[Critique] 10x05 - Babylon - 15 février

[Camille la ceci-cela]

Bon, bon, en attendant que les petits Suisses relancent le débat quand l'épisode sera sorti à la télé chez eux, je vous propose une critique plus détaillée de l'épisode (oui, elle m'a pris du temps cette fois, parce que cet épisode m'a laissé des sentiments partagés), qui mêle mes propres impressions avec des arguments pris dans l'analyse d'Amrith, qui m'a beaucoup aidée à mettre mes propres idées en forme.
Donc, ce 10x05 Babylon? Eh bien après plusieurs très bons épisodes, celui-ci déçoit. Sans être mauvais, car il a des bons points, il a aussi tous les défauts récurrents de l’écriture de Carter : bavard, démonstratif, auto-analytique, nombriliste, marginal, quasiment hors-série et en tout cas hors-sujet. Carter en effet continue dans la veine de ses précédents loners décalés avec cette farce surréaliste quasiment hors-série dont le plus gros bon point est le morceau de bravoure qu’elle offre à Duchovny, hilarant en Mulder en trip sous acides, bien que la révélation qu’il n’avait en fait pris qu’un placébo vienne décrédibiliser la chose. Encore une fois la série s’auto-analyse et s’auto-parodie plus qu’elle ne raconte une histoire, à travers les agents Miller et Einstein, clones caricaturaux de ce qu’étaient Mulder et Scully à leurs débuts. C’est que, depuis “Post-modern Prometheus” au moins, Carter a cessé d’être scénariste pour se faire fabuliste, laissant de côté enquête, MOTW qui fait des victimes, mystère, frisson et intrigue qui va d’un point A à un point B pour asséner un message, face auquel tout le reste n’est plus que prétexte et accessoire. L’actualité tragique (le terrorisme islamiste), dont je me serais bien passée dans X-files, devient donc le point de départ d’une réflexion sur le poids des mots et la puissance de la persuasion sur l’esprit humain. Si la scène finale où Mulder et Scully discutent en se promenant main dans la main sur la haine, l’amour et la tolérance est touchante, l’ensemble est diffus, profus, confus et peu convaincant, sur une bande-son de chansons folk peu dans le ton au lieu des musiques de Mark Snow. C’est donc un épisode ambitieux dans ses intentions mais maladroit dans leur expression, inutilement gaspillé dans une saison qui n’en comptait pas assez pour se le permettre…

[steph42x]

C'est certes le moins bon épisode de la saison mais pas la catastrophe annoncée...

[Luder]

Bon allons-y Les épisodes ont été diffusés tard, cause tennis. Le temps de rattraper mon retard sur mes avis, de lire les vôtres... et demain wake-up à 5h du matin. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour XF hihi.

Bref, j'en viens à être à contre-courant par rapports aux avis majoritaires sur ces derniers épisodes. Entre "M&S meet the were-monster" qui est encensé et que je n'ai pas aimé, ici c'est l'inverse. "Babylon" fait débat, ne plait visiblement pas à plusieurs d'entre vous. Et bien moi j'ai beaucoup aimé. J'avoue, j'avais déjà jeté un oeil aux critiques garanties sans spoilers et je m'attendais donc à un mauvais épisode. Peut-être que c'est grâce à cela que j'ai aimé car ce n'était pas si mauvais ? Je ne sais pas. Ce qui importe c'est que j'ai passé un bon moment.

Je développerai avec d'autres visionnages et quand j'aurais plus de temps

[Camille la ceci-cela]

Sullivan en a enfin fait la critique, et elle n'est pas si négative que ça.

http://www.dailymars.net/the-x-files-10 ... l-episode/

[Gruic]

Même Sullivan ne lui met que 3/5 (il avait mis la même note à I want to believe, mais l'avait plus longuement défendu).

[Guigui]

Même Sullivan ne lui met que 3/5 (il avait mis la même note à I want to believe, mais l'avait plus longuement défendu).

