Je me permets de créer le topic de cet épisode. Synopsis : Skinner s'enfuit quand son passé revient le hanter. Alors que Mulder et Scully tentent de le traquer, leur méfiance croissante envers lui atteint son apogée...
Guest Cast:
Haley Joel Osment as Davey James;
Cory Rempel as young Walter Skinner,
Jovan Nenadic as John « Kitten » James,
Brendan Patrick Connor as Sherriff Mac Stenzler,
James Pickens Jr. as Alvin Kersh,
Jeremy Jones as Sergeant.
- Écrit par Gabe Rotter et réalisé par Carol Banker.
Voici le press release.
Attention gros spoiler, je suis dégouté de l'avoir lu celui-là.
J'en attends beaucoup de cet épisode, parce que même si Skinner est un peu plus développé qu'en saison 10 où il était carrément presque absent, il reste encore très an retrait... Ça faisait longtemps qu'on avait pas eu Skinner centric. À voir comment ça sera développé...
UN MAUVAIS PUZZLE AVEC D'EXCELLENTES PIECES
"Kitten", un très bel effort qui ne fonctionne pas très bien, comme une sorte de mauvais puzzle construit avec d'excellentes pièces.
Cet épisode avait pourtant tout pour être très bon, à savoir :
- Un focus sur Walter Skinner, excellent personnage qui s'est bonifié avec l'âge (à contrario de Mulder et Scully).
- De nombreuses scènes tournées en forêt.
- Le retour de Kersh pour le côté fan-service.
- Un second rôle guest star.
LE RETOUR DE KERSH
Une fois de plus, X-Files fait du surface, c'est tellement typique que ça en devient risible. Kersh est donc toujours au FBI, dans la même position qu'il y a quinze ans. Là où The Truth lui avait proposé une jolie fin et une avancée de son personnage, il revient ici à la case départ, comme dans la sixième saison. L'originalité n'est désormais jamais plus au rendez-vous (à part avec Darin Morgan et James Wong).
UN SKINNER-CENTRIC CENTRE SUR M&S
Ce qui m'a le plus ennuyé, c'est que l'épisode ne durant évidemment que quarante-trois minutes, Skinner est totalement absent de la première partie. Mulder et Scully font leur micro-investigation et c'est totalement ennuyeux. Tout est affreusement mauvais. La scène interminable à la morgue, le shérif ennuyeux au possible, etc.
L'HISTOIRE
L'histoire est totalement inutile car redondante. Il y a deux histoires. Dans la première, on pense que Skinner aurait tué quelqu'un. C'est à nouveau totalement stupide et on a déjà vu ça dans la quatrième saison Zero Sum. Et c'était là bien mieux fait, du coup, à quoi bon refaire la même chose en moins bien ? Cela prouve que la série n'a plus rien à dire, elle ne fait que de l'autophagie.
Parallèlement, un gaz rend des gens fous. Christopher Nolan nous proposait le même sujet, mais diablement mieux traité dans Batman Begins. Il embrassait le sujet et traitait de la peur. Ici, il n'y a pas de sujet. Juste des scènes qui se suivent.
Revoyez également Blood, qui traitait réellement d'un sujet similaire.
SKINNER EST PARFAIT
Tandis que Mulder et Scully ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, Skinner a son âge et joue son âge. Du coup, son personnage est totalement crédible. Il parait réel et donc une fois de plus crédible. Il n'a pas besoin de perruque pour être réel.
Et quel bon acteur. Je trouve qu'avec le temps, le jeu de Mitch Pileggi s'est bonifié. Il propose un peu plus de retenue que dans ses premiers épisodes, mais tout en gardant cette forte présence et un charisme à couper au couteau. Il est une rock star. Je le trouve fabuleux. Mais c'est normal, car tout ce qui vient de la première saison est un joyau magistral intemporel.
Il suffit de le voir quitter la maison à la fin de l'épisode. Superbe.
SON
Techniquement, l'épisode est bien meilleur que les affreux essais de Chris Carter dans My Struggle I, II et III. La réalisation est standard, ni plus ni moins.
