Re: [Critique] 10x05 - Babylon - 15 février
Publié : 17 févr. 2016, 23:54
Oui hâte de lire son analyseGruic a écrit :Oui forcément
Et comme d'habitude j'ai hâte de le lire.
La Vérité Est Ici
https://www.epidermiq.com/lvei-forum/
Oui hâte de lire son analyseGruic a écrit :Oui forcément
Et comme d'habitude j'ai hâte de le lire.
Je me permet cette parenthèse, en passant. Merci pour ce lien nous menant aux analyses D'Amrith, très riches et analytiques. Toutefois j'ai un peu souri face à ce propos :Guigui a écrit :Oui Sullivan a toujours un mot gentil pour les scénaristes
Personnellement (comme souvent) j'accroche à l'analyse d'Amrith
Je lis toujours fidèlement Amrith car il permet de contre-balancer la partialité de Sullivan. On n'attend pas une critique de Sulli pour connaître son avis, on sait qu'il sera forcément positif et que lorsqu'il s'agit de la 1013, sa note varie entre 3 et 5 sur 5. Ce qui nous plait dans le travail de Sulli c'est son cheminement, ses réflexions et son travail de fond. Et comme je le disais précédemment, il conforte le x-phile. A l'opposé, Amrith trouvera toujours à redire, mais jamais sans incohérence dans son ressenti, posé et expliqué. C'est en trouvant l'équilibre entre les 2 reviews qu'on cerne le mieux les épisodes.Oui Sullivan a toujours un mot gentil pour les scénaristes
Personnellement (comme souvent) j'accroche à l'analyse d'Amrith
Et que j'ai un avis très proche du tien sur pas mal de points de cette saison 10.C'est pourquoi j'avais jugé Miller de "décoratif"
Si je peux me permettre, il me semble que ton avis est un peu orienté aussi. Dans ta critique, tu omets la référence de l'auteur à Improbable, où "Dieu" écoute des chansons en français, italien, espagnol. Si on considère que l’œuvre d'un auteur ne se résume pas qu'à une seule chose, on peut dire que Carter construit sa réflexion sur le rôle de la musique sur plusieurs épisodes et là la remarque devient pertinente. Par ailleurs, on a de la musique arabe pendant l'épisode (certes écoutée par les terroristes mais quand même).Gruic a écrit :Fine certes, mais orienté. Et si vous voulez aborder avec objectivité le fond, il faut le faire dans son intégralité et pas uniquement dans ce qu'on a envie d'y voir. En effet :Très fine analyse de cet épisode. A lire
Through its canny use of a variety of songs, pop and otherwise (a call-back, I believe, to God’s fondness for CDs in “Improbable,”) "Babylon" cleverly reminds us too that we already possess a universal language.
It's called music.
Si cette idée est extrêmement intéressante, elle met également en lumière par la même occasion le nombrilisme surement inconscient de l'auteur américain au centre de l'univers. La musique donc. Un langage universel pour rapprocher les peuples. Et rien ne vous choque ? Je vous aide alors : elle est chantée... en anglais ! La langue parlée aux Etats-Unis. Pour être un minimum crédible dans cette idée, il aurait fallu que la langue soit elle aussi universelle. Soit en utilisant une langue construite, soit en n'utilisant aucune voix, soit (soyons fou !) en tendant véritablement la main à celui qui est différent en diffusant une musique dans une langue étrangère. Pourquoi pas en arabe ? Ca, ça aurait eu de la gueule et ça aurait été recevable.
Argument irrecevable pour moi donc, voir même apportant des circonstances accablantes.
Personnellement, je n'ai jamais eu la moindre difficulté à le lire (au contraire), surtout que son style est vraiment travaillé riche et toujours au service d'une clarification de son propos pour justement se faire bien comprendre. Du coup, je trouve ta remarque assez gratuite surtout que...syldana a écrit :à la lecture de cette simple page 4, c'est aussi un peu l'impression que m'ont donnée ses critiques, l'aspect "dilué" en moins. Amrith a une culture générale, littéraire... impressionnante et en tant que diplômée en Littérature j'arrive à le suivre dans ses méandres, mais ce sera pas forcément le cas de tout le monde LOL.
