11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
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11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
11x09 Nothing Lasts Forever - diffusion US : 14 mars 2018
Écrit par Karen Nielsen & Réalisé par James Wong
Synopsis : Pendant qu’ils enquêtent sur un vol d’organes, Mulder et Scully découvrent un mystérieux culte qui utilise de macabres rituels.
Écrit par Karen Nielsen & Réalisé par James Wong
Synopsis : Pendant qu’ils enquêtent sur un vol d’organes, Mulder et Scully découvrent un mystérieux culte qui utilise de macabres rituels.
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Il n'est pas plutôt écrit par Karen Nielsen et réalisé par James Wong?Guigui a écrit :11x09 Nothing Lasts Forever - diffusion US : 14 mars 2018
Écrit par Benjamin Van Allen & Réalisé par Holy Dale
Synopsis : Pendant qu’ils enquêtent sur un vol d’organes, Mulder et Scully découvrent un mystérieux culte qui utilise de macabres rituels.
A noter que j'ai ajouté les photos promos de l'épisode (attention spoilers). Comme pour The Lost Art... et Ghouli, je trouve que ça donne envie. Il semble y avoir une investigation et un peu de gore. A noter la présence de l'acteur de Breaking Bad - le personnage qui organise les discussions de groupe.
- Guigui
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
YEEEEEESSSSS... Gros spoilers dans cette vidéo qui est le trailer FINAL :
[spoiler]Comme souhaité, le 9 et le 10 forme un duo d'épisode...[/spoiler]
[spoiler]Comme souhaité, le 9 et le 10 forme un duo d'épisode...[/spoiler]
- LeMartien
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Non ca ne prouve rien, c'est la joie du montage. Regarde le trailer des épisodes post Lost Art, on montrait Skinner qui illustrait la phrase "ultimate x-files" à2m05 alors qu'on ne parlait QUE de Ghouli
http://www.youtube.com/watch?v=GHFB1xa7h_c
http://www.youtube.com/watch?v=GHFB1xa7h_c
MULDER: Dear Diary: Today my heart leapt when Agent Scully suggested spontaneous human combustion
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Oui, je pense aussi que ces deux épisodes n'ont strictement rien à voir.
[spoiler]Le premier semble une histoire de tueries à coups de sabre. Sans doute une histoire débile avec quelques scènes gore sympathiques.[/spoiler]
[spoiler]Le premier semble une histoire de tueries à coups de sabre. Sans doute une histoire débile avec quelques scènes gore sympathiques.[/spoiler]
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Ah merde, tu as raison...LeMartien a écrit :Non ca ne prouve rien, c'est la joie du montage. Regarde le trailer des épisodes post Lost Art, on montrait Skinner qui illustrait la phrase "ultimate x-files" à2m05 alors qu'on ne parlait QUE de Ghouli
http://www.youtube.com/watch?v=GHFB1xa7h_c
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Mes pauvres amis, ça va être une sacrée explosion de merde cette scène [spoiler]entre Mulder et Scully. Les dialogues sont vraiment tirés d'écrivaines de fanfics vierges à la recherche d'émotions télévisuelles, en attendant la prochaine rediffusion de Castle. On va s'en prendre plein la gueule. Accrochez vos ceintures, extraits non choisis :
"Mulder: I don't know if God is listening, but I am standing right here."
(...)
"Mulder: If A equals B and B equals C, therefore A equals C. Reason and faith and harmony is why is now why we're so good together.
Scully: Are we together?"
