[Film] House of D

Vous cherchez un endroit pour venir discuter du bel interprète de Mulder et de sa carrière cinoche ?! Bah, vous avez frappé à la bonne porte. Ce forum est lié à duchovnyland.com de notre infatiguable Toomsie.

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N°6
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[Film] House of D

Message par N°6 »

Je crée ici-même un nouveau topic consacré à "House of D", le film écrit, réalisé et interprété par David Duchovny. Pour plus d'infos, voir le topic du film sur l'ancien forum, ici.

Image

Le film, tourné en 2003 et sorti aux USA en 2005, est resté inédit dans les salles françaises, mais va bientôt sortir en DVD dans notre pays. La sortie du film, rebaptisé pour la circonstance "Le Prince de Greenwich Village" (ben ouais), sortira dans les bacs le 5 septembre prochain. Il est très possible qu'il sorte avant à la location, puisque je suis tombé sur une affiche dans mon vidéo-club local. Faudra que j'aille leur demander.
Dernière modification par N°6 le 04 août 2006, 19:18, modifié 1 fois.
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janset
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Message par janset »

Merci pour l'info N°6,je me demandais si le film allait enfin sortir en France.
Fenerbahçe 1907
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Guigui
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souvenirs...

Message par Guigui »

Je me souviens encore de ce qu'on se disait avant le tournage de ce film :

- source : http://www.allocine.fr

Mulder derrière la caméra
Tournages, 19 Juin 2003

Eternel Mulder de la série "X-Files", David Duchovny s'apprête à réaliser son premier long-métrage, "House of D", dans lequel il dirigera Robin Williams.

David Duchovny passe la vitesse supérieure. L'acteur américain, éternel agent Fox Mulder de la série télévisée X-Files, se lancera prochainement dans la réalisation de House of D, son premier long-métrage pour le cinéma en tant que metteur en scène. Pour ce projet où il officiera également en tant qu'acteur et scénariste, Duchovny dirigera son compatriote Robin Williams, mais également Tyler Hoechlin (le petit garçon des Les Sentiers de la perdition) et son épouse Téa Leoni.

House of D, qui sera coproduit par Ovation Entertainment et Bob Yari Productions, est décrit comme une émouvante fable sur New York et le pouvoir de l'amitié. Le long-métrage s'intéressera au parcours d'un homme (Robin Williams) qui tente simplement de mettre de l'ordre dans sa vie en renouant avec les personnes qui ont fait de lui celui qu'il est devenu.

Clément Cuyer avec The Hollywood Reporter

- Pour faire le point, l'histoire telle qu'on la connaissait à l'époque :

Un film en grande partie autobiographique : l'histoire nous conte ainsi la vie de Tommy, jeune garçon vivant au cours des années 70 à Greenwich Village. Un garçon souffrant de la mort de son père (les parents de Duchovny sont séparés), partageant son temps entre des études acharnées dans un lycée privé et un petit boulot de livreur. La fiction commence lorsque Tommy rencontre une femme internée dans un centre psychiatrique qui va jouer pour lui le rôle d'un mentor...


:arrow: Un type qui était sur le tournage


___________________________

Comme annoncé dans une vielle news de LVEI par N°6, voici la traduction d'une interview parue dans le quotidien britannique Times le 18/03 dernier. David Duchovny y parle de son départ de la série, de la saison 9, de sa relation avec Gillian Anderson, des fameuses rumeurs le qualifiant de chaud lapin, et, surtout, du scénario qu'il vient d'écrire et devrait mettre en scène, sans oublier interpréter...

NB : Au fait, vous avez remarqué le [DD] ? Cela serait pas mal si à l'avenir tout le monde respectait ce code lorsqu'il poste un sujet sur David Duchovny ("DD"), Gillian Anderson ("GA") ou spoiler ("spoilers") !


L'article dans sa version originale :
http://www.timesonline.co.uk/printFrien ... 64,00.html

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OUI OU NON, L’AGENT MULDER A T-IL TUE LES X-FILES ?