Par contre, je trouve que le son est particulièrement mauvais. Par exemple, dans la morgue, on entend clairement et très fortement les bruits de fond. C'est pareil partout. Quand Mulder et Scully sont en voiture, quand ils discutent dans la rue. Je ne sais pas si c'est moi, mais ça m'a frappé.
HALEY JOEL OSMENT
J'étais très heureux à l'idée d'avoir Haley Joel Osment en special guest star. Car, comme chacun, j'éprouve un amour inconditionnel à l'égard de Forrest Gump (ainsi que The Sixth Sense).
Je trouve que son personnage est totalement raté et inutile. C'est vraiment du gâchis. Pourquoi ? Parce que...
SCENE CULTE
... parce que quand Skinner parle du passé sur ce jeu fantastique de Mitch Pileggi vers la fin de l'épisode, on est plongé dans des SENTIMENTS. On se laisse emporter par le personnage. Et il n'y a pas d'artifice. Simplement une caméra qui tourne et un superbe acteur (Mitch Pileggi) qui parle sur une jolie musique de Mark Snow. Rien de plus. Ca nous renvoie évidemment à la scène où Mulder veut abandonner le FBI dans la seconde saison.
C'est là où on en revient une fois de plus à l'art et au cinéma en général. Les techniques évoluent, mais Chaplin a déjà tout inventé. Tout est dans son cinéma depuis les années 30. Alors certes, la qualité de l'image est plus nette aujourd'hui mais le jeu d'acteur reste le même qu'au début du siècle dernier.
Je trouve donc bien plus intéressantes les scènes où Skinner évoque de manière quasi nostalgique son passé aux réelles images de son passé, sommes toutes assez peu crédibles et au fond ennuyeuses.
EPILOGUE
Une fois de plus, Scully est mise en avant dans ce revival, qui n'est autre qu'une ode à son personnage. Mulder ne sert plus à rien et c'est bien dommage. C'est donc bien évidemment elle qui fait office de Deus Ex Machina à la fin de l'épisode, en sauvant tout le monde.
SCENE FINALE
J'ai adoré la scène finale, ne boudons pas notre plaisir. Elle a un côté épique et novateur qui me plait beaucoup. Visuellement, c'est parfait.
RESUME
Malheureusement, j'aimerais noter l'épisode en tant que moyen, mais je n'arrive pas. Il reste dans la catégorie mauvais. Nous approchons de la fin de la saison (et non de la série) et j'en suis à deux bons épisodes et quatre mauvais. Le ratio reste très mauvais mais moins pire que ce que j'imaginais.
My Struggle III : 1/10 (Au-delà du mauvais)
This : 2/10 (Très mauvais)
Plus One : 2/10 (Très mauvais)
The Lost Art of Forehead Sweat : 9/10 (Remarquable)
Ghouli : 6/10 (Très bon)
Kitten : 3/10 (Mauvais)
Kitten
Un épisode bien sympas malgré quelques lacunes et erreurs inhérentes à la signature d'un premier script en tant que scénariste principal. On sent que Gabe Rotter maîtrise le sujet, qu'il connaît très bien X-Files, qu'il a appris aux côtés des anciens et qu'il a révisé. Mais il a appris sur le tas et à la dure qu'une super scène sur le papier ne donne pas forcément une super scène à l'écran. Que certaines choses fonctionnent à l'écrit et non à l'image.
C'est le cas par exemple des scènes d'enfermement du père racontées par le fils. Il ne fallait pas y mettre d'images. La scène finale tout comme celle de One Breath prouvent qu'un simple monologue mené par un acteur maître transcende toutes les scènes chocs.
En vérité je me retrouve pas mal dans la critique de Jack, juste au dessus, mais me veut beaucoup moins sévère car je trouve les qualités de l'épisode réelles et j'ai pris du plaisir à le regarder. Il y avait beaucoup du X-Files que j'aimais dedans. Mention spéciale à la scène du placard avec le costume qui se lève à la fin. J'ai adoré l'ambiance de ce passage. En y ajoutant les pièges, la forêt et la tête en os, on obtient un cocktail doux pour lequel je me laisserai retenter avec plaisir.
