Certes, ce que tu dis est vrai mais cela ne doit pas se faire en oubliant de savoir comment raconter correctement une histoire. Par exemple, en alignant les évènements sans réelle crédibilité, avec des personnages fidèles à eux-même et pas des ersatz "out of characters" (Mulder en tête). Alors oui, les défauts habituels des épisodes de Chris Carter sont toujours présents dans cet épisode, mais ça reste toujours mauvais et ce n'est pas parce que c'est devenu une habitude que ça se transforme alors en qualité.Modell a écrit :My Struggle IV ne constitue sans doute pas la plus mémorable des fins de saison proposées par les X-Files, mais l’épisode s'acquitte en définitive fort honorablement du cahier des charges traditionnellement associé à cet exercice de style. En effet on attend d’un Season Finale un grand bouleversement de l’univers de la série tel que développé durant la période s’achevant, et l’ouverture de nouveaux horizons.
Idem, je ne vois pas en quoi cela est une qualité. D'ailleurs, les meilleurs fins sont parfois celles qui sont les plus implicites (l'épisode Requiem par exemple ou les fins de Twin Peaks ou la fin des Sopranos) etc...Or c’est bien à cela que se dédie l’intrigue du jour, de manière d’ailleurs bien davantage explicite que lors de la conclusion de la saison précédente.
J'en crois pas mes yeux de lire çaEn effet, là où My Struggle II débouchait sur un cliffhanger absolu, My Struggle IV prend le temps de boucler les grandes intrigues en cours (les deux conspirations rivales annihilées)
Déjà ça ne boucle que des brides d'arcs à peine débuté... Les 2 conspirations rivales est un arc narratif qui tiens à peine sur 20 Minutes dans toute la saison... C'était l'embryon d'une intrigue, dont finalement on se foutait pas mal. Sinon tout le reste : RIEN n'est réglé. Et surtout pas la mythologie avec les aliens et notamment le vrai rôle de William...
Ce qui est une erreur récurrente depuis la saison 7. À partir du moment où dans une saga, l'univers tourne autour de ses personnages principaux c'est que narrativement, en réalité, il n'y a plus rien à en raconter.et d’achever (dans toutes les acceptions du terme) nombre de destins individuels marquants. La partie laissée ouverte ne concerne plus réellement que Mulder et Scully en tant que couple et parents, et non plus le monde entier.
"Vite torchée" serait le terme le plus approprié selon moi.Le sujet politique et conspirationniste de la série est achevé,
Ça c'est vrai, mais que quelle piètre manière... En fait, oui une page est tournée mais pour revenir en arrière... Le twist de la grossesse miraculeuse 2 FOIS !!!!on ressent bien davantage que précédemment l’impression qu’une grande page est désormais tournée.
Ben... tout le revival pour les faire revenir au FBI, pour les y en sortir 15 épisodes plus tard... pour la 4ème fois... Déjà ce n'était pas crédible de les faire revenir, puis totalement inutile car nous avons bien remarqué que finalement les avoir remis en agents du FBI n'apportait rien narrativement. Une des meilleures preuves est que nous voyons finalement plus souvent le bureau de Mulder dans sa maison que les locaux du FBI. Surtout que c'est pour revenir au point de départ de la saison 10 : le statu quo d'indépendants qu'ils n'auraient JAMAIS dû quitter depuis le deuxième film.Désormais loin du FBI, Mulder et Scully se voient tout simplement libres de poursuivre leur vie à leur guise, on ne voit pas en quoi cela signifierait une fin bâclée, voire absente, pour les X-Files.
Carrément : un procédé facile digne d'un article putaclic de Slate !Que reprocher à Chris Carter ? Oui, l’épisode multiplie à l’envi les morts de personnages clefs en tant que moteur narratif.
Mais... carrément pas !!! Ici tu ne peux pas comparer ce qui n'est pas comparable. La fin de la première saison avait une intrigue solide, forte et ultra importante pour l'ensemble de la série. Les évènements y étaient clairs et surtout la mort DÉFINITIVE de Gorge Profonde était parfaitement crédible et réaliste et surtout a eut de réelles conséquences sur l'intrigue. Ici, à part jouer l'épate on sait déjà que William n'est pas mort, mais, dans une saison 12, il en sera de même pour le CSM qui a des propriétés régénératrices (le mec se sort d'une roquette dans la gueule alors 3 bastos) et aussi Skinner évidemment... Et si ça se trouve, idem pour le pauvre personnage de Reyes, scandaleusement sous-exploitée. Donc dans le genre ridiculement inutile ça se pose là. Idem comme toutes les fausses morts du fumeur qui finalement n'apportaient rien si ce n'est un faux suspense.Mais en cela My Struggle IV ne fait que s’insérer dans une ancienne tradition des X-Files. Dès The Erlenmeyer Flask, le tout premier final de saison de la série, en l994, le récit connaissait un effet de choc lors de l’assassinat du si regretté Gorge Profonde. Il demeure malgré tout paradoxal d’opposer comme parfois, les premières saisons de la série, tellement formidables, à son regain...
alors même qu’il existe une telle rémanence de procédé, réitérée au fil des saisons. Le tragique décès de Monica ne devient ainsi que le dernier avatar d’une prestigieuse lignée.
