Revue de presse

Discussions sur la série, ses personnages, ses thèmes, les DVD, tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux X-Files. Postez vos opinions, avis, analyses, news pour le site.

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Mad
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Revue de presse

Message par Mad »

Voilà, j'ai plusieurs articles sur la série... Je les gardent dans un gros classeur. Je me suis dit que, maintenant que la série est terminée, il serait intéressant, voire amusant, de relire d'anciens articles.
En attendant que Guigui puisse les mettre sur les pages prévues pour, je vais en mettre ici.
Et bien-sûr, si vous en avez et avez le courage de les retaper... allez-y !!!
Dernière modification par Mad le 19 juil. 2006, 01:13, modifié 2 fois.
Mad : R. von Jung

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(Télé Poche, 1995)

AUX FRONTIERES DU REEL:

Sur M6, chaque vendredi vers 22.30. série américaine suivie par : 2 100 000 téléspectateurs.]

TITRE ORIGINAL : « X-FILES » : « Dossiers X », autrement dit « Affaires non classées ».
GENRE : fantastique.
NOMBRE D’EPISODES : 49X50mn et un pilote (soit 2 saisons).
DATE DE NAISSANCE DE LA SERIE : le 10 septembre 1993 sur le réseau américain Fox Network. Le 12 juin 1994 sur M6.
LIEU DE TOURNAGE DE LA SERIE : tournée à Vancouver au Canada.
L’HISTOIRE : 2 agents du FBI mènent l’enquête sur une série de phénomènes et de meurtres inexpliqués, considérés comme insolubles par l’administration.
LES PERSONNAGES :
Fox Mulder
(David Duchovny), surnommé “le Martien” par ses confrères ! Il dirige le Bureau des affaires non-classées, sorte de « placard » doré. Diplômé d’Oxford en psychologie, il est l’auteur d’un ouvrage sur les tueurs en série et d’un autre sur les sciences occultes. Il croit que d’autres vies peuplent l’univers, depuis que sa petite sœur, Samantha, a mystérieusement disparu quand il avait 12 ans. Mais les rares preuves qu’il parvient à rassembler disparaissent à chaque fois... ce qui permet de laisser libre cours à toutes les interprétations.
Dana Scully (Gillian Anderson). La hiérarchie l’a chargée d’enquêter sur le travail de Fox et d’évaluer l’utilité d’un tel service. Médecin et prof à l’Académie de police, elle a rédigé une thèse sur une « nouvelle interprétation des travaux d’Einstein ». rationnelle, elle tente d’apporter une réponse scientifique à l’inexplicable. Mais le doute va s’insinuer en elle. Elle finira par se rallier aux thèses de son séduisant confrère.
GROS PLAN : future série culte, “X-Files” oscille entre science-fiction et sciences occultes. Chris Carter, le créateur, en conçut l’idée après avoir lu que près de 4 millions d’Américains affirmaient avoir été enlevés par des ovnis ! Certains épisodes sont, en effet, directement inspirés de faits divers connus. Aux USA, les « X-philes » (inconditionnels de la série) peuvent se connecter sur le réseau Internet, pour dialoguer avec la production.
A NOTRE AVIS : Réalisation : excellente. 8 jours de tournage pour un épisode. Bons effets spéciaux.
Décors : variés.
Doublage : bon.
Musique et générique : envoûtants. Thème signé Mark Snow.


Pierre MÉNARD
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(Journal de Mickey, avril 1996)

THE X FILES

"Aux frontières du réel"
Quel succès !
Tout le monde parle
de la série fantastique
"Aux frontières du réel",
diffusée sur M6 le samedi soir.
Fox Mulder et Dana Scully,
Les deux héros, sont rarement d’accord :
le premier croit aux petits hommes verts
et l’autre ne jure que par le science.
Et toi ?


AUX FRONTIERES DU SUCCES

Qui sont-ils ?

- SKINNER
(Mitch Pileggi)
C’est le chef direct de nos héros. Il n’est pas si dur qu’on purrait le croire et protège ses 2 agents quand il le faut.

- GORGE PROFONDE
(Jerry Hardin)
Il travaillait pour le gouvernement, mais aidait Mulder, en douce. Il en est mort.

- X
(Steve Williams)
Après la mort de Gorge Profonde, c’est lui qui donne des informations secrètes à Mulder.

- L’HOMME A LA CIGARETTE
(William B. Davis)
Ce membre important du gouvernement met des bâtons dans les roues de Mulder et Scully pour les empêcher de découvrir la vérité.

- LES BANDITS SOLITAIRES
(Bruce Hardwood, Dean Haglund, Tom Braidwood)
Byers, Langly et Frohike sont les rois de l’informatique ! Ils détournent différentes informations ultrasecrètes, qu’ils communiquent à Mulder.

- ALEX KRYCEK
(Nicholas Lea)
Un traître ! Il remplace Scully sur certaines enquêtes. En fait, il est chargé d’espionner Mulder pour l’homme à la cigarette.

Tout commence…
… quand Dana Scully, ancien médecin et jeune agent du FBI (les services secrets américains), est choisie par ses supérieurs pour surveiller Fox Mulder.
Celui-ci est surnommé Mulder le Martien car il dit avoir assisté, à 12 ans, à l’enlèvement de sa sœur par des êtres venus de l’espace. Il dirige le bureau des "X-files" (les affaires non classées) et le gouvernement craint qu’il ne découvre des choses très, très secrètes... Dès leur première enquête, les 2 agents apprennent à s’apprécier. Ils sont tous 2 très sérieux et passionnés par leur métier. Pour découvrir la vérité, ils vont s’embarquer dans une série d’aventures extraordinaires.

Des effets pas si spéciaux !
il y a peu d’effets spéciaux dans "Aux frontières du réel". Ce sont plutôt les maquillages et la mise en scène qui créent l’ambiance bizarre. Ainsi, la série coûte beaucoup moins cher que "Seaquest" (TF1) ou "Loïs et Clark" (M6). Les extraterrestres, par exemple, sont en fait joués par des enfants cachés dans des costumes en latex !

Bientôt la suite
Les épisodes diffusés en ce moment sont des rediffusions. La suite est prévue pour septembre, toujours sur M6. Tu ne seras pas deçu, il va se passer des choses encore plus incroyables ! 2 cassettes vidéo sont déjà sorties chez PFC : dans la 1ère, il y a même des épisodes jamais diffusés à la télé. 2 autres sont prévues pour mai, puis septembre. En plus—mais c’est encore un secret--, un coffret collector, avec plusieurs cassettes, devrait sortir avant la fin de l’année !

FAUT-IL EN RIRE ?
FAUT-IL Y CROIRE ?


A la fin de chaque épisode, on reste souvent sur sa faim ! Pas toi ? Il se passe toujours des choses bizarres, dont l’explication nous est très rarement donnée. Ces phénomènes existent-ils ? Nous avons mené l’enquête auprès des scientifiques.


Qui a vu des extraterrestres ?
Il y a souvent des extraterrestres dans "Aux frontières du réel". Alors, les petits hommes verts, ça existe, oui ou non ?
Les astronomes, qui surveillent le ciel en permanence, n’en ont jamais vu. Les gens qui prétendent avoir vu des ovnis ou avoir été enlevés par des extraterrestres ont sans doute rêvé : aucune preuve sérieuse ne confirme ces affirmations. Cela n’empêche pas la plupart des astronomes de penser qu’il doit exister d’autres formes de vie ailleurs. Certains ont même essayé d’entrer en contact avec d’éventuels extraterrestres, sans succès. Sur Mars, ils soupçonnent la présence d’une vie sous la glace. S’ils existent, ces Martiens n’ont rien en commun avec ceux de la série : ce sont de simples bactéries...

Peut-on congeler des êtres vivants ?
Dans l’épisode "Projet Arctique", des scientifiques trouvent une sorte de ver congelé depuis des centaines d’années dans la glace.
Pour le moment, seuls des organismes extrêmement simples, comme les bactéries, survivent à une congélation prolongée. Mais les recherches sur l’hibernation continuent. Peut-être pourra-t-on, un jour, congeler des animaux, ou même des hommes !

Qu’est-ce qu’un clone ?
Dans l’épisode "Eve", On apprend que 2 petites filles qui se ressemblent comme 2 gouttes d’eau ne sont pas jumelles, mais des clones ! Qu’est-ce que c’est ?
Depuis les années 50, les scientifiques savent reproduire des animaux ou des plantes en série. En faisant des recherches pour améliorer des races de vaches, ils ont trouvé une technique pour reproduire exactement le même être vivant plusieurs fois : c’est ce qu’on appelle un clone. Mais on n’applique jamais cette méthode aux hommes. C’est absolument interdit par la loi : certaines personnes pourraient s’en servir à de mauvaises fins. Et puis ce serait trop triste de voir des individus tous pareils !

