les pensées d’un tueur en cavale (Le Message), un agent du F.B.I. qui emprunte la personnalité d’un serial killer (Lazare)... Demandez le programme ! Dans « X-Files », le paranormal est en vedette. La télépathie, par exemple, c’est-à-dire la faculté de capter les pensées ou de dialoguer mentalement avec une autre personne, entre dans cette catégorie. Les recherches menées sur le sujet n’ont pas montré que nos cerveaux sont des talkies-walkies. De même pour la télékinésie, le pouvoir de manipuler les objets à distance par la seule force de la pensée. Petits malins et illusionnistes ont bien essayé de duper les foules. Mais aucune preuve n’a été faite que quiconque possède ce don. Quant à la pratique de l’hypnose, telle qu’elle est présentée dans l’épisode Autosuggestion, elle dépasse de loin la réalité. On y voit un meurtrier pousser des gens au crime ou au suicide en les hypnotisant. Impossible, en fait. L’hypnose plonge dans un état de conscience particulier qui rend plus réceptif, mais ne permet en aucun cas de faire agir quelqu’un contre sa volonté. En bref, pas question de transformer une douce créature en tueur à gages.
Un cocktail de monstres
Des phénomènes de cirque au yeti en passant par les loups-garous, une véritable galerie de monstres défile aux frontières du réel. Mais pas n’importes lesquels. L’épisode intitulé Le Diable du New Jersey, dans lequel une série de meurtres mystérieux est attribuée à une créature humanoïde, fait un joli mélange de plusieurs histoires connues. Tout d’abord, il s’inspire de la légende du diable du Jersey, qui date du XVIIe s. Cet être de cauchemar, mi homme mi bête, hanterait encore aujourd’hui les forêts du New Jersey, aux USA. Cependant, dans le film, Mulder exhibe un portrait-robot de la créature, qui ressemble à s’y méprendre au bigfoot, un bipède géant et poilu mi-homme, mi-singe, qui s’est fait une réputation dans les années 60 an Californie. Sûrement un cousin du yeti himalayen, ou de l’almasty (voir SVJ n°38) qui vadrouille, lui, dans le Caucase.
Toujours est-il que bigfoot, yeti et almasty sont extrêmement discrets. On n’a jamais capturé aucune de ces créatures et pas déniché le moindre début de preuve de leur existence. En attendant, « X-Files » a exploité le filon en ajoutant de très nettes références aux histoires d’enfants sauvages. Des récits d’enfants abandonnés, recueillis et élevés par des animaux, apparaissent périodiquement dans l’actualité. Plusieurs cas en Inde dans les années 40, ou encore celui, célèbre en France, de Victor de l’Aveyron, ont fait l’objet de vives controverses. Rien n’a jamais prouvé que ces enfants aient trouvé de vrais parents adoptifs parmi les bêtes.
Du surnaturel
au paranormal
Prenons un cas banal : dans le silence ouaté d’une chambre paisible, vous vous éveillez brutalement pour constater que : 1) Vos objets familiers ont la tremblote. 2) Des hurlements déments venus de nulle part traversent un polochon habituellement bien insonore. 3) La chaîne hi-fi hulule comme une voiture de police dans la nuit d’une série américaine.
Pas d’erreur, vous êtes victime d’un « poltergeist », en français un petit esprit frappeur. Techniquement (dixit le dictionnaire), le poltergeist, qui était autrefois considéré comme la manifestation d’un revenant vindicatif, est aujourd’hui appréhendé par les parapsychologues comme « une forme particulière de psychokinèse (déplacement d’objets à distance) survenant dans l’environnement d’un sujet doué de pouvoirs paranormaux ».
Le bon vieux fantôme des familles s’est effacé devant le surhomme aux pouvoirs « psy », tout comme le surnaturel l’a cédé au paranormal. Si vous regardez de près cette évolution, vous verrez qu’elle ne se résume pas simplement à un changement de vocabulaire. Lorsque le mot « surnaturel » apparaît (vers la Renaissance), il désigne ce qui ne relève pas des lois naturelles et vient donc s’opposer à la nature, qui est l’objet d’étude de la science moderne à ses débuts. Il a à la fois une acceptation religieuse—la vérité divine est surnaturelle—et une acceptation magique—certains phénomènes sont inexplicables dans un cadre « naturel ».
Trois siècles plus tard, les succès de la science l’ont progressivement hissée au rang d’arbitre des vérités. Le surnaturel est donc obligé de suivre : en se transformant en paranormal (comme l’indique le préfixe grec para, le mot désigne ce qui est contraire au normal), il vient en quelque sorte se sanctifier (se « scientifier ») à travers les « parasciences ». Ce qui signifie 2 choses apparemment paradoxales mais au fond complémentaires : d’abord que le discours scientifique est tellement dominant que pour se légitimer, une pensée faible (astrologie, parapsychologie, ufologie et autres) est contrainte d’adopter, sinon un vocabulaire, du moins une tonalité scientifique. Par exemple, on ne croit plus tellement aux esprits, mais beaucoup plus aux « pouvoirs de l’esprit ». Ensuite, que cet aspect dominateur de la science entraîne une réaction de rejet bien exprimée dans le leitmotiv de la série « X-Files » : la vérité est ailleurs. Sous-entendu : la science est une vérité sur le monde, mais ce n’est pas toute la vérité. Message évidemment juste sur le fond. Même si, mais c’est une autre histoire, la superfluidité de l’hélium ou les gènes sauteurs sont infiniment plus étranges qu’un basketteur télépathe ou une vache déclamant du Claudel.
Sven ORTOLI
L’affaire
«X-FILES»
Crash d’ovnis, disparitions mystérieuses, pouvoirs étranges, monstres venus d’ailleurs : voilà plus de deux ans et quelque 60 épisodes que Fox Mulder et Dana Scully, les agents d’«X-Files», prospectent «AUX FRONTIÈRES DU RÉEL». Et font décoller l’Audimat de M6. Quel est le secret de cet extraordinaire succès ? Enquête aux frontières du télévisuel...
Le phénomène s’est déclaré aux Etats-Unis en septembre 1993. Un an plus tard, il gagnait l’Europe et déclenchait une véritable révolution sur le petit écran. Nous sommes aujourd’hui des millions vissés chaque semaine, le cœur battant, sur notre canapé à l’heure de la série « Aux Frontières du réel ». Pourquoi ? Le rapport n’en dit pas plus. Et me voilà dans de beaux draps ! SVJ m’a confié l’enquête. Mais par où commencer pour résoudre cette affaire non-classée ? Cette X-File, comme on dit au FBI.
Dans le feuilleton, l’agent Mulder emploie un truc infaillible. Quand il a besoin d’un sérieux coup de main, il scotche un grand X sur sa fenêtre et l’éclaire avec une lampe. Immanquablement un informateur mystérieux se manifeste. J’ai bien essayé. J’ai attendu dans l’espoir que mon téléphone sonne et qu’une voix grave me fixe un rendez-vous dans le 3e sous-sol d’un parking sombre et désert. Silence radio !
J’ai aussi tenté de trouver une piste du côté du producteur, Chris Carter. En vain ! Interrogé sur ses sources d’inspiration, il serine invariablement que la série est une fiction et que toute ressemblance avec des événements réels ou prétendus tels n’est que pure coïncidence. Bizarre, tout de même : face à certains épisodes, je ressens comme une impression de déjà-vu. Les situations, les personnages me rappellent quelque chose...
Pour en savoir plus, j’ai donc farfouillé dans les bibliothèques, frappé à la porte des services de documentation du FBI, visionné sous tous les angles des dizaines d’épisodes... et j’en ai maintenant l’intime conviction : contrairement à ce qu’on essaie de nous faire croire , les histoires que nous raconte « X-Files » ne sont pas de pures inventions.
Les scénaristes piochent dans les faits divers sensationnels, les grandes enquêtes irrésolues et autres vraies controverses scientifiques. Ensuite, la recette est simple : nappez ce fond de vérité d’une sauce de croyances à la mode, et faites mijoter autour du paranormal. On désigne par ce terme tout phénomène que certaines personnes sont persuadées d’avoir vécu et considèrent comme inexplicable par les théories scientifiques en vigueur. Exemples : les soucoupes volantes, la transmission de pensée, le voyage dans le temps, le don de déplacer les objets à distance... Glissez ici et là l’idée que le gouvernement nous cache des tas de gros secrets. Ajoutez des méchants qui complotent dans l’ombre pour prendre le pouvoir. Vous tenez les ingrédients de base d’un nouvel épisode.
Est-ce assez pour mitonner une série culte ? J’en doute. Des tas de films de science-fiction nous servent la même soupe sans nous coller à nos sièges comme le fait « X-Files » tous les samedis soirs. Mais observez bien Mulder et Scully. D’accord, ils sont beaux, bons, courageux et discrètement amoureux l’un de l’autre, comme 99 % des couples de détectives du petit et du grand écran. Mais pour le reste, vous l’avez sûrement remarqué, Fox Mulder et Dana Scully sont diamétralement opposés. Il est un peu naïf, impressionnable, fin psychologue et se laisse mener par ses intuitions. Elle est parfaitement raisonnable, scientifique de formation et garde les pieds sur terre. Résultat : face à un même événement, Scully et Mulder réagissent et interprètent les faits de 2 façons différentes. Et c’est ça, j’en donnerais ma main à couper, qui fait toute la magie d’« X-Files ». Eh oui, pour la première fois, une série consacrée à l’étrange met en scène la confrontation permanente entre la science et les parasciences [voir dernier encadré de Sven Ortoli] et exploite malicieusement cette controverse.