C'est maladroit, mais ça tient carrément la route.
Enfin, en tant que fervent défenseur de l'acteur James Pickens Jr, j'ai également beaucoup de choses à dire sur Kersh, mais je le ferai dans le topic que j'avais ouvert à l'occasion de la saison 10 concernant le destin des absents.
Je ne note pas encore l'épisode, j'aimerais voir comment il tient la route après plusieurs visionnages.
Middle season
Sur un sujet plus général : c'est quand-même scandaleux d'avoir un tel middle season et de telles ouvertures/fermetures de saison. C'est pas normal quand le milieu est meilleur que les débuts/fins ! En y ajoutant toute la com pourrie qui accompagne la saison, de GA à CC en passant par les medias, on dirait que tout est fait pour qu'X-Files ne fonctionne plus auprès du public. Ca me bouffe !
C'est désolant, parce que ça fait 3 épisodes consécutifs ou je prends un réel plaisir objectif. Cette qualité étant possible, on aurait dû l'avoir dès le départ. Grogne.
En bref, on sort de l'enregistrement du podcast là et les débats étaient riches.
Davey serait Kitten (ceci expliquerait la photo de la mère découpée pour mettre le doute sur sa véritable identité) car au final pourquoi Skinner aurait reçu une oreille ?
Il serait le centre d'expériences et ça, mon vieux, c'est un fil rouge qui aurait dû intervenir bien plus tôt dans la série. C'est encore trop peu exploité pour en faire un vrai arc de ce revival.
Haley Joel Osment est formidable comme toujours, cette année il a enchainé les projets et ce mec est vraiment juste et bon. Il mérite mieux comme carrière.
J'ai trouvé Scully/Gillian totalement inerte, son flow était d'une lenteur... aucune motivation dans la voix et que dire de Mulder / David en costume dans le bureau de Kersh (ressorti de nulle part comme Spender dans le 11x01) qui n'a aucune allure.
La scène finale se suffisait à elle-même, pas besoin de la voix off pour comprendre.
J'ai trouvé l'épisode vide, ça ne raconte pas grand chose mais j'ai trouvé que l'épisode était passé rapidement, comme quoi...
Kitten a sa place dans la série mais pas en saison 11
MULDER: Dear Diary: Today my heart leapt when Agent Scully suggested spontaneous human combustion
mouai.. Beaucoup de clins d’œil encore, certaines scènes en foret qui sont étrangement semblables au Pilot, les yeux de William sur le meuble qui fait penser que This est en réalité William ... d'ailleurs si on regarde bien william il a les mèmes sourcils que This ....
The Truth is There...:
XXXXXXXXXXXXXXX Trust no one....
J'ai noté l'épisode en moyen, pour cette saison.
J'ai beaucoup aimé le prégénérique flashback, réaliste, pas surjoué, mortifère.
La suite on est vraiment dans un épisode pur jus xfiles des premières saisons, les scènes, la position des acteurs, la musique, les décors... Mais bon sang que leur jeu est mauvais! DD chez Kersh ou pire quand il sursaute à la vue de l'oreille c'était carrément risible. GA a retrouvé complètement son personnage, mais comme d'hab cette foutue perruque est à gerber.
Contente de revoir JamesP Jr mais pas Kersh qui est là comme un cheveu sur la soupe périmée... Et les dialogues de cette scène comme de la plupart des autres entre M et S sont redondants et inutiles, on aurait dit qu'ils étaient destinés à un tout public qui les voyait pour la première fois.
Comme dit auparavant par certains il y avait de supers ingrédients, mais tout est mené sans inventivité (à part la scène du placard je m'y attendais pas, flippant): Skinner entrainé dans la foret pour etre piégé, mulder qui entend skinner appeler à l'aide, mulder qui laisse sa lumière par terre, se relève et est poussé dans le trou... Pfff c'est lourd et attendu. S'en suivent les rebondissements improbables: Scully qui part en bagnole puis qui sauve tout le monde à pied dans la foret 2 minutes 2( secondes plus tard... Et Skinner bléssé et douloureux qui resauve tout le monde avec un chrono usainboldien... Est-ce qu'un enfant aurait écrit le scénar? Je peux juste et parce que je suis sentimentale, reconnaitre que le symbole de l'entraide et du "on compte les uns sur les autres" entre M, S et Skinnertrouve son sens dans cette résolution.