Peut-on vieillir et rajeunir à la commande ?
Dans "Tooms" et "Le Vaisseau fantôme", on parle beaucoup de vieillissement ultrarapide ou d’éternelle jeunesse. A ce propos, où en est la science ?
Chez l’être humain, le vieillissement varie beaucoup d’un individu à l’autre. Il est, en partie, programmé par certains gènes. Mais on ne sait pas les manipuler pour faire vieillir quelqu’un à volonté, encore moins pour le rajeunir. Dans des dizaines d’années, on saura probablement freiner et, pourquoi pas, arrêter le vieillissement. Les gens resteront jeunes dans le corps, mais pas dans la tête : le cerveau, dont les cellules ne se renouvellent pas, continuera à vieillir.


Anna Alter
et Olivier Boucreux
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Message par Mad »

(Télé 7 Jours, avril 1996)

L’interview exclusive d’une actrice enfin épanouie
Gillian Anderson
Dana Scully finit par me ressembler


Elle avoue qu’avant de devenir l’héroïne d’une série culte célèbre à travers le monde, elle se trouvait plutôt mal dans sa peau et que soudain tout a changé. Comme quoi un rôle à succès, ça peut aider à mieux vivre !

Au détour d’une petite rue de Vancouver, une maison au toit de bois, style du pays. « En location », comme le précise une Gillian Anderson très détendue, pieds nus et en chemisier transparent...
Télé 7 jours : Quand on assiste au tournage d’ »Aux frontières du réel », on s ‘étonne de vous voir passer jusqu’à 13 heures dehors, sous la pluie et dans le brouillard canadien. C’est inhumain, non ?
Gillian Anderson :
Comme le climat de Vancouver ressemble beaucoup à celui de l’Angleterre de mon enfance, je suis très à l’aise. Il pleut sans arrêt, je suis souvent trempée jusqu’au os. Ça ne m’empêche pas de rester en bonne santé !
T.7J. : Allez-vous vous installer définitivement au Canada ?
G.A. :
Mon mari—Clyde—est canadien et notre fille, Piper, qui a 17 mois, est née dans ce pays et vit ses premiers mois dans cette maison. A la fin de la série, nous avons décidé de nous installer aux Etats-Unis.
T.7J. : La fin de la série, c’est pour quand ?
G.A. :
Tant que les gens nous aiment en Dana et Fox, et que nous avons plaisir à tourner de nouveaux épisodes, il n’y a pas de raison que ça s’arrête !
T.7J. : Il paraît que vous recevez beaucoup de lettres au nom de Dana Scully ?
G.A. :
C’est comme ma sœur. Elle finit par me ressembler. Avant de jouer ce rôle, je me trouvais plutôt mal dans ma peau. Ça a changé. Je ne peux que l’en remercier !
T.7J. : Avec Clyde, vous vous êtes mariés 4 mois après votre rencontre ?
G.A. :
Clyde était le directeur artistique de la série lorsque nous avons commencé à la tourner. Sans le vouloir, nous ne cessions de nous rencontrer. Ça en devenait bizarre, étrange, ou alors il passait beaucoup trop de temps sur le plateau, même pour un directeur artistique. J’ai commencé à me demander s’il n’était pas là à cause de moi. Nous avons eu le coup de foudre. Nous avons commencé à sortir ensemble et nous nous sommes mariés au bout de quelques semaines. Pourquoi attendre puisque nous étions destinés l’un à l’autre.
T.7J. : Vous avez eu un grand mariage ?
G.A. :
Pour éviter les copains de la série, nous nous sommes échappés un week-end à Hawaï pour une cérémonie toute simple. Nous 2, un prêtre bouddhiste, ça suffisait.
T.7J. : Vous avez continué « Aux frontière du réel », série plutôt mouvementée, malgré votre grossesse ?
G.A. :
A la fin, j’avoue que j’étais très fatiguée. J’avais surtout les pieds très enflés et, comme je me déplace dans les scénarios, c’était très difficile. Une fois, je me suis même endormie pendant une scène. Fox, pardon, David Mulder, n’en revenait pas. Nous sommes très amis depuis qu’on nous a associés... Je me suis aussi évanouie plusieurs fois. On a fini par m’installer un divan, derrière les caméras, où je pouvais me reposer pendant les pauses.
T.7J. : L’équipe vous a beaucoup soutenue ?
G.A. :
Tout le monde était au petits soins pour moi. Lors d’un épisode, je devais être kidnappée et enfermée dans le coffre d’une voiture. J’étais énorme à l’époque, ça se voyait ! On a dû chercher une petite échelle pour me permettre de monter dans le coffre. Une fois dedans, j’ai eu du mal à me plier. Cela a pris du temps. Il a fallu que je porte un large manteau noir afin de cacher mon gros ventre pour les prises de vue.
T.7J. : Avez-vous quand-même été doublée ?
G.A. :
Avant de savoir que j’étais enceinte, jamais ! Je tournais tout moi-même, même les scènes les plus périlleuses. J’ai compris plus tard que c’était très dangereux, que j’avais pris beaucoup de risques. Il y avait un moment où l’on me tirait dessus et où je devais laisser croire qu’une balle m’atteignait. Le choc me jetais en arrière et je tombais par terre. J’ai recommencé la scène 10 fois avant que le réalisateur ne soit satisfait. Le médecin m’a dit que c’était de la folie pour une femme enceinte.
T.7J. : Être maman vous a-t-il changée ?
G.A. :
Avant, j’avais des périodes très sombres, où je voyais tout de manière négative. Je devenais distante, renfermée. Après l’arrivée de Piper, je suis devenue plus ouverte, plus positive, plus soucieuse des autres. Je suis meilleure...
T.7J. : Un Golden Globe, une nomination pour un Emmy Award pour vous et des millions de fans dans le monde. « Aux frontières de réel », c’est un phénomène ?
G.A. :
Nous n’y sommes pour rien ! Les scénarios sont mystérieux, excitants et les effets spéciaux ne manquent pas, sans être obsédants. Nous permettons au public de s’échapper de sa vie dans un autre monde, une autre réalité.
T.7J. : Aux frontières du réel, comme le dit le titre français de la série ?
G.A. :
Exactement !


Isabelle CARON
et Kristina BONILLA
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Message par Guigui. »

Pas mal... Trop LOL le journal de MICKEY... En tout cas beau boulot, dès que je pourrai je rajouterai tout ça dans la rubrique presse dès que je pourrai... ;)

Le Guigui du New Jersey :]
daleia 78

Message par daleia 78 »

Oulalalalala j'en ai des tonnes d'articles :)

En prime ils sont chez mes parents :p Donc je n'aurais pas le temps de les retranscrire pour l'instant.

J'ai même des articles dans des langues inconnues :p

J'en ai un en grec un en japonais, pas mal en allemand, et là après se sont des suppositions : finlandais, et/ou polonais et/ou suédois et/ou une langue scandinave ou d'Europe de l'Ouest.

J'en ai bien entendu je ne sais combien en anglais.

Si jamais j'arrive à en récupérer je les scannerai (ceux en langue non identifiée) vous m'aiderez à trouver de quelle langue il s'agit :pppp

Something wicked this way comes !!!
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Message par Mad »

J'ai bien un logiciel de reconnaissance de texte... mais je ne trouve pas que ça fonctionne à plein tube... alors... Et puis relire les articles... ça me replonge presque 10 ans en arrière...
Oui Daleia, on essayera de trouver en quoi c'est écrit, les articles...

(Télé Poche, mars 1996)


AUX FRONTIERES DU REEL

GILLIAN ANDERSON NE FAIT PAS DE MYSTERE

Entre ovnis et ésotérisme, « Aux frontières du réel » connaît un succès croissant. Dès son lancement sur orbite en 1993, Gillian Anderson s’est lancée dans l’aventure. Jouer les agents du FBI n’est pas de tout repos. Mais cette série du 3ème type lui a apporté l’amour et la gloire.

La science-fiction, ça n’a jamais été mon truc. Mon personnage n’a rien à voir avec moi. » Et pourtant... Aux frontières du réel sur le petit écran, Gillian Anderson, tout comme son héroïne, garde les 2 pieds dans la réalité. Tout en avouant en privé un penchant pour l’irrationnel. De plus, le succès de la série aidant, des millions de fans ne font désormais plus la différence entre l’agent spécial du FBI, Dana Scully et sa blonde interprète.
Née à Chicago, il y a vingt-sept ans, Gillian promène une enfance nomade entre Porto-Rico et l’Angleterre avant que sa famille ne jette l’ancre dans l’état du Michigan. « A 15 ans, dit-elle, j’étais punk paumée, les cheveux teints et un anneau dans le nez. Je n’avais aucune passion sauf celle de traîner avec des musiciens rock. » Un peu plus tard, pour tromper son ennui, elle s’inscrit dans un cours de théâtre. « Ce fut le déclic ! Je n’ai plus cherché à me cacher derrière mes cheveux verts. J’avais trouvé ma voie. » Conservatoire de Chicago. Rencontre avec un imprésario. Puis, départ pour New York. « Trop fauchée pour m’offrir l’hôtel, j’ai dormi dans ma voiture. » Fin de galère à Broadway où Gillian s’offre quelques succès. Avant qu’une amie ne l’invite à Los Angeles. Castings, petits boulots et scénarios. Un jour atterrit sur son bureau celui de « Aux frontières du réel ». « J’ai toujours été convaincue, confie Gillian, que les autorités cachaient aux Américains des faits troublants. L’inexplicable existe, nous devrions en être tous beaucoup plus conscients. »
Dana son personnage, médecin et professeur à l’Académie de police, a fait du paranormal son cheval de bataille. « Elle est épouvantablement intelligente. Son cerveau ne tiendrait jamais dans mon crâne. Ce qui me plaît en elle, c’est qu’elle n’est pas le faire-valoir de Fox Mulder, son coéquipier. » Pour les besoins du tournage, l’actrice a dû s’envoler pour le Canada. Simple rencontre ou part de mystère. Coup de foudre avec Clyde Klotz, le directeur artistique de la série. « J’avais l’impression, dira Gillian, de l’avoir déjà rencontré dans une vie antérieure. » Mariage éclair et bébé conçu pendant la nuit de noces. « Je me suis arrêtée de travailler une semaine seulement avant d’accoucher. »

