INTRODUCTION
Après plusieurs mois de débats féroces et sanglants, ou, si vous préférez, d'échanges d'idées courtois et constructifs, la neuvième et dernière saison de la série vient donc de se terminer en France aussi, célant à jamais le seau de l'Histoire sur notre série culte. Neuvième saison qui aura été synonyme de moults débats et dissensions au sein des fans de la série, les quelques partis pris de la saison divisant les esprits. Après une saison 8 riche en évolution, la saison 9 continue sur cette lancée, en introduisant, à la suite de Doggett, Monica Reyes aux Affaires Non Classées, ratifiant ainsi le passage de relais entre les deux époques de la série, la saison 9 étant synonyme du début de la Nouvelle Génération. Ou presque, puisque, si Mulder est parti dès le premier instant de la saison, Scully est quant à elle fidèle au poste, certes de façon bien plus réduite mais toujours là tout de même. Une Scully qui agira tout le long de la saison comme une espèce de mentor pour les deux agents, leur fournissant une précieuse aide scientifique et médicale au cours de leurs enquêtes et leur faisant bénéficier de son expérience aux X-files. Une Scully qui pourtant sera le centre de la mythologie de la saison, qui prendra quasiment le contre-pied des loners en faisant des deux nouveaux agents des rôles secondaires sans rapport direct avec elle, plus témoins que protagonistes, et se centrant entièremement autour de Scully et son fils, William. Car la maternité de Scully, déjà présente implicitement durant une grande partie de la saison 8, avant de se faire sentir de façon plus importante lors de la dernière partie de celle-ci, prend cette saison des proportions importantes, Scully étant désormais une mère de famille, la mère d'un nouveau né dont elle a seule la charge et qu'elle va devoir protéger des multiples dangers qui le guettent, dans le contexte d'une conspiration plus dangereuse que jamais et peuplée désormais des êtres rencontrés pour la première fois durant la saison 8, les super-soldats. C'est donc bien une saison très différente de ce que nous connaissions jusque là que nous avons pu visionner au cours des récents mois, et ce même si la saison 8 avait représenté une transition, une préparation adéquate à la saison qui devait lui succéder. Remarquons enfin, avant de nous plonger dans ce bilan, que la deuxième partie de la saison, située après "Improbable", est très particulière, puisque c'est à partir de ce moment là que les scénaristes écrivirent leurs épisodes en étant informé de l'arrêt définitif imminent de la série, saison qui prendra ainsi lors de ses derniers segments des relans de conclusion, de clôture, de fin d'époque. Décidément, la saison 9 n'est pas une saison comme les autres...


Dans ce bilan, je tâcherai de donner un aperçu clair et le plus exhaustif possible de la façon dont les épisodes de la saison ont été accueillis sur le site, sur les forums et dans la rubrique reviews. Un aperçu qui, cela doit être bien compris, ne représente pas mon point de vue personnel sur les épisodes en question mais bien l'opinion globale des lveins, l'objectif central de ce topic étant de permettre à n'importe qui de se faire, à partir de ce qui va suivre, une idée claire et précise de l'opinion des lveins de chacun des épisodes de la saison, et de lui permettre de se rendre sur les topics où l'on a débattu de ces mêmes épisodes, de prendre connaissance des notes données à chaque épisode, d'accéder aux nombreux topics ayant traits à la saison 9,... Bref, ce gros bilan a pour objectif d'être la vitrine de la saison telle qu'elle se présente sur ce site. Un bilan objectif donc, ou en tous les cas qui s'efforce de l'être

RETOUR SUR LES EPISODES
Nothing Important Happened Today (I et II)
Un double épisode évidemment important pour la saison 9, puisqu’il s’agit ni plus ni moins de l’introduction, de la piste d’envol de la nouvelle génération, censée expliquer le départ définitif de Mulder et la nouvelle situation aux Affaires Non Classées. Sans compter bien sûr l’introduction des diverses thématiques de la saison 9, notamment la concentration de la mythologie future autour de William, le nouveau-né de Scully, qui s’impose de suite comme le centre de gravité de la saison. Un diptyque qui d’ailleurs introduit un nouveau personnage, Brad Follmer (Cary Elwes), personnage semi-récurrent que l’on retrouvera par 4 fois au cours de la saison, outre le présent diptyque : « 4-D », « Provenance », « Providence » et « Release ». A signaler également, la présence de Lucy Lawless, plus connue des téléspectateurs pour avoir interprétée six années durant Xéna, la princesse guerrière, dans la série éponyme. Une Lucy Lawless qu’il était envisagé de faire revenir plus tard dans la saison, ce qui ne put finalement se faire, l’actrice ayant annoncé peu après le tournage de l’épisode qu’elle était tombée enceinte.
A remarquer également que cet épisode est le premier à arborer le tout nouveau générique de la série, que la plupart s’accorde à trouver très réussi. On pourra toutefois critiquer les photos des badges des agents (notamment Scully et Reyes), beaucoup trop glamours par rapport à l’ancien style, bien plus réaliste, plus sobre (Le nouveau générique).
Prenons note enfin de la production particulière de cet épisode, qui fut sans doute conçu en partie sans Chris Carter, dont le retour sur la saison 9 ne se fit qu’à la dernière minute, pour cause de tractations serrées avec la Fox. Mais le degré d’investissement de Chris Carter dans ce diptyque ne pourra sans doute jamais être clairement établi.
PREMIERE PARTIE
Sur les forums et dans la rubrique reviews (8 reviews), les avis sont plutôt mitigés, voire franchement négatifs. Beaucoup s’accordent sur l’ennui et la lenteur de l’épisode, sur le superflu des scènes sexy, sur l’explication bancale du départ de Mulder, des dialogues qui tombent souvent à plat, notamment. Beaucoup qualifient l’épisode de « faux départ » et de « début de saison pitoyable », voire, pour une personne qui aime les jeux de mots, de « dégénération ». Sans parler d’un fan endiablé, qui s’exclame fiévreusement : « Quelle honte ! Quelle infamie ! Je ne reverrai jamais R.A.S., même sous la torture ! La série est morte ... ». Ou, pour tenter de raisonner : « épisode bien décevant. Il ouvre la saison 9 qui est la dernière saison, il devait à ce titre être au minimum un très bon épisode, ce qui est très loin d’être le cas. Mais il faut voir dans quelles conditions cet épisode fut conçu afin de comprendre cet échec. (…) On comprendra alors aisément la débâcle, mais ces excuses ne viendront tout de même pas légitimer un tel ratage. » Au cœur des critiques, on retrouve un trop grand nombre de scènes domestiques et personnelles aux agents, qui, c’est l’avis de beaucoup, handicapent le scénario de l’épisode et font beaucoup pour l’ennui et la platitude ressenties. A remarquer d’ailleurs que, en ce qui concerne cet aspect domestique de l’épisode, qui annonce en cela ce que sera la saison 9, beaucoup râlent déjà devant les scènes de pouponnerie de Scully, qui passe déjà beaucoup de temps avec son nouveau-né, William. Néanmoins on trouve quelques avis positifs, qui envers et contre tout assurent la défense du diptyque, considérant que l’épisode remplit parfaitement son rôle de season opener et qu’il est mythologiquement plus intéressant que le diptyque « Essence/Existence » qui concluait la saison 8. Ils apprécient les références faites à Mulder, la présence toujours salutaire des Lone Gunmen (avec présence d’un clin d’œil à « The Lone Gunmen », cf. plus bas « Jump the Shark » pour plus de détails sur ce spin-off de X-files). On pourra ainsi trouver « parfaite entrée en matière », « qui sonne tout à fait juste », et : « Cette première partie a répondu à toutes mes attentes, on lui reproche son manque de rythme et l’évolution trop abrupte des personnages, mais elle réussit pourtant à allier rythme modéré et scénario cohérent contrairement à ”Within” ». Globalement les quelques pro-NIHT se félicitent de l’ambiance nouvelle génération qui règne sur cet épisode, avec un certain passage de relais entre agents qui se fait ressentir.