Puis Scully embrasse Mulder. Forcément, car Mulder n'a plus d'appareil reproducteur entre ses jambes. Il subit son pénis. Désormais, c'est la femme du couple d'agent qui non seulement dirige les investigations, mais qui également prend les devants sexuels du couple. Pardon pour ce discours Zemourien et on va encore me prendre pour un sexiste, mais je trouve que Mulder n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans ce revival, Scully prends toutes les décisions. Les intrigues tournent autour d'elle. C'est elle qui s'assied au bureau des affaires non-classées. C'est elle qui comprend tout avant tout le monde. Son personnage est pour moi totalement dénaturé. Mulder était le personnage principal et Scully était son faire-valoir (oui, je le pense et c'est mon avis personnel). On a d'ailleurs bien vu à quel point la série était à chier quand Mulder a disparu dans la 9ème saison. X-Files sans Mulder, c'est une forêt sans écureuil, un repas sans fromage. Tandis qu'X-Files sans Scully, c'est toujours X-Files. Les plus doués d'entre vous me répondront à juste titre qu'X-Files sans Scully, c'est le mauvais épisode 3 de la seconde saison. Certes, mais on sait tous qu'X-Files aurait très bien pu fonctionner sans Scully. Même si évidemment elle est l'inconnue qui fait fonctionner l'équation, je l'admets volontiers.[/spoiler]
"Mulder: I don't know if God is listening, but I am standing right here."
(...)
"Mulder: If A equals B and B equals C, therefore A equals C. Reason and faith and harmony is why is now why we're so good together.
Scully: Are we together?"
Puis Scully embrasse Mulder. Forcément, car Mulder n'a plus d'appareil reproducteur entre ses jambes. Il subit son pénis. Désormais, c'est la femme du couple d'agent qui non seulement dirige les investigations, mais qui également prend les devants sexuels du couple. Pardon pour ce discours Zemourien et on va encore me prendre pour un sexiste, mais je trouve que Mulder n'est plus que l'ombre de lui-même. Dans ce revival, Scully prends toutes les décisions. Les intrigues tournent autour d'elle. C'est elle qui s'assied au bureau des affaires non-classées. C'est elle qui comprend tout avant tout le monde. Son personnage est pour moi totalement dénaturé. Mulder était le personnage principal et Scully était son faire-valoir (oui, je le pense et c'est mon avis personnel). On a d'ailleurs bien vu à quel point la série était à chier quand Mulder a disparu dans la 9ème saison. X-Files sans Mulder, c'est une forêt sans écureuil, un repas sans fromage. Tandis qu'X-Files sans Scully, c'est toujours X-Files. Les plus doués d'entre vous me répondront à juste titre qu'X-Files sans Scully, c'est le mauvais épisode 3 de la seconde saison. Certes, mais on sait tous qu'X-Files aurait très bien pu fonctionner sans Scully. Même si évidemment elle est l'inconnue qui fait fonctionner l'équation, je l'admets volontiers.[/spoiler]
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
[spoiler]Ça va Zemmour ?
Sinon moi je parie qu'il n'y aura pas de bisous mais un chuchotage à l'oreille [/spoiler]
Sinon moi je parie qu'il n'y aura pas de bisous mais un chuchotage à l'oreille [/spoiler]
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
[spoiler]Tu imagines aller vers ta femme et lui balancer "Si A est égal à B et que B est égal à C, et bien la raison, la foi et l'harmonie sont les raisons pour lesquelles nous sommes si bien ensembles."
Et comme à l'accoutumée, les fanatiques vont applaudir, vous verrez !
Et après, certains d'entre vous vont encore dire que c'est la faute au studio.[/spoiler]
Et comme à l'accoutumée, les fanatiques vont applaudir, vous verrez !
Et après, certains d'entre vous vont encore dire que c'est la faute au studio.[/spoiler]
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Ben je ne comprend pas la phrase moi-même déjà
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Donc tu admets qu'elle est sa femme...Tu imagines aller vers ta femme
Non mais en tant que shippeuse exigeante, je redoute aussi cette scène.
Je préfère au début [spoiler]quand elle s'autoflagelle d'avoir tout raté.[/spoiler]
Si féminin d'ailleurs car lui non plus n'a pas su protéger son fils et si elle l'a quitté a priori c'est parce qu'il devait être vachement difficile à vivre. Mais de ce que j'ai lu par ci par là, on ne devrait pas s'attarder sur le shippy.