Il trouve toujours des "excuses" à Carter & cie...

« Babylon est l’expression sans filtre d’un auteur »… Pour moi, ce que représente ce filtre (manquant) serait simplement l’effort d’écrire un scénario avec un minimum de finesse plutôt que de balancer les états d’âme du scénariste qui déclamerait simplement aux téléspectateurs de faire avec. Si pour juger la qualité d’un épisode il faut simplement évaluer l’intention de Carter d’être si peu subtil et de constater que c’est bien le résultat escompté, c’est que vraiment notre sens critique est bien tendre avec X-Files. Malgré tous ses défauts, j’ai bien aimé l’épisode et là je me suis dis que la nostalgie fonctionnait sur moi, car j’aurais détesté cet épisode durant une saison 7 par exemple. PS : pour moi SYZYGY est un bon épisode.

[alien]

Carter devrait se contenter des sujets qu'il maîtrise et rester loin de l'actualité. Partir sur ces thématiques pour au final les traiter qu'au second plan avec la finesse d'un bûcheron, c'est assez pathétique. Même dans Plus belle la vie c'est moins stéréotypé.
A l'inverse des autres scénaristes, Carter est resté dans les années 90.
Je misais sur les 2 nouveaux agents pour apporter un souffle nouveau mais là encore faut oublier la nouveauté. Copier/Coller.

[Guigui]

Carter devrait se contenter des sujets qu'il maîtrise et rester loin de l'actualité. Partir sur ces thématiques pour au final les traiter qu'au second plan avec la finesse d'un bûcheron, c'est assez pathétique. Même dans Plus belle la vie c'est moins stéréotypé.
A l'inverse des autres scénaristes, Carter est resté dans les années 90.
Je misais sur les 2 nouveaux agents pour apporter un souffle nouveau mais là encore faut oublier la nouveauté. Copier/Coller.

Tout à fait d'accord.

[skinner]

Bon, bon, en attendant que les petits Suisses relancent le débat quand l'épisode sera sorti à la télé chez eux, je vous propose une critique plus détaillée de l'épisode (oui, elle m'a pris du temps cette fois, parce que cet épisode m'a laissé des sentiments partagés), qui mêle mes propres impressions avec des arguments pris dans l'analyse d'Amrith, qui m'a beaucoup aidée à mettre mes propres idées en forme.
Donc, ce 10x05 Babylon? Eh bien après plusieurs très bons épisodes, celui-ci déçoit. Sans être mauvais, car il a des bons points, il a aussi tous les défauts récurrents de l’écriture de Carter : bavard, démonstratif, auto-analytique, nombriliste, marginal, quasiment hors-série et en tout cas hors-sujet. Carter en effet continue dans la veine de ses précédents loners décalés avec cette farce surréaliste quasiment hors-série dont le plus gros bon point est le morceau de bravoure qu’elle offre à Duchovny, hilarant en Mulder en trip sous acides, bien que la révélation qu’il n’avait en fait pris qu’un placébo vienne décrédibiliser la chose. Encore une fois la série s’auto-analyse et s’auto-parodie plus qu’elle ne raconte une histoire, à travers les agents Miller et Einstein, clones caricaturaux de ce qu’étaient Mulder et Scully à leurs débuts. C’est que, depuis “Post-modern Prometheus” au moins, Carter a cessé d’être scénariste pour se faire fabuliste, laissant de côté enquête, MOTW qui fait des victimes, mystère, frisson et intrigue qui va d’un point A à un point B pour asséner un message, face auquel tout le reste n’est plus que prétexte et accessoire. L’actualité tragique (le terrorisme islamiste), dont je me serais bien passée dans X-files, devient donc le point de départ d’une réflexion sur le poids des mots et la puissance de la persuasion sur l’esprit humain. Si la scène finale où Mulder et Scully discutent en se promenant main dans la main sur la haine, l’amour et la tolérance est touchante, l’ensemble est diffus, profus, confus et peu convaincant, sur une bande-son de chansons folk peu dans le ton au lieu des musiques de Mark Snow. C’est donc un épisode ambitieux dans ses intentions mais maladroit dans leur expression, inutilement gaspillé dans une saison qui n’en comptait pas assez pour se le permettre…