Le jeu de M Pileggi extra, j'ai apprécié particulièrement le sourire à la vue des photos, c'était une rare vision.
La scène finale xfilienne appréciable, mais déjà vue aussi... Et quelqu'un peut m'expliquer le coup des dents? c'est juste lié au fameux gaz poison épandu dans la région?
LeM: pourquoi penses tu que kitten est Davey alors que nous voyons le tatouage du chaton sur John James dans le trou? (si qq chose m'a échappé ça veut au moins dire que ya plus de qualités que ce que j'ai pu y voir et ça fait toujours plaisir )
Centrer un épisode sur un personnage « secondaire » particulièrement attachant ou précieux pour sa série se révèle souvent une bonne idée. De prime abord cela apparaît particulièrement pertinent pour l’importante composante des X-Files que représente Walter Skinner, d’autant que ce dernier aura singulièrement été peu servi dans ce domaine par le passé.
Outre l’amusant Jeux de menteurs d’Au Cœur du complot, tout juste pourra-t-on pointer comme épisode lui tant dédié La Visite, concernant l’échec de sa vie amoureuse, avec, à un degré moindre, Nids d’abeille pour l’ambigüité récurrente du personnage. On apprécie donc vivement que Kitten s’en vienne réparer une injustice, autant envers le protecteur des Affaires non classées (rendant tout simplement la série possible) qu’envers le très apprécié Mitch Pileggi.
C’est d’autant plus vrai que l’opus tombe à pic en cette saison 11 ayant replacé le Directeur adjoint bien davantage dans la partie que la précédente, où sa présence relevait de l’anecdote. De même la période actuelle lui restitue une agréable ambivalence vis-à-vis de l’Homme à la Cigarette. Et c’est bien là que réside le principal mérite de Kitten : outre ses éléments biographiques, nous révéler la véritable personnalité de Skinner quant à son rapport avec un gouvernement manipulateur et ses propres choix moraux, faisant ainsi écho aux évènements actuels.
Le moment crucial survient quand Skinner parvient à nous convaincre quant à ses motivations concernant les accusations portées contre ses frères d’arme. Le récit se montre dès lors aussi rassurant que révélateur quand à son jeu actuel, répondant à la méfiance de Mulder mais aussi à celle du spectateur.
L’épisode bénéficie aussi de l’agréable mise en scène de Carol Banker, celle-ci maîtrisent visiblement les codes d’une série dans laquelle elle est loin d’être une nouvelle venue. Succédant aux entrevues en parking si chères à Darin Morgan, nous renouons ainsi avec une autre icône visuelle des X-Files : les grandes forêts de Colombie britannique, talentueusement mises en valeur, dans leur beauté, comme dans leur faculté à abriter l’épouvante.
La réalisatrice nous propose d’autres effets réussis, comme un photographie bien à la manière de la période classique de la série, l’inquiétante apparition des monstres, le basculement dans la folie que représente la découverte du corps pendu à l’arbre ou l’ambiance claustrophobe souterraine. A côté d’un Mitch Pileggi dominant évidemment son sujet, Haley Joel Osment effectue par ailleurs une prestation convaincante allant au-delà du simple effet de curiosité.
Malheureusement le succès de Kitten se voit grevé par plusieurs maladresses parfois gênantes. Son approche historique demeure ainsi assez décevante, avec des excursions dans le passé finalement assez limitées. Quitte à opter pour la reconstitution historique, on aurait préféré l’impact supplémentaire qu’aurait apporté une immersion totale dans la guerre du Viêt Nam, à l’image des enquêtes jadis narrées à Mulder par les Arthur Dales (Compagnons de route, Le Grand Jour).