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Ahaha, bien joué leelooki !leelooki98 a écrit :Donc tu admets qu'elle est sa femme...Tu imagines aller vers ta femme
[spoiler]J'en profite pour mentionner que j'ai revu Fight the Future il y a quelques semaines. Et je tremble comme une fleur et mon coeur vibre comme un chaton qui ronronne lors de la fameuse scène du couloir.
Mais tout ça est derrière nous. On est passé de vrais sentiments à de la bouillie romantico-fanfico-mielleux.[/spoiler]
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
La scène du couloir de FTF est bien plus chaude bouillante que le pire porno romance distillée d'eau de rose du monde... Vous parliez d'emphase? Vous êtes servis!
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
skinner a écrit :La scène du couloir de FTF est bien plus chaude bouillante que le pire porno romance distillée d'eau de rose du monde... Vous parliez d'emphase? Vous êtes servis!
Les noromos au coeur d'artichaut have spoken !
Cette scène est fantastique. Non seulement le texte de Chris Carter est excellent ("I owe you everything and you, you owe me nothing"), Duchovny est parfait, Gillian anderson est boulversante et aux bord des larmes, Bowman propose une réalisation excellente. Il y a un mélange de respect et d'érotisme exacerbé. Je mets cette scène dans les plus belles romances du cinéma, dans la veine d'Autant en emporte le vent et autres classiques.
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Bowman quoi!! Cette scène est la plus "noromoesque" qui soit! Elle pulvérise tous ces petits sexes rentrés ou sortis que l'on nous fait supposer dans toutes les saisons à venir. (dernier en date avec cette connerie de vibro merdique!)...
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
cet épisode est bien l'épisode 8 à l'origine, ils ont inversé le 9 et 8.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Nothing Lasts Forever
Introduction
Avec votre histoire de trailer des 2 derniers épisodes et vos posts qui ont suivi, vous m'avez bien fait flipper. J'ai tout boycotté et je vous remercie d'avoir mis des balises spoiler. Je ne veux rien savoir !
C'est donc frais et en ayant évité tous les spoilers que j'ai découvert ce neuvième et avant dernier épisode.
Genre
Après avoir renoué avec sa culture scary monster la semaine dernière, X-Files fait cette fois la paix avec sa facette gore. Dans la logique de la tradition du show, cela fonctionne un poil moins bien, car faire naître du gore efficace nécessite du temps d'antenne qui n'est du coup pas utilisé pour servir l'enquête. On suit donc moins Mulder et Scully sur le terrain et les ficelles sont plus grosses, mais rien de honteux au vu des pseudo-enquêtes ou absences d'enquêtes servies par les anciens de la 1013 cette saison. En contre-partie, l'aspect Gore est maîtrisé. Rien à envier à Sanginarium ou autre, Nothing Lasts Forever se fait plaisir et nous fait plaisir avec du crado bien fichu, à la pointe et aux limites de ce qu'une chaîne publique ait en droit de produire. Point de CGI mais du vrai tangible qui procure un bien fou, comme savait si bien le faire la série. Contrairement au loup de la semaine dernière, ici tout est palpable, tout fait vrai, tout sert le glauque. C'est du "propre"
Intrigue
Un poil trop peu crédible sur certains points, mais le Gore a toujours poussé les limites du possible pour servir son essence, donc ce n'est pas moins recevable que Doggett retirant au couteau une bestiole de la nuque de Scully. C'est le genre qui veut ça, et l'épisode sert le genre. Deal with it.
J'avais accepté ce contrat dès le pré-générique, du coup je me suis régalé. J'ai adoré cette maison des horreurs et de vices. Elle est super bien pensée, bien fichue... Chapeau aux décorateurs ! Et bravo à James Wong pour sa réa. J'ai tiqué sur un faux-raccord, mais ça peut venir du montage.
On ne peut néanmoins que s'interroger sur la pertinence de forme du personnage de Juliet. La retirer de l'aventure aurait libéré du temps d'écran pour approfondir l'enquête de Mulder et Scully. Comme l'épisode s'attarde beaucoup sur Barbara et son harem, il n'était pas nécessaire de développer un autre personnage. Dans la forme toujours. Car dans le fond, elle sert le message de l'auteure, donc c'est recevable.