Du coup, chaque épisode joue sur cette ambiguïté et obéit à une logique précise et bien huilée. Ça commence invariablement par un événement puant le mystère à cent lieues : une lumière énigmatique associée à une disparition mystérieuse, une ombre sur les lieux d’un crime, etc. Puis, après le générique destiné à vous mettre dans le bain (musique et formules chocs), Mulder flaire quelque chose de surnaturel. Scully le remet en place avec un « tu délires, Mulder » et déniche une explication très terre à terre. Sur ces entrefaites, nos 2 comparses débarquent sur les lieux de l’énigme à résoudre, et tout en continuant leur discussion se mêlent aux événements. Le dénouement ? Il arrive toujours au bout de 55 ou 58 minutes d’un suspense haletant, dégoulinant d’étrangeté cosmique, mais il laisse au téléspectateur le soin de choisir entre l’explication de Mulder et celle de Scully. Avec souvent ce petit plus, au moment de la dernière image, lorsque nos 2 héros ont tourné les talons, où la caméra accroche pour nos seuls yeux une ombre fugitive qui va nous permettre de gamberger au-delà de l’intermède publicitaire qui suit. À n’en pas douter, la vérité est ailleurs...
Pierre LAGRANGE & Betty MAMANE
Des ovnis à la louche
« Nous ne sommes pas seuls » : le premier épisode d’« X-Files » annonce clairement la musique. Un bon tiers de la série est consacré à la traque des ovnis. Et les E.T. ont le plus souvent l’obligeance d’écraser leur soucoupe à 2 pas d’une base militaire américaine.
Dans Entité biologique extraterrestre, Mulder et Scully mettent le doigt sur le secret parmi les secrets. Dans une base du Maryland, un bac rempli d’azote liquide contient le corps d’un E.T. sur lequel des savants se sont livrés en secret à une foule d’expériences. Ça ne vous rappelle rien ? Mais si, l’affaire Roswell : un vrai feuilleton qui a commencé un jour de 1947, quand l’armée américaine a annoncé la découverte d’un disque volant écrasé sur ce site du Nouveau-Mexique. Quelques heures plus tard, un communiqué officiel rectifiait cette bévue : il s’agissait en fait des restes d’un ballon-sonde. L’affaire en est restée là... jusqu’en 1978, lorsqu’un ufologue (personne qui s’intéresse aux ovnis) américain relance la rumeur. Livres, articles, fictions... se multiplient alors autour de l’histoire. À l’été 1995, un reportage télévisé (diffusé en France sur TF1) apporte la cerise sur le gâteau : l’autopsie filmée d’une prétendue créature victime de l’accident de soucoupe en 1947. Il sera bientôt prouvé que le film est un grossier montage.
Et ce n’est pas tout. Non contents de débarquer sur Terre, ces visiteurs d’autres mondes sont d’un sans-gène ! Pour tripatouiller dans notre patrimoine génétique, ils prélèvent d’un épisode à l’autre des échantillons d’humanité. Pour la petite histoire, la petite sœur de Mulder aurait été enlevée par les E.T. et son frère y aurait assisté. Dana Scully elle-même fait les frais de la curiosité malsaine de touristes galactiques. Ce thème du kidnapping extraterrestre n’est pas sorti par magie du chapeau des scénaristes. Si l’on en croit les estimations fondées sur un sondage réalisé en 1992 aux Etats-Unis, 3,7 millions d’Américains présentent tous les symptômes d’un enlèvement par les E.T.
D’étranges dons
Une petite fille qui déplace les objets à distance (Renaissance), un condamné à mort capable de lire dans les pensées d’un tueur en cavale (Le Message), un agent du F.B.I. qui emprunte la personnalité d’un serial killer (Lazare)... Demandez le programme ! Dans « X-Files », le paranormal est en vedette. La télépathie, par exemple, c’est-à-dire la faculté de capter les pensées ou de dialoguer mentalement avec une autre personne, entre dans cette catégorie. Les recherches menées sur le sujet n’ont pas montré que nos cerveaux sont des talkies-walkies. De même pour la télékinésie, le pouvoir de manipuler les objets à distance par la seule force de la pensée. Petits malins et illusionnistes ont bien essayé de duper les foules. Mais aucune preuve n’a été faite que quiconque possède ce don. Quant à la pratique de l’hypnose, telle qu’elle est présentée dans l’épisode Autosuggestion, elle dépasse de loin la réalité. On y voit un meurtrier pousser des gens au crime ou au suicide en les hypnotisant. Impossible, en fait. L’hypnose plonge dans un état de conscience particulier qui rend plus réceptif, mais ne permet en aucun cas de faire agir quelqu’un contre sa volonté. En bref, pas question de transformer une douce créature en tueur à gages.
Un cocktail de monstres
Des phénomènes de cirque au yeti en passant par les loups-garous, une véritable galerie de monstres défile aux frontières du réel. Mais pas n’importes lesquels. L’épisode intitulé Le Diable du New Jersey, dans lequel une série de meurtres mystérieux est attribuée à une créature humanoïde, fait un joli mélange de plusieurs histoires connues. Tout d’abord, il s’inspire de la légende du diable du Jersey, qui date du XVIIe s. Cet être de cauchemar, mi homme mi bête, hanterait encore aujourd’hui les forêts du New Jersey, aux USA. Cependant, dans le film, Mulder exhibe un portrait-robot de la créature, qui ressemble à s’y méprendre au bigfoot, un bipède géant et poilu mi-homme, mi-singe, qui s’est fait une réputation dans les années 60 an Californie. Sûrement un cousin du yeti himalayen, ou de l’almasty (voir SVJ n°38) qui vadrouille, lui, dans le Caucase.
Toujours est-il que bigfoot, yeti et almasty sont extrêmement discrets. On n’a jamais capturé aucune de ces créatures et pas déniché le moindre début de preuve de leur existence. En attendant, « X-Files » a exploité le filon en ajoutant de très nettes références aux histoires d’enfants sauvages. Des récits d’enfants abandonnés, recueillis et élevés par des animaux, apparaissent périodiquement dans l’actualité. Plusieurs cas en Inde dans les années 40, ou encore celui, célèbre en France, de Victor de l’Aveyron, ont fait l’objet de vives controverses. Rien n’a jamais prouvé que ces enfants aient trouvé de vrais parents adoptifs parmi les bêtes.
Du surnaturel
au paranormal
Prenons un cas banal : dans le silence ouaté d’une chambre paisible, vous vous éveillez brutalement pour constater que : 1) Vos objets familiers ont la tremblote. 2) Des hurlements déments venus de nulle part traversent un polochon habituellement bien insonore. 3) La chaîne hi-fi hulule comme une voiture de police dans la nuit d’une série américaine.
Pas d’erreur, vous êtes victime d’un « poltergeist », en français un petit esprit frappeur. Techniquement (dixit le dictionnaire), le poltergeist, qui était autrefois considéré comme la manifestation d’un revenant vindicatif, est aujourd’hui appréhendé par les parapsychologues comme « une forme particulière de psychokinèse (déplacement d’objets à distance) survenant dans l’environnement d’un sujet doué de pouvoirs paranormaux ».
Le bon vieux fantôme des familles s’est effacé devant le surhomme aux pouvoirs « psy », tout comme le surnaturel l’a cédé au paranormal. Si vous regardez de près cette évolution, vous verrez qu’elle ne se résume pas simplement à un changement de vocabulaire. Lorsque le mot « surnaturel » apparaît (vers la Renaissance), il désigne ce qui ne relève pas des lois naturelles et vient donc s’opposer à la nature, qui est l’objet d’étude de la science moderne à ses débuts. Il a à la fois une acceptation religieuse—la vérité divine est surnaturelle—et une acceptation magique—certains phénomènes sont inexplicables dans un cadre « naturel ».
Trois siècles plus tard, les succès de la science l’ont progressivement hissée au rang d’arbitre des vérités. Le surnaturel est donc obligé de suivre : en se transformant en paranormal (comme l’indique le préfixe grec para, le mot désigne ce qui est contraire au normal), il vient en quelque sorte se sanctifier (se « scientifier ») à travers les « parasciences ». Ce qui signifie 2 choses apparemment paradoxales mais au fond complémentaires : d’abord que le discours scientifique est tellement dominant que pour se légitimer, une pensée faible (astrologie, parapsychologie, ufologie et autres) est contrainte d’adopter, sinon un vocabulaire, du moins une tonalité scientifique. Par exemple, on ne croit plus tellement aux esprits, mais beaucoup plus aux « pouvoirs de l’esprit ». Ensuite, que cet aspect dominateur de la science entraîne une réaction de rejet bien exprimée dans le leitmotiv de la série « X-Files » : la vérité est ailleurs. Sous-entendu : la science est une vérité sur le monde, mais ce n’est pas toute la vérité. Message évidemment juste sur le fond. Même si, mais c’est une autre histoire, la superfluidité de l’hélium ou les gènes sauteurs sont infiniment plus étranges qu’un basketteur télépathe ou une vache déclamant du Claudel.
Sven ORTOLI
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Fox.16
L'autre jour dans la ferme (résumé quotidien), 2 appiculteurs sont
entrés dans la ferme ..... et pendant qu'ils arrivent , on nous lance
le générique de X-Files ! et l'écran noircit.....
Puis on peut lire : "16h20 : Mulder et Scully sont en fait Jean-philippe
et Paul".
Et c pas la 1ère fois qu'on la fait dans la ferme.....
Fox 16 : Guigui, je suis ton père
entrés dans la ferme ..... et pendant qu'ils arrivent , on nous lance
le générique de X-Files ! et l'écran noircit.....
Puis on peut lire : "16h20 : Mulder et Scully sont en fait Jean-philippe
et Paul".
Et c pas la 1ère fois qu'on la fait dans la ferme.....
Fox 16 : Guigui, je suis ton père
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Mad
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Fox.16 a écrit :L''autre jour dans la ferme (résumé quotidien), 2 appiculteurs sont
entrés dans la ferme ..... et pendant qu''ils arrivent , on nous lance
le générique de X-Files ! et l''écran noircit.....
Puis on peut lire : "16h20 : Mulder et Scully sont en fait Jean-philippe et Paul".Et c pas la 1ère fois qu''on la fait dans la ferme.....