J'ai rien à rajouter. Tu parles pour moi, comme au bon vieux temps. Je trouve le choix du sujet complètement hors de propos, manichéen, béat, cliché, et en plus qui nous prend en traitre. Une Scully prenant presque faits et causes pour le terroriste, ben voyons! Tout ça pour ça! Un sentiment de gâchis m'envahit à la vision de cet épisode. On devait avoir les LGM, on les entr’aperçoit à peine deux secondes. Le délire de Mulder n’accouche de rien puisque c'est un placebo. Vu le temps écoulé depuis les dernières saisons, on pouvait au contraire s'attendre à mieux de la part de CC. On m'objectera que le temps est passé, c'est le grand alibi fourre-tout pour justifier les pires déformations et pertes, ça. Non non sur moi ça prend pas. Je préfère un milliard de fois l'épisode Doubles, c'est pour dire!

[David Le Martien]

Je trouve le choix du sujet complètement hors de propos, manichéen, béat, cliché, et en plus qui nous prend en traitre.

Pas du tout d'accord ! A mes yeux, Babylon apparaît au contraire comme le seul épisode vraiment pertinent de la saison 10, en ce sens qu'il aborde, sous l'angle fantastique propre à la série, une vraie peur des années 2010, à savoir le terrorisme islamiste, le nouveau monstre, bien réel, pour les Occidentaux. De la même façon, la série originelle, dans ses meilleurs épisodes, exploitait habilement les nouvelles peurs des années 1990 (complot gouvernemental, notamment en lien avec l'ufologie, tueurs en série/tueurs de masse, crise écologique, junk food, etc.). (A contrario, les monstres old school, comme les vampires étaient peu abordés et alors le plus souvent sur un mode humoristique : de la même façon, les ovnis, qui apparaissent aujourd'hui comme une croyance révolue, sont traités dans les nouvelles saisons un peu par dessus la jambe...)

Les épisodes de la saison 11 comme Le Retour du monstre ou Les forces du mal plaisent plus aux fans au premier abord car très proches dans leur thème et leur ambiance des anciens mais, au fond, ils n'apportent rien de plus. On peut les voir comme des plats congelés qui auraient été décongelés pour l'occasion : leur goût est très proche des aliments frais mais un peu moins bons quand même. En tout état de cause, ils n'apportent rien de neuf.

Après, Babylon manque peut-être un peu de subtilité dans son traitement pour être aussi bon que les anciens épisodes, mais cette remarque est valable pour toutes les saisons 10 et 11.

[Guigui]

Le sujet de l'épisode ce n'est pas du tout le terrorisme islamiste qui n'est qu'un moteur pour l'histoire.

[David Le Martien]

Le sujet de l'épisode ce n'est pas du tout le terrorisme islamiste qui n'est qu'un moteur pour l'histoire.

Hello Guigui ! Heureux de pouvoir échanger avec un vieux fan. J'admets volontiers que le terrorisme n'est pas le seul thème de l'épisode mais c'est sa toile de fond, en phase avec notre époque. Comment vois-tu cet épisode personnellement ?

[Guigui]

Oui c'est la toile de fond, le décor, le prétexte, pertinent avec la vraie thématique qui est le poids des mots quelque part.
Pour le reste, je ne vais pas répéter tout ce que j'ai déjà écris dans ce topic (voir pages précédentes)

[David Le Martien]

Oui c'est la toile de fond, le décor, le prétexte, pertinent avec la vraie thématique qui est le poids des mots quelque part.

... le poids des mots "sacrés", ici à travers le cas de ceux du Coran et textes associés. Nous sommes d'accord.