« J’avais si mal, que j’en pleurais »

Dix jours après la naissance de sa fille Piper, Gillian a repris le chemin des studios. « Personne ne savait que j’avais dû subir une césarienne. Dès le second épisode, je devais de nouveau courir, ce fut atroce. J’allais me cacher pour pleurer, tellement j’avais mal ! » L’agent Scully a bien failli rendre son insigne. Mais elle a tenu bon. De peur qu’on lui fasse un procès pour rupture de contrat. Sa ténacité est aujourd’hui récompensée. « Aux frontières du réel » pourrait la conduire sur la planète du 7ème art !


Roderick BARRAND
Dernière modification par Mad le 18 juil. 2006, 19:29, modifié 1 fois.
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Message par Mad »

(Télé Poche, août 1996)

AUX FRONTIERES DU REEL
ILS REVIENNENT !
Les confidences de Scully et Mulder


Le 14 septembre, ils reviennent ! Les agents Dana Scully et Fox Mulder repartent pour de nouvelles enquêtes au-delà du réel. Devenus en quelques mois les héros incontournables d’une série-culte, Gillian Anderson et David Duchovny ne sont pas des acteurs surnaturels. En dehors des tournages, ils mènent des vies humaines dont ils dévoilent quelques-uns des mystères. Confidences.

Whoopi Goldberg, Winona Ryder, Bruce Springsteen… ne rêvent plus que d’une seule chose : apparaître au générique d’« Aux frontières du réel ». Ils sont tous accros de la série qui, depuis son apparition sur la chaîne Fox Network sous le titre « X-files », le 10 septembre 1993, retient l’attention de 30 millions d’Américains. Steven Spielberg, le père de « E.T. », s’y est mis aussi. Fan de ce thriller explorant les mystères de la 4ème dimension, il va jusqu’à décommander ses rendez-vous par crainte de louper un seul épisode ! En France, l’engouement est tout aussi impressionnant face à ce qui est devenu la nouvelle série-culte. 3,5 millions de téléspectateurs sont branchés depuis juin 1994 sur M6, à l’affût des phénomènes surnaturels et autres manifestations paranormales aux frontières du possible. Mais pour le créateur Chris Carter, qui compte porter en 1997 son succès au cinéma, à l’instar de l’actuel « Mission impossible » avec Tom Cruise : pas question de transformer le tournage de « X-files » en annexe du « Who’s who » où viendrait se bousculer le Tout-Hollywood !

Quasi inconnus, ils sont devenus stars

Un point de vue que partage l’acteur David Duchovny, alias Fox Mulder, cet agent très spécial du FBI. « La force d’« Aux frontières du réel », déclre Duchovny (un nom qui ne s’invente pas puisqu’il signifie « fantastique » en russe) réside précisément dans son pouvoir de persuasion. Engager des célébrités annihilerait l’effet recherché. » Le couple vedette qu’il forme avec Gillian Anderson, l’agent Dana Scully, suffit à recueillir tous les suffrages. Quasi inconnus, ils sont devenus des stars d’un nouveau type bien loin des stéréotypes des habituels feuilletons de science-fiction. Débarquée du Michigan où elle a en partie grandi, après une adolescence révoltée—« Jeune, je ne trouvais rien de mieux que de me faire percer le nez, me teindre les cheveux en rouge et adopter un look punk pour exprimer mon agressivité »--, Gillian Anderson tente sa chance à Hollywood après avoir attrapé le virus de la comédie. Serveuse de bar, courant les castings, vivant dans un petit appartement de la banlieue de Los Angeles, elle tente une audition pour une nouvelle série intitulée... « X-files ». « Les producteurs voulaient une fille blonde avec des longues jambes. Je me suis battue pour les faire changer d’avis. » Portée par la chance, elle décroche le rôle de Dana Scully. Le charme froid de cette rousse aux yeux verts fera sensation. « En interprétant cet agent du FBI, une scientifique en tailleur, je me suis libérée de l’image de la femme que j’étais », avoue Gillian qui ne cache pas que cette confiance retrouvée, elle la doit en grande partie à son partenaire.

« David m’a très vite prise sous son aile »

« A mon arrivée à Vancouver où se déroule le tournage, David m’a prise sous son aile. » Leur complicité a beaucoup compté, tandis que leur tandem prenait de l’importance au fil des épisodes. L’alliance entre la cartésienne Dana, médecin légiste, férue d’analyses scientifiques, et l’incorruptible Mulder, surnommé « le Martien » par ses collègues parce que pour lui « la vérité est toujours ailleurs », a donné de l’épaisseur aux étranges événements dont ils sont les témoins. De là à imaginer, au-delà des tournages, une complicité beaucoup plus étroite entre les 2 acteurs... Certains s’y sont essayés. « Ces rumeurs m’amusent », dit Gillian. La belle au visage diaphane est tombée amoureuse non pas de son séduisant partenaire mais du directeur artistique de la série, le canadien Errol Clyde Klotz avec qui elle s’est mariée à Hawaï, le 1er janvier 1994. Neuf mois plus tard naissait leur petite fille, Piper. « 10 jours après avoir accouché par césarienne, je reprenais le travail et, ironie du sort, ma première scène se passait sur un lit d’hôpital où j’étais censée être dans le coma. »
Bien sûr, ceux qui suivent « Aux frontières du réel » voudraient que Mulder s’intéressent davantage à sa jolie coéquipière. « Mais, rétorque David, le seul amour de Fox Mulder, c’est le but qu’il s’est fixé : retrouver sa sœur Samantha, enlevée par des extraterrestres quand il avait 12 ans. » Quant à Gillian, elle déclare tout bonnement : « Dana Scully est une acharnée du travail. Elle n’a pas le temps de penser à l’amour. »

« J’ai souffert mais à présent, je suis blasé »

Pourtant, les 2 acteurs s’accordent pour déclarer que les choses pourraient évoluer au cours de la prochaine saison. Est-ce pour suggérer aux scénaristes quelque idée sur la question, qu’ils se sont prêtés à ce cliché-clin d’œil en couverture de « Rolling Stones » où on les voit tendrement enlacés dans un lit ? « Il serait amusant, déclare David, de voir enfin percer le mystère de leur vie privée. » La sienne a été quelque peu perturbée. Son absence 10 mois par an de Los Angeles a bien failli détruire sa relation avec l’actrice Perrey Reeves. « Il y a eu des insinuations sur notre couple qui n’étaient pas fondées. J’en ai beaucoup souffert mais à présent, je suis blasé ! » Déclaré sex-symbol par la presse américaine, on a naturellement prêté à David quelques idylles : avec le mannequin Suzanna Lanza ou Dana Wheeler-Nicholson, une jeune actrice. C’est la rançon de la notoriété pour cette star du petit écran. Né le 7 août 1960, à New York, david Duchovny a commencé sa carrière de comédien par une brève apparition dans « Working girl », avant de s’aventurer en agent de FBI travesti dans l’inquiétant « Twin Peaks » de David Lynch.
Pour ne pas se laisser enfermer dans un type de rôle—il vient de signer un nouveau contrat de 5 ans avec la série--, David a profité de ses vacances d’été pour s’offrir un bol d’air côté ciné en tournant « Playing God » où il campe « un médecin qui a perdu le droit d’exercer et offre ses services à la Mafia. » L’éventail des personnages que David peut interpréter est à la mesure du talent de ce diplômé de littérature anglaise de l’université de Princeton et de Yale. Etudiant, il rêvait d’enseigner et d’être auteur de théâtre comme son père. « La 1ère pièce que j’ai écrite, dit-il, s’intitulait « The Last Free Advice of... » (« Le Dernier conseil de... »), dans un registre à la fois comique et tragique, un peu à l’image de ma personnalité. »