Non, là, Fox 16, j'veux bien être sympa, mais faut pas abuser... y'a des limites ! D'abord ce post n'a rien à faire dans ce topic, et surtout-surtout, on n'y parle pas de "La Ferme" ! Alors : la ferme !
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Mad
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‘Faudrait que je revoie le film, moi... Y’a des trucs qui me semblent louches dans cet article... Mais bon, à sa décharge, FTF n’était pas encore sorti... Mais bon, c’était spoiler quand-même !
(Télémax, avril 1998)
PREVIEW X-FILES BIENTÔT AU CINÉMA ET SUR M6
X-FILES
PREMIER FILM,
CINQUIÈME SAISON
Désormais à l’étroit dans le poste
de télévision, Scully et Mulder prennent
du galon au cinéma.
Une promotion qui ne signifie
pas révolution dans les affaires
non classées du FBI...
Intox, rumeurs, faux-semblants entourent le tournage top-secret de X-Files, le film. Pour l’avoir si souvent appliquée dans ses fictions paranoïaques, Chris Carter, le gourou de la série, sait que la formule « noyer une vérité dans un océan de mensonges » fonctionne à merveille. Depuis les premières prises de vue, le 16 juin 1997 à Los Angeles, le plateau de Fight the Future (à l’origine Blackwood) s’avère impénétrable. Plus hermétique encore que ceux du quatrième épisode de La guerre des étoiles et du prochain Stanley Kubrick. La production cultive le secret avec une obstination digne de l’Homme à la cigarette, grand empêcheur de tourner en rond de la série. Impossible de sortir le moindre feuillet de scénario du seul cadre professionnel. Tous les manuscrits sont numérotés, scrupuleusement et quotidiennement répertoriés. Impossible aussi de les reproduire : des caractères d’impression rouges sur fond noir interdisent toute photocopie lisible. Plus vigilant encore que George Lucas, Chris Carter limite au service strictement minimum les visites des journalistes sur le tournage (et elles se comptent sur les doigts d’une seule main). Les “heureux” élus conviés à une conférence de presse sur le plateau 14 des studios de la 20th Century Fox n’obtiennent que de maigres renseignements en réponse à leurs questions. L’important est de savoir sélectionner les vraies infos dans l’avalanche de banalités nourries par un Chris Carter plus manipulateur que jamais.
On prend
les mêmes
Première rumeur à circuler : les grosses légumes de la 20th Century Fox frappent du poing sur la table pour que des stars de cinéma se glissent dans la peau de Sculler et Muldy. Bye bye David Duchovny et Gillian Anderson, bonjour Richard Gere et Jodie Foster ? Démenti formel dès le premier jour de tournage d’X-Files, le film. Duchovny et Anderson retrouvent légitimement leur insigne d’enquêteur du FBI. Contre un chèque de quatre millions de dollars chacun. Une ponction important sur un budget total de 60 millions de dollars. D’autres comédiens de la série se partagent également le gâteau. L’inévitable Mitch Pileggi, d’abord. Le grand dégarni à lunettes renoue avec le personnage de Walter Skinner, supérieur hiérarchique des héros. Suivent William B. Davis et John Neville dans le camp des méchants supposes, le premier tirant éternellement sur une cigarette, et l’autre officiant dans les lambris d’un cercle cossu de comploteurs. Les Lone Gunmen, groupe d’ufologues que Mulder consulte régulièrement, reprennent également du service. Mais de nouvelles têtes débarquent aussi. Celle, furtive, de Tea Leoni, madame David Duchovny à la ville, dans le rôle TGV d’une superflic du FBI. Plus substantielle, la présence de Martin Landau. Oscarisé en 1996 pour sa performance dans Ed Wood, ce vétéran de la télévision et du cinéma s’est vu confier le personnage de Farber. Un vieil ami du père de Mulder, dont il constitue aujourd’hui le plus précieux informateur. À ses côtés : Terry O’Quinn (un des acteurs de Millennium), titulaire du rôle du tacticien Darius Michaud à la solde des protecteurs du secret ; Blythe Danner (actuellement à l’affiche dans Back Home) en incompétente juriste du Bureau fédéral ; Armin Mueller-Stahl (le père de Shine) en scientifique qui en sait vraiment trop pour rester en vie et, junior de l’équipe, Lucas Black (le gamin de Sling Blade), qui interprète Stevie. Le gosse réveille accidentellement un extraterrestre reptilien en hibernation dans une grotte depuis plusieurs siècles. Évidemment, il ne s’agit pas d’une créature aussi pacifique que E.T.
[size19]Perdre
Alien[/size]
Pour cette version cinema d’X-Files, le scénario concocté par Chris Carter et son complice Frank Spotnitz ne court pas le risque d’emprunter des sentiers inconnus. Il intègre tout ce qui a contribué au succès de la série. À savoir une machination à l’échelle mondiale, doublée de la présence d’extraterrestres sur le plancher des vaches. On connaît la musique : l’espèce humaine est en danger, comme le souligne le préambule du film, sorte d’entrée en matière à la 2001, l’odyssée de l’espace. Un homme de cro-Magnon y sert de déjeuner à un dinosaure glouton. Une métaphore lourde de menaces pour l’humanité à l’aube du troisième millénaire. Toujours en croisade contre les officines les plus occultes du gouvernement, Fox Mulder et Dana Scully lèvent un gros lièvre. Progressivement, ils découvrent qu’un gigantesque essaim d’abeilles transporte un virus mortel. Les hommes risquent de disparaître de la surface de la Terre, et des aliens pourraient y élire domicile. Voilà qui apporte de l’eau au moulin de l’alarmiste Mulder. Mais celui-ci voit juste : des inconnus aux bras longs s’ingénient à lui miner le parcours. Quitte à prendre le risque de dynamiter un bâtiment administratif du texas. S’y trouvent non seulement le fils spirituel de David Vincent, mais également un container renfermant les restes d’un extraterrestre refroidi depuis des lustres. Leur disparition serait une bénédiction pour les éminences grises du gouvernement. Miraculeusement, Mulder s’en sort indemne. Scully menacée ? Piquée par une abeille infectée, elle survivra elle aussi. De la fournaise du désert de Mojave aux températures glaciales de l’Antarctique, Scully et Mulder poursuivent leur enquête dans la tradition de leurs investigations cathodiques. Aucun risque de dépayser les fans de la série en taquinant l’alien. N’empêche que Chris Carter et ses collaborateurs veillent au respect scrupuleux des consignes de secret. Pour avoir publié un fragment du scénario sur son site Internet, un Suédois de seize ans connaît d’ailleurs de douloureux déboires avec le service juridique du mammouth hollywoodien. Il échappe de peu aux poursuites. Le bénéfice de son jeune âge... et de sa passion !
Le sacre
S’il en tire toutes les ficelles, Chris Carter ne realise pas X-Files, le fil. La mise en scène, il l’abandonne à l’un de ses disciples les plus doués, Rob Bowman. Responsable des épisodes les plus réussis de la série (Auto suggestion, Insomnies, Contamination notamment), passé maître dans l’art de fignoler des ambiances bien stressantes, Rob Bowman annonce d’emblée que le film sera compréhensible par tous. « Pas besoin de connaître sur le bout des doigts les finesses, les personnages de la télévision. S’ils reviennent dans le film, c’est remis en perspective, resitués par rapport aux événements », témoigne le cinéaste. « Chris Carter et moi avons tenu à une fiction visible par tous, non cryptée. Autant les aficionados de la série que les spectateurs qui n’ont jamais vu la moindre image pourront la suivre. » Pas d’élitisme dans la démarche cinéma de Chris Carter. Farouchement indépendantiste par rapport à l’original, X-Files, le film marque donc la prestigieuse et rapide consécration cinématographique d’une série TV au succès phénoménal. Mission : Impossible, Le fugitif, Les mystères de l’ouest auront attendu plusieurs décades avant de connaître les honneurs d’un film. Fox Mulder et Dana Scully à peine 5 ans.
Marc TOULLEC
LA CINQUIÈME SAISON
Diffusée outre-Atlantique depuis le 2 novembre 1997, la cinquième saison d’X-Files a, vu d’ici, un parfum de très bon cru. De nombreuses interrogations , volontairement laissées en suspens jusqu’ici (le cancer de Scully, les trois Lone Gunmen...) seront enfin élucidées. Donnant par là un vrai sens à toute la série. Ceux qui reprochaient aux auteurs de partir dans tous les sens seront donc ravis d’apprendre de la bouche de Frank Spotnitz, coproducteur : « Nous allons revenir sur des aspects longtemps laissés dans l’ombre. Désormais, nous savons exactement où nous allons. » Où ?
LA PRODUCTION
Confronté aux départs de plusieurs de ses scénaristes, dont Howard Gordon, coproducteur et auteur d’une vingtaine d’épisodes (Insomnies, Intra-terrestres, Le vaisseau fantôme), Chris Carter a dû parer au plus pressé. Mais sur les sept nouveaux scénaristes embauchés, six ont été désapprouvés par un Spotnitz, soucieux de maintenir une cohérence créatrice. Le seul à avoir échappé à ses fourches caudines est Tim Minear, un ancien de la série Loïs et Clark. Résultat des courses, pour les huit premiers épisodes de cette nouvelle saison, Carter et Spotnitz ont dû retrousser leurs manches.