Par Andrew Billen


David Duchovny ne porte pas le deuil de la série de science-fiction et de conspiration qui a fait son nom. Mais le mystère persiste : qu’est ce qui a détruit sa relation professionnelle avec Gillian Anderson ?

Toutes les bonnes choses ont une fin, et il n’y a aucun doute que X-files, dont l’ultime épisode est diffusé ce dimanche sur BBC 2, a été une très bonne chose. De par son art de raconter des histoires, l’originalité de ses scénarios et son caractère cinématographique, David Duchovny, co-star de la série, a raison de la classer parmi les meilleures séries télévisuelles jamais produites.

Les questions qui subsistent ne concernent pas la qualité de la série, ou même les détails de sa labyrinthique mythologie, mais concernent l’a propos de sa fin. X-files a été arrêtée au terme de sa neuvième saison. Mais pour Duchovny, ce fut dès la saison 6 que la série se débattit pour rester fidèle à ses propres standards de qualité.

« C’est comme pour votre sportif favori, vous vous dites : ‘ne sort pas de ta retraite. Ne joue pas un match de plus. Je veux pouvoir me souvenir de toi comme tu étais à la grande époque’. C’est un peu la même chose », dit-il.

Il est assit dans le jardin des bureaux de son manager, Melanie Greene, à Los Angeles, arborant l’attitude relâchée d’un homme dont la tâche la plus fatigante de la journée a été d’aller chez le coiffeur, une mission qu’il vient juste d’accomplir. Hors caméra, le grand et lisse Duchovny reste le Fox Mulder des X-files à un degré étonnant.

Comme l’agent Mulder, Duchovny est académique, rusé et laconique, doté d’un humour pince-sans-rire si sec qu’il pourrait mettre le feu à n’importe quoi. La différence principale réside dans le fait que Duchovny, contrairement à Mulder, n’a pas l’air d’un homme qui porte la survie de l’humanité sur ses épaules. Il ressemble à un homme qui s’en est sorti, ce qui ne sera jamais le cas de Mulder.

Après des années de disputes pécuniaires et de rumeurs d’animosité entre lui et Gillian Anderson, qui interprétait Dana Scully, Duchovny accepta de jouer dans seulement la moitié des épisodes de la huitième saison de la série. L’année suivante il avait complètement disparu. L’arrivée de nouveaux personnages et une approche plus collective de la série ne purent dissimuler l’absence béante dans la série.

Pour empirer les choses, Scully, elle-aussi, devint une présence fantomatique. La saison 9 ressemblait à Hamlet sans le Prince du Danemark et avec une Ophélia sur le chemin du couvent. Les téléspectateurs dérivèrent au loin et, finalement, la Fox laissa la série mourir.

Ainsi, lorsque Mulder descend d’un hélicoptère au tout début de l’épisode final dimanche, il s’agit d’un véritable événement télévisuel, comme le dernier épisode de « Cheers » ou « MASH », ou Rhoda étant réunis avec Mary dans l’ultime épisode du Mary Tyler Moore Show. Si l’on ne tient pas compte du projet de deuxième film, dimanche prochain sera pour des millions d’entre nous l’aboutissement de neuf années de dévotion.

L’épisode en question utilise des flashes-back pour faire du méta-mythe de la conspiration et de l’invasion extraterrestre un ensemble (plus ou moins) cohérent. Alors, je demande, Chris Carter, le créateur de la série, savait depuis le début ce qu’il allait faire de cette histoire au cours des années ?

« Non, je pense qu’il a inventé en cours de route », dit Duchovny en rigolant. « Il y a eu un effet de sédimentation. Les histoires se sont accumulées, et finalement, ils ont regardé le tout et y ont vu certaines tendances. Je pense qu’après la troisième saison ils ont essayé de contrôler la mythologie. Avant cela c’était au jour le jour. »

En tant que scénariste et réalisateur de plusieurs épisodes, Duchovny a apporté sa pierre à l’édifice de la mythologie, ajoutant des références à l’Holocauste et, dans l’épisode intitulé « Amor Fati », au Christ.