Des cachets en hausse grâce au succès

Une image qui dorénavant se vend on ne peut mieux : David a obtenu 10 millions de francs pour son film et a revu à la hausse son cachet pour la série : plus de 500 000 F par épisode !
Galvanisés par le succès incroyable dont le public les a gratifiés, David Duchovny et Gillian Anderson viennent de commencer les tournages de la nouvelle saison. « Aux frontières du réel » réserve encore bien des frissons aux téléspectateurs. Comme ceux qu’à pu connaître Gillian, à l’occasion de certaines prises de vues. « La palme de l’horreur, dit-elle, revient à l’épisode où j’ai dû faire face à l’attaque d’un chat enragé. Trois heures de bataille ininterrompue devant la caméra avec un chat mécanique, plus vrai que nature ! Cela a été une telle épreuve physique et morale que, depuis, je suis devenue allergique à cet animal. » Une autre fois, elle a dû avaler un criquet vivant au cours du tournage. « Tout le monde a cru que je l’avais réellement mangé mais en fait, je l’ai recraché dès la fin de la prise ! »
Cette plongée dans l’horreur aux frontières du supportable n’est pas près de les décourager. « Tant que le public suivra, affirme Gillian, David et moi, nous continuerons ! »

QU’EN PENSENT-ILS ?
David Duchovny :
« On m’a collé l’étiquette de sceptique parce qu’une fois, j’ai avoué publiquement ne pas adhérer à toutes les hypothèses étranges traitées dans la série. Mais j’ai l’esprit suffisamment ouvert pour croire à l’existence d’autres formes de vie sur d’autres planètes. »
Gillian Anderson
« Je fais un véritable blocage. J’en ai tellement entendu que je sature ! dès que j’entends certains raconter qu’ils ont été enlevés par des extraterrestres, je fais maintenant la sourde oreille ! »


Franck RAGAINE
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Message par Guigui. »

Ouaaaaah dis donc là t'assures Mad... Bon faut vraiment que je voie comment faire pour rajouter de nouveaux articles sur la rubrique presse de LVEI... En tout cas bravo pour tout ce taf, je ferai une news dessus un de ces 4... :D

Le Guigui du New Jersey :])
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Guigui. a écrit :Ouaaaaah dis donc là t'assures Mad... Bon faut vraiment que je voie comment faire pour rajouter de nouveaux articles sur la rubrique presse de LVEI... En tout cas bravo pour tout ce taf, je ferai une news dessus un de ces 4... :D
Merci ;) Mais ce que j'espère, c'est que ça intéresse les aussi les autres Lveiens... Je trouve ça assez intéressant ces flash-back, avec le recul et la fin de la série, on s'aperçoit de pleins de choses, et sur la nature des interviews des acteurs aussi...

Un article en 2 parties. La seconde est intéressante, toujours avec le recul... sur le fan-club "La vérité est ailleurs" ! :)

(Téléstar, septembre 1996)

Gillian
Anderson

Dana Scully a bouleversé sa vie
Trois ans auront suffi pour faire de Gillian Anderson l’idole de millions de fans à travers le monde entier. Inconnue lorsqu’elle fut choisie pour incarner l’agent Dana Scully dans « Aux frontières du réel », Gillian a été, grâce à son rôle, propulsée dans l’univers des stars. Un bonheur n’arrivant jamais seul, c’est aussi grâce à la série qu’elle a rencontré l’homme de sa vie, devenu depuis son mari et le père de sa petite Piper.

Elle en a pris l’habitude et ne songe même plus à s’en plaindre. Mais la remarque lui échappe parfois, en quelques mots, lorsque ses regards s’en vont se perdre dans le lointain. « Vous savez, soupire-t-elle alors de sa douce voix, il n’existe sûrement pas deux personnes au monde plus différentes que moi et mon personnage dans “Aux frontières du réel”. L’agent du FBI Dana Scully, possède ce sens de la réflexion et cet esprit scientifique que je n’aurai jamais. Et puis, surtout, elle est froide et sérieuse. En 3 années de tournage et près de 80 épisodes, elle a dû rire une seule fois. Et sourire à peine plus souvent. » Gillian marque une pause. Puis ses yeux reviennent se poser avec calme sur le décor qui l’entoure. Et elle part alors d’un immense éclat de rire, une hilarité qui gagne peu à peu toute l’équipe. Elle rit d’un rien, d’une simple phrase, par jeu ou par provocation. « Tout m’amuse, explique-t-elle. Comme je vous l’ai dit, je suis tout le contraire de mon personnage ! »

A l’écran, sa beauté froide et ses tenues austères s’accordent à la perfection avec son rôle. Chris Carter, le créateur et scénariste de la série, ne s’y est pas trompé le jour où il l’a vue frapper timidement à la porte de son bureau. « J’ai su dès le 1er regard que Gillian était faite pour interpréter l’agent Scully, se souvient-il. Les producteurs souhaitaient engager une actrice plus chevronnée, un grand nom de la télévision. Il m’a fallu me battre pour leur imposer Gillian. Mais j’ai fini par l’emporter. Et personne, aujourd’hui, ne regrette mon choix. » En juillet 1993, la jeune femme avait pour seule expérience un passage éclair dans une série télévisée, maigre bilan d’une année entière passée à multiplier les auditions. Arrivée à Los Angeles après un séjour prolongé sur les scènes de théâtre new-yorkaises, elle se sentait proche du découragement et de l’abandon. « Et je n’avais plus un sou, raconte-elle. En fait, mon engagement dans « Aux frontières du réel » est intervenu le jour même où je recevais mon dernier chèque du chômage. »

Depuis, 3 années ont passé mais cette courte tranche de vie a suffi pour bouleverser son existence. En septembre 1993, Gillian Anderson a croisé sur le tournage d’un épisode le regard tendre de Clyde Klotz, l’assistant du directeur artistique, engagé lui aussi depuis peu. Les 2 jeunes gens ont pris rapidement l’habitude de quitter ensemble le studio et de prolonger, parfois, la journée autour d’un verre ou d’un dîner. Puis leur amitié a pris une forme plus romantique. Avant de se changer en passion l’un pour l’autre. Gillian Anderson et Clyde Klotz se sont mariés le jour du nouvel an 1994, quelques mois seulement après leur 1ère rencontre. Et ils l’ont fait à leur manière, avec humour et fantaisie, en choisissant pour décor de leurs noces le 17ème trou de golf d’une île d’Hawaï, à portée de vue des vagues de l’océan, sous le regard amusé mais bienveillant d’un prêtre bouddhiste. 9 mois plus tard, la naissance de leur 1er enfant, une petite fille prénommée Piper, a donné à leur couple la taille d’une vraie famille. Un joyeux trio installé depuis peu dans le confort rustique d’une villa de Vancouver, en Colombie-Britannique, le lieu de tournage de tous les épisodes du feuilleton.
A 12 ans, Gillian était une punk au crâne rasé
A l’observer enfiler lentement le sombre manteau dont elle enveloppe le plus souvent sa silhouette à l’écran, on la croirait en route pour une journée de travail à la banque ou dans un cabinet d’avocats. Mais l’impression est trompeuse. Et il suffit pour s’en convaincre de parcourir les pages encore lisses de son album de souvenirs. Les 1ers clichés vous font voyager de Chicago, sa ville natale, à la banlieue de Londres, où ses parents avaient choisi de se fixer peu de temps après sa naissance. Son père, un spécialiste de la production et du montage audiovisuels, souhaitait étudier l’art de la caméra dans un institut londonien. Sa mère, analyste en informatique, l’a suivi sans l’ombre d’un regret. « J’ai passé 9 ans en Angleterre, raconte Gillian Anderson. Puis nous sommes rentrés aux Etat-Unis, dans le Michigan, où vivent encore mes parents et mes frère et sœur. »

Les images suivantes montrent une jeune fille au visage difficilement reconnaissable, une adolescente dont les yeux sont cachés sous une épaisse masse de cheveux, les pieds nus et l’allure gauche. La photo l’amuse, elle s’y reconnaît sans peine. « C’était mon époque punk, explique-t-elle entre 2 éclats de rire. Une période qui a duré plutôt longtemps, d’au moins au goût de mes parents. A 12 ans ou 13 ans, je suis retournée seule passer quelques semaines à Londres. Et là, je suis tombée en pleine vague punk. Alors j’ai suivi le mouvement. J’ai essayé toutes sortes de coiffures. Je me suis même totalement rasé la tête. Je m’étais fait percer une narine pour y mettre un diamant, je portais des vêtements troués et je passais ma vie avec une bande de copains du même genre que moi. Nous traînions dans la rue en insultant les passants et en leur adressant des gestes obscènes. C’était idiot, mais je ne regrette pas d’être passée par là. Je crois avoir en moi un côté rebelle, il fallait sûrement que je l’exprime à un moment ou à un autre. » Emportée par son élan, elle poursuit sa route en écoutant ses seules envies, se détourne souvent de ses études et partage un temps la vie de bohème d’un musicien et poète plus âgé qu’elle d’une bonne dizaine d’années. « Au lycée, je passais pour le clown de la classe, dit-elle. Je faisais ce que les autres n’osaient pas essayer. Une fois, je me suis même retrouvée en prison pendant plusieurs heures, au beau milieu de la nuit, pour avoir cassé un carreau et pénétré par effraction dans une salle de cours. »

Les dernières pages de l’album se parcourent à un rythme plus rapide. Son diplôme universitaire en poche, Gillian consent à mettre un semblant d’ordre dans son apparence physique. Elle soigne ses tenues, abandonne pour un temps son goût de la rébellion et prend un aller simple pour New york. « Je voulais faire du théâtre », explique-t-elle. Elle découvre Broadway et le métier de comédienne. Mais la scène l’ennuie vite. « Je me suis alors mis en tête de tenter ma chance à la télévision, dit-elle. J’ai donc bouclé mes valises. Et je suis partie vers Los Angeles. » On connaît la suite.

