
Clyde Bruckman's final repose... once again
Cet après midi, entre deux match de Roland Garros, me voilà zappant. Et je tombe sur Série Club, et comme par hasard ,voilà la rediffusion de "clyde bruckman's final repose", en VOST...
Cet épisode, je l'ai sans doute vu une bonne dizaine de fois (sinon plus) et pourtant, à peine le générique commencé, je n'ai pu m'empêcher de le regarder une nouvelle fois, alors que le coffret DVD est dans ma chambre...
Et une fois de plus, je me suis laissé avoir, avec autant de plaisir, d'intensité et de jubilation que la première fois...
C'était un temps où les épisodes d'XF foisonnaient de tant de choses... C'était un temps où XF était la meilleure série... C'était un temps où les scénarios étaient intelligents, remarquablement écrits... C'était un temps où XF était une grande série.
J'ai éteint la télé, zappant Roland Garros pour aujourd'hui et une immense nostalgie m'a étreint.
Alors je suis venu la partager avec vous, parce qu'après tout, avec qui d'autre pourrais-je la partager ?
Je me dis que décidément, cette série était magnifique. Et qu'elle s'est fourvoyée... Revoir un épisode aussi brillant, après les péripéties des saisons 7, 8 et 9 est encore plus prégnant. On se rend compte que cette histoire d'invasion n'est pas crédible, que William est ridicule, que Mulder est indispensable à XF, que Vancouver aussi, peut être.
Tout à coup, je me suis rendu compte que pour XF, j'étais sans doute un réactionnaire : vouloir rester dans "une" recette qui a fait ses preuves, ne pas vouloir voir les évolutions qui ont mis à mort cette belle oeuvre.
Et tout à coup, j'ai le cafard...
Purée, merci Série Club d'avoir pourri mon dimanche !
Au moins, quand je sors mes DVD, je me suis inconsciemment préparé... Mais là, j'ai été cueilli à froid...
Tant de bons souvenirs, cette époque où j'analysais tout, où j'en faisais un mémoire, où tout paraissait évident dans cette série. Evidence que tout est brillant... Et puis tant de mauvais souvenirs, où, après la sixième extinction, tout analyser me paraissait vain et inutile, comme si je savais que j'allais découvrir les prémices de la fin...
Purée, quelle sale dimanche !
"Y'a des jours où faut pas m'énerver. Y'a des jours tous les jours"
Topic initial : http://forums.lvei.net/topic.asp?TOPIC_ID=9148