« J’ai co-écrit cet épisode avec Chris, ce qui fut bizarre parce qu’on ne se parlait pas à l’époque », dit-il. « Je poursuivais la Fox en justice, alors nous nous faxions les pages par l’intermédiaire d’une tierce personne. »

Durant la dernière saison de la série Duchovny devint un simple téléspectateur, allumant son poste le dimanche soir pour voir comment les scénaristes allaient faire continuer la série : « Je ne me frottais pas les mains en espérant qu’ils échoueraient, je me demandais juste comment ils allaient faire. »

Une de leur tactique fut de nous rendre inquiets quant au bébé paranormal de Scully, William, le produit de la liaison tardive entre Mulder et Scully. « Mais je ne sais pas s’ils ont jamais couché ensemble », proteste Duchovny.

« Je ne sais pas comment ce bébé est venu au monde. C’était une série si chaste, cela ressemblait à une naissance virginale. J’ai pris ses œufs. On m’a fait dire ça dans un épisode. En fait, je pense qu’on m’a fait dire : ‘Scully, j’ai pris tes ovules’. Même le mot ‘œuf’ aurait été encore trop sexy. Comme d’habitude, il y a sûrement plusieurs interprétations possibles, et le fait qu’ils aient couché ensemble est l’une d’entre elle, et je suis certain que Chris voudrait que cela reste une possibilité. Nous nous sommes embrassés en tout cas. »

Et avec ce baiser toute la tension sexuelle latente entre nous s’est évaporée, j’en ai peur. C’est comme pour Clair de Lune, la série était condamnée au moment même où Maddie a succombé au charme de David.

« Mais dans Clair de Lune c’est arrivé dans la troisième saison. Pour X-files c’est arrivé dans la huitième. A ce stade d’une série vous êtes prêt à tout. Ce n’est pas comme si c’était ce qui avait tué la série. Arrivé à la saison huit vous ne pouvez pas dire que la série est morte d’autre chose que de mort naturelle. »

Mais s’est-il senti coupable de quitter la série si tôt ? « Pas coupable. Triste parfois, parce que l’équipe et la routine de la série me manquaient. Travailler sur une série ressemble à appartenir à un secte. Vous êtes loin de votre famille 14 heures par jour, 9 mois par an. Vous vous identifiez à vos ravisseurs.

Donc, non, pas coupable. Je pensais, et toutes les personnes travaillant sur la série dont j’estimais l’opinion pensaient, que la série avait vraiment suffisamment duré. Je n’ai pas eu l’impression que je l’avais condamnée. Je ne pensais pas qu’avec moi elle aurait dépassé le stade des neuf saisons. »
Comme Anderson, que j’ai interviewée deux fois de par le passé et qui n’a jamais caché sa relation d’amour/haine (mais surtout haine) avec la série, Duchovny admet qu’il fut parfois « moins reconnaissant et moins enthousiaste » envers la série qu’il aurait dû l’être. Ce fut un plaisir, néanmoins, de revenir pour un petit mois dans la série.

De tous les mystères de X-files le plus grand est pourquoi Duchovny et Anderson, deux personnes que je peux raisonnablement qualifiées de séduisantes et intelligentes, ne se sont pas entendus. L’argent s’est glissé entre eux plus tard, Anderson clamant qu’elle était moins bien payée que lui. Mais les querelles pécuniaires, « horribles et totalement humaines » comme Duchovny les caractérise, n’étaient pas le problème initial.

Anderson clame que très tôt Duchovny lui a clairement fait comprendre qu’il n’y aurait pas d’amitié hors-caméra entre eux et que ces neuf années auraient plus agréables s’il y en avait eu une.