->REVIEWS/DEBAT RAS 1/2
DEUXIEME PARTIE
Episode peut-être plus apprécié que sa première partie mais lui-aussi vilipendé par les lveins sur les forums et dans la rubrique reviews (5 reviews et globalement moins de réactions sur cet épisode que pour le précédent – 3 pages de débat contre 8 pour la première partie).
En fait, plus que des reviews positives ou négatives, on trouve ici surtout des opinions en demi-teintes, qui hésitent entre les deux extrêmes. Ainsi : « Cette deuxième partie est mieux que la précédente. Je retrouve un peu plus mes personnages d’origine !... ». D’autres, ayant apprécié la première partie, ne sont pourtant pas d’accord : « Ce second volet s’avère bien inférieur au premier, cependant l’ensemble tient la route et les cinq dernières minutes sont excellentes... ». Toutefois, la plupart des lveins aurait tendance à se ranger du côté du premier point de vue, donnant la préférence à la deuxième partie du diptyque, que beaucoup s’accordent à trouver plus dynamique, moins ennuyeuse, plus rythmée, malgré certaines lourdeurs héritées du volet précédent. Ainsi : « ”R.A.S.II” est plus enlevé que le premier segment mais l’ensemble reste moyen.... » La nouvelle mythologie notamment ne semble pas convaincre les lveins, qui ont du mal à se passionner pour les super-soldats (la scène de l’affrontement entre Rohrer et Mac Mahon étant ainsi par exemple souvent décriée). Un point positif pour les lveins est peut-être à retirer du côté des personnages introduits dans ce diptyque, Mac Mahon et Brad Follmer, aux desseins bien mystérieux. Kersh également apparaît comme bien secret et promet des révélations pour quelque épisode à venir. Ainsi, si l’épisode est globalement plus convaincant que sa première partie, une grande impression de creux et de vacuité se dégagent du diptyque aux yeux de nombre de X-philes. Donnons le mot de la fin à une personne qui tente de rester optimiste malgré ce faux-départ : « une suite plutôt à l’image de sa première partie : confuse. (…) Cet épisode ne restera dans les mémoires (s’il reste déjà) comme un épisode vide, sans intérêt et raté. Maintenant je n’ai plus qu’à attendre la suite que j’espère bien meilleure ».
->REVIEWS/DEBAT RAS 2/2
9x03 – DAEMONICUS
Ce premier loner ouvre la saison de manière très satisfaisante aux yeux de pratiquement tous les lveins, tous ou presque se mettant d’accord pour louer cet épisode, que cela soit dans la rubrique reviews (2 reviews seulement) ou sur les forums. Tout le monde souligne l’excellence de la réalisation de Frank Spotnitz, qui s’amuse à insérer de petits effets visuels qui viennent renforcer le thème de l’épisode (le reflet de la lune dans une flaque d’eau par exemple). Ainsi : « images superbes, jeu de caméra virtuose (à la limite un peu trop, ça fait parfois gadget) dans les angles les plus imprévus, décors très recherchés. on sent, à voir « Daemonicus» comme « niht » que les épisodes sont destinés à sortir en DVD.
- musique très forte également, le tout concours à donner une ambiance très prenante. » Le duo Reyes/Doggett fonctionne de l’avis de tous très bien, les bases de leur relation de travail se posent ici. Scully elle-aussi dispose d’un rôle de l’avis de la majorité satisfaisant, l’épisode nous la montrant pour la première fois à Quantico donnant un cours aux jeunes recrues du FBI et prêtant assistance aux deux nouveaux occupants du bureau des Affaires Non Classées. L’histoire est, de l’avis de tous, dans la droite lignée de nombre d’épisodes antérieurs de la série, et une certaine ambiance très X-filienne achève de faire de l’épisode un objet de satisfaction pour tous ou quasiment. Remarque représentative : « Les personnages de Reyes, Doggett & Scully se complètent parfaitement, les effets de la réalisation (…) sont vraiment excellents et l'ambiance très sombre de l'épisode renoue dans un sens avec l'esprit de la série ». L’histoire, très ambiguë, riche en surprise et entretenant toujours l’ambivalence entre paranormal et rationnel est pour beaucoup une variation réussie du principe de base de la série et amène à la réflexion tout le long de l’épisode quant à la nature de l’enquête. Un épisode qui ressemble à du X-files ! « Un épisode qui comportait pas mal d'éléments retrouvés ce soir », dit ainsi un lveien. Ajoutez à cela les quelques clins d’œil à certains épisodes précédents (« Pusher » notamment), ou plus gratuits (le nom du chien du début, référence au chien de Gillian Anderson), et vous avez un épisode qui fait quasiment l’unanimité derrière lui ! Après des débuts mythologiques pénibles pour beaucoup, le premier loner de la saison convainc ainsi tout le monde et annonce une saison riche en promesses. Promesses tenues ? Réponses plus bas !
->REVIEWS/DEBAT DAEMONICUS
9x05 - 4-D
Les opinions sont assez partagées sur cet épisode qui a fait parlé de lui sur les forums, mais pas vraiment dans la rubrique reviews (seulement 3 reviews). L’opinion générale est tout de même clairement positive.