Le choix d’en revenir à ce conflit en 2018 et tant d’années après Insomnies, déjà consacré au sujet, marque inégalement un certain surplace, alors que des séries contemporaines comme Homeland ou l’excellent The Punisher de Marvel (parfait cas d’école sur l’usage de la violence dans une série télé) ont su actualiser le thème du syndrome post traumatique militaire. A tout prendre, plutôt qu’un revival Rambo, il aurait peut-être été plus judicieux de se centrer sur une période voyant Skinner supervisant déjà les Affaires non classées, mais avant l’arrivée de Mulder et Scully, cela aurait apporté une continuité supplémentaire aux X-Files.
L’intrigue demeure également très prévisible. Jouer sur la possibilité que Skinner pouvait être un assassin devenait fatalement inopérant avec un personnage aussi apprécié et institué. Chapeau Melon et Bottes de Cuir avait jadis connu la même mésaventure avec, déjà, le supérieur des héros, Mère Grand n’étant évidemment pas un traitre dans L'homme au sommet. Dès lors la solution de l’énigme devient évidente puisqu’il ne reste plus que Davey (un résultat déjà annoncé sans trop de finesse par l’un des personnages secondaires mettant en garde Mulder et Scully).
Dès lors la révélation de Davey sous le costume tombe clairement à plat, cela se voit autant venir que la conclusion toujours similaire d’un épisode de Scooby-Doo (je voulais me venger et j’y serais parvenu sans ces deux chenapans !). D’un point de vue davantage anecdotique, pour un amateur de l’Univers DC, comme avoue l’être votre serviteur, ce fameux gaz jaune, bon, c’est tout simplement l’arme phobique de Crane l’Epouvantail, à Gotham City. On préfèrera ici l’approche initiale plus originale et troublante de Mauvais Sang. Alvin Kersh ne constituait pas non plus le personnage dont on espérait le plus le retour.
Au total Kitten demeure un plaisant épisode remplissant sa mission et tombant à point nommé pour Skinner, mais sans tout à fait rivaliser avec les grands centrics de la période classique des X-Files, comme L'Homme à la cigarette, ou Les Bandits solitaires et Brelan d'as pour le regretté Trio.
"Bon" selon moi
Pour les dents j'ai aussi compris que c'était une conséquence du gaz.
LeMartien a écrit :
J'ai trouvé Scully/Gillian totalement inerte, son flow était d'une lenteur... aucune motivation dans la voix et que dire de Mulder / David en costume dans le bureau de Kersh (ressorti de nulle part comme Spender dans le 11x01) qui n'a aucune allure.
La scène finale se suffisait à elle-même, pas besoin de la voix off pour comprendre.
J'ai trouvé l'épisode vide, ça ne raconte pas grand chose mais j'ai trouvé que l'épisode était passé rapidement, comme quoi...
Oui, Mulder dans le bureau de Kersh, comme un enfant qui se fait réprimander, c’est grotesque. Mulder et Scully n’auraient jamais dû réintégrer le FBI à 50 ans. Leur duo fonctionnait très bien dans « I Want to Believe » et ça m’attriste de devoir citer ce film merdique comme exemple positif.
Quand à la scène finale, je trouve également qu’elle aurait mieux fonctionné sans dialogues.
Voici mon humble avis sur l'épisode... En fait, je ne sais même pas si je dois parler d'"avis" ou de "ressenti", parce qu'objectivement, je comprends les reproches exprimés ici, mais je dois dire que j'ai passé un bon moment devant l'épisode, parce que j'y ai trouvé beaucoup d'éléments qui m'ont fait plaisir. Pour terminer ce préambule, je précise aussi que je choisis d'essayer de profiter au maximum de ces derniers épisodes (pour toujours, faut pas se leurrer, en tout cas sous la forme Mulder/Scully) et que le côté compte à rebours avant la fin colore ma vision des choses...
