[8x04] Patience
Publié : 05 juil. 2008, 14:11
Cet épisode est écrit et réalisé par Chris Carter lui-même. C’est le premier loner post Mulder.
Il sert donc à introduire Doggett aux affaires non classées mais aussi à prouver que cet agent est utile à la série et à la saison pour les fans.
Ce loner est un retour aux sources bienvenu avec une ambiance très noire et un monstre effrayant. Mais quand on y pense, nous n’avons pas eu beaucoup de monstres de ce genre et d’ambiance aussi « gothique » et « horreur ».
C’est donc déjà un très bon point pour cet épisode. Mais cette review va s’attarder sur l’analyse des rapports entre Scully et Doggett, entre la position dominée/dominante, le sceptique/le croyant, le vrai/le faux, la confiance/la méfiance… bref les opposés.
On commence de suite avec la première scène post générique avec Scully qui veut ranger l’écriteau FOX MULDER du bureau. Doggett arrive, elle se refuse alors de laisser la place vacante.
Scully impose donc sa volonté et exprime sa position.

Ce changement de rôles entre Mulder qui propose et Scully qui dispose est inversé avec Scully qui démarre des diapositives comme à la belle époque.

Arrivés sur la scène de crime, Carter joue la carte de la plongée/contre plongée ou du champ/contre champ avec beaucoup de plans qui démontrent l’hésitation du couple d’agents à se mettre d’accord.
Quand Doggett parle au shérif, ce dernier se tourne vers lui et nous voyons qu’il tourne le dos à Scully. Carter insiste bien sur ce point et la scène « miroir » arrive bientôt, avec cette fois-ci Doggett qui voit le dos du shérif.

On peut aussi remarquer que le shérif se tourne naturellement vers l’homme…
Scully remarque des traces sur une poutre en l’air, la caméra prend la plongée, la scène miroir sera plus tard avec la scène de l’escalier (une poutre de toit, un escalier, beaucoup d’élément de « position bas/haut »).


En ne parlant que de l’aspect formelle, j’occulte volontairement les dialogues qui sont bien entendus très portés sur le rapport de position (et aussi le coup de la lampe que Doggett a et non Scully).
La scène dans la chambre, Doggett s’accroupit, Carter s’attarde sur le dessous du lit, nous ne voyons que les pieds de Scully. Elle reste dans une position haute contrairement à Doggett.

La scène du grenier, Carter filme en contre plongée assez longuement. Doggett apporte la chaise pour monter mais c’est Scully qui se décide.

La fameuse scène d’extérieur où Scully et Doggett vont symboliser tout le pivot de cette analyse.
Scully regarde d’un côté, Doggett de l’autre, ils se regardent puis Doggett regardent dans la même direction que Scully. Une scène très simple mais magistralement porteuse.



La scène finale renvoit à la scène du début. Scully reprend la plaque de Mulder... mais cette fois la range dans un plan en contre plongée, montrant la prise de position de Scully.

Tout est dit, Doggett est introduit (pas tout seul
).
Il sert donc à introduire Doggett aux affaires non classées mais aussi à prouver que cet agent est utile à la série et à la saison pour les fans.
Ce loner est un retour aux sources bienvenu avec une ambiance très noire et un monstre effrayant. Mais quand on y pense, nous n’avons pas eu beaucoup de monstres de ce genre et d’ambiance aussi « gothique » et « horreur ».
C’est donc déjà un très bon point pour cet épisode. Mais cette review va s’attarder sur l’analyse des rapports entre Scully et Doggett, entre la position dominée/dominante, le sceptique/le croyant, le vrai/le faux, la confiance/la méfiance… bref les opposés.
On commence de suite avec la première scène post générique avec Scully qui veut ranger l’écriteau FOX MULDER du bureau. Doggett arrive, elle se refuse alors de laisser la place vacante.
Scully impose donc sa volonté et exprime sa position.

Ce changement de rôles entre Mulder qui propose et Scully qui dispose est inversé avec Scully qui démarre des diapositives comme à la belle époque.

Arrivés sur la scène de crime, Carter joue la carte de la plongée/contre plongée ou du champ/contre champ avec beaucoup de plans qui démontrent l’hésitation du couple d’agents à se mettre d’accord.
Quand Doggett parle au shérif, ce dernier se tourne vers lui et nous voyons qu’il tourne le dos à Scully. Carter insiste bien sur ce point et la scène « miroir » arrive bientôt, avec cette fois-ci Doggett qui voit le dos du shérif.

On peut aussi remarquer que le shérif se tourne naturellement vers l’homme…
Scully remarque des traces sur une poutre en l’air, la caméra prend la plongée, la scène miroir sera plus tard avec la scène de l’escalier (une poutre de toit, un escalier, beaucoup d’élément de « position bas/haut »).


En ne parlant que de l’aspect formelle, j’occulte volontairement les dialogues qui sont bien entendus très portés sur le rapport de position (et aussi le coup de la lampe que Doggett a et non Scully).
La scène dans la chambre, Doggett s’accroupit, Carter s’attarde sur le dessous du lit, nous ne voyons que les pieds de Scully. Elle reste dans une position haute contrairement à Doggett.

La scène du grenier, Carter filme en contre plongée assez longuement. Doggett apporte la chaise pour monter mais c’est Scully qui se décide.

La fameuse scène d’extérieur où Scully et Doggett vont symboliser tout le pivot de cette analyse.
Scully regarde d’un côté, Doggett de l’autre, ils se regardent puis Doggett regardent dans la même direction que Scully. Une scène très simple mais magistralement porteuse.



La scène finale renvoit à la scène du début. Scully reprend la plaque de Mulder... mais cette fois la range dans un plan en contre plongée, montrant la prise de position de Scully.

Tout est dit, Doggett est introduit (pas tout seul