LES ACTEURS
Liés par contrat pour sept saisons, Gillian Anderson et David Duchovny ne sont pas près de quitter les plateaux. Malgré leurs nombreuses dissensions (ELLE a notamment déclaré être impatiente que la série s’arrête pour éviter de passer toutes ses journées avec IL), un terrain d’entente semble avoir été trouvé. Pour preuve, Chris Carter a décidé de répondre favorablement aux incessantes demandes de Duchovny : la production tournera dès la sixième saison à Los Angeles. Contrairement aux rumeurs, l’acteur Chris Owens (qui a joué le rôle de l’homme à la cigarette jeune) ne piquera pas les fringues de Mulder. En revanche, il tiendra le rôle récurrent de l’agent Jeffrey Spender, à partir du treizième épisode, Patient X
LES HISTOIRES
Entre autres nouveautés cette année, un hommage de Chris Carter à Mary Shelley et son Frankenstein avec l’épisode Post-mortem Prometheus (référence au bouquin, Frankenstein : or the Modern Prometheus). Entièrement tourné en noir et blanc, pour rappeler les plus belles heures des films d’horreur, il mettra en scène Mulder et Scully à la poursuite d’un monstre hideux, Mutato. Pour la première fois, le douzième épisode, Bad Blood, situera l’histoire au Texas. Au final, et contrairement aux rumeurs encore une fois, le gore sera toujours aussi omniprésent. Certains épisodes (comme Chinga) auraient même déjà fait beaucoup parlé d’eux.
LES TITRES DES ÉPISODES
Deux épisodes, au moins, méritent d’être cités pour leur titre, singulier. Le huitième, Kitsunegari (du japonais kitsune, qui signifie renard et gari, la chasse), racontera la fuite de Robert Patrick Modell d’un hôpital psychiatrique. Et le neuvième, Schizogonie (qui se réfère à la schizogonie, un cycle de reproduction asexuée), qui mettra en scène un adolescent de 16 ans, suspecté du meurtre de son beau-père.
LES GUEST-STARS
Dans X-Files, point d’apparition de Georges Clooney, le stéthoscope en bandoulière, ou de Julia Roberts de passage pour les vacances. Les guest-stars sont plutôt du genre discrètes. Ainsi, la participation la plus marquante de la saison ne se verra d’ailleurs pas, il s’agit de Stephen King en personne. Armé de sa machine à écrire, il a pondu, avec Chris Carter, le dixième épisode intitulé Chinga. Une histoire de petite fille affublée d’une inséparable poupée, qui terrorise toute une ville côtière du Maine. Autre apparition plus ou moins marquante, celle du détective John Munsch, personnage central de la série phare du moment aux Etats-Unis, Homicide (diffusée sur Série club à partir du 4 mai.)
Il inaugurera ainsi le premier "crossover" de la série. Pour les amateurs, un crossover est une interaction entre deux séries dans une même histoire.
Fabien TEILLARD
(Télémax, avril 1998)
PREVIEW X-FILES BIENTÔT AU CINÉMA ET SUR M6
X-FILES
PREMIER FILM,
CINQUIÈME SAISON
Désormais à l’étroit dans le poste
de télévision, Scully et Mulder prennent
du galon au cinéma.
Une promotion qui ne signifie
pas révolution dans les affaires
non classées du FBI...
Intox, rumeurs, faux-semblants entourent le tournage top-secret de X-Files, le film. Pour l’avoir si souvent appliquée dans ses fictions paranoïaques, Chris Carter, le gourou de la série, sait que la formule « noyer une vérité dans un océan de mensonges » fonctionne à merveille. Depuis les premières prises de vue, le 16 juin 1997 à Los Angeles, le plateau de Fight the Future (à l’origine Blackwood) s’avère impénétrable. Plus hermétique encore que ceux du quatrième épisode de La guerre des étoiles et du prochain Stanley Kubrick. La production cultive le secret avec une obstination digne de l’Homme à la cigarette, grand empêcheur de tourner en rond de la série. Impossible de sortir le moindre feuillet de scénario du seul cadre professionnel. Tous les manuscrits sont numérotés, scrupuleusement et quotidiennement répertoriés. Impossible aussi de les reproduire : des caractères d’impression rouges sur fond noir interdisent toute photocopie lisible. Plus vigilant encore que George Lucas, Chris Carter limite au service strictement minimum les visites des journalistes sur le tournage (et elles se comptent sur les doigts d’une seule main). Les “heureux” élus conviés à une conférence de presse sur le plateau 14 des studios de la 20th Century Fox n’obtiennent que de maigres renseignements en réponse à leurs questions. L’important est de savoir sélectionner les vraies infos dans l’avalanche de banalités nourries par un Chris Carter plus manipulateur que jamais.
On prend
les mêmes
Première rumeur à circuler : les grosses légumes de la 20th Century Fox frappent du poing sur la table pour que des stars de cinéma se glissent dans la peau de Sculler et Muldy. Bye bye David Duchovny et Gillian Anderson, bonjour Richard Gere et Jodie Foster ? Démenti formel dès le premier jour de tournage d’X-Files, le film. Duchovny et Anderson retrouvent légitimement leur insigne d’enquêteur du FBI. Contre un chèque de quatre millions de dollars chacun. Une ponction important sur un budget total de 60 millions de dollars. D’autres comédiens de la série se partagent également le gâteau. L’inévitable Mitch Pileggi, d’abord. Le grand dégarni à lunettes renoue avec le personnage de Walter Skinner, supérieur hiérarchique des héros. Suivent William B. Davis et John Neville dans le camp des méchants supposes, le premier tirant éternellement sur une cigarette, et l’autre officiant dans les lambris d’un cercle cossu de comploteurs. Les Lone Gunmen, groupe d’ufologues que Mulder consulte régulièrement, reprennent également du service. Mais de nouvelles têtes débarquent aussi. Celle, furtive, de Tea Leoni, madame David Duchovny à la ville, dans le rôle TGV d’une superflic du FBI. Plus substantielle, la présence de Martin Landau. Oscarisé en 1996 pour sa performance dans Ed Wood, ce vétéran de la télévision et du cinéma s’est vu confier le personnage de Farber. Un vieil ami du père de Mulder, dont il constitue aujourd’hui le plus précieux informateur. À ses côtés : Terry O’Quinn (un des acteurs de Millennium), titulaire du rôle du tacticien Darius Michaud à la solde des protecteurs du secret ; Blythe Danner (actuellement à l’affiche dans Back Home) en incompétente juriste du Bureau fédéral ; Armin Mueller-Stahl (le père de Shine) en scientifique qui en sait vraiment trop pour rester en vie et, junior de l’équipe, Lucas Black (le gamin de Sling Blade), qui interprète Stevie. Le gosse réveille accidentellement un extraterrestre reptilien en hibernation dans une grotte depuis plusieurs siècles. Évidemment, il ne s’agit pas d’une créature aussi pacifique que E.T.
[size19]Perdre
Alien[/size]
Pour cette version cinema d’X-Files, le scénario concocté par Chris Carter et son complice Frank Spotnitz ne court pas le risque d’emprunter des sentiers inconnus. Il intègre tout ce qui a contribué au succès de la série. À savoir une machination à l’échelle mondiale, doublée de la présence d’extraterrestres sur le plancher des vaches. On connaît la musique : l’espèce humaine est en danger, comme le souligne le préambule du film, sorte d’entrée en matière à la 2001, l’odyssée de l’espace. Un homme de cro-Magnon y sert de déjeuner à un dinosaure glouton. Une métaphore lourde de menaces pour l’humanité à l’aube du troisième millénaire. Toujours en croisade contre les officines les plus occultes du gouvernement, Fox Mulder et Dana Scully lèvent un gros lièvre. Progressivement, ils découvrent qu’un gigantesque essaim d’abeilles transporte un virus mortel. Les hommes risquent de disparaître de la surface de la Terre, et des aliens pourraient y élire domicile. Voilà qui apporte de l’eau au moulin de l’alarmiste Mulder. Mais celui-ci voit juste : des inconnus aux bras longs s’ingénient à lui miner le parcours. Quitte à prendre le risque de dynamiter un bâtiment administratif du texas. S’y trouvent non seulement le fils spirituel de David Vincent, mais également un container renfermant les restes d’un extraterrestre refroidi depuis des lustres. Leur disparition serait une bénédiction pour les éminences grises du gouvernement. Miraculeusement, Mulder s’en sort indemne. Scully menacée ? Piquée par une abeille infectée, elle survivra elle aussi. De la fournaise du désert de Mojave aux températures glaciales de l’Antarctique, Scully et Mulder poursuivent leur enquête dans la tradition de leurs investigations cathodiques. Aucun risque de dépayser les fans de la série en taquinant l’alien. N’empêche que Chris Carter et ses collaborateurs veillent au respect scrupuleux des consignes de secret. Pour avoir publié un fragment du scénario sur son site Internet, un Suédois de seize ans connaît d’ailleurs de douloureux déboires avec le service juridique du mammouth hollywoodien. Il échappe de peu aux poursuites. Le bénéfice de son jeune âge... et de sa passion !
Le sacre
S’il en tire toutes les ficelles, Chris Carter ne realise pas X-Files, le fil. La mise en scène, il l’abandonne à l’un de ses disciples les plus doués, Rob Bowman. Responsable des épisodes les plus réussis de la série (Auto suggestion, Insomnies, Contamination notamment), passé maître dans l’art de fignoler des ambiances bien stressantes, Rob Bowman annonce d’emblée que le film sera compréhensible par tous. « Pas besoin de connaître sur le bout des doigts les finesses, les personnages de la télévision. S’ils reviennent dans le film, c’est remis en perspective, resitués par rapport aux événements », témoigne le cinéaste. « Chris Carter et moi avons tenu à une fiction visible par tous, non cryptée. Autant les aficionados de la série que les spectateurs qui n’ont jamais vu la moindre image pourront la suivre. » Pas d’élitisme dans la démarche cinéma de Chris Carter. Farouchement indépendantiste par rapport à l’original, X-Files, le film marque donc la prestigieuse et rapide consécration cinématographique d’une série TV au succès phénoménal. Mission : Impossible, Le fugitif, Les mystères de l’ouest auront attendu plusieurs décades avant de connaître les honneurs d’un film. Fox Mulder et Dana Scully à peine 5 ans.
