[7x17] All things

[Jack]

Si. Ascension, Pilot, Darkness Falls, Paper Clip, Deep Throat.

[skinner]

La plupart si quand-même. Deep Throat, Duane Barry, One Breath, Christmas Carol, Conduit, Oubliette, Clyde Bruckman's, Detour.

Après pour LA, y a quand-même Triangle, Tithonous, En ami, ou encore Within et Without...

[Jack]

Il est certain qu'il y a eu des bons épisodes avec d'excellents lieux en Californie. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt. X-Files, c'est Mulder et Scully à Vancouver. Vous verrez, quand J. J. Abrams rebootera la série dans cinq ans, ce sera bien comme ça qu'il le fera.

[Burger]

J'ai revu l'épisode ce week-end. Et j'ai relu mes commentaires de 2008, j'étais bien sévère (mais j'étais jeune ) et j'en ai un peu honte...

Je ne peux toujours pas dire que j'aime l'épisode, mais je l'ai quand même trouvé intéressant. C'est la vision de Gillian Anderson sur son propre personnage, et je trouve que ça se tient.

J'ai appris qu'à l'origine, le scénario disait explicitement qu'elle n'avait pas eu de liaison avec son professeur, c'est juste sa fille qui le croit à tort. Mais Gillian a du faire des coupes, ce qui rend la liaison plus ambigüe.

J'ai vu beaucoup de commentaires disant que cela ne ressemblait pas à Scully d'avoir une liaison adultère. Mais il faut dire qu'elle était plus jeune à l'époque. Cela pose la question de l'emprise affective qu'un professeur peut avoir sur une jeune étudiante. A la fin, Scully lui dit d'ailleurs qu'il est temps pour lui d'assumer sa responsabilité, et que le fait de le revoir lui fait prendre conscience qu'elle n'est plus la même personne qu'avant.

On voit également une Scully plus ouverte d'esprit, ce qui est cohérent avec le changement qui s'opère en elle dans cette saison 7, et ce qui va suivre en saison 8.

C'est aussi l'épisode où on apprend enfin qu'elle a (ou a eu ?) une relation. Apparemment, c'était une demande de Frank Spotnitz, avec en tête le fait que c'était possiblement la dernière saison.

Et enfin, une réflexion sur les décisions qu'on prend et qui façonnent nos vies. Celle par exemple d'avoir choisi le FBI plutôt qu'une prometteuse carrière dans la médecine. Une décision lourde de conséquences, bonnes et mauvaises...

Je vois l'épisode comme une parenthèse intéressante dans la saison, qui l'aurait été d'autant plus si cela avait été la dernière. Mais il n'est clairement pas parmi mes épisodes préférés.

[LeMartien]

ca ne ressemblait pas à Scully ? En meme temps rien ne nous dit quelle jeunesse à eux Mulder et Scully. Et peut etre sont ils devenus des gens différents.

[Host]

Cet épisode est extrêmement dérangeant.
En surface, j'aime son esthétisme et son ambiance. À y regarder de plus près, cet épisode est une insulte à l'intelligence de la série ainsi qu'à l'épaisseur, à la qualité d'écriture de ce que fut Scully.
Celle-ci se pose des questions sur sa vie et les conséquences de ses choix. Par principe, c'est très bien, sauf qu'une telle remise en question a déjà été faite lors de l'excellentissime Never Again. L'épisode de Morgan et Wong abordait ce même sujet dans une approche respectant le caractère fort de Scully (avec lequel nombre de fans se sont tant gargarisés). Le doute, le questionnement existentiel, et même un bonne scène de cul (hélas rejetée par Carter, mais qui aurait été totalement justifiée) étaient en adéquation avec le caractère froid et cartésien de Scully, relevant subtilement des failles inhérentes à ce qui fait d'elle non pas une femme, mais un être humain.
Mais nous sommes ici dans la saison 7 et la subtilité s'est en est allée depuis quelques saisons déjà.
Ce qui me désole est l'aspect profondément caricatural donné au personnage de Scully. Nous avons ici une femme trentenaire qui nous fait une cricrise existentielle, trouvant un renouveau spirituel dans un temple bouddhiste, dans 40 très longues minutes imbibées de croyances new age et de philosophie de lycéenne. Qu'à cela ne tienne, nous sommes passés à côté de camomille bio, de la lecture de la page horoscope de Cosmopolitan. Scully aurait pu avoir dans le passé une relation toxique et nous aurions pu découvrir que tous les matins elle se récitait tel un mantra les 5 red flags permettant de repérer un pervers narcissique. Peut-être aurait-elle pu adopter un chat ? À certains égards, nous pouvons même considérer l'épisode Rm9sbG93ZXJz comme l'héritier spirituel de All things; en effet, l'exposition du sex-toy de Scully montre que des années plus tard, elle est devenue une femme à part entière, qui s'assume. Merci Bouddha de lui avoir permis de trouver son point G.
Bien sûr, j'exagère. Mais pas tant que ça. Quand nous considérons la Scully des 4 premières saisons (et son apogée lors de Never Again et Memento Mori), et les pires clichés dans lesquels elle fut jetée en pâture, c'est à en pleurer.
Il n'est pas anodin que cet épisode se soit produit dans la saison qui précède les saisons 8 et 9, saisons où Scully deviendra, définitivement, une chialeuse-pondeuse. Peut-être était-ce là sa nature véritable.
Peut-être eut-il mieux valu que Scully ait été une bimbo dès le pilote, ça nous aurait évité la dégringolade vers bibiche-land.

Quel gâchis.