Je ne trouve pas du tout, car tu constateras qu'il ne se répète pas dans ses démonstrations (contrairement à Carter dans BABYLON). Et qu'il est finalement assez concis dans le cheminement de sa pensée et que faire moins, serait forcément incomplet étant donné que ces reviews sont assez condensées. Ce que tu appelles "gonfler le récit" est justement ce qui manque à Carter depuis quelques saisons : savoir poser un contexte pour y véhiculer correctement (et agréablement) un message... Rien n'est donc superflu ici, sinon le style d'Amrith ne serait pas ce qu'il est, style qui facilite justement la lecture.syldana a écrit :Bon rédacteur, certes, mais il gonfle énormément son récit, il me donne l'air d'un philosophe, mais cela peut rendre la lecture difficile à suivre, parfois. L'ironie m'a donc un peu sauté aux yeux.
T'as peur hein...LeMartien a écrit :Amrith
IdemGruic a écrit :Et que j'ai un avis très proche du tien sur pas mal de points de cette saison 10.C'est pourquoi j'avais jugé Miller de "décoratif"
C'est ce que j'apprécie ici, analyse en profondeur de tout merci de ces éclaircissements. Pour ce qui est de Carter, je ne reviendrai pas sur ses 69 scénarios, nous avons dans le lot de très bons épisodes : Triangle (mon préféré), Paper clip... Donc si on résume bien, Babylon souffre terriblement du syndrome "fourre-tout". Carter a des idées certes, mais là il se prend les pieds et nous ressort un dérivé d'Improbable. Si l'idée était de faire un épisode plus léger, il rate un peu son projet. De façon synthétique, on passe d'un drame : l'explosion, l'angoisse générale, on enchaîne sur l'appel de Dieu, s'ensuit l'observation de soi (comme l'explique Amrith) avec Einstein et Miller et Hop c'est parti pour le monde enchanté de Mulder... On en sort essoufflé et perplexe. Si l'idée était de transmettre une leçon de réflexion, y a de l'idée, mais le cheminement est comme tu le dis : lourdingue. Conclusion cela vaut-il le coup qu'il continu à diriger ? Il a un peu perdu de sa superbe, avec le temps. Mais j'attends de voir l'ultime épisode avant de me permettre d'être aussi tranchée dans mes conclusions.Guigui a écrit :Carter dans BABYLON, joue les rebondissements assez faciles et t'explique bien CLAIREMENT le ou les messages qu'il a voulu te faire passer... Alors qu'une bonne histoire aurait suffit sans être lourdingue à ce point. Amrith joue la forme au service du fond, tandis que Carter se passe de la forme pour te fais gober tout son fond.
Voilà, maintenant on fait des reviews des reviews d'Amrith
Argument tout à fait recevable. On arrive à quelque chose qui me parle davantage. Ce ne me fait pas aimer l'épisode davantage mais ça me permet de mieux comprendre ceux qui l'ont apprécié. En remontant à Improbable, ça se tien en effet, mais ça affaibli en revanche l'épisode en tant qu'entité. Babylon enchaine pas mal les réchauffés malgré une accroche d'époque.j.colquitt a écrit :Si je peux me permettre, il me semble que ton avis est un peu orienté aussi. Dans ta critique, tu omets la référence de l'auteur à Improbable, où "Dieu" écoute des chansons en français, italien, espagnol. Si on considère que l’œuvre d'un auteur ne se résume pas qu'à une seule chose, on peut dire que Carter construit sa réflexion sur le rôle de la musique sur plusieurs épisodes et là la remarque devient pertinente. Par ailleurs, on a de la musique arabe pendant l'épisode (certes écoutée par les terroristes mais quand même).Gruic a écrit :Fine certes, mais orienté. Et si vous voulez aborder avec objectivité le fond, il faut le faire dans son intégralité et pas uniquement dans ce qu'on a envie d'y voir. En effet :Très fine analyse de cet épisode. A lire
Through its canny use of a variety of songs, pop and otherwise (a call-back, I believe, to God’s fondness for CDs in “Improbable,”) "Babylon" cleverly reminds us too that we already possess a universal language.
It's called music.