Déjà, non. Car plus de la moitié du temps il s'agit de fausses morts comme vu ci-dessus. Et lorsqu'on a une réelle mort, Reyes fait très pâle figure face aux excellentes scènes de mort de Gorge Profonde ou Mister X par exemple... Si sa mort est réelle, elle sera à ranger à côté de la très ringarde mort de Krycek par le même Skinner.
Ah ben c'est bien de le dire, à un moment j'ai cru que tu l'avais pas remarquéAvec comme l’arc Anasazi (toutes proportions bien entendu gardées) comme évident modèle d’une narration ultra dynamique multipliant les rebondissements spectaculaires, le nombre de morts apparaît trop important pour ne pas résulter quelque peu artificiel.
MAIS TOUT À FAIT !!! C'est évident et valable pour toute la mythologie mal foutue de tout ce revival.Mais pointer cette faiblesse revient en définitive à regretter que Chris Carter n’ait pas opté pour un double (voire triple) épisode conclusif.
Je trouve cet argument particulièrement fallacieux : c'est mauvais parce que l'auteur a décidé de consacrer moins de temps à son récit...Mais compte tenu du faible nombre d’épisodes disponibles, nous y discernerons plutôt le choix courageux et humble d’un showrunner ayant opté pour laisser le plus d’espace disponible à sa magnifique équipe d’auteurs aux talents si divers, anciens et nouveaux venus, quitte à rogner sur son propre pré carré.
Sans commentaires : tu trouves que des erreurs de débutant sont une marque de courage. Wouah...Regretter que plusieurs antagonistes (comme Erika Price) disparaissent sans avoir suffisamment imprimé le cours de la série revient de même à critiquer le trop faible nombre d’épisodes de la saison 11. Et pourtant celle-ci s’est souvent avérée de grande qualité et son existence même constitue une réussite à mettre au crédit d’un Chris Carter ayant tiré au mieux parti de ce qui lui était alloué par le diffuseur. Au fil de ces loners pour lesquels il a laissé bride abattue à ses auteurs, tout comme ici, il n’a d’ailleurs pas hésité à sacrifier sa propre création, le duo Einstein/Miller, réellement météorique cette saison.
C'est peu de le direOui, cette annonce d’un enfant attendu par Scully surgit assez de nulle part, c’est indéniablement maladroit d’autant que couplé avec l’annonce d’un départ définitif par Gillian Anderson.
Encore une fois, je ne vois pas en quoi ce serait un argument en faveur de l'épisode.On peut estimer que Chris Carter ne parvient décidément pas à se résoudre à l’achèvement de l’œuvre de sa vie. C’est humainement compréhensible, et, surtout, cela n’entache que modérément un épisode jusque-là souvent captivant par son intrigue endiablée.
Je te l'accorde. Tout comme les scènes avec les plans larges qui furent parfois réussies, il est vrai.Cette péripétie finale ne vient pas non plus priver le couple Mulder & Scully de plusieurs moments forts, interprétés par une Gillian Anderson toujours aussi parfaite et un David Duchovny fendant davantage l’armure que précédemment. Carter veille simplement à ne se fermer aucune porte pour un éventuel récit ultérieur, tout en concluant effectivement les intrigues principales de la saison. Voilà tout le drame.
Comme quoi, tout les goûts sont dans la nature.Très efficace selon moi.
Je comprend qu'on puisse aimer il suffit d'avoir une suspension d'incrédulité assez énorme pour cela. Pour ma part elle est très réduite, car justement la force de la série à ses débuts était qu'il fallait peu suspendre sa crédulité, car la série était très réaliste et c'est en cela qu'elle était réussie car son réalisme réussissant à nous faire peur (la série atteignait alors ses objectifs primordiaux). Car on pouvait se demander à la fin d'un épisode : "et si c'était vrai". Aujourd'hui et depuis longtemps, cela n'est plus possible, à tous les niveaux : tout est devenu de la SF nanardesque. Quelle baisse de qualité.
Sinon, ben je suis content pour toi si tu as aimé, mais j'avais avoir du mal à te lire que c'était un bon épisode sans réagir