Beaucoup s’accordent à donner à cet épisode comme un relent de l’ancienne époque X-filienne, noir et mystérieux, intrigant dès le départ, malgré la présence anodine de Scully dans cet épisode. Ainsi : « épisode culte de la ”nouvelle génération” ». Ou : « j'ai adoré cet épisode qui constitue pour moi un excellent loner ! Dans la lignée de MONDAY que j'avais également très apprécié. » La réalisation de l’épisode est également mise en avant, du fait notamment des nombreux jeux de miroirs pratiqués par le réalisateur. Du côté des opinions négatives : « ratage total. Quand X-Files prend des scénarios d’épisodes décalés pour de vrais loners, là pour le coup il y a matière à s’inquiéter sur la dérive de la série ». Beaucoup s’inquiètent du gros shippérisme de l’épisode, shippérisme de l’avis de beaucoup trop mis en avant, et ce au détriment de l’histoire elle-même. Certains en outre soulignent un certain manque de rythme de l’épisode. En fait, comme pour « NIHT » avec la mythologie, « 4-D » annonce nombre des critiques qui seront par la suite formulées par les lveins au sujet de cette nouvelle saison au sujet des loners. Il est à remarquer en outre que tous n’ont pas bien compris les subtilités de ce scénario basé sur les dimensions parallèles, s’emmêlant les pinceaux entre vrai Reyes et double, notre monde et la réalité parallèle, etc. Un épisode un peu tordu donc ! Soulignons pour conclure, la crise existentielle d’une lveienne, qui a beaucoup de mal à se retrouver cette saison : « je me suis limite fais chiée pendant cet épisode, je sais pas pourquoi...Scully me manque et Mulder aussi, c'est horrible, c'est plus x-files, c'est bien mais c'est différent, je commence à me décourager là! c'était bien...mais pas vraiment non plus, je sais pas comment dire, il manque un truc! »

-> REVIEWS/DEBAT 4-D
-> Topic sur les univers parallèles
9x06 - LORD OF THE FLIES
Sans grande surprise, cet épisode reçoit surtout des critiques négatives, sur le forum en tout cas, les avis dans la rubrique reviews (4 reviews) étant quant à eux positifs, à part celle d’un certain…N°6. C’est ainsi un déchaînement total qui s’élève contre cet épisode sur le forum, c’est l’apocalypse, c’est l’Armaggeddon, les lveins ont apparemment trop lu St-Jean, ils ont la dent extrêmement acérée contre l’épisode. Une personne ainsi s’exclame : « Les dialogues sont au ras des pâquerettes, l'histoire d'amour est chiante au possible, ce n'est même pas un vrai épisode décalé, c'est un épisode bouche-trou à la touche "dernières Saisons" qui ne ressemble rien, un petit 1,5/10 et je ne vois rien à ajouter. » Remarquons qu’un mot revient particulièrement souvent : « pitoyable ». Pour continuer dans la lancée : « L'histoire est nulle, les effets spéciaux sont pourris, les persos vraiment débiles (au moins, on peut dire que le but est atteint) et il n'y rien qui relève le niveau. » Certains cherchent à se disculper d’avoir ne serait-ce que pris du plaisir quelques instants : « Je l'avais vu en VO, et sans doute parce que je n'avais pas tout compris, j'avais trouvé "Lord Of The Flies" sympathique. Mais non, c'était bel et bien une daube. (…) on a rarement vu un épisode où tous les personnages étaient aussi mal exploités et les scènes hors-enquête aussi...chiantes. » D’autres pensaient s’en tirer à bon compte, mais non, rien à faire : « Bon alors avant de le voir je pensais qu'après toutes les choses négatives qui se dégageaient au sujet de cet épisode sur le forum, j'allais pouvoir l'apprécier sachant à quoi m'attendre... Et bien non j'ai été extrêmement déçu. » Mais il y a tout de même quelques avis positifs sur cet épisode. Mais oui. Ainsi : « sympa et rafraîchissant (…), un bon pot-pourri de pas mal d'épisodes décalés des premières saisons, les références (voulues ou inconscientes) étant très nombreuses. » Mais symptômatiquement, la même personne semble conscient de risquer la corde pour cette saillie : « M'enfin, c'est comme Salvage dans la saison 8, que j'ai beaucoup aimé : les goûts et les couleurs... ». Pas sûr qu’en avouant avoir aimé « Salvage » il échappe à la potence… D’autres assurent eux-aussi leurs arrières : « Cet épisode n'est pas désagréable a regarder, mais certes ce n'est pas du tout du grand X-Files. » Enfin d’autres encore annoncent clairement la couleur : « c'était un épisode pas mal, comme l'étaient les autres épisodes présentant le milieu scolaire des ados "Syzygy" et "Rush". »
->REVIEWS/DEBAT LORD OF THE FLIES
9x08 - JOHN DOE
Assez curieusement, les opinions sont assez partagées sur cet épisode, dont on aurait pu croire qu’il rallierait un peu plus clairement les votes à lui. Mais les opinions sont majoritairement…partagées, assez difficile à intégrer clairement à l’un ou l’autre des avis, que cela soit sur le forum ou dans la rubrique reviews (6 reviews quand même).
Ainsi certains ont « énormément aimé cet épisode, avec un Robert Patrick en grande forme, quelle performance il nous a servi, un vrai régal ! », et qui rajoutent une remarque très intéressante : « C'est bien monté, bien réalisé, un mini film, comme XF a l'habitude de nous en servir ». Et il est vrai que pour la première fois depuis longtemps, X-files retrouve son aspect cinématographique d’antan… Le jeu de Robert Patrick est lui souvent applaudi des X-philes, qui trouvent quasi unanimement que l’acteur réussit parfaitement à rendre la détresse et la fragilité de son personnage au cours de cette aventure, venant ainsi confirmer la bonne opinion sur l’acteur largement répandue depuis la saison 8. La réalisation, utilisant une pellicule surexposée pour mettre en valeur le décor désertique de l’épisode, est également saluée, même si certains crient au plagiat, en l’occurrence du film « Traffic », qui utilisait la même technique : pour moi c'était heu....NUL. Je suis vraiment désolé de dire ça mais franchement ont aurait dit TRAFFIC de STEVEN SODERBERGH chez la X-FAMILY avec cette vieille manie de mettre tout en jaune bizarre dès qu'on pointe le nez dehors ». D’autres n’ont pas de problème avec cette parenté : « sa photographie à la Traffic fait vraiment figure d'inédit dans la série. Ca fait plaisir de voir qu'après plus de 8 ans X-Files est encore capable de se renouveler. » D’autres justement s’arrêtent à ces deux éléments positifs : « Malheureusement, seul la réalisation et le jeu de RP sont intéressant dans cet épisode». Ce qui est fréquemment reproché à cet épisode est son défaut d’explication quant au pourquoi de la situation de Doggett, aux motivations de la mafia et de l’homme capable d’effacer la mémoire, dont le pouvoir n’est jamais expliqué. Egalement, la scène finale voyant Doggett et Reyes échapper aux griffes de la police mexicaine corrompue dans un déluge de coups de feu et de cascades est critiquée par certains, trouvant que tant d’action n’a pas sa place dans la série. Un exemple de commentaire partagé : « Voici l’épisode de qualité qui faisait jusque là défaut à la Saison 9, bien que son seul but soit malheureusement de remettre la Mythologie Luke sur le tapis, alors que la scénario est pourtant intéressant, mélangeant fantastique et mafia. » Certains n’y vont pas avec le dos de la cuillère : « J' ai détesté cet épisode. Je n'y ai vraiment rien trouvé d'intéressant. Ni les personnages, ni le pseudo-scénario, ni la manière dont c' est filmé. Je n' y ai rien vu qui fasse penser à X-Files. Pour moi c' est le pire épisode de la série. »