Alors oui, il y a beaucoup de vu et revu dans cet épisode, et souvent en mieux avant... Le coup des expériences sur des soldats américains, c'est archi-classique. C'était déjà un peu trop utilisé à l'époque de la série originale. Si on ajoute à ça, les épisodes d'expérimentation sur la population, c'est encore plus répétitif. Mais parfois cette impression de "déjà vu" a aussi du bon et nous rappelle d'excellents ingrédients de la série : les scènes dans la forêt, l'intérieur du FBI enfin, une scène de morgue, un bled, un shérif local dépassé (mais pas moqué pour autant), Mulder et Scully en pleine discussion en voiture, etc
Le fait de revoir Kersh était également génial, d'autant que l'acteur est toujours au top dans ce rôle. C'est vrai que ça fait bizarre de le voir avec cette attitude alors qu'il y avait eu une évolution à la fin de la saison 9, mais Kersh n'est pas Skinner... D'ailleurs, on voit bien qu'il marche au bluff dans sa remontrance. Il prêche le faux pour savoir le vrai, lorsqu'il dit qu'il sait que Mulder et Scully savent quelque chose. On peut donc facilement imaginer qu'il y a une part de bluff dans sa critique de leur quête de vérité imaginaire. Contrairement à Skinner, il tient à sa position et a sans doute davantage peur de sortir des clous (et ce n'est pas sa nature !)
Ce qui m'a un peu gêné, c'est que le coup du faux monstre qui est en fait une hallucination, en plus d'être classique est redondant avec l'épisode précédent... (ça passe peut-être davantage si le gaz a un lien avec ce qui est évoqué sur le site concernant Ghouli, comme expliqué par Zerosum)
Au final, même s'il y a plein d'éléments additionnés qui m'ont aidé à apprécier l'épisode malgré son côté prévisible et déjà vu, je crois que sa plus grosse réussite c'est tout ce qui concerne Skinner et l'arc émotionnel pendant l'épisode et aussi comme partie d'un plus grand arc sur toute la saison. C'est une vitrine pour le talent de Mitch Pileggi, et tout ce qui était lié à sa vie et à sa relation avec Mulder et Scullu m'a parut très touchant et juste. Dans "I want to believe", Skinner débarquait au pied levé pour sauver Mulder. Là ses agents viennent le sauver. J'ai apprécié le jeu de Pileggi quand il voit Mulder, mais surtout la façon dont il dit ensuite : "Scully ?" Après leurs précédents échanges heurtés, leurs retrouvailles font plaisir.
Juste quelques mots sur Osment : je l'ai trouvé pas mal dans le rôle, surtout dans la scène où il a du mal à se concentrer sur les questions de Scully parce qu'il surveille la fouille de Mulder. Le coup du costume qui bouge dans le placard, archi prévisible, en revanche, mais comme beaucoup d'autres choses dans l'épisode.
En conclusion, pas un des meilleurs épisodes, mais relativement solide tout de même, et qui vaut surtout pour le dernier coup de projecteur sur Skinner. D'ailleurs, comme je le disais au départ, à chaque épisode, je me dis : "C'est la dernière fois que..." Ici, c'était la dernière fois qu'on avait un "Skinner-centric" (même si c'est un peu biaisé, Mulder et Scully mènent la danse), comme j'ai pu me dire "C'est la dernière fois qu'on a un épisode de Darin Morgan...", etc et à chaque épisode, on doit accepter de dire adieu à quelque chose.
En attendant, je ne sais toujours pas si je vais noter l'épisode Moyen ou Bon. J'ai vu un raccord un peu déplaisant dans le montage lorsque Mulder est jeté dans le trou. Et les points soulevés plus haut, notamment :
Et Skinner bléssé et douloureux qui resauve tout le monde avec un chrono usainboldien...
sont embêtants.
Mais en même temps :
C'est une vitrine pour le talent de Mitch Pileggi, et tout ce qui était lié à sa vie et à sa relation avec Mulder et Scullu m'a parut très touchant et juste.
Cette partie est indéniablement réussie, ce qui est le principal au regard de l'épisode.
Pour l'instant, il me faudrait une rubrique entre les 2. C'est mieux que Moyen mais pas sur que le mot Bon convienne. Pas encore décidé. Sur une échelle plus subjective, j'ai aimé c'est clair.
Pour les dents j'ai aussi compris que c'était une conséquence du gaz.
