CES MYSTERIEUX OBJETS VOLANTS…
(mars-avril 1974, L’Yonne Républicaine)
Une grande enquête d’actualité
Une grande enquête d’actualité de Raoul Foin. Retraité de l’enseignement, M. Raoul Foin, de Villeneuve-sur-Yonne, par ailleurs correspondant de l’Yonne Républicaine, est—si l’on peut dire–un spécialiste des OVNIs. Introduit dans les milieux scientifiques qui étudient ces questions, auteur de nombreuses conférences et d’un livre « Les Mystères qui nous entourent », paru en 1968, M. Raoul Foin se passionne pour ces OVNIs. Il a réuni une extraordinaire documentation de laquelle il a tiré la série d’articles dont nous commençons aujourd’hui la publication. Quelle que soit l’opinion du lecteur sur le sujet, on peut pas ne pas être intéressé par son récit, dans lequel abondent de troublantes précisions.
I- Depuis quand voit-on des objets non identifiés ?
Un jour, le grand mathématicien Einstein disait à des journalistes que ces objets volants (qu’on appelait alors des soucoupes volantes) étaient pilotés par un peuple qui avait quitté la Terre, il y a 10000 ans ! Ils revenaient, en somme, en pèlerinage aux sources. Mais s’ils avaient quitté la Terre, c’est qu’ils avaient les moyens de transport nécessaires pour le faire. [(Entre crochets : notes personnelles de Mad) N’ai pas souvenir qu’Einstein ai dit cela… mais je ne suis pas non plus au courant de tous ses dires…] Il s’agissait donc de peuples d’une technique très évoluée, plus évoluée que la nôtre. Donc d’une des civilisations inconnues, qui nous ont précédés et qui ont disparu à la suite des grands bouleversements du globe. La civilisation de cette Atlantide (dont nous parle Platon) était une de celles-là et elle habitait un continent aujourd’hui disparu sous les mers.
En effet, si l’on remonte aux sources de notre humanité actuelle, on trouve, à toutes les époques du monde, et dans toutes les traditions, des histoires d’oiseaux de fer ou de feu, d’engins volants qui traversaient le ciel ou se posaient sur le sol. Les héros ou demi-dieux de l’Antiquité, comme Hercule ; ces géants dont nous parle aussi la Bible (voyez, dans la Genèse : « En ce temps-là des géants étaient sur la Terre. . . »), tous ces personnages là nous sont souvent présentés comme arrivant du ciel. Donc, ils étaient très probablement des visiteurs extra-terrestres.
Ils entrèrent en contact charnel avec les femmes de la Terre et eurent des enfants, eux-même exceptionnels [Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Eh oui, William !], puisque leur vie était beaucoup plus longue que celle des hommes ordinaires (voyez, dans la Bible, ces gens qui vivent, comme Mathusalem, des 700, 800 et même 900 ans !). Certains peuples, d’après les traditions des populations indiennes d’Amérique, communiquaient avec les planètes voisines, comme en témoigne ce calendrier vénusien trouvé sur les pierres en ruine de la ville de Tihuanhaco, dans la Cordillère des Andes. Ville construite par on ne sait qui, il y a des milliers d’années. Une légende des Andes nous rapporte l’histoire d’Oréjana, la femme au crâne ovoïde, aux grandes oreilles et aux mains à 4 doigts, qui venait de la planète Vénus.
Les traditions asiatiques et notamment les récits indous nous confirment dans l’idée que des engins volants interplanétaires existaient dans les civilisations terrestres disparues aujourd’hui. Certains engins, de dimensions énormes, pouvaient voyager jusque dans les galaxies lointaines, bien au-delà de notre système planétaire. Les traditions des esquimaux, également, parlent d’oiseaux de fer qui les auraient transportés dans les régions du grand Nord, alors qu’ils étaient originaires d’Asie. [Une explication aux similitudes morphologiques entre asiatiques et Inuits ??]
Il est hautement probable que les hommes de ces civilisations disparues possédaient la force nucléaire. Car de nombreux récits font allusion à des projectiles détruisant d’un seul coup des villes entières, dans un éclair aveuglant, brûlant des forêts immenses par le seul souffle de l’engin. Dans le sanscrit et dans le vieux chinois, mieux étudiés de nos jours, on retrouve des quantités de faits semblables. [Mais, pourquoi ne pas parler de météorites ? Ce qui me rappelle Tunguska…]
En revenant plus près de nous, dans la Bible, on trouve l’épisode de la femme de Loth qui ne devait pas se retourner, à cause d’un éclair aveuglant, lors de la destruction de Sodome et Gomorrhe. Elle se retourna et fut changée, dit le texte biblique, en statue de sel. C’est-à-dire pétrifiée, aveuglée et desséchée par ce feu, probablement radioactif justement, pour confirmer cette hypothèse, des savants soviétiques ont récemment découvert, dans le voisinage, des traces de sables vitrifiés et littéralement fondus par une température formidable qui, à la réflexion, ne pouvait provenir que d’une explosion nucléaire, à une lointaine époque, de plusieurs milliers d’années. [Il y a un épisode où Mulder remarque, au bord d’un lac, du sable vitrifié]
Lisons, toujours dans la Bible, la description d’un engin volant, qui est apparu à Ezéchiel : « Je regardais, et voici, il vint du Septentrion, un vent impétueux avec une grosse nuée, qui répandit de tous côtés une lumière éclatante, au centre de laquelle brillait comme de l’airain poli, sortant du milieu du feu. Au centre encore, apparaissaient 4 animaux dont l’aspect avait une ressemblance humaine.