Message ?
Avec ses scènes d'église, j'ai crains au début de l'épisode que ce ne soit que de la bondieuserie et du bon sentiment. Mais la qualité de l'écriture m'a vite fait comprendre qu'il n'en serait rien. Passé le plaidoyer évident sur l'acceptation du temps qui passe, Karen Nielsen s'attarde sur la madeleine de Proust qu'est la notion de vengeance dans les textes bibliques. Et ça c'est intéressant, et bouclé au détour d'une scène qui ne dure que quelques secondes : alors que la mère a récupéré une fille, elle pleure sur le portrait de celle qu'elle vient de perdre en lieu et place. Rien n'a changé, on revient au postulat de départ. C'est pas l'idée du siècle mais ça a le bon ton de ne pas nous servir de la mièvrerie Spotnitzienne.
Mulder et Scully
Merci, Karen Nielsen, d'avoir compris la différence qui existe entre l'intime et l'intimisme. J'ai adoré les échanges entre Mulder et Scully, et j'ai adoré la dernière scène. Elle était juste et cohérente. Elle était douce et gracieuse. J'aime la beauté de la retenue. J'aime la force du demi-mot et des échanges à voix basses. Cet épisode est un peu le I Want to Believe 2.0 que j'aurais d'autant plus aimé. Si ce film avait eu la retenue de nous offrir une scène comme celle-ci en lieu et place du long baiser mielleux au sortir de la maison ou de la scène de la barque, il aurait écopé un paquet d'eau du naufrage.
Idéal.
Loner Again
On pourrait reprocher à l'avant dernier épisode d'être un nouveau loner, mais ce serait aussi ridicule que de reprocher à Folie à Deux de précéder The End. Karen Nielsen n'y est pour rien dans le choix déplorable de Chris et Glen de démarrer la saison avec 2 épisodes ultra speed. Elle n'est pas non plus responsable de l'ordre de tournage et diffusion des épisodes, aux dernières nouvelles.
J'entends bien que certains auraient préféré un épisode mythologique, mais auquel cas ce n'est certainement pas Nothing Lasts Forever qui aurait dû sauter. C'est au contraire un de ceux qu'il faudrait à tout prix garder selon moi. En virant Rm9sbG93ZXJz et en décalant Familiar et Nothing Lasts Forever pour générer un mytho made in James Wong en épisode 9, on aurait eu une deuxième partie de saison quasi parfaite.
Nothing Lasts Forever est un épisode d'X-Files solide, pour peu qu'on accepte les règles du Gore.
Efficace.
Introduction
Avec votre histoire de trailer des 2 derniers épisodes et vos posts qui ont suivi, vous m'avez bien fait flipper. J'ai tout boycotté et je vous remercie d'avoir mis des balises spoiler. Je ne veux rien savoir !
C'est donc frais et en ayant évité tous les spoilers que j'ai découvert ce neuvième et avant dernier épisode.
Genre
Après avoir renoué avec sa culture scary monster la semaine dernière, X-Files fait cette fois la paix avec sa facette gore. Dans la logique de la tradition du show, cela fonctionne un poil moins bien, car faire naître du gore efficace nécessite du temps d'antenne qui n'est du coup pas utilisé pour servir l'enquête. On suit donc moins Mulder et Scully sur le terrain et les ficelles sont plus grosses, mais rien de honteux au vu des pseudo-enquêtes ou absences d'enquêtes servies par les anciens de la 1013 cette saison. En contre-partie, l'aspect Gore est maîtrisé. Rien à envier à Sanginarium ou autre, Nothing Lasts Forever se fait plaisir et nous fait plaisir avec du crado bien fichu, à la pointe et aux limites de ce qu'une chaîne publique ait en droit de produire. Point de CGI mais du vrai tangible qui procure un bien fou, comme savait si bien le faire la série. Contrairement au loup de la semaine dernière, ici tout est palpable, tout fait vrai, tout sert le glauque. C'est du "propre"
Intrigue
Un poil trop peu crédible sur certains points, mais le Gore a toujours poussé les limites du possible pour servir son essence, donc ce n'est pas moins recevable que Doggett retirant au couteau une bestiole de la nuque de Scully. C'est le genre qui veut ça, et l'épisode sert le genre. Deal with it.