Enfin, dans le registre des commentaires lucides mais décisifs : « Apparemment c'est du 50/50 pour cet épisode... je fais parti de ceux qui ont bien aimé. Depuis 3 semaines c'est vrai que X-Files m'avait un peu déçue... John Doe relève un peu le niveau. »
->REVIEWS/DEBAT JOHN DOE
9x04 – HELLBOUND
Hellbound est un épisode qui est globalement bien reçu des lveins, bien que les avis soient plutôt partagés et que, même si une majorité positive semble se dessiner, peu de personnes ne songent à élever cet épisode aux nues. Beaucoup apprécient l’aspect noir, ténébreux et torturé d’un épisode qui s’impose comme l’épisode le plus gore de la saison. L’épisode, comme « Daemonicus » peut-être, semble renouer avec une certaine ambiance propre à la série, même s’il est vrai que beaucoup critiquent également la banalité de l’histoire, qui semble puiser son inspiration dans plusieurs épisodes passés, notamment « The Field where I died » (4x04), au thème étrangement similaire. « on a l'impression d'avoir un mix des bonnes intrigues des saison précédentes », dit-ainsi une personne. Ironiquement, l’épisode plaît également car il est différent des autres épisodes de la saison, en cela qu’il évite traiter de la DRR, qu’il n’utilise aucun effet shipper, qu’il se concentre avant tout sur son histoire. Même Annabeth Gish, à ce niveau de la saison déjà très critiquée pour son interprétation de Reyes, considérée comme au mieux médiocre, réussit ici à plus ou moins convaincre une majorité de lveins. D’autant que l’épisode permet de développer son personnage, au centre de l’intrigue, et dont les fameuses intuitions se voient (peut-être) explicitées (intuitions qui auraient tendance à irriter plus d’un lvein cette saison). De ce point de vue là « Hellbound » s’impose comme l’épisode « Reyesien » de la saison, avec « Audrey Pauley. Petit débat : la scène finale, nous montrant un nouveau né dans une maternité, sous-entendant que le tueur en série de l’épisode s’est réincarné en lui, était-il nécessaire ? N’aurait-il pas mieux valu clore l’épisode sur l’œil mourant du tueur ? Continuer sur la maternité était-il réellement nécessaire à la compréhension de l’histoire, ne valait-il pas mieux conserver un certain flou final ? Une opinion représentative, notamment du partage qui divise les lveins : « Ce que je retiendrai de cet épisode est que l'intrigue est très bonne. Ce qui ne veut pas dire que le scénario et sa construction l'est forcément. En effet il y a bon nombre de maladresses dans l'écriture de l'intrigue : un pré-générique maladroit, une rythme peu soutenu et une Reyes encore sous-exploitée (un comble dans cet épisode) dans la première partie, et une scène finale avec un bébé dont on se serait bien passé : la scène finale est bien trop explicite ».
-> REVIEWS/DEBAT HELLBOUND
9x08 - TRUST NO ONE
A nouveau, les opinions sont assez partagées sur cet épisode, personne ou presque n’adoptant un avis tranché sur cet épisode décidément difficile. Un point souvent critiqué, le principal point critiqué en vérité, est l’extrême shippérisme de l’épisode, qui relègue la mythologie au second plan. Beaucoup sont ainsi consternés à la vision de cette nouvelle Scully, souvent en pleurs et ne désirant plus qu’une seule chose, le retour de Mulder auprès d’elle. Ainsi : « Deux révélations mythologiques intéressantes engluées dans une shipperisation à outrance déplorable et un scénario particulièrement mauvais ». Ou encore : «Shipperisation extrême complètement hors de propos (ahlala qu'est-ce qu'ils ne feraient pas pour remonter les taux d'audience!) ». Une shipper repentie le temps d’un épisode confesse ainsi : « bon alors moi je suis une grosse shipper, mais je dois reconnaître que l'épisode m'a un peu saoulée par moments...je sais pas pourquoi, je l'avais mis sur un piédestal, et là je suis assez déçue en réalité! Mais d’autres shippers restent fidèles à eux-mêmes : « Moi, j’ai adoré cet épisode!! C'était super ! Les e-mails de M&S étaient trop mignons, l'histoire était très bien (dire que c’est possible d'espionner les gens avec un satellite, ça fait peur !!).Gillian était vraiment formidable dedans, elle m'a même fait verser une larme mais vivement que Mulder revienne, quand même, la pauvre!! »

->REVIEWS/DEBATS TRUST NO ONE
9x10 - PROVENANCE (1/2)
Les opinions sur cet épisode sont plutôt négatives dans leur ensemble, surtout sur les forums, puisque sur la rubrique reviews le choix est difficile à faire avec seulement 4 reviews, dont 2 positives et 2 négatives. Du côté du négatif, qui représente donc la majorité, beaucoup critiquent la platitude de l’épisode, le manque de rebondissements, une trop forte concentration sur les personnages. L’histoire de la saison 9 quoi… Beaucoup n’apprécient pas également le rebondissement « Mulder est-il mort », qui commence à être sur-utilisé par la série. Scully continue de soulever les passions et provoquer les haines les plus extrêmes: « Son air prétentieux, hautin, frimeuse, je sais pas comment dire ça mais elle est vraiment à baffer ! arrgghhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!! Rien que de penser à sa tronche me donne envie de lui boxer la pastèque ... » Egalement, la scène nous montrant Scully face à sa hiérarchie du FBI en début d’épisode en irrite plus d’un, ayant l’impression que cette même scène a été revue déjà 100 fois dans la série. Sans parler du Skinner secret et ombrageux que l’on nous propose, cela semblant représenter un retour en arrière incohérent pour le personnage. En fait, beaucoup critiquent le côté déjà-vu de l’épisode, qui semble réutiliser les lieux communs les plus éculés de la série. Certains ont même un coup de blues à la vision de cet épisode : « je m'étais moins ennuyé devant "N.I.H.T", mais cet épisode prend toute sa force si on le remplace dans le contexte de la saison: après l'avoir vu, on trouve que "lord of the flies" est un chef d’œuvre de finesse pétillant d'humour et d'action, et on attend avec encore plus d'impatience la fin de la série ("vivement que ça se termine on pourra regarder popstar"). »Mais plusieurs personnes ont tout de même apprécié l’épisode. Quelques shippers notamment : « pour ma part je l'ai trouvé formidable avec beaucoup d'action et une Scully au top de l’action enfin !! vivement la suite. Au passage je le trouve trop craquant le tit William ».