A 27 ans, Gillian Anderson avoue souvent avoir effectué seulement quelques pas dans le métier qu’elle s’est choisi. Mais ce rapide bout de chemin l’a déjà menée bien loin. Aux Etats-Unis, son personnage est l’objet d’un véritable culte dont les « disciples » se réunissent régulièrement en conventions et communiquent sur le réseau Internet. Les plus fervents d’entre eux sont regroupés sous la mystérieuse appellation de GATB (Gillian Anderson Testosterone Brigade) et ils expliquent ainsi leur dévotion à l’agent Dana Scully : « Madame Anderson est pour nous la personnification d’une vraie femme, pas l’une de ces poupées qui poursuivent les criminels en talons aiguilles. » En Australie, ses fans se comptaient par dizaines de milliers, en juillet dernier, pour suivre pas à pas sa tournée de promotion à travers tout le pays. Un succès dont elle observe les mouvements avec un regard attentif, une pointe de surprise et, surtout... de longs éclats de rire.

Alain MERCIER



7000 adeptes de la série ont déjà adhéré au fan-club

« Aux frontières du réel »
Les Français aussi en sont fous !


Allaités dès leur 1er âge au feuilleton télé, les 5 fondateurs du fan-club d’« Aux frontières du réel » (« The X Files » en version originale) ne sont toujours pas sevrés, malgré leur âge (autour de 28 ans). Amateurs de séries américaines, copains comme cochons, Lucie, William, Lionel, Laura et Laurent ont lancé, en février dernier, le seul et unique fan-club français pour « X-philes », joli néologisme qui désigne les accros à la série.

Inspiré des nombreux fan-clubs anglo-saxons, le cercle français totalise aujourd’hui 7000 adhérents. La mayonnaise a pris, la série est devenue culte. Logiquement, le retour sur M6 des agents Mulder et Scully, les héros d’« Aux frontières du réel », devrait provoquer un gonflement dans les rangs de « La vérité est ailleurs »--nom du fan-club qui emprunte la phrase favorite de Mulder, l’agent paranoïaque du FBI. Le 10 000è X-phile est d’ailleurs attendu de pied ferme : il est annoncé pour bientôt.

De tout âge (de 15 à 76 ans, pour la plus âgée), on trouve de tout chez les X-philes, aussi bien des professeurs, des policiers ( !) que des étudiants en 3ème cycle qui consacrent leur thèse à la série. « Nous nous sommes aperçus qu’il existait une énorme attente chez les fans », précise William. Et « La vérité est ailleurs » ne compte pas les décevoir : dans leurs locaux aux murs tapissés des dessins envoyés par les plus jeunes fans, Gilles, le nouveau venu, classe les 150 lettres quotidiennes, pendant que Lionel emballe les produits dérivés (cassettes vidéo, T-shirt...) commandés par les membres—réduction à la clé, un des avantages d’être membre. Mais l’essentiel est ailleurs : il se niche un sentiment d’appartenance à une confrérie. Communier lors des manifestations organisées par le club, les fans n’attendent que ça.

Un grand show à l’américaine est prévu
Annoncées pour décembre, la prochaine convention pourrait accueillir, en France, Gillian Anderson et David Duchovny en chair et en os. Au printemps prochain, notre « club des cinq » (qui a reçu l’agrément officiel de la chaîne Fox, productrice de la série) va organiser un show à l’américaine avec un maximum d’acteurs. Les 5 bénévoles réfléchissent également à la création d’un site sur Internet (le réseau informatique mondial), « un serveur vraiment interactif, avec du contenu et un graphisme qui en ″jette″ », précisent-ils en chœur. Au-delà, au sein de la petite Sarl créée avec leurs propres deniers, tous militent pour que la série télé de qualité (ils n’en ratent aucune, qu’elles passent sur les grandes chaînes ou sur le câble) soit reconnue au même titre que le 7ème art. « Même si notre idée globale, avec ″La vérité est ailleurs″, est surtout ludique », laisse tomber Lucie. En attendant, c’est un réseau de passionnés qui se met en place pour échanger des informations, correspondre, se rencontrer ou passer encore dans les locaux du fan-club, pour discuter. La télévision a donné naissance à une nouvelle tribu : les enfants de la télé sont aujourd’hui majeurs.

Jean-Philippe PISANIAS
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danaly

Message par danaly »

Bonjour à tous (ça fait longtemps!)

Mad a écrit :Mais ce que j''espère, c''est que ça intéresse les aussi les autres Lveiens

oui oui oui! enfin moi en tout cas

Ca m' intéresse d' autant plus qu' aux dates des ces articles (1995/1996) je ne connaissais pas encore la série. Je regrette d' avoir loupé l 'engouement des débuts ... snif . Et dire que je jetais sans le savoir des magasines aujourd' hui "collectors"!

Enfin, merci Mad (qui écrit plus vite que son ombre! j' ai l' impression de faire un p'ti voyage dans le temps c' est sympa

(Télé Poche, 1995)


AUX FRONTIERES DU REEL

Sur M6, chaque vendredi vers 22.30. série américaine suivie par : 2 100 000 téléspectateurs.

GROS PLAN : future série culte, “X-Files”
Perspicace le bougre!

daleia 78 a écrit : J''en ai un en grec un en japonais, pas mal en allemand, et là après se sont des suppositions : finlandais, et/ou polonais et/ou suédois et/ou une langue scandinave ou d''Europe de l''Ouest.

Impressionnant Daleia!
Mais insinues-tu avoir parcouru la planète tout entière pour te faire une telle collection?!?!
daleia 78

Message par daleia 78 »

[quote"danaly"]Impressionnant Daleia!
Mais insinues-tu avoir parcouru la planète tout entière pour te faire une telle collection?!?! [/quote]


J'insinue surtout que j'avais à l'époque un réseau impressionnant de fans du monde entier avec qui j'échangeais plein de trucs par courrier

Something wicked this way comes !!!
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Allez, encore un article sur GA... décidément, elle est plus bavarde que DD !

(Télé Poche, novembre 1996)


La vraie vie de Scully
Gillian Anderson ne mâche pas ses mots

Depuis son apparition en beauté froide dans la série, Gillian Anderson fait un malheur. Succès oblige, la comédienne, plébiscitée star, réclame aujourd’hui le même cachet que David Duchovny, son partenaire. L’héroïne d’« Aux frontières du réel » nous dit tout.

Pour camper Dana Scully, les producteurs rêvaient d’une blonde aux formes généreuses. Mais je savais que cet agent du FBI n’avait rien d’une allumeuse. » Et pourtant... En passant toute la première saison d’« Aux frontières du réel », un trench sur le dos ; la deuxième, en dissimulant son ventre de femme enceinte, Gillian Anderson n’en est pas moins apparue diablement sexy, avec autant de charme et de sensualité qu’une autre Anderson, prénommée Pamela.
Au troublant magnétisme de l’agent Scully, s’ajoute l’attirance, jusqu’ici refoulée, pour Fox Mulder, son séduisant coéquipier. « Il existe une grande tension sexuelle entre Fox et Dana, soupire-t-elle. Mais il semble que celle-ci ne soit pas près d’être consommée. »

Participera-telle au prochain film qui sera tiré de la série ?
Gillian serait-elle tombée amoureuse de David Duchovny ? « Oui, mais uniquement sur le tournage : il apporte une telle chaleur, une telle intelligence à son personnage que je vois mal comment on pourrait ne pas le trouver attirant. » Il faut dire que David a le beau rôle. Parmi les revenants, extraterrestres et autres hideux mutants, Mulder est le seul à avoir figure humaine. Entre Gillian et lui, l’entente fut d’ailleurs immédiate. « Lors de son audition, se souvient l’actrice, David m’a interpellée dans les couloirs de la production pour qu’on répète ensemble. » Seul point de divergence : leur cachet. Gillian voudrait bien voir le sien (200 000 F par épisode) aligné sur celui de son partenaire, beaucoup mieux payé (David touche 300 000 F de plus qu’elle). Une différence qu’elle compte mettre dans la balance de la négociation du film que Carter, créateur d’« Aux frontières du réel », devrait tourner au printemps. « Je ne suis pas certaine à 100% d’y participer », déclare-t-elle simplement. Pour l’heure, son objectif est de continuer la série. « Au départ, j’avais signé pour cinq ans. Quelques années se sont rajoutées lors des dernières négociations. » Succès oblige ! « Aux frontières du réel » est devenue une vraie série-culte jusqu’en Australie. « A l’approche de la fin de ce millénaire, constate Gillian, les gens se posent de plus en plus de questions existentielles. Et, comme la religion n’offre plus de repères, se développen donc une curiosité pour le paranormal. » La comédienne a trouvé quant à elle harmonie et équilibre auprès de sa fille Piper, 2 ans aujourd’hui, et de son mari, clyde Klotz. L’homme qu’elle a rencontré sur le tournage de la série et qu’elle a épousé le 1er janvier 1994.