Sinon, avec le recul du temps, apprécies-tu plus ou moins l'épisode que lors de ton premier visionnage ? (Les éventuels autres forumeurs peuvent pareillement répondre)

[Guigui]

J'ai peu vu cet épisode... je te dirais ça quand je le reverrai.
Là je prévois un rewatch total l'an prochain

[David Le Martien]

Je viens de réécouter une vieille émission de Tumatxa de l'excellent Peio Cachenaut : il y dit tenir "Babylon" pour un des meilleurs loners de la série. Pour ma part, sans le classer parmi les meilleurs, je réaffirme que c'est un bon épisode (B+). On est peut-être peu à le penser mais je constate une nouvelle fois que les personnes de bon goût partagent mon avis.

[Host]

C'est encore un de ces épisodes à la con que je ne parviens pas à m'empêcher d'apprécier.
Je dirais qu'il a deux principaux défauts qui sont plutôt d'ordre contextuel :

- L'épisode est bien trop décalé au vu du nombre d'épisodes de cette saison 10. Pour le retour d'X-Files, il n'était pas exagéré de vouloir du pur X-Files, et en prenant en compte l'épisode de Darin Morgan (et à celui-là, on y touche pas) on arrive à 1 épisode sur 3 de décalé, et si nous faisons l'impasse sur les mauvais My Struggle I & II nous arrivons à 50% de loners décalés. C'est beaucoup trop. De surcroît, l'aspect paranormal est très mince (à la IWTB, ce qui donne du X-Files très tiède, dans le meilleur des cas).

- Encore une fois, X-Files est clichée. Elle l'est et l'a toujours été, jusqu'à la caricature. La vérité est ailleurs effectivement.
Les asiatiques savent se battre (monstre d'utilité publique) et font, bien sûr, du trafic d'organes (la règle du jeu), les juifs sont des victimes (la prière des morts) quand les homosexuels sont plus efféminés que la plus féminine des femmes (peur bleue), et j'en passe... On relie toujours le monde arabo-musulman et le terrorisme (la dernière fois, c'était dans L'ombre de la mort à propos d'un groupuscule iranien (les iraniens ne sont pas arabes mais soit).
Ce qui aurait été bien plus inattendu, ç'aurait été de parler de djinns par exemple, du moins d'un fait parlant d'un musulman (plus de 4 millions de personnes aux US) sans que le terrorisme ne soit évoqué. X-Files se gargarise d'avoir fait de Scully une femme forte, intelligente et indépendante. C'est bien mais pas transcendant non-plus, je pense à Hellen Ripley, Sarah Connor ou encore Buffy (dont le téléfilm est antérieur à X-Files) qui non pas attendu notre série pour casser ces codes.

Pour autant l'épisode a quelque chose d'appréciable sans que je ne parvienne à mettre le doigt dessus. Derrières toutes ces scènes grotesques l'épisode s'avère plus subtil qu'il n'y paraît de prime abord, son propos est assez singulier et apporte un esprit bienvenu dans une période on ne peut plus anxiogène.

Bref, j'aime quand même bien cet épisode

[David Le Martien]

Salut Host !

Je suis assez d'accord avec ces deux remarques d'ordre contextuel. Après, à titre personnel, j'essaie de faire abstraction du contexte (raison pour laquelle je peux aussi apprécier le second film, Régénération, simplement pour ce qu'il propose).

La séquence pré-générique de Babylon est, une fois de plus dans la série, très bonne : elle montre par ex en qq plans le racisme évident auquel doit faire face ce jeune musulman aux USA. Il apparaît comme un jeune homme normal, aux traits assez doux, il n'est pas montré comme une brute sanguinaire. L'épisode n'est donc pas aussi caricatural que certains semblent le penser. (Je me doute que dans le podcast l'épisode va être recalé pour ce motif d'une supposée discrimination d'une minorité.) La séquence finale, à tonalité philosophique, élargit le propos de façon assez intelligente.