Oui complètement. Pour moi, toute la zone ou se déroule l'épisode sert de "test" à cette vaporisation de masse. On ne peut que se rappeler de la volonté catégorique de CC d'imposer les chemtrails à Anne Simon lors de l'écriture de l'aspect scientifique de The Event Series. Il en a besoin pour sa mytho.
Je voulais ajouter que j'ai trouvé l'acteur qui joue Skinner jeune vraiment très convaincant. Je pouvais facilement m'imaginer voir Skinner, et après une rapide recherche... je découvre que l'acteur est un neveu de Mitch Pileggi !
Du coup le fait que skinner perd une dent à la fin, ça conclu donc qu'il n'est pas parti rejoindre csm est sa potion magique.... Avec cette potion il n'aurai pas pu être contaminé non ?
The Truth is There...:
XXXXXXXXXXXXXXX Trust no one....
Mais dire "c'est skinner" en fin de prégénérique... on le savait déja ^^
DS09 : hum à vrai dire j'avais zappé le cadavre. C'est pas celui qui se fait embroché au début? Ou alors c'est le cadavre de la morgue a qui on coupe l'oreille?
Mais effectivement le tatouage javais zappé ce lien... Bon alors je ne sais pas parce ca n'explique pas pourquoi Davey contacte Skinner comme ça ? Et pourquoi la chaine oyoutube Xfiles, officielle, met la scène et décrit 3john James" plutot que Davey ?
MULDER: Dear Diary: Today my heart leapt when Agent Scully suggested spontaneous human combustion
Kersh et Skinner ne suivront jamais la même voie tout simplement car leurs esprits se sont formatés différemment au fil du temps. Nous avons d'un côté Skinner que la guerre a changé pour toujours, il tient d'ailleurs un excellent discours au cours de l'épisode qui éclaire ce que je soupçonnais depuis un long moment chez lui, il s'est sentit floué et veut agir selon son propre sens de la morale. Depuis toujours, il agit ainsi, profil bas en public mais dans l'ombre il sort sa cape de héros et se place du côté de ceux qui n'hésitent pas à monter à l'échafaud pour dénoncer. Et bien sûr, cela implique pour eux des sacrifices : image égratignée, carrière gelée... Kersh lui c'est le carriériste. Il m'a fait rire en parlant de naïveté, mais il a jamais eu le cran de croire et de voir derrière le rideau pour se prendre en pleine figure qu'il y a plein de merde dans le ventilo et qu'au moment venu il fera parti des dommages collatéraux car il n'a pas utilisé les dernières décennies à se préparer pour la "Fin", trop occupé à lisser au max son image. Et à quoi bon au final ?
Par contre autant la partie Skinner se développe et nous dirige vers des directions intéressantes (par contre il perd sa dent que maintenant ??? Un effet à retardement car moins exposé à l'époque ?), autant les motivations de Davey sont pas du tout expliqués. Pourquoi cette folie ?
LeMartien a écrit :Mais dire "c'est skinner" en fin de prégénérique... on le savait déja ^^
DS09 : hum à vrai dire j'avais zappé le cadavre. C'est pas celui qui se fait embroché au début? Ou alors c'est le cadavre de la morgue a qui on coupe l'oreille?
Mais effectivement le tatouage javais zappé ce lien... Bon alors je ne sais pas parce ca n'explique pas pourquoi Davey contacte Skinner comme ça ? Et pourquoi la chaine oyoutube Xfiles, officielle, met la scène et décrit 3john James" plutot que Davey ?
complètement d'accord que le "skinner" du pregénérique est de trop.
J'ai beaucoup aimé l'acteur cependant, très convaincant, avec cette intériorité et cette timidité qui caractérise notre Skinner.
Oui pour le cadavre, il me semble même que lorsque Skinner demande où est John James, Davey lui dit: il est là haut en montrant le pendu dans l'arbre.
En vous lisant je me dis que j'aurai aimé un Kersh-Centric plutot...
Oui. Je ne comprends pas trop la moue plus ou moins mole que j'observe. En tant qu'amateur de Skinner, j'ai été ravi et ne me suis pas ennuyé une seconde.