Marc TOULLEC
LA CINQUIÈME SAISON
Diffusée outre-Atlantique depuis le 2 novembre 1997, la cinquième saison d’X-Files a, vu d’ici, un parfum de très bon cru. De nombreuses interrogations , volontairement laissées en suspens jusqu’ici (le cancer de Scully, les trois Lone Gunmen...) seront enfin élucidées. Donnant par là un vrai sens à toute la série. Ceux qui reprochaient aux auteurs de partir dans tous les sens seront donc ravis d’apprendre de la bouche de Frank Spotnitz, coproducteur : « Nous allons revenir sur des aspects longtemps laissés dans l’ombre. Désormais, nous savons exactement où nous allons. » Où ?
LA PRODUCTION
Confronté aux départs de plusieurs de ses scénaristes, dont Howard Gordon, coproducteur et auteur d’une vingtaine d’épisodes (Insomnies, Intra-terrestres, Le vaisseau fantôme), Chris Carter a dû parer au plus pressé. Mais sur les sept nouveaux scénaristes embauchés, six ont été désapprouvés par un Spotnitz, soucieux de maintenir une cohérence créatrice. Le seul à avoir échappé à ses fourches caudines est Tim Minear, un ancien de la série Loïs et Clark. Résultat des courses, pour les huit premiers épisodes de cette nouvelle saison, Carter et Spotnitz ont dû retrousser leurs manches.
LES ACTEURS
Liés par contrat pour sept saisons, Gillian Anderson et David Duchovny ne sont pas près de quitter les plateaux. Malgré leurs nombreuses dissensions (ELLE a notamment déclaré être impatiente que la série s’arrête pour éviter de passer toutes ses journées avec IL), un terrain d’entente semble avoir été trouvé. Pour preuve, Chris Carter a décidé de répondre favorablement aux incessantes demandes de Duchovny : la production tournera dès la sixième saison à Los Angeles. Contrairement aux rumeurs, l’acteur Chris Owens (qui a joué le rôle de l’homme à la cigarette jeune) ne piquera pas les fringues de Mulder. En revanche, il tiendra le rôle récurrent de l’agent Jeffrey Spender, à partir du treizième épisode, Patient X
LES HISTOIRES
Entre autres nouveautés cette année, un hommage de Chris Carter à Mary Shelley et son Frankenstein avec l’épisode Post-mortem Prometheus (référence au bouquin, Frankenstein : or the Modern Prometheus). Entièrement tourné en noir et blanc, pour rappeler les plus belles heures des films d’horreur, il mettra en scène Mulder et Scully à la poursuite d’un monstre hideux, Mutato. Pour la première fois, le douzième épisode, Bad Blood, situera l’histoire au Texas. Au final, et contrairement aux rumeurs encore une fois, le gore sera toujours aussi omniprésent. Certains épisodes (comme Chinga) auraient même déjà fait beaucoup parlé d’eux.
LES TITRES DES ÉPISODES
Deux épisodes, au moins, méritent d’être cités pour leur titre, singulier. Le huitième, Kitsunegari (du japonais kitsune, qui signifie renard et gari, la chasse), racontera la fuite de Robert Patrick Modell d’un hôpital psychiatrique. Et le neuvième, Schizogonie (qui se réfère à la schizogonie, un cycle de reproduction asexuée), qui mettra en scène un adolescent de 16 ans, suspecté du meurtre de son beau-père.
LES GUEST-STARS
Dans X-Files, point d’apparition de Georges Clooney, le stéthoscope en bandoulière, ou de Julia Roberts de passage pour les vacances. Les guest-stars sont plutôt du genre discrètes. Ainsi, la participation la plus marquante de la saison ne se verra d’ailleurs pas, il s’agit de Stephen King en personne. Armé de sa machine à écrire, il a pondu, avec Chris Carter, le dixième épisode intitulé Chinga. Une histoire de petite fille affublée d’une inséparable poupée, qui terrorise toute une ville côtière du Maine. Autre apparition plus ou moins marquante, celle du détective John Munsch, personnage central de la série phare du moment aux Etats-Unis, Homicide (diffusée sur Série club à partir du 4 mai.)
Il inaugurera ainsi le premier "crossover" de la série. Pour les amateurs, un crossover est une interaction entre deux séries dans une même histoire.
Fabien TEILLARD
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Mad
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(Télé Poche, avril 1998)
En exclusivité, rencontre avec Chris Owens
Voici le nouveau héros de X-Files
«Aux frontières du réel» fera son retour à la rentrée, sur M6. Aux États-Unis, un nouvel agent du FBI est apparu depuis le 1er mars. Télé Poche vous présente Chris Owens. Va-t-il à [sic] évincer David Duchovny ? Interview exclusive...
Vous venez de décrocher l’un des rôles principaux de « X-Files »...
En débarquant à Vancouver, il y a un an et demi, j’ai auditionné pour le rôle de l’homme à la cigarette que tenait William Davis. Ce personnage apparaît, jeune homme, lors d’un flash-bak [sic]. Chris Carter, créateur et producteur de la série, assistait à l’audition... silencieux. À l’époque, je ne savais pas qu’il était l’un des pilliers [sic] d’« Aux frontières du réel ». Le jour même, j’étais engagé. J’en ai déduit que la personne que j’avais vue avait influencé la décision de la production. J’ai été réemployé pour le même rôle dans un second épisode. Puis, Carter m’a réengagé pour incarner l’homme à deux têtes dans l’épisode « The great mutation »*. C’est après, seulement, qu’on m’a offert le rôle de Jeffrey Spender, un agent spécial du FBI.
On a dit que vous alliez remplacer Duchovny...
Je vais vous faire une confidence, ce n’est pas David que je remplace mais sa fidèle coéquipière, Gillian Anderson (rires)... Lorsque mon arrivée dans la série a été annoncée, j’ai entendu toutes sortes de rumeurs. En fait, Jeffrey Spender, mon personnage, n’est pas en concurrence avec Mulder. Cela, d’autant plus que c’est David Duchovny, lui-même, qui m’a soutenu en vantant mes talents d’acteur auprès de Chris Carter.
Comment est née la rumeur concernant le départ de Duchovny ?
David a beaucoup d’humour. Un jour, il a lancé, sous forme de blague, qu’il pleuvait beaucoup trop à Vancouver pour y rester. Certains médias ont aussitôt imaginé qu’il voulait quitter la série. En réalité, David désirait se rapprocher de sa femme, Tea Leoni, qui tournait à Los Angeles.
David a finalement eu gain de cause...
La série quitte Vancouver et le Canada. La saison prochaine, les tournages auront lieu à Los Angeles. Étant originaire de Toronto, je n’ai jamais mis les pieds en Californie. Ce sera une découverte pour moi !
Tara, qui partage votre vie, va-t-elle vous suivre ?
Nous vivons ensemble depuis quatre ans et demi. On s’est rencontrés [sic] dans un café, à Toronto. On y travaillait comme serveurs pour payer nos études. À cette époque, nous avions chacun quelqu’un dans notre vie. On est restés [sic] en contact... On est tombés amoureux ! Tara étudie le droit pour devenir avocate. Ses cours ont lieu sur l’île Victoria. Elle doit prendre le ferry : le trajet dure plus d’une heure et, souvent, je l’accompagne. Prendre l’avion pour Los Angeles ne nous dépaysera pas !
Comment votre famille a-t-elle réagi à l’annonce de votre engagement dans « Aux frontières du réel » ?
Tous étaient fous de joie ! Mes parents sont des artistes. Ma mère était chanteuse de jazz, mon beau-père batteur et mon père—que je n’ai pas revu depuis vingt-cinq ans et avec qui je vais peut-être reprendre contact—travaillait comme animateur à la radio. Quant à ma sœur Shelly, elle a tourné dans « X-Files » bien avant que je n’y sois, dans le septième épisode de la première saison. L’agent Mulder était chargé de l’interroger.
Qu’avez-vous ressenti, le premier jour de tournage ?
J’étais impatient et ravi à la fois. Gillian et David sont de très bons acteurs, généreux, et qui donnent le maximum d’eux-mêmes à chaque tournage. David adore improviser, il rajoute des répliques aux dialogues. Il est incroyable ! Quant à Gillian, elle ne ressemble pas à la sérieuse Scully. La première fois que l’on voit ça, c’est vraiment surprenant : elle rit tout le temps, il lui arrive même d’être prise de fous rires au plein milieu d’une scène. Comme David, elle a énormément d’humour.
Pourtant, on a dit que l’ambiance n’était pas formidable sur les tournages ?
Contrairement à ce que l’on a pu raconter, le climat est tout à fait normal. David et Gillian entretiennent de bons rapports, semble-t-il. En dehors des prises de vues, ils ne se parlent pas beaucoup, mais communiquent avec l’équipe des techniciens. Ils ne se fréquentent pas en dehors des plateaux, mais professionnellement, ils s’entendent parfaitement.
X-Files,
le fantastique
défi de Chris
Êtiez-vous [sic] un fan de « X-Files » avant de devenir l’un de ses héros ?
J’ai regardé un épisode de la série avant de passer mon audition à Vancouver, par suriosité. Avec Tara, on a adoré ! « Aux frontières du réel » a un ton, un style qui n’appartiennent à aucune autre série. Maintenant que je fais partie de la distribution, je suis chacun des épisodes.
Internet joue un rôle non négligeable dans le succès de « X-Files ». On y parle maintenant de vous...
Pianoter sur un ordinateur pour savoir ce qu’Internet raconte sur moi ne fait pas partie de mes préoccupations. Des amis m’ont raconté qu’il existe un site à mon nom, les gens savent ainsi que j’ai tourné avec Tom Cruise dans « Cocktail » : le soldat qui apparaît dans la première minute du film, c’est moi ! Le public sait également que j’ai tourné dans « Millénium » [sic], une autre série que produit Chris Carter.
Avec ce rôle d’agent du FBI, vous voilà sur le chemin du vedettariat... Pas trop impressionné ?
Pas vraiment, mais je suis conscient que faire partie d’une série aussi populaire qu’« Aux frontières du réel » est une opportunité unique. Une telle notoriété ne peut que m’ouvrir des portes. Quant à savoir si tout ça va changer ma vie privée, je n’en sais strictement rien. Pour le moment, je me contente de prendre la vie comme elle vient, je vis au jour le jour. C’est ma philosophie !