J'avais accepté ce contrat dès le pré-générique, du coup je me suis régalé. J'ai adoré cette maison des horreurs et de vices. Elle est super bien pensée, bien fichue... Chapeau aux décorateurs ! Et bravo à James Wong pour sa réa. J'ai tiqué sur un faux-raccord, mais ça peut venir du montage.
On ne peut néanmoins que s'interroger sur la pertinence de forme du personnage de Juliet. La retirer de l'aventure aurait libéré du temps d'écran pour approfondir l'enquête de Mulder et Scully. Comme l'épisode s'attarde beaucoup sur Barbara et son harem, il n'était pas nécessaire de développer un autre personnage. Dans la forme toujours. Car dans le fond, elle sert le message de l'auteure, donc c'est recevable.
Message ?
Avec ses scènes d'église, j'ai crains au début de l'épisode que ce ne soit que de la bondieuserie et du bon sentiment. Mais la qualité de l'écriture m'a vite fait comprendre qu'il n'en serait rien. Passé le plaidoyer évident sur l'acceptation du temps qui passe, Karen Nielsen s'attarde sur la madeleine de Proust qu'est la notion de vengeance dans les textes bibliques. Et ça c'est intéressant, et bouclé au détour d'une scène qui ne dure que quelques secondes : alors que la mère a récupéré une fille, elle pleure sur le portrait de celle qu'elle vient de perdre en lieu et place. Rien n'a changé, on revient au postulat de départ. C'est pas l'idée du siècle mais ça a le bon ton de ne pas nous servir de la mièvrerie Spotnitzienne.
Mulder et Scully
Merci, Karen Nielsen, d'avoir compris la différence qui existe entre l'intime et l'intimisme. J'ai adoré les échanges entre Mulder et Scully, et j'ai adoré la dernière scène. Elle était juste et cohérente. Elle était douce et gracieuse. J'aime la beauté de la retenue. J'aime la force du demi-mot et des échanges à voix basses. Cet épisode est un peu le I Want to Believe 2.0 que j'aurais d'autant plus aimé. Si ce film avait eu la retenue de nous offrir une scène comme celle-ci en lieu et place du long baiser mielleux au sortir de la maison ou de la scène de la barque, il aurait écopé un paquet d'eau du naufrage.
Idéal.
Loner Again
On pourrait reprocher à l'avant dernier épisode d'être un nouveau loner, mais ce serait aussi ridicule que de reprocher à Folie à Deux de précéder The End. Karen Nielsen n'y est pour rien dans le choix déplorable de Chris et Glen de démarrer la saison avec 2 épisodes ultra speed. Elle n'est pas non plus responsable de l'ordre de tournage et diffusion des épisodes, aux dernières nouvelles.
J'entends bien que certains auraient préféré un épisode mythologique, mais auquel cas ce n'est certainement pas Nothing Lasts Forever qui aurait dû sauter. C'est au contraire un de ceux qu'il faudrait à tout prix garder selon moi. En virant Rm9sbG93ZXJz et en décalant Familiar et Nothing Lasts Forever pour générer un mytho made in James Wong en épisode 9, on aurait eu une deuxième partie de saison quasi parfaite.
Nothing Lasts Forever est un épisode d'X-Files solide, pour peu qu'on accepte les règles du Gore.
Efficace.
Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Super scène d’ouverture. Après la terreur de la semaine dernière, nous voici avec du gore, enfin ! On voit clairement qu’X-Files est toujours très bon quand la série tente de franchir les limites de ces deux genres. Elle est toujours bien moins bonne quand elle se veut contemporaine, à traiter de sujets d’actualité en ne proposant rien que du vent (technologie, état du monde, politique).