« Ce n’est pas comme si on ne s’entendait pas », insiste t-il. « Quelque part nous sommes liés, à un niveau important, pour toujours, pour aussi longtemps que nous vivrons, pas seulement dans l’esprit du public mais aussi dans le nôtre. Avoir travaillé ensemble si longtemps avec une telle intensité, avoir vécu des changements aussi énormes dans nos vies privées, professionnelles et publiques, signifie que nous avons un lien très fort qui nous unit. Nous n’avons jamais eu une amitié, disons d’esprit, mais d’un certain point de vue nous sommes des âmes sœurs.

« Je l’aime et je pense qu’elle m’aime, mais nous ne nous portons pas un grand intérêt l’un en l’autre en dehors de nos vies professionnelles. »

Ces changements dans la vie d’Anderson incluent un mariage, un divorce, une fille et sa carrière au cinéma, dans « Chez les Heureux du Monde », et, plus récemment, au théâtre, à West End (quartier de Londres, ndt).

Duchovny, plus calmement, a exploré les carrières d’écrivain et de réalisateur. Les changements sismiques de sa vie ont été personnels. De séducteur enthousiaste, il s’est changé en mari, épousant en 1997 l’actrice Téa Leoni.

Toutefois, comme la lumière d’une étoile lointaine, ses précédentes frasques sexuelles continuent de briller. Cela est en partie due à son CV. On peut en effet toujours voir, pendant les nuits sombres du câble, la série érotique « The Red Shoe Diaries », pour laquelle il était narrateur, et ce même si sa dernière contribution à la série remonte à 1992. Le récent et excentrique « Full Frontal », de Steven Soderbergh, exploitait cette réputation, lui attribuant le rôle d’un vicelard hollywoodien qui paie ses masseuses pour un petit travail manuel et qui plus tard meurt d’asphyxie, un sac plastique sur la tête.

Les rumeurs de sa vie de célibataire énergique étaient-elles fondées ? « Oui, elles l’étaient », dit-il, joyeusement. « J’ai eu la chance de rencontrer Téa au bon moment parce que j’avais alors 36… 37 ans. J’avais eu assez d’expériences et était suffisamment âgé pour comprendre que je n’avais plus rien à découvrir.

« Si je l’avais rencontré plus tôt j’aurais bousillé notre relation, et elle dirait sûrement la même chose la concernant. Donc j’ai eu de la chance de rencontrer cette femme qui m’a dit : ‘j’aimerais porter tes enfants’. J’ai répondu : ‘OK – si tu me donnes un coup de main’. »

Cela fut-il difficile ? « Vous savez… Vous devez juste changer vos habitudes et votre façon d’être, et cela requiert juste de la volonté et de la persévérance. Donc je ne sais pas si c’est difficile. C’est juste un changement, et vous devez être présent durant ce changement.

« Je vais sacrifier cette vie que je menais jusqu’à présent, mais étant un homme, et un être humain avide, je veux savoir ce que je vais retirer de ce sacrifice. » Il qualifie son ancienne promiscuité comme « un très bon moment » plutôt que comme une drogue.

Une histoire selon laquelle il aurait fréquenté une clinique spécialisée dans l’addiction au sexe est fausse, ou seulement un tout petit peu véridique. La rumeur est provenue, dit-il, d’un épisode de sa vie où, à bientôt 30 ans, par curiosité, il a brièvement suivi un programme en 12 étapes « sur l’amour ou le sexe ou un truc dans le genre ». Je suis allé à 2 ou 3 réunions, j’étais vraiment fasciné, et je pense qu’une des personnes présentes à l’époque a dû se souvenir de moi. »

Aujourd’hui, à 42 ans, il est le père de Madelaine, 4 ans, aussi appelée West, et de Kyd Miller, né il y a dix mois.

« Et donc l’intérêt que je porte au sexe m’a conduit à avoir un autre enfant », dit-il, pince-sans-rire, me rappelant qu’une des qualités les plus sous-estimée de X-files était son sens de l’humour. La série se prenait au sérieux, mais jamais assez sérieusement pour oublier qu’elle n’était qu’une petite série télévisée. Malgré toutes les qualités d’Anderson en tant qu’actrice, il revint à Duchovny de d’exprimer cette sensibilité contradictoire.