Entretien : Franck RAGAINE
L’AGENT SPENDER
L’agent spécial Jeffrey Spender est aussi sceptique que Scully : sa mère dit avoir été enlevée par des extraterrestres, mais il n’y croit pas. Un point de vue que ne partage pas son interprète, Chris Owens, féru de science-fiction et de phénomènes paranormaux. « Je suis certain que nous ne sommes pas seuls dans l’univers : trop de questions restent sans réponse. » Ce qu’il aime dans la série ? « Mulder et Scully fournissant des éléments de compréhension mais sans totalement les garantir. » Plus que jamais, la vérité est ailleurs !
* Rassurez-moi, « The Great Mutation », c’est pas dans « The X-Files », hein !
En exclusivité, rencontre avec Chris Owens
Voici le nouveau héros de X-Files
«Aux frontières du réel» fera son retour à la rentrée, sur M6. Aux États-Unis, un nouvel agent du FBI est apparu depuis le 1er mars. Télé Poche vous présente Chris Owens. Va-t-il à [sic] évincer David Duchovny ? Interview exclusive...
Vous venez de décrocher l’un des rôles principaux de « X-Files »...
En débarquant à Vancouver, il y a un an et demi, j’ai auditionné pour le rôle de l’homme à la cigarette que tenait William Davis. Ce personnage apparaît, jeune homme, lors d’un flash-bak [sic]. Chris Carter, créateur et producteur de la série, assistait à l’audition... silencieux. À l’époque, je ne savais pas qu’il était l’un des pilliers [sic] d’« Aux frontières du réel ». Le jour même, j’étais engagé. J’en ai déduit que la personne que j’avais vue avait influencé la décision de la production. J’ai été réemployé pour le même rôle dans un second épisode. Puis, Carter m’a réengagé pour incarner l’homme à deux têtes dans l’épisode « The great mutation »*. C’est après, seulement, qu’on m’a offert le rôle de Jeffrey Spender, un agent spécial du FBI.
On a dit que vous alliez remplacer Duchovny...
Je vais vous faire une confidence, ce n’est pas David que je remplace mais sa fidèle coéquipière, Gillian Anderson (rires)... Lorsque mon arrivée dans la série a été annoncée, j’ai entendu toutes sortes de rumeurs. En fait, Jeffrey Spender, mon personnage, n’est pas en concurrence avec Mulder. Cela, d’autant plus que c’est David Duchovny, lui-même, qui m’a soutenu en vantant mes talents d’acteur auprès de Chris Carter.
Comment est née la rumeur concernant le départ de Duchovny ?
David a beaucoup d’humour. Un jour, il a lancé, sous forme de blague, qu’il pleuvait beaucoup trop à Vancouver pour y rester. Certains médias ont aussitôt imaginé qu’il voulait quitter la série. En réalité, David désirait se rapprocher de sa femme, Tea Leoni, qui tournait à Los Angeles.
David a finalement eu gain de cause...
La série quitte Vancouver et le Canada. La saison prochaine, les tournages auront lieu à Los Angeles. Étant originaire de Toronto, je n’ai jamais mis les pieds en Californie. Ce sera une découverte pour moi !
Tara, qui partage votre vie, va-t-elle vous suivre ?
Nous vivons ensemble depuis quatre ans et demi. On s’est rencontrés [sic] dans un café, à Toronto. On y travaillait comme serveurs pour payer nos études. À cette époque, nous avions chacun quelqu’un dans notre vie. On est restés [sic] en contact... On est tombés amoureux ! Tara étudie le droit pour devenir avocate. Ses cours ont lieu sur l’île Victoria. Elle doit prendre le ferry : le trajet dure plus d’une heure et, souvent, je l’accompagne. Prendre l’avion pour Los Angeles ne nous dépaysera pas !
Comment votre famille a-t-elle réagi à l’annonce de votre engagement dans « Aux frontières du réel » ?
Tous étaient fous de joie ! Mes parents sont des artistes. Ma mère était chanteuse de jazz, mon beau-père batteur et mon père—que je n’ai pas revu depuis vingt-cinq ans et avec qui je vais peut-être reprendre contact—travaillait comme animateur à la radio. Quant à ma sœur Shelly, elle a tourné dans « X-Files » bien avant que je n’y sois, dans le septième épisode de la première saison. L’agent Mulder était chargé de l’interroger.
Qu’avez-vous ressenti, le premier jour de tournage ?
J’étais impatient et ravi à la fois. Gillian et David sont de très bons acteurs, généreux, et qui donnent le maximum d’eux-mêmes à chaque tournage. David adore improviser, il rajoute des répliques aux dialogues. Il est incroyable ! Quant à Gillian, elle ne ressemble pas à la sérieuse Scully. La première fois que l’on voit ça, c’est vraiment surprenant : elle rit tout le temps, il lui arrive même d’être prise de fous rires au plein milieu d’une scène. Comme David, elle a énormément d’humour.
Pourtant, on a dit que l’ambiance n’était pas formidable sur les tournages ?
Contrairement à ce que l’on a pu raconter, le climat est tout à fait normal. David et Gillian entretiennent de bons rapports, semble-t-il. En dehors des prises de vues, ils ne se parlent pas beaucoup, mais communiquent avec l’équipe des techniciens. Ils ne se fréquentent pas en dehors des plateaux, mais professionnellement, ils s’entendent parfaitement.
X-Files,
le fantastique
défi de Chris
Êtiez-vous [sic] un fan de « X-Files » avant de devenir l’un de ses héros ?
J’ai regardé un épisode de la série avant de passer mon audition à Vancouver, par suriosité. Avec Tara, on a adoré ! « Aux frontières du réel » a un ton, un style qui n’appartiennent à aucune autre série. Maintenant que je fais partie de la distribution, je suis chacun des épisodes.
Internet joue un rôle non négligeable dans le succès de « X-Files ». On y parle maintenant de vous...
Pianoter sur un ordinateur pour savoir ce qu’Internet raconte sur moi ne fait pas partie de mes préoccupations. Des amis m’ont raconté qu’il existe un site à mon nom, les gens savent ainsi que j’ai tourné avec Tom Cruise dans « Cocktail » : le soldat qui apparaît dans la première minute du film, c’est moi ! Le public sait également que j’ai tourné dans « Millénium » [sic], une autre série que produit Chris Carter.
Avec ce rôle d’agent du FBI, vous voilà sur le chemin du vedettariat... Pas trop impressionné ?
Pas vraiment, mais je suis conscient que faire partie d’une série aussi populaire qu’« Aux frontières du réel » est une opportunité unique. Une telle notoriété ne peut que m’ouvrir des portes. Quant à savoir si tout ça va changer ma vie privée, je n’en sais strictement rien. Pour le moment, je me contente de prendre la vie comme elle vient, je vis au jour le jour. C’est ma philosophie !
Entretien : Franck RAGAINE
L’AGENT SPENDER
L’agent spécial Jeffrey Spender est aussi sceptique que Scully : sa mère dit avoir été enlevée par des extraterrestres, mais il n’y croit pas. Un point de vue que ne partage pas son interprète, Chris Owens, féru de science-fiction et de phénomènes paranormaux. « Je suis certain que nous ne sommes pas seuls dans l’univers : trop de questions restent sans réponse. » Ce qu’il aime dans la série ? « Mulder et Scully fournissant des éléments de compréhension mais sans totalement les garantir. » Plus que jamais, la vérité est ailleurs !
* Rassurez-moi, « The Great Mutation », c’est pas dans « The X-Files », hein !
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(Télé Loisirs, avril 2004)
Anthony Michael Hall,
le nouvel agent Mulder
A trente-six ans, Anthony Michael Hall prend un nouveau départ dans la vie ! Après être devenu alcoolique dès l’âge de treize ans, puis s’être rendu à plusieurs reprises en cures de désintoxication pour drogue, le héros de la série « Dead Zone » sort enfin la tête de l’eau. Depuis qu’il interprète le rôle de Johnny Smith sur le petit écran, ce séduisant blond au regard azur est un homme différent. Incarnant le rôle d’un professeur qui possède des pouvoirs psychiques extraordinaires. Anthony Michael Hall est considéré aujourd’hui à Hollywood comme « le nouvel agent Mulder » !
Enfin en paix avec lui-même grâce au succès de « Dead Zone », Hall est également comblé aujourd’hui sur le plan personnel depuis qu’il a rencontré l’âme sœur. Une ravissante blonde canadienne, nommée Sandy Guerard, qui partage sa vie depuis trois ans.
De notre correspondant à Hollywood : Hervé TROPÉA
Anthony Michael Hall,
le nouvel agent Mulder
A trente-six ans, Anthony Michael Hall prend un nouveau départ dans la vie ! Après être devenu alcoolique dès l’âge de treize ans, puis s’être rendu à plusieurs reprises en cures de désintoxication pour drogue, le héros de la série « Dead Zone » sort enfin la tête de l’eau. Depuis qu’il interprète le rôle de Johnny Smith sur le petit écran, ce séduisant blond au regard azur est un homme différent. Incarnant le rôle d’un professeur qui possède des pouvoirs psychiques extraordinaires. Anthony Michael Hall est considéré aujourd’hui à Hollywood comme « le nouvel agent Mulder » !
Enfin en paix avec lui-même grâce au succès de « Dead Zone », Hall est également comblé aujourd’hui sur le plan personnel depuis qu’il a rencontré l’âme sœur. Une ravissante blonde canadienne, nommée Sandy Guerard, qui partage sa vie depuis trois ans.
De notre correspondant à Hollywood : Hervé TROPÉA
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Chacune des deux interviews à une fin assez intéressante pour nous, en cette période de rumeurs sur X-F 2 !