S’ensuit une histoire très exagérée, trop exagérée, mais qui fonctionne tant bien que mal, grâce au toujours excellent James Wong. Sacré personnage que ce James Wong, qui a tout compris à la série et qui aurait vraiment dû être co-executive producer au côté de Chris Carter. Ou tout simplement executive producer tout court.
La scène entre Mulder et Scully était finalement bien meilleure que ce dont je m’attendais. Pour une fois, les personnages sont sincères. Il aura fallu attendre l’avant-dernier épisode.
Je donne donc à l’épisode un 4 sur 10. Moyen.
S’ensuit une histoire très exagérée, trop exagérée, mais qui fonctionne tant bien que mal, grâce au toujours excellent James Wong. Sacré personnage que ce James Wong, qui a tout compris à la série et qui aurait vraiment dû être co-executive producer au côté de Chris Carter. Ou tout simplement executive producer tout court.
La scène entre Mulder et Scully était finalement bien meilleure que ce dont je m’attendais. Pour une fois, les personnages sont sincères. Il aura fallu attendre l’avant-dernier épisode.
Je donne donc à l’épisode un 4 sur 10. Moyen.
- danascully09
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
LE VOILA! pour moi le meilleur épisode de cette saison!
Mention spéciale à l'actrice qui joue Barbara, excellente, et la meilleure scène quand elle chante alors que le jeune homme se tue pour elle.
J'ai aimé l'ambiance, les décors, aucune scène ne m'a ennuyé, et les dialogues étaients bien écrits.
Les scènes entre M et S bien justes, ni tro ni trop peu, idem pour l'humour. Et quel plaisir cette scène d'extérieur sous les parapluies, replongeon nostalgique dans la saison 2...
La scène finale bluffante car le trailer laissait supposer un baiser et il n'en est rien. le mystère demeure sur les quelques mots de Scully.
Quel plaisir j'ai éprouvé!
Je sens que la chute va être rude, la semaine prochaine... C'est Never Again
9/10
Mention spéciale à l'actrice qui joue Barbara, excellente, et la meilleure scène quand elle chante alors que le jeune homme se tue pour elle.
J'ai aimé l'ambiance, les décors, aucune scène ne m'a ennuyé, et les dialogues étaients bien écrits.
Les scènes entre M et S bien justes, ni tro ni trop peu, idem pour l'humour. Et quel plaisir cette scène d'extérieur sous les parapluies, replongeon nostalgique dans la saison 2...
La scène finale bluffante car le trailer laissait supposer un baiser et il n'en est rien. le mystère demeure sur les quelques mots de Scully.
Quel plaisir j'ai éprouvé!
Je sens que la chute va être rude, la semaine prochaine... C'est Never Again
9/10
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Re: 11x09 : Nothing Lasts Forever - diffusion le 14 mars
Nothing Lasts Forever présente le mérite non dénué de courage de parfaitement assumer le fait de former bien davantage un épisode d’ambiance et psychologique que d’intrigue. De fait, en soi l’enquête tient sur un grain de riz, surpassant de ce point de vue celle déjà particulièrement expédiée lors d’Esprit vengeur, la saison dernière. Auteure n’ayant pas participé à la période classique de la série, Karen Nielsen a recours à un usage immodéré des facilités et accélérations scénaristiques (ces pointes manquantes de grillage repérées ipso facto par Mulder).
De plus elle opte pour diviser son intrigue en deux segments demeurant étanches jusqu’au dernier quart de l’épisode (le clan et la Avispa d’une part, les dialogues Mulder & Scully de l’autre). Une division rarement porteuse, mis qu’elle unit néanmoins par le thème de la mortalité et de la décrépitude physique, quitte à insister sans doute un tantinet trop sur le gag des lunettes de Mulder. D’autant que ce dernier en a porté dès le pilote de la, avant il est vrai qu’elles ne disparaissent sans réelle explication. Surtout, ce choix permet à l’opus d’instiller nombre de scènes fort ragoutantes, sur des registres divers.