->REVIEWS/DEBAT PROVENANCE
9x11 - PROVIDENCE (2/2)
Pour cette deuxième partie les opinions sont encore plus clairement négatives que pour la première partie, sur le forum et la rubrique review (5 reviews, c’est-à-dire une de plus que la semaine précédente). Et pour cause : on a beau chercher, on ne trouve aucune review positive ! La quasi-totalité des opinions est donc négative, malgré un teaser qui de l’avis de tous est très impressionnant, voire magistral pour certains, et qui restera sans nul doute comme un des grands moments de la saison (et qui est sans doute à ranger avec celui de « Trust No One » comme le meilleur de la saison). Beaucoup condamnent néanmoins l’épisode, et parmi ceux-ci plusieurs qui avaient aimé la première partie mais qui ont été extrêmement déçus par cette suite. Clairement de l’avis de la majorité, ce second volet est au-dessous du premier. « C'est de la Mythologie très bas de gamme, sans jeux de pistes ni coups de bluff, sans hypothèses divergentes séparant les personnages. » Pour beaucoup, la désillusion est au rendez-vous : « je suis abasourdis par tant de connerie, de vent et de potentiel gâché !!! C'est à se demander si Carter le fait exprès quand même car c'est vraiment pitoyable !!! Mulder l'athé où es tu ? On a besoin de touaaaaaaaa !!! J't'en foutrais moi des prières à toutes les sauces !!! » Dialogues plats, scénario insipide, mysticisme trop poussé,… Plus d’un s’élèvent contre la décision de mettre Doggett dans le coma, cela sentant pour beaucoup le truc scénaristique visant à simplifier la narration. Annabeth Gish se voit à nouveau critiquée pour un jeu de l’avis de certains (mais pas de tous) très médiocre (critique qui s’applique aux deux parties). Surtout, au final, un bon nombre remarque que l’épisode se conclue sans qu’aucune réelle avancée n’ait été réalisée, remarque que les choses en sont au même point qu’au début du diptyque. D’où grande impression de futilité. Un avis représentatif : « un épisode à marquer d'une pierre blanche ! désormais, on pourra établir une échelle de valeur: si "Anasazi" représente pour beaucoup le meilleur épisode, "Providence" restera comme le plus mauvais... même pas drôle tellement il charrie une idéologie rance, des poncifs, un scénario sans aucune cohérence, des personnages inexistants... » Et un lvein lucide de signer l’épitaphe de l’épisode : « Je vais me contenter d'ajouter ma p'tite pierre (tombale) à l'édifice (mortuaire) du bilan de cet épisode: Tout pareil! XF n'est plus ce qu'il était, et la "mythologie" de la saison 9 décrédibilise aux yeux des spectateurs occasionnels toute la série... »
->REVIEWS/DEBAT PROVIDENCE
9x12 - AUDREY PAULEY
Cet épisode dans l’ensemble met d’accord une grande partie des lveins pour dire qu’il s’agit d’un bon épisode, voire de l’un des meilleurs loners de la saison. Beaucoup soulignent la réalisation de l’épisode, d’ailleurs signée Kim Manners, grand vétéran de la série qui fêtait là son 50e épisode. Ainsi : « J'ajouterai sans me forcer un grand bravo à la réalisation, intéressante, avec des jeux de lumière enrichissants ». Mark Snow également reçoit les félicitations de beaucoup pour sa partition. Beaucoup également soulignent l’excellente interprétation de Tracey Ellis, alias Audrey Pauley. Une fois de plus, Doggett emporte l’adhésion, en grande partie grâce à une interprétation de l’avis général une fois de plus sans failles. Concernant Annabeth Gish, les avis sont un peu plus partagés, certains continuant de souligner le jeu médiocre de l’actrice, d’autres au contraire trouvant son jeu dans l’épisode excellent. Ainsi cette opinion, très représentative : « Ce qui est agréable avec cet épisode, c'est que je ne me suis pas dit en le regardant "c'était mieux avant". Non, j'ai vraiment été absorbé par les personnages, Annabeth Gish et Robert Patrick sont excellents dans cet épisode. » Un certain débat agite néanmoins les lveins qui décidément ne peuvent s’en passer, concernant le rôle attribué à Scully pour cet épisode : trop en retrait, ou au contraire juste ce qu’il faut ? Une autre question tient au méchant de l’épisode, le médecin assassin : caricatural, motivations obscures ? Ainsi que sur l’origine des pouvoirs d’Audrey, deux thèmes il est vrai mis à l’écart par le scénariste. La version française est également condamnée par les rares privilégiés qui ont pu visionner l’épisode dans sa version d’origine. Enfin, et comme on pouvait s’y attendre, le shippérisme de l’épisode fait débat, certains n’appréciant pas du tout le haut degré de sentimentalisme de l’épisode (comme pour « 4-D » en fait), ce qui quelque part cristallise le débat sur la pertinence de la DRR. Ainsi : «Le prégénérique est digne des plus grands episodes des feux de l'amour, amour gloire et beauté et tutti quanti...(…) A croire que les X-files sont devenus une sorte de club de rencontre, une agence matrimoniale ou tous les agents qui y travaillent finissent par coucher ensemble ». En définitive, seuls quelques critiques négatives émergent : « En regardant un épisode comme ça, j'ai un peu l'impression que les scénaristes prennent les téléspectateurs d'Xfiles pour des cons. Comme si mettre un des héros dans le coma et sortir une mauvaise intrigue shipper à vomir (tiens donc, comme dans l'infâme "4D" !!!) suffisait à donner de l'intérêt à des conneries pareilles !!! » La sagesse ultime appartient peut-être à un certain maître zen, qui du haut de son temple bouddhiste déclare solennellement : « La saison 9 c'est les sentiments (pas vraiment les états d'âmes, mais les sentiments, ce qui est différent) qui est placé en premier lieu sur l'intrigue. Mais ce n'est pas nouveau : on ne fait que le répéter depuis le début de cette saison (…) Personnellement j'ai bien apprécié cet épisode car je le prend comme étant de la "NOUVELLE GENERATION" (…) en son sein, selon son échelle de valeur, dans cette saison 9 AUDREY PAULEY est un épisode très réussit ». Méditez là-dessus, petits scarabés…
->REVIEWS/DEBAT AUDREY PAULEY
9x13 - SCARY MONSTERS
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’épisode fait l’unanimité des lveins derrière lui ! Une avalanche de compliments en effet s’abat sur cet épisode, qui restera sans doute comme l’un des grands moments de la saison et qui semble indiquer, avec « Audrey Pauley », que cette deuxième partie de saison sera supérieure à la première. Tout le monde se rejoint sur l’efficacité de l’humour de l’épisode, sur le haut degré de sympathie de Leyla Harrison, personnage déjà présent dans le « Alone » de la huitième saison (8x19). Par son entre-mise, l’ombre de Mulder plane sur l’épisode, Harrison qui s’amuse à comparer les deux couples d’agents de la série, et qui symbolise les fans indécrottables de la série qui reste coûte que coûte attachés à Mulder. Ainsi : « On remarque tout de suite que LEYLA HARRISON est toujours fidèle à elle-même, et tant mieux, c'est comme ça qu'on l'aime (moi en tout cas), et elle représente toujours quelque part les fans qui matent la série ». En outre, tout le monde s’accorde sur l’efficacité de l’épisode, notamment sur les scènes effrayantes, qui contribuent à installer une certaine ambiance à l’épisode. Et sur le teaser de l’épisode : « Le pré-générique est angoissant, gênant presque devant un père qui empêche son enfant apeuré de quitter la pièce aux monstres. Mais que ce passe t-il, où sommes nous tombés? des questions affluent, et l'envie de découvrir la suite est grandissante. C'est une excellente mise en train». Tout comme la réalisation de l’épisode, de l’avis de tous soignée et réussie, aidée en cela par la partie située dans la cabane, isolée et loin de tout, cernée par la neige. Beaucoup également saluent le scepticisme retrouvé de Doggett, au centre de cet épisode. La scène de l’autopsie du chat par Scully semble également ravir la plupart. Seul bémol peut-être de la part des connaisseurs, la version française, notamment le doublage du petit garçon au centre de cet épisode, de l’avis de beaucoup nettement inférieur à la voix d’origine de l’acteur. Un avis qui résume bien l’opinion générale : « L'épisode réussit le tour de force de ne pas être décalé et pourtant d'avoir son propre style unique dans la série. Tous les personnages sont utilisés à merveille, l'humour pour une fois est drôle, les situations angoissantes (en VO), Leyla et son prétendant sont excellents ». Sur la rubrique review spécifiquement, les avis convergent aussi pour saluer l’épisode, les notes allant de 3 à 5 étoiles carrément (3 reviews). Pour conclure sur une note de poésie : « Une scène qui m'a touchée, celle dans le bureau, où l'ami de Leyla dit "c'est là que la magie opérait.." et que Leyla répond "et qu'elle opère toujours..".Le sourire de Scully (qui n'a pas besoin de s'encombrer de mots, inutiles ici), nostalgique, mais où l'on peut dénoter une note d'espoir, ce qui manquait, d'après moi, depuis longtemps».