Si cette idée est extrêmement intéressante, elle met également en lumière par la même occasion le nombrilisme surement inconscient de l'auteur américain au centre de l'univers. La musique donc. Un langage universel pour rapprocher les peuples. Et rien ne vous choque ? Je vous aide alors : elle est chantée... en anglais ! La langue parlée aux Etats-Unis. Pour être un minimum crédible dans cette idée, il aurait fallu que la langue soit elle aussi universelle. Soit en utilisant une langue construite, soit en n'utilisant aucune voix, soit (soyons fou !) en tendant véritablement la main à celui qui est différent en diffusant une musique dans une langue étrangère. Pourquoi pas en arabe ? Ca, ça aurait eu de la gueule et ça aurait été recevable.
Argument irrecevable pour moi donc, voir même apportant des circonstances accablantes.
Là où je trouve cette critique intéressante, c'est sur le fait que l'on vive chacun dans notre bulle, que l'on a notre propre langage et que l'on ne fait pas l'effort de s'ouvrir aux autres. C'est montré plutôt intelligemment (malgré les clichés) dans la scène où le futur terroriste attend au stop, musique à fond et vitres ouvertes. Là arrive les racistes avec un autre style de musique qui prend le dessus sur celui du jeune. Il se fait agressé verbalement et remonte les vitres de sa voiture pour se renfermer dans son monde. Mulder et Scully vont à l'encontre de cela en se confrontant aux avis divergents de Einstein et Miller.
J'aime aussi beaucoup l'interprétation de l'article sur le plan symbolique final de la Terre : malgré nos différences, nous sommes tous des habitants de la planète terre.
Tout à fait. Cet épisode en est l'affreuse preuve selon moi.Ce que tu appelles "gonfler le récit" est justement ce qui manque à Carter depuis quelques saisons : savoir poser un contexte pour y véhiculer correctement (et agréablement) un message...
Ouhlaaa, tu vas un peu loin là...Guigui a écrit :Si avoir du style pour rendre un texte digeste pour toi c'est faire de la mousse... Alors, je ne sais pas quoi te dire si ce n'est que ton paragraphe (ou plutôt ton "télégraphe") en guise de résumé de l'analyse d'Amrith est particulièrement indigeste. Impossible pour moi, d'aller plus loin de la 3ème ligne par exemple...
Ta démonstration met surtout en lumière que le style est toujours nécéssaire pour se faire comprendre en atteignant le lecteur (ou spectateur).
Si tu voulais prouver que les écrits d'Amrith étaient "inutilement" bavards (et valider l'ironie que tu disais avoir noté), à mon avis, tu devrais plutôt faire la liste des redondances dans ses propos. Ainsi que les morceaux de phrases totalement inutiles pour bien nous faire comprendre ce qu'il a à nous dire. Enfin, si tu as le temps...
ToujoursOuhlaaa, tu vas un peu loin là...
Je ne les ai pas pris ainsi. Et de mon côté je ne voulais qu'argumenter ce avec quoi je n'étais pas d'accord (de ce que j'avais compris de ton propos)Mes remerciements pour les éclaircissements n'avaient rien de sarcastique,
Sincèrement, je le pense mais qu'il ne doit plus écrire de loner tant qu'il sera aussi paresseux et se donner un peu plus de mal pour la mythologie. En effet, il est clair que depuis au moins la saison 6 la rigueur des enquêtes se réduit. Et après avoir relu ma critique de ONE SON/TWO FATHERS, je voyais que cette pente glissante était déjà bien amorcée. Car ma principale critique de ce dyptique, ô combien important, était qu'il n'y avait pas d'enquête et que Mulder et Scully ne faisaient que subir les évènements...Chris doit-il rester dans le rôle de chef d'orchestre ? Ou peut-il encore nous surprendre en tant que scénariste-réalisateur ? D'où mon attente du Final...
C'est déjà bienLeMartien a écrit :Je pense
Tout le monde ne peut pas en dire autant...GUigui aime bien lire Amrith car ça le rend intelligent
Ce qui n'est jamais ton casAlors qu'on sait tous qu'Amrith parle pour ne rien dire.
Mais... mais... nom de Zeus, je suis de retour en 1999