Son flair pour la comédie a depuis été amplement démontré dans les films « Zoolander » et « Evolution ». Toutefois, il lui reste encore à surclasser ses apparitions dans « The Larry Sanders Show » de Gary Shandling, dans lequel il prétendait avoir un faible pour la paranoïaque star de la série. Dans un scène inoubliable, Duchovny en montrait un peu plus que ne l’aurait désiré Sanders. « Son comportement est horribite », déclarait Sanders, incurablement affolé. Pourtant Duchovny ne voit pas nécessairement son futur comme résidant dans la comédie.

Cet après-midi il se réserve autant d’excitation qu’il en est capable pour un scénario qu’il a écrit, intitulé « Women’s House of D » et qui a été acheté par la compagnie Tribeca Studios de Robert de Niro. Si leurs emplois du temps le permettent, Duchovny réalisera et jouera dans le film cet été et Robin Williams partagera l’affiche avec lui.

Il s’agit d’une petite fable sur les leçons que l’âge peut enseigner à la jeunesse.

Situé dans les années 70 à Greenwich Village, où Duchovny a grandit, le film est grande partie autobiographique. Comme Duchovny à l’époque, son héros, Tommy, est livreur, justifiant de sa bourse scolaire en planchant dur dans une école privée. Comme on pouvait s’y attendre, ce héros en pleine puberté passe la plus grande partie du film en état de tumescence.

Et, pourrais-je rajouter, Tommy en fait trop, compensant ainsi l’absence d’un de ses parents.

Le père de Tommy est mort ; le père de Duchovny quitta le foyer conjugal lorsque celui-ci avait 11 ans.

« Oh oui, c’est la partie la plus autobiographique de l’histoire : un garçon qui a peur de perdre sa bourse et qui a besoin d’être performant. Comme vous pouvez le constater, j’ai surmonté ce besoin ; aujourd’hui je suis simplement un acteur ».

Après l’école privée, Duchovny est allé à Princeton puis à Yale, abandonnant son doctorat lorsqu’une apparition dans une publicité pour une bière, réalisée par un ami, le poussa à embrasser la carrière d’acteur. Son éthique de travail, dit-il, il l’a héritée de sa mère, Meg, professeur d’origine écossaise.

Pour souligner encore plus le caractère autobiographique, sinon oedipien, du film, la mère de Tommy sera joué par la femme de Duchovny. Tommy bénéficiera d’un personnage féminin de remplacement comme mentor, une prisonnière de la Women’s House of Detention, (Centre de Détention pour femme, ndt), un improbable établissement psychiatrique qui exista vraiment à New York jusqu’au milieu des années 70.

« Le film est né des histoires que ma mère me racontait au sujet de cet endroit et d’une relation que j’avais avec un professeur de latin au lycée.

« Il était dur avec moi mais, en fait, il m’a donné le meilleur des conseils. Malheureusement, je ne l’ai pas compris avant bien des années, lorsqu’il était mort et que je ne pouvais plus le remercier. »

Quel conseil était-ce ? « Oh, c’était spécifique à une situation. Il me disait grosso modo de relâcher la pression. Je n’avais pas à travailler aussi assidûment. Mais je n’ai pas compris. J’avais 17 ans et il m’a dit de prendre un peu de bon temps ». Ce qu’il a fait, mais pas avant d’arrêter X-files ?

« Pas avant l’année dernière ! Et ce fut à cause de pressions extrêmes exercées par ma femme et par Melanie (Greene) ». Une éthique de travail presbytérienne ne relâche pas facilement son étreinte, c’est un fait.