(Télé Poche, 1998)
Les confessions des héros de "X-Files"
Avec deux soirées spéciales, mercredi et jeudi, c’est le retour de « X-files ». De quoi faire patienter les fans de la série culte, en attendant la sortie, en décembre, de sa version cinéma. Sur le plateau, on est toujours à la frontière de... la séparation ! David Duchovny et Gillian Anderson poursuivront-ils l’aventure ?
David
Duchovny
« J’ai suffisamment été Mulder »
David Duchovny -
Fox Mulder
David Duchovny ne manie pas la langue de bois. Sur son différend avec Gillian Anderson, sur sa lassitude de tourner dans « X-files », il répond sans détour... avant de sauver quelques heures de liberté et découvrir Paris. À l’occasion de la sortie française du film, le 2 décembre, il accordera à nouveau un entretien à Télé Poche pour nous parler de cinéma et de sa vie au côté de Tea Leoni.
Qu’en est-il de votre conflit avec Gillian Anderson concernant la disparité de vos salaires ?
Gillian ne sait pas combien je gagne, tout comme j’ignore moi-même le montant de mes cachets. Lorsque j’ai débuté dans la série, j’avais plus d’expérience, elle commençait à zéro. Normal, donc, que j’aie été mieux payé. Elle a obtenu alors ce que son agent pouvait négocier en sa faveur. Je ne vois pas de tout l’intérêt de ce débat, car plus je gagne d’argent, plus, par ricochet, Gillian Anderson en gagne. Cela devrait être une raison suffisante pour qu’elle me remercie. Au lieu de quoi... Il est regrettable que les gens veuillent à tout prix s’aligner. En ce qui me concerne, j’essaie juste de gagner autant d’argent que je peux.
Il est donc vrai que vous ne vous adressez pas la parole...
Notre relation se cantonne à un aspect purement professionnel mais, évidemment, nous nous parlons sur le plateau. Nous passons quatorze heures par jour ensemble ; alors, après, nous n’avons plus rien à nous dire. Essayez de rester autant de temps avec quelqu’un... Vous viendrez me dire si vous avez encore plein de trucs à vous raconter.
Compte tenu du succès de la série, les propositions doivent affluer...
Je ne vais pas m’en plaindre mais ce succès même m’empêche de profiter de ses effets. Bien entendu, les offres abondent mais je n’ai pas une seconde pour y répondre positivement. Je ne dispose que de deux à trois mois tous les quatre ou cinq ans pour faire d’autres choses. J’adorerais que « X-Files » devienne une série cinématographique plutôt que télé. Ainsi, je pourrais continuer à tenir le rôle tout en travaillant avec d’autres personnes que j’admire. Il me reste encore deux ans de tournage pour honorer mon contrat à la télé. Mais, ensuite, ce sera fini car ce n’est plus un challenge pour moi. Je sens que j’ai suffisamment été Mulder. Il peut continuer à vivre sans moi.
Entretien : Blandine de DREUX
« David était mieux payé »
Gillian
Anderson
Gillian Anderson -
Dana Scully
Gillian Anderson reprend ses fonctions de scientifique détective pour se plonger dans les dossiers non classés de « X-Files ». Certes, elle semble nettement moins pressée que David Duchovny de quitter la série, mais a néanmoins exigé que son cachet soit revu à la hausse. Nous l’avons rencontrée à Los Angeles, où se déroulent désormais les tournages.
Après cinq ans au Canada, « Aux frontières du réel » est enfin à Los Angeles. Vous devez être ravie...
D’un point de vue strictement personnel, c’est bien plus qu’un avantage, pour moi et David. Ce changement va, en effet, nous permettre de nous rapprocher de nos familles. Cependant, je garde la maison que j’ai à Vancouver : je l’adore et compte bien y retourner de temps en temps.
Comment se déroule une journée de tournage ?
Je me lève à 6 heures du matin, me rends au studio où je passe pas mal de temps dans ma loge à me maquiller. Les techniciens vérifient la lumière, on tourne une scène, une autre ... Entre deux prises de vue, je m’occupe de ma fille, Piper, je téléphone, prends des rendez-vous... La journée finie, je rentre chez moi et j’apprends mes dialogues pour le lendemain.
Vous vous êtes battue pour avoir le même cachet que David Duchovny...
Beaucoup ont pensé que le salaire de David était plus conséquent parce qu’il était un homme et moi, une femme. En fait, David était mieux payé parce qu’il était plus ancien dans le métier. Il avait déjà tourné dix films avant d’être dans la série. Moi, je suis arrivée ensuite, avec pratiquement aucune expérience. Mais, après quelques années, et dans la mesure où l’un et l’autre contribuons au succès d’ « Aux frontières du réel », il était important que nous soyons à égalité.
« X-Files » ne vous fait pas faire de cauchemars ?
On pourrait en effet le croire mais cela ne m’est arrivé qu’une seule fois !
Le film, tiré de la série, a fait un tabac cet été, aux Etats-Unis...
Il y avait une part de risque à adapter la série au cinéma. Mais la magie semble avoir opéré : le public est venu. « X-Files » est suivi par un nombre si impressionnant de téléspectateurs, que producteurs et comédiens étaient assurés de faire un minimum de recettes. La Fox planche déjà sur une suite.
Entretien : Franck RAGAINE
(Télé Poche, 1998)
Les confessions des héros de "X-Files"
Avec deux soirées spéciales, mercredi et jeudi, c’est le retour de « X-files ». De quoi faire patienter les fans de la série culte, en attendant la sortie, en décembre, de sa version cinéma. Sur le plateau, on est toujours à la frontière de... la séparation ! David Duchovny et Gillian Anderson poursuivront-ils l’aventure ?
David
Duchovny
« J’ai suffisamment été Mulder »
David Duchovny -
Fox Mulder
David Duchovny ne manie pas la langue de bois. Sur son différend avec Gillian Anderson, sur sa lassitude de tourner dans « X-files », il répond sans détour... avant de sauver quelques heures de liberté et découvrir Paris. À l’occasion de la sortie française du film, le 2 décembre, il accordera à nouveau un entretien à Télé Poche pour nous parler de cinéma et de sa vie au côté de Tea Leoni.
Qu’en est-il de votre conflit avec Gillian Anderson concernant la disparité de vos salaires ?
Gillian ne sait pas combien je gagne, tout comme j’ignore moi-même le montant de mes cachets. Lorsque j’ai débuté dans la série, j’avais plus d’expérience, elle commençait à zéro. Normal, donc, que j’aie été mieux payé. Elle a obtenu alors ce que son agent pouvait négocier en sa faveur. Je ne vois pas de tout l’intérêt de ce débat, car plus je gagne d’argent, plus, par ricochet, Gillian Anderson en gagne. Cela devrait être une raison suffisante pour qu’elle me remercie. Au lieu de quoi... Il est regrettable que les gens veuillent à tout prix s’aligner. En ce qui me concerne, j’essaie juste de gagner autant d’argent que je peux.
Il est donc vrai que vous ne vous adressez pas la parole...
Notre relation se cantonne à un aspect purement professionnel mais, évidemment, nous nous parlons sur le plateau. Nous passons quatorze heures par jour ensemble ; alors, après, nous n’avons plus rien à nous dire. Essayez de rester autant de temps avec quelqu’un... Vous viendrez me dire si vous avez encore plein de trucs à vous raconter.
Compte tenu du succès de la série, les propositions doivent affluer...
Je ne vais pas m’en plaindre mais ce succès même m’empêche de profiter de ses effets. Bien entendu, les offres abondent mais je n’ai pas une seconde pour y répondre positivement. Je ne dispose que de deux à trois mois tous les quatre ou cinq ans pour faire d’autres choses. J’adorerais que « X-Files » devienne une série cinématographique plutôt que télé. Ainsi, je pourrais continuer à tenir le rôle tout en travaillant avec d’autres personnes que j’admire. Il me reste encore deux ans de tournage pour honorer mon contrat à la télé. Mais, ensuite, ce sera fini car ce n’est plus un challenge pour moi. Je sens que j’ai suffisamment été Mulder. Il peut continuer à vivre sans moi.
Entretien : Blandine de DREUX
« David était mieux payé »
Gillian
Anderson
Gillian Anderson -
Dana Scully
Gillian Anderson reprend ses fonctions de scientifique détective pour se plonger dans les dossiers non classés de « X-Files ». Certes, elle semble nettement moins pressée que David Duchovny de quitter la série, mais a néanmoins exigé que son cachet soit revu à la hausse. Nous l’avons rencontrée à Los Angeles, où se déroulent désormais les tournages.
Après cinq ans au Canada, « Aux frontières du réel » est enfin à Los Angeles. Vous devez être ravie...
D’un point de vue strictement personnel, c’est bien plus qu’un avantage, pour moi et David. Ce changement va, en effet, nous permettre de nous rapprocher de nos familles. Cependant, je garde la maison que j’ai à Vancouver : je l’adore et compte bien y retourner de temps en temps.
Comment se déroule une journée de tournage ?
Je me lève à 6 heures du matin, me rends au studio où je passe pas mal de temps dans ma loge à me maquiller. Les techniciens vérifient la lumière, on tourne une scène, une autre ... Entre deux prises de vue, je m’occupe de ma fille, Piper, je téléphone, prends des rendez-vous... La journée finie, je rentre chez moi et j’apprends mes dialogues pour le lendemain.
Vous vous êtes battue pour avoir le même cachet que David Duchovny...
Beaucoup ont pensé que le salaire de David était plus conséquent parce qu’il était un homme et moi, une femme. En fait, David était mieux payé parce qu’il était plus ancien dans le métier. Il avait déjà tourné dix films avant d’être dans la série. Moi, je suis arrivée ensuite, avec pratiquement aucune expérience. Mais, après quelques années, et dans la mesure où l’un et l’autre contribuons au succès d’ « Aux frontières du réel », il était important que nous soyons à égalité.
« X-Files » ne vous fait pas faire de cauchemars ?
On pourrait en effet le croire mais cela ne m’est arrivé qu’une seule fois !
Le film, tiré de la série, a fait un tabac cet été, aux Etats-Unis...