-> REVIEWS/DEBAT SCARY MONSTERS
9x09 - UNDERNEATH
« Underneath » est un épisode qui avait fait parlé de lui avant sa diffusion, en raison de rumeurs révélant grosso modo la médiocrité de l’épisode. Mais, à la vue de celui-ci, les lveins auraient plutôt tendance à le défendre, certains y voyant même le meilleur loner de la saison 9 ! Ainsi : « DLA est l’exemple type de l’épisode sous estimé et la preuve évidente qu’il ne faut pas croire les corbeaux et autres oiseaux de mauvaise augure ! Je m’attendais a un épisode très faible, ce qui est loin d’être le cas!! » Une telle opinion apparaît tout de même comme un peu extrême au vu des autres réactions, qui auraient plutôt tendance à décrire l’épisode comme « moyen mais passable ». Beaucoup apprécient le côté X-filien de l’épisode et du scénario, sans trop se faire d’illusions sur l’originalité de celui-ci. Scully semble à nouveau provoquer une levée de boucliers, beaucoup stigmatisant une fois de plus le personnage et le jeu de Gillian Anderson : « La seule chose qui donne envie que la série s'arrête, c'est la tronche de Scully la naine en costume depuis deux saisons. Cette tronche frimeuse, suffisante, hautaine et boudeuse, qu'on a envie de démolir à coups de lattes tellement elle est irritante. » Sur la rubrique review, sans soulever les passions, l’épisode, bien que plutôt mal noté (de 1 à 3 étoiles), s’en tire relativement bien, passant encore une fois comme un épisode moyen et anecdotique. Mais en règle générale, l’épisode, même s’il est critiqué pour certains emprunts effectués à de précédents épisodes (notamment « Blood »), sans provoquer beaucoup d’enthousiasme, réussit au moins à ne pas trop se faire taper dessus. Ce qui pour John Shiban relève de l’exploit !
->REVIEWS/DEBAT UNDERNEATH
9x14 - IMPROBABLE
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’épisode fait l’unanimité des fans, qui se rejoignent pour qualifier l’épisode de chef d’œuvre ! Rarement cette saison un épisode aura autant fait l’unanimité, tout le monde s’accordant à trouver l’épisode extrêmement drôle et décalé, original et atypique. Et rarement un épisode aura t-il eu une telle couverture médiatique dans notre pays, grâce bien évidemment à l’implication de Karl Zero. Ce qui, dans un contexte de mise en retrait de la série sur M6 et dans les médias en général, apporta un bol d’air frais à tous les fans, répit bienvenu à quelques semaines du grand final de la série ! Et Sebos et Guigui de participer à la fête générale, en nous offrant un mini-site tout spécialement conçu pour fêter l’épisode : IMPROBABLE MAIS VRAI. Quant au côté baroque de l’épisode, il faut bien dire que les musiques de Karl Zero y sont pour beaucoup ! Mais qu’a t-il bien pu passer par la tête de Carter ? En tout cas grand bien lui a pris, car ces musiques apportent une touche très spéciale à cet épisode, qui s’imposera peut-être à terme comme le segment le plus étrange de la série. Un véritable ovni ! Beaucoup s’accordent également à dire que l’épisode réussit là où nombre d’autres de la saison 9 ont échoué, dans la dynamique donnée aux personnages, qui ressemblent enfin à ce qu’ils auraient dû être depuis le début de la saison. Particulièrement Reyes, enfin la Reyes que l’on s’attendait à voir depuis si longtemps, en accord avec le personnage de la saison 8. En contradiction avec sa hiérarchie, regardée de travers par ses collègues pour ses théories farfelues, pas d’intuitions sorties de nulle part : Reyes semble enfin se fondre dans la série et y trouver sa place et sa fonction : « Mais la meilleure surprise reste Reyes (j'en vois qui font des bonds là). En effet nous voyons enfin le personnage tel qu'il aurait dû être depuis le début de la saison 9, et tel qu'on nous l'avait promis durant la 8. A savoir, un personnage enjoué, déjanté et très amusant, mais surtout complètement cinglé !!! ». Scully également est enfin à sa place, sceptique, scientifique, contre-poids parfait de Reyes. En outre, tout le monde apprécie beaucoup le personnage très étrange interprété par le grand Burt Reynolds, qui symbolise tout l’esprit baroque de l’épisode. Fidèle à ses habitudes, Chris Carter, scénariste et réalisateur, nous propose ici une histoire basée sur les chiffres et la numérologie, ce qui correspond parfaitement à l’esprit X-files quand on se souvient de l’importance donnée aux chiffres par la série depuis son tout premier épisode, notamment dans les nombreux clins d’œil qui la parsèment. Soyons fou, autorisons-nous pour l’occasion une remarque un peu longue mais diablement intéressante : « une bonne claque de monsieur Carter à tous les tâcherons qui lui ont bousillé sa série chérie ! pour moi improbable est le premier volet du final. carter revient et sous couvert d'épisode décalé remet les choses dans le droit chemin: Scully est redevenue elle-même (sceptique mais sympa) Reyes reprend le rôle de Mulder (…); Reyes est redevenue celle qu'on entrevoyait à la fin de la saison 8 (gentiment givrée, voir son approche numérologique de la vie, drôle et têtue). Au passage carter égratigne les scénarios de TOUS les épisodes précédents, lorsque Reyes arrive au bureau et que tout le monde l'applaudit: comment mieux mettre en valeur le ridicule de cette ficelle déjà usée de "Reyes qui a une intuition qui se révèle être la bonne"...et comment ne pas voir dans le personnage joué par Burt Reynolds carter lui-même, en démiurge de son petit monde, intervenant lui-même pour pousser ses pions dans la bonne direction… »