L'histoire:
J'ai bien aimé le principe de nous montrer Skinner jeune. La contamination par ce gaz en revanche me laisse perplexe quant à ses effets rétro actifs. C'est là un des points faibles. Skinner perdrait ses dents 40 ans ou plus après? C'est pas très crédible.
De même, il m'a semblé être tombé empalé par une branche ou pieu en bois à travers le ventre, dans ce trou. Normalement ç’aurait dû déjà être la fin, mais là il se le retire, gigote, puis ça va mieux. Il remonte, il se fait soigner comme si ç'avait été une petite coupure... Pas très crédible quand-même.
Alors évidement on ne peut pas s’empêcher de penser au bon épisode 2x03 Blood. La séquence de pulvérisation est presque une auto-citation... À part ces incohérences de détail, je trouve l'histoire assez plausible. En gros c'est une sorte de vengeance du gros fifils qui veut venger son père...
Vietnam:
On se souvient avec un certain plaisir la scène de Skinner dans One breath. Une des si rares confessions de Skinner envers Mulder. Ici nous voyons donc l'importance de cette période pour Skinner. Son lien au paranormal, et ce qui le fait comprendre nos deux anciens jeunes agents. N'ayant pas pu parler par soumission à l'autorité militaire, Skinner s'est fait le soutient de ses portes-paroles que furent Mulder et Scully durant toutes ces années.
Le trio recomposé:
Il y a quelque chose qui me dérange. On en vient à se demander si Skinner est bien au courant pour CGB et William. C'est intéressant de voir comme cette affaire fait se rapprocher Mulder de Skinner alors que ce dernier lui cache une bombe à retardement sur William. On suppose ou espère que cela sera développé dans le final. Pour l'instant je ne cache pas que j'ai eu plaisir à retrouver la confiance momentanément réinstaurée entre nos deux agents et Skinner. C'est toujours agréable et rappelle le bon vieux temps.
Kirsh tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Je ne comprends pas bien pourquoi on en a pas fait mention ni dans IWTB, ni dans toute la saison 10, ni dans les 5 premiers épisodes de cette saison. Il revient comme par miracle, dans l'indifférence générale... Bon! Pourquoi pas.
Le plus important:
Tout le monde était subjugué par les décors de Ghouli, et c'était justifié. Mais je trouve qu'ici c'est au moins autant vrai. S'il y a bien une caractéristique d'X files ce sont les scènes dans des forêts. Les décors de forêt sont ici magnifiques. Très dans l'ambiance de l'épisode Beware of the dog de MillenniuM. J'ai eu un vrai grand plaisir classique à retrouver cette nature généreuse et touffue, de l'ouest, boisée, qui embrasse bien les êtres qui s'y aventurent. L'espèce de maison avec des cages, dans ces tons gris... Pour moi, j'irai presque jusqu'à dire que l'histoire elle-même était un prétexte pour:
1. Nous proposer un Skinner centric qui fait toujours plaisir. Un mi-saison mytho sans l'être.
2. Renouer avec des vrais décors et ambiances x files. Le fou sur le banc, les lumières captées dans les scènes de voiture, dans la même veine que Ghouli.
Pileggi est toujours aussi convainquant, et son épaisseur et intériorité n'ont rien perdu de leur superbe. Sa carapace laisse toujours autant de délices une fois percée. J’apprécie vraiment cette parenthèse aux décors somptueux.
J'ai mis 8/10. Je passe volontairement outre les détails. Avec la forêt et Skinner on me tient moi...
"Il (son père) m'a raconté toutes ses histoires au Vietnam. Il n'était pas fou comme vous l'avez soutenu au procès, mais personne ne l'a cru. Même pas mère. Personne à part moi."
"Vous imaginez à quel point c'était douloureux pour moi de voir mon père décliner dans cet asile. Ils le gardaient derrière une vitre. Je ne pouvais même pas le toucher. Je ne pouvais pas toucher mon propre père."
Tu ajoutes des chemtrails chelou et tu as tous les éléments pour produire un psychopathe en puissance. Tout est dans l'épisode.