Franck RAGAINE



L’agent du FBI : une maman comblée

Gillian Anderson est née le 9 août 1968, à Chicago. Elle a vécu une enfance nomade entre porto Rico et Londres, avant de jeter l’ancre dans le Michigan. Adolescente, Gillian arborait un look punk, cheveux décolorés en mauve et boucle à l’oreille. Elle s’est assagie à Hollywood. Elle s’est mariée le 1er janvier 1994 à Hawaii, après sa rencontre, en septembre 1993, avec Clyde Klotz, le directeur artistique de la série.
Le couple et leur fille Piper, 2 ans, vit aujourd’hui dans une maison de location à Vancouver, en Colombie-Britannique. En 1995, Gillian Anderson a reçu l’emmy award de la meilleure actrice.
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Message par Mad »

Ça chauffe... l'EDJ :

(L’Evénement du jeudi, décembre 1996-janvier 1997)


LES REVELATIONS DE L’ANNEE 1996

Succès en série
The X-files, la nouvelle série culte de M6, compte déjà 4 millions de téléspectateurs et un fan-club de 10 000 adhérents. Un phénomène dangereux, selon certains.


Des meurtres inexpliqués en série, un cocktail ambigu mêlant réalité et paranormal activity dans un univers glauque, deux inspecteurs du FBI pas comme les autre... Après avoir conquis les Etats-Unis, The X-Files s’impose désormais en France comme la série culte des 15-34 ans. Ils sont 4 millions (soit 20% de parts de marché) les samedis soir à se donner rendez-vous « aux frontières du réel », sur M6. Mais qu’est-ce qui fait courir ceux qu’on surnomme déjà les « X-philes » ? Chris Carter, le créateur de la série, utilise finalement les recettes éculées qui ont signé les meilleurs succès du genre. Les thématiques d’abord : des « affaires non classées » faisant largement appel aux petits hommes verts sur fond de complot gouvernemental. Les héros : l’agent spécial Fox Mulder, autrement dit David Duchovny, seul contre tous, obstiné, qu’un passé douloureux rend fragile et encore plus humain, et la rousse Dana Scully (Gillian Anderson), cartésienne en diable, ex-étudiante en médecine pas franchement disposée à croire que « la vérité est ailleurs ». deux petits flics dont la quête de vérité est entravée par les rappels à l’ordre d’une hiérarchie tatillonne, voire carrément hostile (le ver n’est-il pas déjà dans le fruits ?). Astucieux et toujours aussi efficace : le sous-titrage des jours et lieux, qui accrédite l’idée que ça s’est passé là, aujourd’hui, et que les intrigues sont tirées de faits réels. Et ça marche.

Parce que The X-Files, c’est une bonne claque aux petites certitudes, celles des scientifiques qui n’expliquent pas tout, mais dont l’exploitation renforce habilement la véracité du scénario. Clonage génétique de gamines tueuses, images subliminales pousse au crime sur télé câblée, procédés d’élevage générateurs de maladie de Creutzfeldt-Jakob (!), ordinateur rancunier, mutants sexuels venus d’ailleurs : réalité ou fiction ? A force de naviguer entre le « plausible » et l’impossible, le téléspectateur ne sait plus très bien de quel côté se situe la frontière du réel.

« La série culte est-elle dangereuse ? » interroge Télérama dans son numéro sorti le 11 décembre. C’est que son immense succès auprès des jeunes est récupérée par le quotidien d’extrême droite Présent et par le front National, qui y retrouve l’une de ses vieilles lunes : la thèse du complot politique—« on vous ment ». Dans « arrêt sur images », le 22 septembre dernier sur la Cinquième, l’écrivain Jacques Attali soupçonnait la série de « participer à la mise en place d’une infrastructure idéologique qui, le jour où on remplacera « ils » [les extraterrestres] par un groupe social responsable de tous les malheurs du monde, deviendra extrêmement dangereuse ». « ET ou Roswell, expliquait-il, c’est exactement le même fantasme que les juifs, les Arabes ou les francs-maçons. » Les téléspectateurs, qui sont sans doute des veaux, n’y avaient pas pensé.


Catherine COCHEREAU
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Ah, un article sur DD ! Mais je n’avais plus la date ; je pense que c’est 1997...

(Téléstar, 1997)


David
Duchovny


l’agent Mulder a conquis le monde entier

Trois ans et demi auront suffi à David Duchovny pour devenir l’idole de centaines de millions d’admirateurs à travers le monde. Sa coupe de cheveux est imitée, ses répliques sont entrées dans le langage de ses fans qui saturent de leurs messages le site consacré sur Internet au héros d’« Aux frontières du réel ». une gloire face à laquelle l’acteur entend bien conserver quelque distance. Ne serait-ce que pour préserver le secret sur ce bonheur amoureux qui, dit-il fait de lui un homme heureux...

L’agent Fox Mulder d’« Aux frontières du réel » est un homme secret. David Duchovny aussi. A la différence du premier, son visage se laisse parfois gagner par un sourire, souvent ironique, un rien cynique. Mais les deux hommes partagent bien la même aversion pour les révélations. « Je ne répondrai pas aux questions personnelles, prévient David Duchovny, en préambule, à chacune de ses interviews. Je ne l’ai jamais fait. Et le ne le ferai jamais. » Une règle de conduite dont une seule et récente exception a suffi pour le convaincre de se taire désormais, à tout jamais. En début d’été dernier, un magazine américain l’a poussé à la faute, lui arrachant un début de confidence. « Je suis amoureux et heureux de l’être », avait-il osé pour aussitôt freiner des quatre fers et refuser catégoriquement de livrer le nom de la nouvelle élue. Par la suite, plusieurs sources ont assuré que la mystérieuse inconnue n’était autre que l’actrice Winona Ryder. Mais les deux jeunes gens ont démenti l’affaire, Winona plus énergiquement que son présumé compagnon.

Un seul rival : Tom Cruise
Et David Duchovny se couvre aujourd’hui de son masque d’agent Mulder dès la première question embarrassante. « Je suis célibataire, résume-t-il. Je l’ai toujours été (sa dernière liaison sérieuse, avec l’actrice Perrey Reeves, a pris fin à l’automne 1995). Mais, attention, je ne suis pas un moine ! »
Accueilli par la gloire dès le premier épisode américain de la série « X-Files » (« Aux frontières du réel »), en septembre 1993, David Duchovny a dépassé depuis le simple statut de vedette de l’écran. Au classement annuel du plus grand nombre de unes de magazines, il ne se connaît plus qu’un seul rival, Tom Cruise. Sa coupe de cheveux est imitée, ses répliques copiées et le courrier de ses fans encombre tellement le réseau Internet que son adresse électronique est perpétuellement menacée de saturation. A peu près inconnu avant le début de la série, il est aujourd’hui l’objet d’un véritable culte. « Et encore, dit-il, heureusement que le feuilleton est tourné à Vancouver, au Canada, où les gens sont plus mesurés. Aux Etats-Unis , ma vie serait un enfer. Là-bas, les gens exagèrent tout. A croire que les fans sont devenus de vrais professionnels. »
Cette attention excessive et parfois frénétique pourrait le flatter, ou au moins l’amuser. Après tout, le succès n’a pas toujours répondu à ses attentes. Etudiant brillant, diplômé en littérature anglaise à l’université de Yale, David Duchovny a quitté une route certifiée gagnante pour se lancer dans l’inconnu d’une carrière d’acteur. Il l’a fait en 1987, à 27 ans, avec pour seule perspective immédiate un engagement dans une publicité télévisée pour une marque de bières. Quatre ans plus tard, il en était toujours au même point. Et il en serait sûrement encore là, triturant nerveusement le souvenir d’une poignée de films (« Kalifornia », avec Brad Pitt, « The Rapture ») et d’un rôle de policier travesti dans la série « Twin Peaks », si le flair du réalisateur Chris Carter, le créateur de « X-Files », n’avait pas deviné en lui le futur agent Fox Mulder.