Il convient ici de saluer chapeau bas la mise en scène à la fois inventive et parfaitement maîtrisée de James Wong en matière de Gore grand train. Le metteur en scène se montre une nouvelle fois fort en verve cette saison, après Ghouli. Wong nous régale de scènes aussi insoutenables que délirantes, à la Re-Animator. De ce fait l’opus s’adresse à un public averti, mais les connaisseurs se verront à la fête, grâce à une horreur sachant aussi aller crescendo. Par ailleurs, on apprécie qu’après la savoureuse parenthèse nostalgique de Familiar, les X-Files se confrontent derechef à l’époque contemporaine.
En effet lors, le sa période classique, la série avait déjà connu ses épisodes gores, de Sanguinarium à Grotesque, en passant par Home ou encore la mémorable autopsie rigolote de Bad Blood, entre autres exemples. Un sommet avait sans doute été atteint lors d’Ecorchés (9-07), mais le présent opus explose littéralement ce plafond, faisant en sorte que les X-Files s’insèrent parmi des séries actuelles où la violence s’expose désormais de manière bien plus littérale et crue. Les massacres des sectateurs par la sœur vengeresse s’expriment également de manière très contemporaine, entre Van Helsing et Arrow, productions au combien festives. Cela n’empêche pas Karen Nielsen de réellement poser la psychologie des personnages, avec une belle galerie de frappadingues cramés.
L’autre versant de l’épisode repose sur les savoureux dialogues entre Mulder et Scully, constituant autant de pépites. Karen Nielsen réitère l’exploit de Benjamin Van Allen, auteur nouveau venu ayant reconstitué à la perfection les enquêtes de jadis lors de Familiar, là où elle retrouve avec bonheur les différentes facettes de la relation Mulder & Scully, autre pilier des X-Files. On savoure chacun de ses dialogues, souvent très amusants (cette saison 11 aura merveilleusement su recourir à l’humour), parfois émouvants et annonçant le prochain retour de William.
La complicité entre David Duchovny et Gillian Anderson résulte une nouvelle fois fusionnelle, et on reste tout abasourdi de se dire que ce duo exceptionnel aura très bientôt achevé son parcours, quoi qu’il advienne de la série. This is not happening. L’amateur de Californication se réjouira également de fréquemment retrouver David dans une église, ce qui lui évoquera des scènes oniriques que, pour le coup, on imagine difficilement chez Chris Carter ! Le fait que le fin duo demeure si longtemps en périphérie de l’action principale présente toutefois l’inconvénient de laisser entrevoir que l’épisode pourrait en définitive aisément se passer d’eux, en optant pour la Avispa comme protagoniste.
Tout comme le film I Want To Believe, auquel il fait parfois songer on se dit également que son sujet aurait mieux convenu à MillenniuM, y compris dans on rapport à la Foi catholique. En effet, là où Scully recherche l’élévation spirituelle et l’Illumination, la Avispa, tout comme Frank Black, s’immerge toujours plus profondément dans les Ténèbres, jusqu’à mettre en péril son âme.
Talentueusement interprété (Carlena Britch crève l’écran, tout comme avec la Miriam de Supernatural), cet opus ne paraît pas exempt d’une certaine commisération envers les Latinos, opposant la Foi intellectualisée de Scully à celle plus traditionnelle et immergée dans le culte marial de la mère de l’Avispa. On rejoint là une certaine constante des séries américaines, ne datant pas d’hier (Cf. l’épisode The Gift, de La Quatrième Dimension). Mais tel quel, il témoigne de la grande qualité préservée par les X-Files, au soir d’une saison 11 particulièrement réussie.