Il y avait une part de risque à adapter la série au cinéma. Mais la magie semble avoir opéré : le public est venu. « X-Files » est suivi par un nombre si impressionnant de téléspectateurs, que producteurs et comédiens étaient assurés de faire un minimum de recettes. La Fox planche déjà sur une suite.
Entretien : Franck RAGAINE
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Attention ragots ! Vraiment, il se disait tout et n’importe quoi sur les acteurs !!!
(Mini-articles, encarts presse, dates et magazines inconnus)
David Duchovny fait
d’une Pierre deux coups…
... Mais une pierre qui vaut presque 20 briques. Il a acheté une villa de 17 millions de francs à Malibu, pour y vivre avec Tea Leoni... mais également pour montrer aux producteurs de X-Files qu’il en a vraiment assez de tourner au Canada. Il ne va pas tarder à les mettre au pied du mur, c’est gros comme une maison.
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David
Duchovny
Une boule
de feu lui en a mis
plein la vue
Pas une interview sans qu’on ne pose à David Duchovny une question sur ses contacts avec les vrais E.T. Ce serait bien le diable si l’agent Fox Mulder n’avait jamais vu au coin de la rue un truc bizarre, propre à exciter la sagacité d’un enquêteur du paranormal. Mimétisme ou prédestination ? David a justement une histoire fétiche qu’il raconte avec des variantes d’un journal à l’autre. « Je faisais mon jogging à Ocean Beach dans le New Jersey quand une boule de feu a traversé mon champ de vision. Je ne saurai jamais ce que c’était, mais à l’évidence, ça n’avait rien de terrien. » On dirait presque le début d’un épisode de X-Files. Il ne manque plus qu’on bon scénariste pour qu’il trouve la solution de l’énigme... à la télévision !
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6 mai : l’agent Mulder convole
Tea Leoni, vedette du sitcom américain Une fille à scandale, a réussi l’impossible : passer la bague au doigt de David Duchovny, incorrigible bourreau des cœurs. Mais pour la jolie blonde, le héros de la série X-Files s’est assagi. Et a dit « oui » dans une église de New York, la Grace Church School.
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Les mariés de “X-Files”
Un couple d’Américains a poussé le culte de « X-Files » jusqu’aux limites du réel. Pour la cérémonie de leur mariage, les amoureux, originaires du Michigan, ont revêtu des répliques exactes des costumes de Mulder et Scully. La musique du générique de la série a remplacé la marche nuptiale.
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Un prince
classé X
David Duchovny, le héros de “X-Files” sur M6, ne doute de rien. Attendu que Charles d’Angleterre l’aime beaucoup, il était persuadé que le prince accepterait de jouer dans la célèbre série. Il lui avait donc fait préparer un pré-contrat avant même de lui en parler. Le royal sujet ayant gentiment refusé, l’acteur a ensuite dû s’expliquer avec la production. Il faut avouer qu’un prince « classé X », c’eût été choquant.
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Anderson envoûtée
« La réalité dépasse parfois la fiction » affirme Gilian [sic] Anderson : l’héroïne de « X-Files » révèle en effet qu’elle habitait dans une maison « hantée par un être hostile » qui la suivait selon elle partout. « J’étais terrifiée. » Ayant appris d’un vieil homme que la propriété était construite sur un cimetière indien, elle fit appel à un exorciste pour la désenvoûter. Depuis son action, il paraît que les âmes sont en paix !
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[size=3=19]Carnet rose[/size=3==]
Le 24 avril dernier l’acteur de “X-Files”, David Duchovny, est devenu papa. Sa femme, la comédienne Téa Léoni , amis au monde, dans une clinique de Californie, une petite fille qui pesait 3,4 kg. L’acteur a refusé de révéler le prénom du bébé.
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La dernière
de Gillian
Reverra-t-on Gillian Anderson dans le costume de l’agent Scully ? L’actrice vient de tourner à Los Angeles l’ultime volet de la nouvelle saison de « X-Files ». Ce pourrait d’ailleurs être le dernier épisode tout court puisqu’un arrêt défénitif de la série est de plus en plus souvent évoqué.
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Mulder va-t-il rendre sa carte ?
« Sept ans, c’est long pour jouer dans une série et j’ai envie de faire autre chose », déclare David Duchovny. Voilà qui relance les rumeurs de départ de Fox Mulder de la série « X-Files ». A suivre...
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Gillian Anderson
tourmentée
La vérité est ailleurs… Pour Gillian Anderson, elle se trouve peut-être dans la dive bouteille. La pulpeuse agent Scully de la série « X-Files » a été vue à la sortie d’une réunion des Alcooliques anonymes à Los Angeles. A 30 ans, l’actrice, qui n’a pas encore trouvé un équilibre familial durable, voit resurgir ses mauvaise penchants. Il y a quelques semaines, elle confessait ainsi avoir consulté un psychiatre à l’âge de 14 ans. Avec les années, l’ancienne punk s’est assagie mais n’a pas pour autant fait taire tous ses démons. La psychothérapie qui a suivi son divorce a échoué (« Je n’arrêtais pas de mentir à mon psy », avouait-elle) et, aujourd’hui, la voilà confrontée à des problèmes d’alcool. Le lourd tribut d’une gloire mal assurée ?
(Mini-articles, encarts presse, dates et magazines inconnus)
David Duchovny fait
d’une Pierre deux coups…
... Mais une pierre qui vaut presque 20 briques. Il a acheté une villa de 17 millions de francs à Malibu, pour y vivre avec Tea Leoni... mais également pour montrer aux producteurs de X-Files qu’il en a vraiment assez de tourner au Canada. Il ne va pas tarder à les mettre au pied du mur, c’est gros comme une maison.
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David
Duchovny
Une boule
de feu lui en a mis
plein la vue
Pas une interview sans qu’on ne pose à David Duchovny une question sur ses contacts avec les vrais E.T. Ce serait bien le diable si l’agent Fox Mulder n’avait jamais vu au coin de la rue un truc bizarre, propre à exciter la sagacité d’un enquêteur du paranormal. Mimétisme ou prédestination ? David a justement une histoire fétiche qu’il raconte avec des variantes d’un journal à l’autre. « Je faisais mon jogging à Ocean Beach dans le New Jersey quand une boule de feu a traversé mon champ de vision. Je ne saurai jamais ce que c’était, mais à l’évidence, ça n’avait rien de terrien. » On dirait presque le début d’un épisode de X-Files. Il ne manque plus qu’on bon scénariste pour qu’il trouve la solution de l’énigme... à la télévision !
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6 mai : l’agent Mulder convole
Tea Leoni, vedette du sitcom américain Une fille à scandale, a réussi l’impossible : passer la bague au doigt de David Duchovny, incorrigible bourreau des cœurs. Mais pour la jolie blonde, le héros de la série X-Files s’est assagi. Et a dit « oui » dans une église de New York, la Grace Church School.
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Les mariés de “X-Files”
Un couple d’Américains a poussé le culte de « X-Files » jusqu’aux limites du réel. Pour la cérémonie de leur mariage, les amoureux, originaires du Michigan, ont revêtu des répliques exactes des costumes de Mulder et Scully. La musique du générique de la série a remplacé la marche nuptiale.
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Un prince
classé X
David Duchovny, le héros de “X-Files” sur M6, ne doute de rien. Attendu que Charles d’Angleterre l’aime beaucoup, il était persuadé que le prince accepterait de jouer dans la célèbre série. Il lui avait donc fait préparer un pré-contrat avant même de lui en parler. Le royal sujet ayant gentiment refusé, l’acteur a ensuite dû s’expliquer avec la production. Il faut avouer qu’un prince « classé X », c’eût été choquant.
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Anderson envoûtée
« La réalité dépasse parfois la fiction » affirme Gilian [sic] Anderson : l’héroïne de « X-Files » révèle en effet qu’elle habitait dans une maison « hantée par un être hostile » qui la suivait selon elle partout. « J’étais terrifiée. » Ayant appris d’un vieil homme que la propriété était construite sur un cimetière indien, elle fit appel à un exorciste pour la désenvoûter. Depuis son action, il paraît que les âmes sont en paix !
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[size=3=19]Carnet rose[/size=3==]
Le 24 avril dernier l’acteur de “X-Files”, David Duchovny, est devenu papa. Sa femme, la comédienne Téa Léoni , amis au monde, dans une clinique de Californie, une petite fille qui pesait 3,4 kg. L’acteur a refusé de révéler le prénom du bébé.
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La dernière
de Gillian
Reverra-t-on Gillian Anderson dans le costume de l’agent Scully ? L’actrice vient de tourner à Los Angeles l’ultime volet de la nouvelle saison de « X-Files ». Ce pourrait d’ailleurs être le dernier épisode tout court puisqu’un arrêt défénitif de la série est de plus en plus souvent évoqué.
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Mulder va-t-il rendre sa carte ?
« Sept ans, c’est long pour jouer dans une série et j’ai envie de faire autre chose », déclare David Duchovny. Voilà qui relance les rumeurs de départ de Fox Mulder de la série « X-Files ». A suivre...
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Gillian Anderson
tourmentée
La vérité est ailleurs… Pour Gillian Anderson, elle se trouve peut-être dans la dive bouteille. La pulpeuse agent Scully de la série « X-Files » a été vue à la sortie d’une réunion des Alcooliques anonymes à Los Angeles. A 30 ans, l’actrice, qui n’a pas encore trouvé un équilibre familial durable, voit resurgir ses mauvaise penchants. Il y a quelques semaines, elle confessait ainsi avoir consulté un psychiatre à l’âge de 14 ans. Avec les années, l’ancienne punk s’est assagie mais n’a pas pour autant fait taire tous ses démons. La psychothérapie qui a suivi son divorce a échoué (« Je n’arrêtais pas de mentir à mon psy », avouait-elle) et, aujourd’hui, la voilà confrontée à des problèmes d’alcool. Le lourd tribut d’une gloire mal assurée ?