Et pourtant, rien ne semble plus effrayer Duchovny que la perception, chaque jour un peu plus nette, de son immense popularité. Il refuse par principe de dépouiller le courrier de ses fans, s’effraye à la seule idée de découvrir un jour le contenu du site qui lui est consacré sur Internet, la David Duchovny Estrogen Brigade. Et n’a jamais accepté d’assister à l’une des multiples conventions qui regroupent, un peu partout entre New York et la Californie, les admirateurs les plus fanatiques de la série. « J’apprécie le succès que rencontre ″X-Files″. Mais je n’ai pas du tout envie d’entretenir une véritable relation avec son public. Pour être tout à fait franc, l’attention dont je suis l’objet commence même sérieusement à me faire peur. »
Du coup, David se cache dans l’ombre. A Vancouver, où est tournée la série 10 mois sur 12, il occupe seul avec son chien Blue une modeste villa louée à l’année. Il sort peu, ne boit pas et consacre une bonne heure quotidienne à s’abrutir d’efforts physiques dans une piscine publique. Adepte du yoga, végétarien et grand amateur de jus de légumes, il ne semble posséder aucun des attributs qui définissent généralement les jeunes acteurs : séduisants, célibataires et fortunés. A la seule exception, peut-être, d’une récente BMW rouge et décapotable : « Les premiers temps, j’aimais m’allonger sur mon lit pour penser à cette voiture, comme on peut le faire pour une femme. Maintenant, je n’en suis heureusement plus là. Ce n’est finalement rien de plus qu’une bagnole ! »
Pas vraiment hollywoodien donc. Et même franchement tout le contraire. « Il est presque comme un ascète, explique Chris carter, le réalisateur de la série. Il possède peu de choses et attache nettement plus d’importance à son travail et à la réflexion qu’à l’accumulation de biens matériels. »


Il garde la tête froide face à la gloire
Un goût du dénuement sue l’intéressé exprime à sa façon, avec ce sens de l’humour dont il ne se départit jamais. « En fait, dit-il, je vis un peu comme l’agent Mulder. J’ai simplement plus d’argent que lui. Et puis, je dors dans un lit, pas dans un futon. » Ses proches sont unanimes : le succès n’a pas changé David Duchovny. « Il est toujours le même, raconte Laurie, sa jeune sœur. C’est comme si toute cette agitation autour de lui glissait sur sa peau sans laisser de traces. » Idem pour Gillian Anderson, plus connue sous le nom d’agent scully, sa partenaire à l’écran. « Il n’a rien perdu de sa gentillesse et de son humour, dit-elle. Et il semble s’intéresser beaucoup plus aux autres qu’à sa propre personne. » « Je sais, dit David, que la notoriété n’est rien de plus qu’un simple parfum. Les gens s’intéressent à l’image de vous que leur transmet la caméra ; mais pas vraiment à ce que vous êtes réellement, à l’intérieur. »

L’avenir ? Au printemps dernier, un premier rôle dans le film « Playin God » a fait revivre sous ses yeux les vieux démons d’une carrière au cinéma. Il y pense, parfois, pour lui-même. « Mais je ne me vois pas quitter déjà la peau l’agent Mulder, corrige-t-il. Il m’arrive souvent de me plaindre de la série, de son intransigeance (14 heures de tournage par jours, 10 mois sur 12) et de la vie à Vancouver. Mais j’aime vraiment ce feuilleton, ce rôle et cette équipe. J’en fait partie depuis maintenant plus de quatre ans. Et j’en serais encore pour quelques années. »

Jusqu’où grimpera cette formidable popularité ? Nul ne sait. Mais peu lui importe. David Duchovny n’en a plus peur depuis qu’il a appris, pour lui échapper, à se cacher sous le visage de marbre de l’agent Fox Mulder.
Alain MERCIER


Gillian Anderson aux frontières du divorce...

Adieu le petit univers douillet de Gillian. Récemment encore, l’actrice offrait à ses fans des photos de famille attendrissantes avec son mari et leur fillette Piper. Mais d’après un quotidien britannique, le couple idéal ne serait plus qu’un lointain souvenir. Gillian se serait entichée d’un jeune acteur, au générique des derniers épisodes d’«Aux frontières du réel»... « Il m’ennuie. Il n’a pas su évoluer. » Gillian parle ainsi de Clyde Klotz, l’homme qu’elle a épousé il y a 3 ans après un coup de foudre sur le plateau de la série qui a fait d’elle une star.
Aujourd’hui, l’actrice adulée par ses fans et élue « femme la plus sexy du monde », gagne 300 000 francs par épisode. Son mari s’avoue dépassé. Mais, d’après lui, toute idée de divorce serait... prématurée.


S. De A.
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Télé Poche... no comment...

(Télé Poche, janvier 1997)

Intrigues aux Frontières du réel
Winona Ryder, la rivale...

Après avoir fait chavirer le cœur de Dracula, Winona Ryder va-t-elle conquérir David Duchovny et détrôner Gillian Anderson ? Enquête aux frontières d’Hollywood sur une affaire non classée.


Jusqu’à quand David Duchovny va-t-il pouvoir nier la réalité ? La star planétaire d’ « Aux frontières du réel » en pincerait pour Winona Ryder. Ils envisageraient même de vivre ensemble et parleraient même de vivre ensemble et parleraient mariage. Mieux : le fringant Mulder voudrait faire de sa petite amie une nouvelle Scully. Quand on lui rapporte ces informations, dont la presse américaine fait écho, David devient vert de rage. « Winona est juste une très bonne amie. Ce n’est pas parce qu’elle a bu un verre chez moi que ça a fini dans mon lit. Et ce n’est pas non plus parce que nous nous tenons par la main lors de soirées publiques que nous sommes en plein béguin. »
Tout aussi catégorique, la belle Winona dément la rumeur. Au correspondant de « Télé Poche », à Los Angeles, elle affirmait tout récemment qu’il n’est pas question pour elle de jouer dans la série, puisqu’elle tourne jusqu’au mois de juin « Alien 4, la résurrection », au côté de Sigourney Weaver.
Alors, réalité ou science-fiction ? Tout porte à croire ces démentis : aucun paparazzi ne les a encore surpris ensemble. En habile habitué du secret, David fait tout, en effet, pour éviter les photographes. Et puis, comme elle, le garçon a un agenda bien rempli : il est actuellement en studio pour la quatrième saison d’ « Aux frontières du réel ». Levé de bonne heure tous les jours, il n’a pas le temps pour la gaudriole, serait-ce même avec une sublissime Winona !

Et pourtant, ils se connaissent déjà depuis deux ans. En 1995, à Vancouver au Canada, Winona avait croisé son regard sur le plateau d’un studio mitoyen à celui de « X-Files ». L’été dernier, ils se sont à nouveau contactés. Toute heureuse d’entendre le son de sa voix, la belle a donc invité David chez elle à Los Angeles. Quelques semaines plus tard, c’était à elle de se rendre chez lui au Canada.

Autre pierre dans le jardin des incrédules : David ne tarit pas d’éloges sur Winona. « C’est une fille parfaite. Elle a tout ce que je cherche chez une femme : l’intelligence, la beauté et le sens de l’aventure », confie-t-il à ses amis. Par ailleurs, ils ont de nombreux points communs : un goût identique pour la cuisine végétarienne, le spiritisme et la même passion des voyages. Winona a déjà parcouru le monde dans tous les sens. David, lui aussi, de par ses origines russes et écossaises, se plaît beaucoup au septième ciel... C’est-à-dire dans les avions. David ne cache pas non plus qu’il a adoré son amie dans « Dracula ». Elle, de son côté, ne manque aucun épisode de « X-Files », au point de les enregistrer tous !
De là à penser qu’elle travaille sur le personnage de Scully, il n’y a pas loin. Elle et Gillian Anderson n’ont-elles pas la même silhouette élégante, le même sourire énigmatique et cette prestance, glaciale en apparence, mais tellement imposante ? Selon son attachée de presse, Winona se verrait bien dans la série. Puisque David pousse fortement dans ce sens, Gillian ne cache pas son amertume. Elle se sent trahie par celui qu’elle considérait comme son confident. Sans toutefois se faire trop d’illusions sur l’amitié du beau David. « Entre nous, les débuts ont été difficiles, reconnaît David. Il y eut des crises, des réconciliations, des tensions et puis, aujourd’hui, un respect mutuel. »

Idylle entre Mulder et Scully ?

Le calme donc après la tempête puisqu’au début de l’automne, Gillian Anderson avait mis sa participation à la série dans la balance si elle n’obtenait pas le même salaire que lui, soit 500 000 francs par épisode. Les producteurs lui ont simplement dit de se calmer... tout en préparant sa disparition du scénario. Ainsi, il n’est pas exclu que Scully soit tuée par un psychopathe, d’ici quelques épisodes. Gillian, elle, ne parle plus aujourd’hui de départ, mais évoque au contraire une possible idylle entre Mulder et Scully. « Ce serait une bonne idée pour finir la série en beauté. Mais pas avant, car le sexe tue l’amitié », précise-t-elle en connaissance de cause pour avoir tourné, il y a six ans, un téléfilm érotico-pornographique (sur le point de sortir en vidéo). David, lui aussi, aimerait bien que Mulder soit moins « asexué ». Il se verrait dans un lit avec sa partenaire. Il ne dit pas qui mais, il a sûrement une idée en tête !

Pascal HERNANDEZ


Duchovny et Ryder cœurs volcans

David Duchovny, 36 ans, a eu pour premier grand amour Maggie Wheeler, l’une des actrices de la série « Friends », diffusées sur Canal Jimmy. Un amour furtif qui s’est arrêté en 1990. Il a connu ensuite plusieurs coups de cœur, notamment pour la comédienne Lauren Holly, en rupture alors de Jim Carrey, puis pour Vanessa Marcil de « Hôpital central », et pour Molly Allen vedette du film « Playing gold »*. Autres élues : Danna Wheeler Nicholson, apparue dans « Aux frontières du réel », tout comme Perrey Reeves avec qui il est resté jusqu’en novembre 1995. david nie être un obsédé sexuel, pas plus qu’un coureur de jupons.

