Cet épisode sur "Les séries qui durent trop longtemps" confirme que le déclin qualitatif des séries à succès, surtout les américaines, est la norme, l'inverse l'exception (si j'en crois ses fans, Breaking Bad en serait une, ce qui lui vaudrait son statut d'une des toutes meilleures séries de l'histoire).Orodromeus a écrit : ↑21 févr. 2024, 12:47 On parle de nostalgie, de revivals, de formats de série (procedural 24 épisodes/saison vs feuilletonant 6-8 épisodes/saison) et on mentionne X-Files dans le dernier podcast de Un épisode et j'arrête:
https://podcasts.google.com/feed/aHR0cH ... HQAAAAAQAQ
Du point de vue de son évolution qualitative au cours des saisons, X-Files ne se distingue donc pas avec sa courbe en cloche : en gros, montée en puissance (saisons 1-3), plafond de croisière (saisons 4-6) puis redescente (saisons 7-9).
Cette chute finale se produit même pour des séries beaucoup plus courtes. Ainsi, la série arty par excellence, Twin Peaks, qui jouit toujours d'une réputation formidable parmi les plus intellos (ou les plus snobs), s'est effondrée en son milieu, avec sa bonne partie (épisodes 1-15) et sa mauvaise partie (épisodes 16-30). Idem pour Le Prisonnier, qui ne dépasse pourtant pas 17 épisodes, ou Cosmos 1999 (saison 1 correcte, saison 2 assez nulle), etc.
Il suffit d'en prendre son parti et d'agir en conséquence une fois la série achevée : se saisir d'un bon sécateur et élaguer sans état d'âme.

NB : je viens d'ailleurs de le faire aussi avec Twin Peaks, devenu dans mon Fan Edit une mini-série de 10 épisodes (malgré son caractère feuilletonnant : le récit devient juste encore légèrement plus fantaisiste et décalé, et donc plus arty)