Très efficace selon moi
De plus elle opte pour diviser son intrigue en deux segments demeurant étanches jusqu’au dernier quart de l’épisode (le clan et la Avispa d’une part, les dialogues Mulder & Scully de l’autre). Une division rarement porteuse, mis qu’elle unit néanmoins par le thème de la mortalité et de la décrépitude physique, quitte à insister sans doute un tantinet trop sur le gag des lunettes de Mulder. D’autant que ce dernier en a porté dès le pilote de la, avant il est vrai qu’elles ne disparaissent sans réelle explication. Surtout, ce choix permet à l’opus d’instiller nombre de scènes fort ragoutantes, sur des registres divers.
Il convient ici de saluer chapeau bas la mise en scène à la fois inventive et parfaitement maîtrisée de James Wong en matière de Gore grand train. Le metteur en scène se montre une nouvelle fois fort en verve cette saison, après Ghouli. Wong nous régale de scènes aussi insoutenables que délirantes, à la Re-Animator. De ce fait l’opus s’adresse à un public averti, mais les connaisseurs se verront à la fête, grâce à une horreur sachant aussi aller crescendo. Par ailleurs, on apprécie qu’après la savoureuse parenthèse nostalgique de Familiar, les X-Files se confrontent derechef à l’époque contemporaine.
En effet lors, le sa période classique, la série avait déjà connu ses épisodes gores, de Sanguinarium à Grotesque, en passant par Home ou encore la mémorable autopsie rigolote de Bad Blood, entre autres exemples. Un sommet avait sans doute été atteint lors d’Ecorchés (9-07), mais le présent opus explose littéralement ce plafond, faisant en sorte que les X-Files s’insèrent parmi des séries actuelles où la violence s’expose désormais de manière bien plus littérale et crue. Les massacres des sectateurs par la sœur vengeresse s’expriment également de manière très contemporaine, entre Van Helsing et Arrow, productions au combien festives. Cela n’empêche pas Karen Nielsen de réellement poser la psychologie des personnages, avec une belle galerie de frappadingues cramés.
L’autre versant de l’épisode repose sur les savoureux dialogues entre Mulder et Scully, constituant autant de pépites. Karen Nielsen réitère l’exploit de Benjamin Van Allen, auteur nouveau venu ayant reconstitué à la perfection les enquêtes de jadis lors de Familiar, là où elle retrouve avec bonheur les différentes facettes de la relation Mulder & Scully, autre pilier des X-Files. On savoure chacun de ses dialogues, souvent très amusants (cette saison 11 aura merveilleusement su recourir à l’humour), parfois émouvants et annonçant le prochain retour de William.
La complicité entre David Duchovny et Gillian Anderson résulte une nouvelle fois fusionnelle, et on reste tout abasourdi de se dire que ce duo exceptionnel aura très bientôt achevé son parcours, quoi qu’il advienne de la série. This is not happening. L’amateur de Californication se réjouira également de fréquemment retrouver David dans une église, ce qui lui évoquera des scènes oniriques que, pour le coup, on imagine difficilement chez Chris Carter ! Le fait que le fin duo demeure si longtemps en périphérie de l’action principale présente toutefois l’inconvénient de laisser entrevoir que l’épisode pourrait en définitive aisément se passer d’eux, en optant pour la Avispa comme protagoniste.
Tout comme le film I Want To Believe, auquel il fait parfois songer on se dit également que son sujet aurait mieux convenu à MillenniuM, y compris dans on rapport à la Foi catholique. En effet, là où Scully recherche l’élévation spirituelle et l’Illumination, la Avispa, tout comme Frank Black, s’immerge toujours plus profondément dans les Ténèbres, jusqu’à mettre en péril son âme.
Talentueusement interprété (Carlena Britch crève l’écran, tout comme avec la Miriam de Supernatural), cet opus ne paraît pas exempt d’une certaine commisération envers les Latinos, opposant la Foi intellectualisée de Scully à celle plus traditionnelle et immergée dans le culte marial de la mère de l’Avispa. On rejoint là une certaine constante des séries américaines, ne datant pas d’hier (Cf. l’épisode The Gift, de La Quatrième Dimension). Mais tel quel, il témoigne de la grande qualité préservée par les X-Files, au soir d’une saison 11 particulièrement réussie.
Très efficace selon moi