Ils avaient des mains d’homme sous leurs ailes. Je regardais ces animaux et voici qu’il y avait une grosse roue sur la terre, près d’eux. . . leur structure était telle que chaque roue paraissait être au milieu d’une autre roue. . . Elles avaient une circonférence énorme et une hauteur effrayante, et ces 4 roues étaient remplies d’yeux tout autour. . . Au-dessus de la tête de ces animaux il y avait comme un ciel de cristal resplendissant, qui s’étendait sur leur tête dans le haut. . . J’entendis qu’on appelait les roues : tourbillon. . . »
Si l’on étudie ce texte d’Ezéchiel, on y trouve, raconté avec les mots de l’époque, tout ce qui correspond de nos jours à un OVNI et à ses occupants : la roue de métal poli, brûlant et lumineux (parfois camouflée dans un nuage artificiel) des hublots tout autour ; ses occupants qu’il prend pour des animaux, avec un casque de matière brillante et transparente au-dessus de la tête, c’est leur scaphandre. Plusieurs fois on parle de roues de feu, dans ces textes, c’est bien connu. [Il y a là certainement des erreurs de traductions de la Bible ]
Le monde de l’Antiquité était familier de ces sortes d’apparitions. Chez les écrivains de l’époque romaine, on trouve souvent des récits où figurent ce qu’ils nomment des clipéi ardentes, c’est-à-dire des boucliers de feu. Or le bouclier romain, vu par la tranche, avait assez la forme d’une soucoupe . Parfois de nombreux témoins assistent à ces phénomènes.
C’est ainsi que Pline, qui nous a laissé une intéressante Histoire naturelle, nous raconte qu’à l’époque du consulat de Valérius et de Marcus, des 10aines d’objets volants lumineux se promenaient dans le ciel, sous les yeux de 100aines de spectateurs apeurés qui voyaient dans ces signes du ciel, de sinistres présages.
Le 2 août de l’an 216 avant Jésus Christ, le jour de la bataille de Cannes, on vit également un tel prodige, et ces engins en forme de barques, étaient descendus si près du sol qu’on pouvait observer les passagers qui se trouvaient à bord. Et beaucoup d’autres auteurs de l’antiquité grecque et latine ont parlé de telles visions : Pline le jeune et Pline l’ancien, Xénophon, Sénèque, l’historien grec Plutarque, le poète Eschyle, l’historien Tite Live, etc.
Au Moyen-Âge, on écrivait moins, la presse et la radio n’existaient pas [Ah bon ??!

Cependant, en l’année 1290, à l’abbaye de Bylant, en Angleterre, les moines, travaillant la terre, aperçurent un énorme disque rond et argenté, circulant au-dessus de leurs têtes, en plein jour, par un beau soleil. [Effet d’optique ? Mirage ?] Cela fut noté dans les archives par le prieur et on l’a retrouvé récemment.
En France, au mois d’août 1608, il se produisit sur la côte de Méditerranée, du côté de Gênes des phénomènes violents, bruyants et parfaitement observé par la population. Il y eut, paraît-il, des morts et des blessés ; et on a même tiré 700 coups de canon sur ces apparitions inexplicables et qui semblaient très dangereuses, mais sans succès évidemment. Encore un mystère ; car les OVNI de notre époque ne font aucun bruit ; pourquoi donc ceux-là étaient-ils si bruyants ? [En 400 ans, ils ont peut-être évolué aussi ! Après tout, à l’époque, les humains n’avaient ni voitures, ni avions, ni fusées, etc.] Des quantités d’autres signes bizarres ont été rapportés dans les siècles passés. Nous ne pouvons les examiner tous, il faudrait plusieurs volumes.
Arrivons au 19ème siècle. Un journal de Londres, le London Times, signale, le 9 janvier 1866, que des boules de feu aveuglantes ont survolé, quelques jours plus tôt la ville de Vence [J’en reviens à mes météorites… Ou les boules de cristal, comme dans Tintin !!!]. Le 1er août 1871, c’est la ville de Marseille qui est, à son tour, survolée par un énorme engin brillant, qui fait le tour de la ville et qui n’était évidemment ni un avion ni un ballon sonde ni un hélicoptère [Evidemment !]! Il a eu de nombreux témoins lui aussi. Mais c’est en 1883 que des astronomes du laboratoire de Zacatétas, au Mexique, prirent les 1ères photos du phénomène : des disques lumineux se promenant au-dessus de la mer et passant diamétralement devant le Soleil.
Et si l’on continue la recherche de telles apparitions, on en trouve la trace presque tous les ans dans la grande presse. Pendant la grande guerre de 1914-1918, un grave incident s’est produit (dont nous parlerons plus loin) près de la mer Noire, sur le front des Dardanelles, au nez des armées turques et britanniques qui combattaient là, l’une contre l’autre.
Et de nos jours, les moyens d’information étant de plus en plus développés, il ne se passe pas de semaine sans qu’on en parle.