Enfin, seules quelques personnes sont restées étrangères au charme extraterrestre de cet épisode, notamment Camille, dont vous pourrez lire la review ici, et qui n’y va pas par quatre chemin : « Calamiteux, absolument calamiteux... Un épisode comme celui-là me ferait presque regretter d’avoir enfin eu le satellite, et même d’avoir la télé!!! A force d’hermétisme, ça en devient rebutant, et à force de dérision ça en devient grotesque. » Ou encore : « Carter ne comprendra donc jamais que les épisodes comiques n'ont rien à faire dans X-files? ». Il faut signaler que Camille n’aime pas du tout « Post Modern Prometheus » ou « How The Ghosts Stole Christmas »…. Mais, si les propos de Camille n’engagent qu’elle, quelques uns la rejoignent sur la supposée nature non x-filienne de l’épisode : « Cet épisode est vraiment......décalé, original. Car franchement, il est sympa mais ce n'est plus du tout du X-Files! La musique de Karl Zero c t sympa aussi mais .... ce n'est plus X-Files !! ». Un plus grand nombre enfin se rejoint pour dire que, si l’épisode est très réussi, il n’atteint pas les sommets de précédents épisodes décalés tels que « Post Modern Prometheus » ou « Bad Blood ». Mais en règle générale, « Improbable » aura fait la quasi unanimité derrière lui sur les forums et sur la rubrique reviews (3 reviews seulement, ce qui est bien peu pour un tel épisode…allez, du nerf !).
-> REVIEWS/DEBAT “IMPROBABLE”
-> IMPROBABLE : qql'un s'y connaît en numérologie ?
-> The X-Failles : "Très Improbable"
-> Tit article concernant Karl Zéro
-> Karl Zéro conseille l'épisode de Mercredi !
-> Un avant goût de la ZiK d'IMPROBABLE !!!
9x15 - JUMP THE SHARK
« Jump the Shark » est un épisode très particulier, dans le sens où il s’agit de l’épisode qui apporte une conclusion à trois des personnages les plus importants de la série, présents depuis la toute première saison, les Lone Gunmen. Un spin-off fut produit en 2001, durant la production de la saison 8 de X-files, spin-off centré sur ces trois personnages aimés des fans, et intitulé tout simplement « The Lone Gunmen ». Malheureusement, la série ne rencontra pas son public, laissant les X-philes et le grand public largement indifférents, ce qui conduit à l’annulation de la série au terme de sa première saison de 13 épisodes, en Mai 2001, sur un cliffhanger laissé irrésolu. Les scénaristes, communs aux deux séries, profitèrent donc de la neuvième saison de X-files pour permettre à la série de se conclure proprement. C’est ainsi que fut produit « Jump the Shark », à considérer plus comme le cross-over entre les deux séries plutôt que comme la conclusion de l’arc Gunmen ouvert par « Unusual Suspects » et continué par « Three Of A Kind ».
Et l’épisode divise. Il y a ceux qui apprécient l’épisode, qui apprécient le fait que l’épisode reprenne de nombreux personnages du spin-off, accrochent à l’humour, retrouvent l’ambiance de la série, aiment le côté fin de parcours qui caractérise les Gunmen. Ainsi : « Episode surfant subtilement sur les vagues de l'humour et du drame, avec des personnages irrésistibles et de premier choix, un Morris Fletcher en forme olympique et nos 3 compères toujours aussi touchants ». Evidemment parmi ceux-ci beaucoup ont vu la série originelle : « J'ai trouvé l'épisode très fidèle au spin off: le teaser, la musique, l'humour, les personnages... » Et surtout, surtout, la grande question divisant les lveins est la pertinence de la mort des Gunmen. Il y a ceux qui disent oui à la mort des Gunmen et à la façon dont ceux-ci nous quittent : «les trois copains de Mulder se retirent de la série avec les honneurs évitant des personnages pas forcément crédibles ou au top pour le Final de la série car fatigués et lassés de l’année passée, le dernier épisode peut faire sans eux tout en leur faisant un clin d’œil, le risque de faire des scènes complètement déjà vues et pas forcément intéressantes (…) savoir faire mourir les personnages avant qu’ils ne s’essoufflent » Et puis il y a les autres, peut-être plus nombreux, qui eux n’acceptent pas l’idée même de tuer les Gunmen, qui selon eux n’avaient pas à connaître le même sort de tant d’autres personnages avant eux. Et d’autres encore qui critiquent leur mort elle-même et/ou la façon dont celle-ci est mise en scène : « je perçois leur mort plutôt comme un renoncement à poursuivre leur combat que comme un sacrifice héroïque. Les LG qui baissent les bras, c'est un comble ! Cette fin me déçoit donc particulièrement et me laisse comme un goût amer. Pour moi, les scénaristes se sont débarrassés des LG. » La scène n’est-elle pas proprement introduite dans l’épisode, une telle mort correspond t-elle aux personnages, est-il acceptable de produire un tel épisode sans Mulder et avec une Scully très en retrait, après tout ce que ces deux personnages ont partagés avec les Gunmen, etc : voilà les questions qui animent les X-philes. A signaler également que les fans français les plus enthousiastes n’ont pas été aidé par France 2, la chaîne qui a acheté les droits de la série mais ne l’a pas toujours pas diffusée, imposant à la plupart de voir «Jump The Shark » sans connaître le spin-off, ce qui représente sans conteste un handicap de taille. Ainsi : « ne pouvant le critiquer en tant que final d'une série que je n'ai pas vue (merci F 2), je vais essayer de la faire en tant qu'épisode d'x-files: je ne le trouve pas excellent: trop de personnages nouveaux, de récapitulatifs balourds (normal, il manque 13 épisodes !), Fletcher qui ressort ex nihilo... ». Ou : « l'histoire était vraiment nulle, en tout cas pour quelqu'un qui ne connaît pas le spin-off. D'où est ce que ça sort cette mauvaise histoire de terroriste et de ce virus fluo ? Ils en avaient déjà parlé dans le spin-off ? Je pense qu'il n'était pas judicieux de faire un épisode dans l'univers du spin-off car cet épisode n'est même pas la suite du cliffhanger sur lequel leur série s'était arrêtée. S'ils avaient vraiment dû mourir j'aurais préféré dans un épisode mythologique à l'ancienne, voire dans "L'homme à la cigarette". Mais de toute façon, cette mort n'a aucune logique ou justification dans le cadre de Xfiles ».