« Lire quelques livres, vivre dans le présent, apprécier le lever de soleil – vous pouvez essayer toutes ces choses, mais en fait vous savez qui vous êtes vraiment après un certain temps, c’est tout. J’essaie juste de déplacer mon ambition de ma responsabilité à moi-même, à ma famille et à mon envie d’être ‘un artiste’. Cela ne veut pas dire travailler tout le temps.

« Cela signifie ralentir la cadence et réaliser quel travail je veux accomplir avant de mourir ».

Ainsi, dans un certain sens, c’est Mulder qui a la vie belle, son devoir étant simplement de sauver le monde. Pour Duchovny – dont le souhait qu’une bonne chose ait une fin s’est enfin réalisé – le scénario ne fait que s’obscurcir.

Traduit par N°6.
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N°6
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Message par N°6 »

Le film est bel et bien sorti à la location. Dispo dans tous les (bons) vidéo-clubs ! :)
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Manic
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Message par Manic »

Je crois pas que c'est dans mon VideoFutur, que je vais le trouver. Je vais essayer néanmoins ^^
Image © jaipatoukompri
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Message par N°6 »

Le film est bel et bien sorti à la location. Dispo dans tous les (bons) vidéo-clubs ! :)
:pepep: :pepep: :pepep: :pepep: ;)

Je n'ai pas vraiment le temps de développer, mais j'ai vu le film et l'ai trouvé très bon, réussissant un très bon équilibre entre humour et tragédie. Je reviendrai discourir plus longtemps sur ses nombreuses qualités, en attendant faites moi confiance et louez le, il le vaut bien.
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Guigui
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Message par Guigui »

Je te fais confiance... Bizarre qu'il ait fait un tel four et soit passé tant inaperçu...
toomsie
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Message par toomsie »

J'ai vu le film également et je l'ai trouvé sympa. De bons moments, amusants, les personnages sont attachants.

J'ai hate de voir les bonus !!
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N°6
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Message par N°6 »

Mon avis : conte auto-biographique narré par Duchovny lui-même, le film se situe dans le New York des années 70 et suit les aventures d'abord comiques, très vite tragiques, d'un adolescent qui découvre la vie, ses joies, ses premiers émois et ses heurts. D'abord à la limite de l'invraisemblable, du fait de la présence d'un grand nombre de personnages et de situations un peu trop improbables pour être honnêtes, l'authenticité du film, la justesse du script se chargent vite de faire oublier le caractère fictionnel du film pour en souligner l'humanité et la justesse du propos. Quiconque a un peu vécu pourra se reconnaître dans cette histoire, notamment dans la relation bouleversante entre le jeune homme et sa mère. L'amour filial, les liens de l'amitié, la cruauté du destin sont quelques uns des thèmes servis par une pléiade de grands acteurs, notamment le toujours excellent Robin Williams, qui illustre bien la double nature du film, naviguant adroitement entre humour et drame, usant des ficelles du conte de fée sans pour autant gommer les aspérités de la réalité. Soulignant les incroyables accidents de la vie, les bonheurs et malheurs qui nous attendent peut-être chaque jour, l'injustice fondamentale de l'existence, "House of D" traite surtout, sans mélo, de la nécessité de faire face à son passé pour pouvoir embrasser sereinement son avenir; de se réconcilier avec soi-même et avec le fils que l'on a été afin de pouvoir assurer les rôles de mari et de père. On ne parle jamais bien que de ce que l'on connaît.
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Message par toomsie »

Chapeau pour cet avis .
Je suis à 100%.
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MH
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Message par MH »

Coucou!!

Comme le télèphone est silencieux en ce moment au travail j'en profite pour m'inscrire sur le forum.
J'ai enfin découvert HOD et je dois dire sans parti pris que c'est totalement duchovnienne cette histoire. L'ambiance et le récit sont ovniques (je sais c'est une invention ;). Même si l'ensemble manque d'homéogénéité. Le film se laisse regarder. DD nous transporte dans un jardin secret à lui. Oh Nostalgie quand tu nous tiens.
Enfin tous cela pour vous que j'ai adoré.

Biz MH
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