Babylon trouve surtout son sens dans le fait de montrer l'impossibilité pratique de remplacer le duo archétypal par des enquêteurs plus jeunes. Autant les épisodes centrés sur l'intrigue proprement dite faisait tout l'intérêt de la série dans ses premières saisons, autant dans le monde du XXIe siècle seuls les épisodes décalés de X-Files centrés sur les personnages conservent un sens.

Concernant la faible teneur en paranormal de l'épisode, je souscris à ce choix vu le sujet abordé. Même la scène un peu grotesque effectivement avec Mulder qui fait son numéro passe sans véritable problème pour moi. Elle me fait plutôt sourire (ce qui est rare chez moi lorsque je regarde X-Files).

D'une façon générale, je pense qu'il vaut mieux ne pas visionner des films ou des séries à travers des filtres idéologiques qui biaisent trop le jugement (j'écoutais récemment un podcast où la saison 1 de True Detective était désormais rejetée pour cause de "male gaze" et la saison 4 adoubée car, en substance, néo-féministe à mort).

[Vince]

Salut !
" Hellen Ripley, Sarah Connor ou encore Buffy (dont le téléfilm est antérieur à X-Files) qui non pas attendu notre série pour casser ces codes."

Les deux premières sont des héroïnes de cinéma, l'autre dont le téléfilm est sorti quelques mois avant x files n'a pas marqué grand monde jusqu'à l'éclosion de la série que tout le monde connaît non ?
Quitte à parler d'une héroïne de tv et qui résolvait des enquêtes autant parler de Jessica Fletcher dans Arabesque et son fameux générique xD

[Host]

Salut Host !

Salut David Le Martien

D'une façon générale, je pense qu'il vaut mieux ne pas visionner des films ou des séries à travers des filtres idéologiques qui biaisent trop le jugement (j'écoutais récemment un podcast où la saison 1 de True Detective était désormais rejetée pour cause de "male gaze" et la saison 4 adoubée car, en substance, néo-féministe à mort)

Je suis hélas on ne peut plus d'accord avec toi, je m'efforce également de me tenir à distance de tout regard inquisiteur, moralement obligatoire de nos jours, car malheur à celui qui oserait ne pas s'indigner, qui viendrait ternir mon expérience de contemplation d'une oeuvre.
On pourrait m'objecter que l'art, sous toutes ses formes, n'est pas que contemplation mais également réflexion, mais toute idéologie est une chose arrêtée, figée, en somme de mortifère, quelle que soit la vertu de ce à quoi elle aspire, ce qui est résolument incompatible avec une pensée réfléchie et réfléchissante, qui par nature est flexible et mouvante.

" Hellen Ripley, Sarah Connor ou encore Buffy (dont le téléfilm est antérieur à X-Files) qui non pas attendu notre série pour casser ces codes."

Les deux premières sont des héroïnes de cinéma, l'autre dont le téléfilm est sorti quelques mois avant x files n'a pas marqué grand monde jusqu'à l'éclosion de la série que tout le monde connaît non ?

Effectivement, il s'agit de supports différents mais là n'est pas la question ! Ci et là, j'ai pu entendre qu'X-Files était une série révolutionnaire de par la nature même de son personnage principal féminin. Je voulais simplement dire qu'il n'y avait pas là de quoi en faire grand cas : on ne saurait qualifier de révolutionnaire ou même géniale une idée que "tant" d'autres ont eue auparavant.

Avoir une protagoniste principale dotée de caractéristiques habituellement attribuées aux personnages masculins est une recette. Une recette peu souvent utilisée jusqu'à notre époque mais pas rarissime non-plus. La recette a marché (Scully effect) et c'est très bien, mais X-Files est une série extrêmement clichée à bien des égards. Ce n'est pas grave en soi, mais c'est juste dommage, surtout pour une série telle que celle-ci, qui se voulait réaliste. La réalité est intrinsèquement complexe et surtout nuancée. X-Files a donc, par cet aspect également, encore un petit peu plus perdu de sa crédibilité.