Enfin dans la rubrique reviews, les avis sont plutôt positifs, mais relativisent : « Un bon épisode à la LGM… mais qui a une fin vraiment décevante ! » (3 étoiles), « Un fin rapide et un peu décevante pour trois des principaux personnages des X-Files » (3 étoiles) et « un bon épisode avec un final émouvant » (4 étoiles).
-> REVIEWS/DEBAT JUMP THE SHARK
-> Quand "X-files Jumped the Skark"??!
-> Trois minutes de silence
(ou comment la mort des Gunmen affecte plus d'un lvein...)
-> Ce que vous devez savoir sur LGM avant la s9!
9x16 – Release
A nouveau un épisode qui fait l’unanimité derrière lui ! Sur les forums surtout, la rubrique reviews étant quelque peu vide pour cet épisode (2 reviews seulement). Tout le monde s’accorde à dire que Mark Snow a écrit une superbe partition pour cet épisode, les décors et la réalisation s’alliant à cette musique pour conférer à cet épisode une ambiance, une atmosphère très particulière : « la réalisation enfin est magnifique: le découpage, en séquences titrées(inédit), le focus sur les mots et les chiffres qui désignent des choses et des symboles (les escaliers menant à la vérité, l'interrogation levée, Luke Doggett libéré de sa cage/l'esprit de son père qui en fait le deuil..) dans un monde ou les repères sont constamment réinventés et galvaudés ». Surtout, tout le monde applaudit, une fois de plus, la prestation à nouveau impeccable de Robert Patrick, selon tout le monde merveilleux de crédibilité et de sensibilité dans cet épisode : « Robert Patrick, ou comment faire passer énormément d'émotions sans tomber dans la pleurnicherie. Sa performance d'acteur fait à mon avis beaucoup pour cet épisode, il est vraiment parvenu à m'émouvoir ». En fait, « Release » fait beaucoup penser à « John Doe », dans sa réalisation très soignée et originale (les intertitres par exemple), dans la présence de Barbara Doggett, l’ex-femme de John, et la présence, évidemment plus importante dans le deuxième épisode, de Luke. Nous avons donc une certaine cohérence qui se trame dans les deux parties de la saison concernant Doggett et le traitement qu’en font les scénaristes. Une majorité de lveins également remarque la justesse du rôle donné à Scully et surtout à Reyes, enfin à sa place et crédible dans cet épisode, comme elle avait pu l’être dans « Improbable ». Follmer lui-aussi trouve également, de l’avis de beaucoup, un rôle intéressant et surprenant, prenant enfin sa place dans la saison et sa mythologie. Enfin, beaucoup également remarque la similarité thématique entre « Release » et « Closure » (7x11) : ce dernier apportait une conclusion tout en émotion au personnage de Samantha et à la quête de Mulder de retrouver sa sœur, « Release » fait de même avec Luke, le pendant de Samantha dans X-files version nouvelle génération. Et si l’on est cynique on pourra même comparer les deux épisodes dans leur degré d’incohérence vis-à-vis du passé de la série, certains critiquant « Release » pour ne pas être vraiment cohérent avec le précédent épisode centré sur Luke Doggett, « Empedocles » (8x16). Finalement, tout le monde s’accorde pour dire que l’épisode est une excellente conclusion au personnage de Doggett et à la saison 9 (« CC aura conclu sa série à sa manière, et le segment de ce soir renforce mon sentiment de satisfaction face à la fin de la série: elle aura eu un terme, une finalité, un point d'orgue »), faisant regretter à certains que la saison n’ait pas compté plus d’épisodes du même tonneau, voire qu’une saison 10 n’ait pas été produite. D’autres même n’hésitent pas à classer cet épisode dans leur classement des plus grands épisodes de la série !
->REVIEWS/DEBAT RELEASE
9x17 – William
Un épisode qui divise, autant sur les forums que dans la rubrique reviews (6 reviews quand même). Certains se satisfont de l’épisode, appréciant notamment la réalisation de David Duchovny et quelques effets visuels (tel que le reflet de Mulder dans l’œil de Scully), la musique de Mark Snow, et apprécient de manière plus générale un épisode basé sur des regards, des mots, des intonations de voix… Les autres condamnent le côté gnan-gnan de l’épisode, le caractère très (trop ?) émotionnel de l’histoire et de ses implications. Même si certains reconnaissent avoir pris plaisir devant de nombreuses références à l’ancienne mythologie et à Mulder, ce qui n’est pas forcément positif vis-à-vis de cet épisode… (« Les points positifs de l'épisode (oui il y en a !!): le retour de la mythologie des débuts: la mention de CSM, la colonisation, les X-Files... tout ça fait vraiment plaisir à entendre. Idem pour l'aquarium de Mulder dans l'apart de Scully, ça fait plaisir à voir »). La grande question qui divise les lveins est tout de même : Scully a t’elle raison de faire adopter son bébé, sa décision est-elle crédible ? Question qui divise beaucoup, certains comprenant un choix qu’ils jugent normal et compréhensible, d’autres au contraire n’y croyant pas une seconde, jugent que l’adoption n’est pas ce qui sauvera William des aliens et s’interrogent sur une Scully protégeant bec et ongles son fils toute une saison avant de l’abandonner si facilement, d’autant plus qu’il est enfin redevenu normal, ce qui normalement le met moins en danger. Problème de logique… Et de juger cet abandon comme une facilité scénaristique pour préparer le grand final… : « Même si depuis son arrivée William gâche un peu l'esprit de la série, et réduit Scully a son rôle de mère, il ne méritait pas d'être jeté de la sorte. Maintenant qu'il est là, autant l'y laisser. Ben non au lieu de ça, on dirait que les scénaristes reviennent sur leur décision et décident d'éliminer William. C'est vraiment se moquer du spectateur ». En bref, les lveins ne sont pas d’accord sur cette question… Autre controverse, était-il utile de dire de façon aussi claire que l’homme à la cigarette est bien le père de Mulder ? N’aurait-il pas fallu préserver une certaine ambiguïté ? Et pour continuer dans les controverses, qui décidément abondent dans cet épisode : le retour de Spender est-il crédible, peut-on réellement croire qu’il ait survécu à la balle censée l’avoir tuée au terme de « One Son » (6x12) ? A nouveau, les avis sont partagés… Scully quant à elle à nouveau divise : certains apprécient, soulignent la qualité de son jeu, d’autres une nouvelle fois cette saison critiquent Gillian Anderson pour son jeu trop appuyé, trop larmoyant. Enfin, beaucoup sont d’accord pour dire que, à l’image de « Release », « William » prépare efficacement le final de la série. Bref, un épisode qui divise beaucoup, 50/50…