Winona Ryder, 25 ans, n’est pas en reste : elle s’est éprise de Johnny Depp pendant trois ans, jusqu’en 1993. Depuis, elle s’est amourachée de David Pimer, rocker du groupe Soul Asylum... sans grande conviction. On compte aussi parmi ses conquêtes Daniel Day-Lewis et Gary Oldman, le grand amour d’Isabella Rossellini !


*sic.
Mad : R. von Jung

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daleia 78

Message par daleia 78 »

Je remonte chez mes parents le lendemain du SM, si j'y pense j'en récupère quelques uns :)

Something wicked this way comes !!!
marita corabuvias

Message par marita corabuvias »

hé bé qu'est ce qui lui est arrivé à télé poche,le type qui a fait cette article a completement pété une durite c'est pas possible

ha que que que il est mignon ha que que que il est trognon!
Mad
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Message par Mad »

(Télé Poche, avril 1997)

Son triomphe après les épreuves
Gillian
Anderson

Un divorce, un bras de fer avec les producteurs. Gillian Anderson, comme Scully, ne se laisse pas faire. Célèbre, sollicitée par le cinéma, elle se bat pour son métier, sa fille, son bonheur. Interview exclusive.

Après 4 années passées dans la peau de Scully, la série “Aux frontières du réel” est-elle devenue une obligation ou est-ce toujours un plaisir ?

Les 1ères années furent surtout des années d’apprentissage pour David Duchovny et moi. Les personnages de Mulder et Scully mobilisaient toute notre attention. A chaque épisode, on les découvrait un peu plus. Aujourd’hui, après 4 saisons, on se concentre davantage sur notre travail, sur la scénario. C’est bien plus grisant ! Nous donnons le meilleur de nous-même, à chaque instant.

Le rôle de Scully a-t-il évolué selon vos désirs ?
Scully a beaucoup changé. Au départ, j’ai travaillé sur sa personnalité. Il m’était impossible de penser en même temps à ce qu’elle deviendrait. L’évolution du personnage s’est faite naturellement. Scully s’est aguerrie. Elle est plus indépendante. Tout en ayant pris enfin conscience du respect, de l’attachement qu’elle porte à Mulder. Leur relation a ainsi gagné en force et en sincérité. L’agent Scully s’est enfin révélée.

En août, vous commencez les tournages de la 5ème saison. Chris Carter, créateur de la série, a annoncé qu’il ne participerait pas à la 6ème...
Les choix, les décisions de chacun n’arrêtent pas de changer. Nous ne savons pas encore ce que Chris fera finalement. Il se peut très bien qu’une 6ème saison ait lieu et qu’il en fasse toujours partie. Toutefois, je ne suis pas sûre que David et moi aimerions toujours poursuivre l’aventure sans lui... Le futur le dira !

Qu’en est-il de ce projet, maintes fois évoqué, de porter au grand écran « Aux frontières du réel » ?
C’est presque décidé : nous devrions commencer en juin, pendant l’arrêt du tournage de la série. David et moi, en tout cas, nous sommes partants pour faire ce film ! Le problème auquel Chris Carter a été confronté, c’était de conserver les ingrédients qui ont fait le succès de la série tout en apportant certains changements : le film s’adressant à un public plus large. Il fallait trouver cet équilibre et c’est ce qui, jusqu’à présent, en avait retardé le tournage. Le projet est en bonne voie...

David, votre partenaire, a déclaré, non sans humour, que votre relation ressemblait à un « mariage arrangé »...
C’est juste. L’image du mariage arrangé résume tout à fait notre situation. Nous sommes différents : nous ne réagissons pas de la même manière aux événements. On est en quelque sorte contraints d’être ensemble parce qu’une tierce personne l’a décidé. A l’écran, le résultat est étonnant.

Sur une couverture de magazine, on vous voit lécher le visage de David. Geste affectueux ou complice ?
Je pense... que c’était plutôt amical. A certains moments, j’adore faire le clown. L’atmosphère de cette séance photo était des plus décontractées. Nous avons fait ce qui nous passait par la tête... David et moi, nous étions simplement nous-mêmes !

Est-il vrai que vous avez demandé que votre cachet soit aligné sur celui de David ?
Quand j’ai été engagée, les producteurs m’ont proposé un salaire 2 fois moins important que celui de David. C’était alors équitable : David avait déjà un nom. Mais quand la série est devenue aussi populaire, il était évident que c’était grâce à nos 2 personnages. Nous fournissions le même travail, il est donc inacceptable que je sois encore aujourd’hui moins payée que lui.

Pensez-vous que ce différend puisse être maintenant mieux perçu auprès des producteurs de la série ?
Je ne sais pas encore... Mais je le pense. Des personnes m’ont écrit pour me dire qu’elles avaient été effarées d’apprendre que nos salaires n’étaient pas les mêmes ! Toutes ces réactions devraient jouer en ma faveur.

Scully et vous suscitez une véritable frénésie de vos fans sur Internet...
Je n’y attache pas de grande importance du moment que cela n’affecte pas ma vie personnelle. Je reconnais que les utilisateurs d’Internet forment un groupe de fidèles admirateurs de « Aux frontières du réel ». De cette manière, ils peuvent partager leur passion. Tant qu’ils ne perdent pas du vue qu’il ne s’agit que d’une fiction, d’événements et de personnages fictifs, je n’y vois aucun inconvénient. Le plus difficile serait qu’ils en viennent à mélanger... la fiction et la réalité.

Actrice de télévision et donc maintenant de cinéma, vous vous lancez également dans la chanson...
Je viens d’enregistrer « Extremis », une chanson sur des rythmes techno. J’ai fait ça pour m’amuser. Je suis contente du résultat. Mais je ne compte pas renouveler l’expérience. J’ai enregistré ce CD avec des amis. Ils sont en Angleterre, ce mois-ci...

Vous avez reçu un golden globe et un screen actor’s guild award. Ces récompences vous apportent-elles une consolation après les déballages concernant votre vie personnelle ?
Ces 2 trophées, je les apprécie chaque jour davantage. Je suis dans ce métier pour donner le meilleur de moi-même, travailler avec les gens que j’aime. Pour moi, c’est un honneur de figurer au générique d’une série aussi populaire. L’essentiel n’est pas la gloire, ni le côté glamour du métier ou la pression des médias, mais de savoir que l’effort finit toujours par être récompensé.

Votre récent divorce d’avec Clyde Klotz, puis votre romance avec Adrian Hugues... Comment vous sentez-vous après tous ces chamboulements ?
Le seule chose que je peux dire, c’est que je n’ai jamais été aussi heureuse ni aussi forte. Ce qui compte pour moi à présent, c’est mon bonheur et celui de Piper, ma fille de 3 ans. Avec mon travail, c’est désormais ce qui compte le plus à mes yeux.


Franck RAGAINE
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Message par Mad »

(Télé Poche, 1997)


David Duchovny et Tea
Mariage surprise à New York

Le 5 mai, David Duchovny, l’agent Mulder de la série “Aux frontières du réel” s’est marié avec Tea. Flash-back sur un mariage éclair...

L
e marié était en beige. La mariée portait une robe rose et une rangée de perles. C’est à Manhattan, dans le jardin de l’église Grace que David Duchovny et Tea Leoni se sont unis. Ni hélicoptère ni fans déchaînés ne sont venus perturber cette journée du 5 mai. Gillian Anderson, pourtant partenaire de l’agent Mulder, ne faisait pas partie de ce mariage éclair. La cérémonie s’est déroulée en toute intimité. Seuls étaient invités les parents et frère de la mariée, la mère et la sœur de David, ainsi que son frère Danny qui était son témoin. Les jeunes époux se sont rendus au « Gascogne », fameux restaurant français de Chelsea, en plein cœur de New York. Puis, c’est à l’hôtel Lowell qu’ils ont passé leur nuit de noces avant la lune de miel.
Il y a encore quelques semaines, David confiait : « Je me sens seul, isolé et malheureux. Je suis arrivé à un âge où le mariage n’aurait rien pour me déplaire. » Il aura suffi d’une rencontre pour que l’amour le transforme. « Tea est la femme qui convient à David », confie l’un de ses amis. Le couple a profité de l’interruption annuelle du tournage des séries dont ils sont les stars pour convoler. Tea est l’héroïne de « The naked truth » sur ABC, où elle campe une journaliste de magazine à scandale, un rôle qui a rendu Tea aussi célèbre aux Etats-Unis que David. A 37 ans, l’acteur vient de tirer un trait sur sa réputation de tombeur : Perrey Reeves, Winona Ryder furent de ses conquêtes. Quant à Tea, 31 ans, avant d’épouser david, elle fut mariée au directeur commercial d’une chaîne de télé.

Franck RAGAINE
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